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12 octobre 2024 à 15:31:03
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Le Monde de L'Écriture » Encore plus loin dans l'écriture ! » L'Aire de jeux (Modérateur: Claudius) » Histoire sans queue ni tête (jeu littéraire).

Auteur Sujet: Histoire sans queue ni tête (jeu littéraire).  (Lu 3954 fois)

Hors ligne Robert-Henri D

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Re : Histoire sans queue ni tête (jeu littéraire).
« Réponse #30 le: 09 mars 2024 à 10:54:38 »
Peu importe la taille de la tunique pourvu qu'elle soit unique...
Ainsi parlait zero tracas dans ses mémoires. Ce qui avait pour effet d'habiller son blabla sarcastique de guenilles sardoniques.
L'auteur on s'en doute se nommait pas perlimpinpin,quoi-que ?
Voici l'histoire, violente, des restes d'un serpent à qui on a arraché la tête et la queue.
Tu vois,c'est à ce moment précis que tu envoies du lourd et guttural avec ton épinette du jura.Et que de concert ledit serpent s'entête : il fait la queue devant la guillotine d'un guichet fermé pour cause de lézarde.
Derrière, au loin, sur la grande scène d'éléléphant-oriasis jouaient le duo Ana morfoze et Nanar tisstik, une sonate endiablée sur leurs guitares à dentelles froufroutantes devant un public médusé . Ana (ça va de soi) portait une tunique de soie synthétique et Nanar un long pantalon piqué main à Munich.
Dil crocrau hurla en son fort intérieur mais avec joie, c'est ma chanson !... laquelle conte l'histoire d'un patron de resto qui a des petits pieds plats mais se trouve à pied d'œuvre pour les mettre dans les grands.
La serveuse laissin pastouch quand on lui manquait de respect n'allait pas par Quatre Chemins ,direct main gauche main droite sur le mécréant impoli.
La vache ! pensait César Pion qui buvait son p'tit lait, moi sa main j' la veux bien !
À la table la plus éloignée, siégeait dans la pénombre un personnage dont je tairai le nom pour éviter la pression des chemises brunes ; il a relaté dans un ouvrage rare  les lacérations de peaux tannées par des pratiques douteuses, organisées par une minorité de nantis au cerveau néandertalien, et publié sous le titre :
Vivre sans substance n'est point la règle ici bas (mais pas de laine)... Et César de rétorquer :
 – Faut quand même pas pousser ! car à posséder beaucoup d'argent, ça ne contribue que rarement à l'amélioration de la race préhumaine, et si c'est pas d'en posséder beaucoup que ceux qui n'en ont pas en auront plus, c'est pas une raison pour leur faire la peau !
– Dites-moi scénariste Adonf, j'aimerais que la scène suivante soit d'un suspense insoutenable qui déstabilise une armoire du 12ème siècle sans faillir au respect du mobilier protégé par la convention 14208 alinéa 8.
– Bof, mon cher César, question suspense, faudrait p'tète que la Marceline qu'est bâtie comme une armoire normande, commence par me lâcher le string avant qu' ça craque ! ce qui du reste serait insoutenable sur scène !
Jules l'empaffe de service de nuit s'avance à pas feutrés de charentaises à clous vers un avenir sombre et caillouteux, chatouilleux était son point faible, mais scrongneugneux sa malédiction.
– Ah ben d'accord ! ne put réprimer Adonf, voilà t'y pas, mais c'était prévisible, que ce vosgien de Jules-au-bouc-teint est redescendu de sa chère montagne ! Maintenant, faut dire aussi que mieux vaut s'attendre au prévisible qui nous barbe que d'être surpris par l'apparition d'un dahu lors d'une chasse au bouquetin !
Une frange de fan à tique désireux de percer le secret de la force tellurique, un accouplement à base d'humain et de bibine eurent lieu dans l’alcôve derrière ce paravent à moumoute échevelée de barbare en soquètes jaune d’œuf et marron glacé. C'était peut être que ledit crâne pelé voulait basculer la Thérèse sans trop se casser en matière de gesticules ? Maintenant, faut dire aussi que aujourd'hui, en amour, on fait moins la cour à une femme, qu'on ne ratisse son jardin !
Pourquoi ahaner au rythme d'une polka des Balkans se disait en vers et laine stomake Ernest, si çe n'est pour chuter sans panache dans un micro mouchoir de poche ?
Malgré le palais édenté de la sulfureuse muse de l'onanisme!!!
Certes, eût répondu un certain Valentin, dit le " désossé " en raison de sa souplesse peu commune !
– Dis donc Albert , je veux bien jouer avec toi au légo life mais je trouve que cela devient tarantinesque si ce n'est ubuesque, tu ne trouve pas mon choupinou !!!
– Ben, faut dire aussi qu'à emboiter des cubes en plastique, on en arrive à construire des trucs plus semblables à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
– Exactement ! Car mine de rien cela forme un tout où rien qui n'est pas forcément un tout mais pas un rien non plus, moins que rien cela n'est pas rien seulement un peu plus , alors ?
Le Bébert opina du béret, et puis, ajustant sa baguette de pain sous son bras, il tourna les talons pour se rendre rue de l’Étalon.
Et là, patatras, coup de tonnerre, tout tombe par terre. Mais serait-ce pour autant la faute à Voltaire ?
– C'est une très bonne question, n'y allons pas par quatre chemins, mettons cela au clair !
Faut dire en passant du Bébert, qu'il est clerc de notaire et que ce coup de tonnerre inopiné agressa en passant un passant à l'âme bien née qui se frottait le nez dans la rue Guillotin.
Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé.

(Terry Pratchett)

Hors ligne ClaireC

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  • Messages: 86
Re : Histoire sans queue ni tête (jeu littéraire).
« Réponse #31 le: 09 mars 2024 à 12:17:59 »
Peu importe la taille de la tunique pourvu qu'elle soit unique...
Ainsi parlait zero tracas dans ses mémoires. Ce qui avait pour effet d'habiller son blabla sarcastique de guenilles sardoniques.
L'auteur on s'en doute se nommait pas perlimpinpin,quoi-que ?
Voici l'histoire, violente, des restes d'un serpent à qui on a arraché la tête et la queue.
Tu vois,c'est à ce moment précis que tu envoies du lourd et guttural avec ton épinette du jura.Et que de concert ledit serpent s'entête : il fait la queue devant la guillotine d'un guichet fermé pour cause de lézarde.
Derrière, au loin, sur la grande scène d'éléléphant-oriasis jouaient le duo Ana morfoze et Nanar tisstik, une sonate endiablée sur leurs guitares à dentelles froufroutantes devant un public médusé . Ana (ça va de soi) portait une tunique de soie synthétique et Nanar un long pantalon piqué main à Munich.
Dil crocrau hurla en son fort intérieur mais avec joie, c'est ma chanson !... laquelle conte l'histoire d'un patron de resto qui a des petits pieds plats mais se trouve à pied d'œuvre pour les mettre dans les grands.
La serveuse laissin pastouch quand on lui manquait de respect n'allait pas par Quatre Chemins ,direct main gauche main droite sur le mécréant impoli.
La vache ! pensait César Pion qui buvait son p'tit lait, moi sa main j' la veux bien !
À la table la plus éloignée, siégeait dans la pénombre un personnage dont je tairai le nom pour éviter la pression des chemises brunes ; il a relaté dans un ouvrage rare  les lacérations de peaux tannées par des pratiques douteuses, organisées par une minorité de nantis au cerveau néandertalien, et publié sous le titre :
Vivre sans substance n'est point la règle ici bas (mais pas de laine)... Et César de rétorquer :
 – Faut quand même pas pousser ! car à posséder beaucoup d'argent, ça ne contribue que rarement à l'amélioration de la race préhumaine, et si c'est pas d'en posséder beaucoup que ceux qui n'en ont pas en auront plus, c'est pas une raison pour leur faire la peau !
– Dites-moi scénariste Adonf, j'aimerais que la scène suivante soit d'un suspense insoutenable qui déstabilise une armoire du 12ème siècle sans faillir au respect du mobilier protégé par la convention 14208 alinéa 8.
– Bof, mon cher César, question suspense, faudrait p'tète que la Marceline qu'est bâtie comme une armoire normande, commence par me lâcher le string avant qu' ça craque ! ce qui du reste serait insoutenable sur scène !
Jules l'empaffe de service de nuit s'avance à pas feutrés de charentaises à clous vers un avenir sombre et caillouteux, chatouilleux était son point faible, mais scrongneugneux sa malédiction.
– Ah ben d'accord ! ne put réprimer Adonf, voilà t'y pas, mais c'était prévisible, que ce vosgien de Jules-au-bouc-teint est redescendu de sa chère montagne ! Maintenant, faut dire aussi que mieux vaut s'attendre au prévisible qui nous barbe que d'être surpris par l'apparition d'un dahu lors d'une chasse au bouquetin !
Une frange de fan à tique désireux de percer le secret de la force tellurique, un accouplement à base d'humain et de bibine eurent lieu dans l’alcôve derrière ce paravent à moumoute échevelée de barbare en soquètes jaune d’œuf et marron glacé. C'était peut être que ledit crâne pelé voulait basculer la Thérèse sans trop se casser en matière de gesticules ? Maintenant, faut dire aussi que aujourd'hui, en amour, on fait moins la cour à une femme, qu'on ne ratisse son jardin !
Pourquoi ahaner au rythme d'une polka des Balkans se disait en vers et laine stomake Ernest, si çe n'est pour chuter sans panache dans un micro mouchoir de poche ?
Malgré le palais édenté de la sulfureuse muse de l'onanisme!!!
Certes, eût répondu un certain Valentin, dit le " désossé " en raison de sa souplesse peu commune !
– Dis donc Albert , je veux bien jouer avec toi au légo life mais je trouve que cela devient tarantinesque si ce n'est ubuesque, tu ne trouve pas mon choupinou !!!
– Ben, faut dire aussi qu'à emboiter des cubes en plastique, on en arrive à construire des trucs plus semblables à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
– Exactement ! Car mine de rien cela forme un tout où rien qui n'est pas forcément un tout mais pas un rien non plus, moins que rien cela n'est pas rien seulement un peu plus , alors ?
Le Bébert opina du béret, et puis, ajustant sa baguette de pain sous son bras, il tourna les talons pour se rendre rue de l’Étalon.
Et là, patatras, coup de tonnerre, tout tombe par terre. Mais serait-ce pour autant la faute à Voltaire ?
– C'est une très bonne question, n'y allons pas par quatre chemins, mettons cela au clair !
Faut dire en passant du Bébert, qu'il est clerc de notaire et que ce coup de tonnerre inopiné agressa en passant un passant à l'âme bien née qui se frottait le nez dans la rue Guillotin. Aïe, aïe aïe qu'allons-nous faire ? Le soigner bien sûr, avec une bonne piqûre de rappel et de la poudre d'escampette.

Note : mes phrases sont courtes, je me suis permise d'en écrire deux...

Hors ligne Robert-Henri D

  • Calame Supersonique
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Re : Re : Histoire sans queue ni tête (jeu littéraire).
« Réponse #32 le: 10 mars 2024 à 11:45:57 »
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.


Peu importe la taille de la tunique pourvu qu'elle soit unique...
Ainsi parlait zero tracas dans ses mémoires. Ce qui avait pour effet d'habiller son blabla sarcastique de guenilles sardoniques.
L'auteur on s'en doute se nommait pas perlimpinpin,quoi-que ?
Voici l'histoire, violente, des restes d'un serpent à qui on a arraché la tête et la queue.
Tu vois,c'est à ce moment précis que tu envoies du lourd et guttural avec ton épinette du jura.Et que de concert ledit serpent s'entête : il fait la queue devant la guillotine d'un guichet fermé pour cause de lézarde.
Derrière, au loin, sur la grande scène d'éléléphant-oriasis jouaient le duo Ana morfoze et Nanar tisstik, une sonate endiablée sur leurs guitares à dentelles froufroutantes devant un public médusé . Ana (ça va de soi) portait une tunique de soie synthétique et Nanar un long pantalon piqué main à Munich.
Dil crocrau hurla en son fort intérieur mais avec joie, c'est ma chanson !... laquelle conte l'histoire d'un patron de resto qui a des petits pieds plats mais se trouve à pied d'œuvre pour les mettre dans les grands.
La serveuse laissin pastouch quand on lui manquait de respect n'allait pas par Quatre Chemins ,direct main gauche main droite sur le mécréant impoli.
La vache ! pensait César Pion qui buvait son p'tit lait, moi sa main j' la veux bien !
À la table la plus éloignée, siégeait dans la pénombre un personnage dont je tairai le nom pour éviter la pression des chemises brunes ; il a relaté dans un ouvrage rare  les lacérations de peaux tannées par des pratiques douteuses, organisées par une minorité de nantis au cerveau néandertalien, et publié sous le titre :
Vivre sans substance n'est point la règle ici bas (mais pas de laine)... Et César de rétorquer :
 – Faut quand même pas pousser ! car à posséder beaucoup d'argent, ça ne contribue que rarement à l'amélioration de la race préhumaine, et si c'est pas d'en posséder beaucoup que ceux qui n'en ont pas en auront plus, c'est pas une raison pour leur faire la peau !
– Dites-moi scénariste Adonf, j'aimerais que la scène suivante soit d'un suspense insoutenable qui déstabilise une armoire du 12ème siècle sans faillir au respect du mobilier protégé par la convention 14208 alinéa 8.
– Bof, mon cher César, question suspense, faudrait p'tète que la Marceline qu'est bâtie comme une armoire normande, commence par me lâcher le string avant qu' ça craque ! ce qui du reste serait insoutenable sur scène !
Jules l'empaffe de service de nuit s'avance à pas feutrés de charentaises à clous vers un avenir sombre et caillouteux, chatouilleux était son point faible, mais scrongneugneux sa malédiction.
– Ah ben d'accord ! ne put réprimer Adonf, voilà t'y pas, mais c'était prévisible, que ce vosgien de Jules-au-bouc-teint est redescendu de sa chère montagne ! Maintenant, faut dire aussi que mieux vaut s'attendre au prévisible qui nous barbe que d'être surpris par l'apparition d'un dahu lors d'une chasse au bouquetin !
Une frange de fan à tique désireux de percer le secret de la force tellurique, un accouplement à base d'humain et de bibine eurent lieu dans l’alcôve derrière ce paravent à moumoute échevelée de barbare en soquètes jaune d’œuf et marron glacé. C'était peut être que ledit crâne pelé voulait basculer la Thérèse sans trop se casser en matière de gesticules ? Maintenant, faut dire aussi que aujourd'hui, en amour, on fait moins la cour à une femme, qu'on ne ratisse son jardin !
Pourquoi ahaner au rythme d'une polka des Balkans se disait en vers et laine stomake Ernest, si çe n'est pour chuter sans panache dans un micro mouchoir de poche ?
Malgré le palais édenté de la sulfureuse muse de l'onanisme!!!
Certes, eût répondu un certain Valentin, dit le " désossé " en raison de sa souplesse peu commune !
– Dis donc Albert , je veux bien jouer avec toi au légo life mais je trouve que cela devient tarantinesque si ce n'est ubuesque, tu ne trouve pas mon choupinou !!!
– Ben, faut dire aussi qu'à emboiter des cubes en plastique, on en arrive à construire des trucs plus semblables à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
– Exactement ! Car mine de rien cela forme un tout où rien qui n'est pas forcément un tout mais pas un rien non plus, moins que rien cela n'est pas rien seulement un peu plus , alors ?
Le Bébert opina du béret, et puis, ajustant sa baguette de pain sous son bras, il tourna les talons pour se rendre rue de l’Étalon.
Et là, patatras, coup de tonnerre, tout tombe par terre. Mais serait-ce pour autant la faute à Voltaire ?
– C'est une très bonne question, n'y allons pas par quatre chemins, mettons cela au clair !
Faut dire en passant du Bébert, qu'il est clerc de notaire et que ce coup de tonnerre inopiné agressa en passant un passant à l'âme bien née qui se frottait le nez dans la rue Guillotin. Aïe, aïe aïe qu'allons-nous faire ? Le soigner bien sûr, avec une bonne piqûre de rappel et de la poudre d'escampette. Mais personne n'avait rien de cela dans sa musette !





 
Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé.

(Terry Pratchett)

Hors ligne ClaireC

  • Scribe
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Re : Histoire sans queue ni tête (jeu littéraire).
« Réponse #33 le: 10 mars 2024 à 12:43:47 »
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.


Peu importe la taille de la tunique pourvu qu'elle soit unique...
Ainsi parlait zero tracas dans ses mémoires. Ce qui avait pour effet d'habiller son blabla sarcastique de guenilles sardoniques.
L'auteur on s'en doute se nommait pas perlimpinpin,quoi-que ?
Voici l'histoire, violente, des restes d'un serpent à qui on a arraché la tête et la queue.
Tu vois,c'est à ce moment précis que tu envoies du lourd et guttural avec ton épinette du jura.Et que de concert ledit serpent s'entête : il fait la queue devant la guillotine d'un guichet fermé pour cause de lézarde.
Derrière, au loin, sur la grande scène d'éléléphant-oriasis jouaient le duo Ana morfoze et Nanar tisstik, une sonate endiablée sur leurs guitares à dentelles froufroutantes devant un public médusé . Ana (ça va de soi) portait une tunique de soie synthétique et Nanar un long pantalon piqué main à Munich.
Dil crocrau hurla en son fort intérieur mais avec joie, c'est ma chanson !... laquelle conte l'histoire d'un patron de resto qui a des petits pieds plats mais se trouve à pied d'œuvre pour les mettre dans les grands.
La serveuse laissin pastouch quand on lui manquait de respect n'allait pas par Quatre Chemins ,direct main gauche main droite sur le mécréant impoli.
La vache ! pensait César Pion qui buvait son p'tit lait, moi sa main j' la veux bien !
À la table la plus éloignée, siégeait dans la pénombre un personnage dont je tairai le nom pour éviter la pression des chemises brunes ; il a relaté dans un ouvrage rare  les lacérations de peaux tannées par des pratiques douteuses, organisées par une minorité de nantis au cerveau néandertalien, et publié sous le titre :
Vivre sans substance n'est point la règle ici bas (mais pas de laine)... Et César de rétorquer :
 – Faut quand même pas pousser ! car à posséder beaucoup d'argent, ça ne contribue que rarement à l'amélioration de la race préhumaine, et si c'est pas d'en posséder beaucoup que ceux qui n'en ont pas en auront plus, c'est pas une raison pour leur faire la peau !
– Dites-moi scénariste Adonf, j'aimerais que la scène suivante soit d'un suspense insoutenable qui déstabilise une armoire du 12ème siècle sans faillir au respect du mobilier protégé par la convention 14208 alinéa 8.
– Bof, mon cher César, question suspense, faudrait p'tète que la Marceline qu'est bâtie comme une armoire normande, commence par me lâcher le string avant qu' ça craque ! ce qui du reste serait insoutenable sur scène !
Jules l'empaffe de service de nuit s'avance à pas feutrés de charentaises à clous vers un avenir sombre et caillouteux, chatouilleux était son point faible, mais scrongneugneux sa malédiction.
– Ah ben d'accord ! ne put réprimer Adonf, voilà t'y pas, mais c'était prévisible, que ce vosgien de Jules-au-bouc-teint est redescendu de sa chère montagne ! Maintenant, faut dire aussi que mieux vaut s'attendre au prévisible qui nous barbe que d'être surpris par l'apparition d'un dahu lors d'une chasse au bouquetin !
Une frange de fan à tique désireux de percer le secret de la force tellurique, un accouplement à base d'humain et de bibine eurent lieu dans l’alcôve derrière ce paravent à moumoute échevelée de barbare en soquètes jaune d’œuf et marron glacé. C'était peut être que ledit crâne pelé voulait basculer la Thérèse sans trop se casser en matière de gesticules ? Maintenant, faut dire aussi que aujourd'hui, en amour, on fait moins la cour à une femme, qu'on ne ratisse son jardin !
Pourquoi ahaner au rythme d'une polka des Balkans se disait en vers et laine stomake Ernest, si çe n'est pour chuter sans panache dans un micro mouchoir de poche ?
Malgré le palais édenté de la sulfureuse muse de l'onanisme!!!
Certes, eût répondu un certain Valentin, dit le " désossé " en raison de sa souplesse peu commune !
– Dis donc Albert , je veux bien jouer avec toi au légo life mais je trouve que cela devient tarantinesque si ce n'est ubuesque, tu ne trouve pas mon choupinou !!!
– Ben, faut dire aussi qu'à emboiter des cubes en plastique, on en arrive à construire des trucs plus semblables à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
– Exactement ! Car mine de rien cela forme un tout où rien qui n'est pas forcément un tout mais pas un rien non plus, moins que rien cela n'est pas rien seulement un peu plus , alors ?
Le Bébert opina du béret, et puis, ajustant sa baguette de pain sous son bras, il tourna les talons pour se rendre rue de l’Étalon.
Et là, patatras, coup de tonnerre, tout tombe par terre. Mais serait-ce pour autant la faute à Voltaire ?
– C'est une très bonne question, n'y allons pas par quatre chemins, mettons cela au clair !
Faut dire en passant du Bébert, qu'il est clerc de notaire et que ce coup de tonnerre inopiné agressa en passant un passant à l'âme bien née qui se frottait le nez dans la rue Guillotin. Aïe, aïe aïe qu'allons-nous faire ? le soigner bien sûr, avec une bonne piqûre de rappel et de la poudre d'escampette. Mais personne n'avait rien de cela dans sa musette ! Saperlipopette ! allons donc de suite à la pharmacie, chercher tout cela avec Parcimonie.

Hors ligne Robert-Henri D

  • Calame Supersonique
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Re : Histoire sans queue ni tête (jeu littéraire).
« Réponse #34 le: 11 mars 2024 à 10:22:32 »
Peu importe la taille de la tunique pourvu qu'elle soit unique...
Ainsi parlait zero tracas dans ses mémoires. Ce qui avait pour effet d'habiller son blabla sarcastique de guenilles sardoniques.
L'auteur on s'en doute se nommait pas perlimpinpin,quoi-que ?
Voici l'histoire, violente, des restes d'un serpent à qui on a arraché la tête et la queue.
Tu vois,c'est à ce moment précis que tu envoies du lourd et guttural avec ton épinette du jura.Et que de concert ledit serpent s'entête : il fait la queue devant la guillotine d'un guichet fermé pour cause de lézarde.
Derrière, au loin, sur la grande scène d'éléléphant-oriasis jouaient le duo Ana morfoze et Nanar tisstik, une sonate endiablée sur leurs guitares à dentelles froufroutantes devant un public médusé . Ana (ça va de soi) portait une tunique de soie synthétique et Nanar un long pantalon piqué main à Munich.
Dil crocrau hurla en son fort intérieur mais avec joie, c'est ma chanson !... laquelle conte l'histoire d'un patron de resto qui a des petits pieds plats mais se trouve à pied d'œuvre pour les mettre dans les grands.
La serveuse laissin pastouch quand on lui manquait de respect n'allait pas par Quatre Chemins ,direct main gauche main droite sur le mécréant impoli.
La vache ! pensait César Pion qui buvait son p'tit lait, moi sa main j' la veux bien !
À la table la plus éloignée, siégeait dans la pénombre un personnage dont je tairai le nom pour éviter la pression des chemises brunes ; il a relaté dans un ouvrage rare  les lacérations de peaux tannées par des pratiques douteuses, organisées par une minorité de nantis au cerveau néandertalien, et publié sous le titre :
Vivre sans substance n'est point la règle ici bas (mais pas de laine)... Et César de rétorquer :
 – Faut quand même pas pousser ! car à posséder beaucoup d'argent, ça ne contribue que rarement à l'amélioration de la race préhumaine, et si c'est pas d'en posséder beaucoup que ceux qui n'en ont pas en auront plus, c'est pas une raison pour leur faire la peau !
– Dites-moi scénariste Adonf, j'aimerais que la scène suivante soit d'un suspense insoutenable qui déstabilise une armoire du 12ème siècle sans faillir au respect du mobilier protégé par la convention 14208 alinéa 8.
– Bof, mon cher César, question suspense, faudrait p'tète que la Marceline qu'est bâtie comme une armoire normande, commence par me lâcher le string avant qu' ça craque ! ce qui du reste serait insoutenable sur scène !
Jules l'empaffe de service de nuit s'avance à pas feutrés de charentaises à clous vers un avenir sombre et caillouteux, chatouilleux était son point faible, mais scrongneugneux sa malédiction.
– Ah ben d'accord ! ne put réprimer Adonf, voilà t'y pas, mais c'était prévisible, que ce vosgien de Jules-au-bouc-teint est redescendu de sa chère montagne ! Maintenant, faut dire aussi que mieux vaut s'attendre au prévisible qui nous barbe que d'être surpris par l'apparition d'un dahu lors d'une chasse au bouquetin !
Une frange de fan à tique désireux de percer le secret de la force tellurique, un accouplement à base d'humain et de bibine eurent lieu dans l’alcôve derrière ce paravent à moumoute échevelée de barbare en soquètes jaune d’œuf et marron glacé. C'était peut être que ledit crâne pelé voulait basculer la Thérèse sans trop se casser en matière de gesticules ? Maintenant, faut dire aussi que aujourd'hui, en amour, on fait moins la cour à une femme, qu'on ne ratisse son jardin !
Pourquoi ahaner au rythme d'une polka des Balkans se disait en vers et laine stomake Ernest, si çe n'est pour chuter sans panache dans un micro mouchoir de poche ?
Malgré le palais édenté de la sulfureuse muse de l'onanisme!!!
Certes, eût répondu un certain Valentin, dit le " désossé " en raison de sa souplesse peu commune !
– Dis donc Albert , je veux bien jouer avec toi au légo life mais je trouve que cela devient tarantinesque si ce n'est ubuesque, tu ne trouve pas mon choupinou !!!
– Ben, faut dire aussi qu'à emboiter des cubes en plastique, on en arrive à construire des trucs plus semblables à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
– Exactement ! Car mine de rien cela forme un tout où rien qui n'est pas forcément un tout mais pas un rien non plus, moins que rien cela n'est pas rien seulement un peu plus , alors ?
Le Bébert opina du béret, et puis, ajustant sa baguette de pain sous son bras, il tourna les talons pour se rendre rue de l’Étalon.
Et là, patatras, coup de tonnerre, tout tombe par terre. Mais serait-ce pour autant la faute à Voltaire ?
– C'est une très bonne question, n'y allons pas par quatre chemins, mettons cela au clair !
Faut dire en passant du Bébert, qu'il est clerc de notaire et que ce coup de tonnerre inopiné agressa en passant un passant à l'âme bien née qui se frottait le nez dans la rue Guillotin. Aïe, aïe aïe qu'allons-nous faire ? le soigner bien sûr, avec une bonne piqûre de rappel et de la poudre d'escampette. Mais personne n'avait rien de cela dans sa musette ! Saperlipopette ! allons donc de suite à la pharmacie, chercher tout cela avec Parcimonie.
– Hello Parcimonie ! t'es où ma belle ?
Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé.

(Terry Pratchett)

Hors ligne ClaireC

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Re : Histoire sans queue ni tête (jeu littéraire).
« Réponse #35 le: 11 mars 2024 à 10:30:48 »
Peu importe la taille de la tunique pourvu qu'elle soit unique...
Ainsi parlait zero tracas dans ses mémoires. Ce qui avait pour effet d'habiller son blabla sarcastique de guenilles sardoniques.
L'auteur on s'en doute se nommait pas perlimpinpin,quoi-que ?
Voici l'histoire, violente, des restes d'un serpent à qui on a arraché la tête et la queue.
Tu vois,c'est à ce moment précis que tu envoies du lourd et guttural avec ton épinette du jura.Et que de concert ledit serpent s'entête : il fait la queue devant la guillotine d'un guichet fermé pour cause de lézarde.
Derrière, au loin, sur la grande scène d'éléléphant-oriasis jouaient le duo Ana morfoze et Nanar tisstik, une sonate endiablée sur leurs guitares à dentelles froufroutantes devant un public médusé . Ana (ça va de soi) portait une tunique de soie synthétique et Nanar un long pantalon piqué main à Munich.
Dil crocrau hurla en son fort intérieur mais avec joie, c'est ma chanson !... laquelle conte l'histoire d'un patron de resto qui a des petits pieds plats mais se trouve à pied d'œuvre pour les mettre dans les grands.
La serveuse laissin pastouch quand on lui manquait de respect n'allait pas par Quatre Chemins ,direct main gauche main droite sur le mécréant impoli.
La vache ! pensait César Pion qui buvait son p'tit lait, moi sa main j' la veux bien !
À la table la plus éloignée, siégeait dans la pénombre un personnage dont je tairai le nom pour éviter la pression des chemises brunes ; il a relaté dans un ouvrage rare  les lacérations de peaux tannées par des pratiques douteuses, organisées par une minorité de nantis au cerveau néandertalien, et publié sous le titre :
Vivre sans substance n'est point la règle ici bas (mais pas de laine)... Et César de rétorquer :
 – Faut quand même pas pousser ! car à posséder beaucoup d'argent, ça ne contribue que rarement à l'amélioration de la race préhumaine, et si c'est pas d'en posséder beaucoup que ceux qui n'en ont pas en auront plus, c'est pas une raison pour leur faire la peau !
– Dites-moi scénariste Adonf, j'aimerais que la scène suivante soit d'un suspense insoutenable qui déstabilise une armoire du 12ème siècle sans faillir au respect du mobilier protégé par la convention 14208 alinéa 8.
– Bof, mon cher César, question suspense, faudrait p'tète que la Marceline qu'est bâtie comme une armoire normande, commence par me lâcher le string avant qu' ça craque ! ce qui du reste serait insoutenable sur scène !
Jules l'empaffe de service de nuit s'avance à pas feutrés de charentaises à clous vers un avenir sombre et caillouteux, chatouilleux était son point faible, mais scrongneugneux sa malédiction.
– Ah ben d'accord ! ne put réprimer Adonf, voilà t'y pas, mais c'était prévisible, que ce vosgien de Jules-au-bouc-teint est redescendu de sa chère montagne ! Maintenant, faut dire aussi que mieux vaut s'attendre au prévisible qui nous barbe que d'être surpris par l'apparition d'un dahu lors d'une chasse au bouquetin !
Une frange de fan à tique désireux de percer le secret de la force tellurique, un accouplement à base d'humain et de bibine eurent lieu dans l’alcôve derrière ce paravent à moumoute échevelée de barbare en soquètes jaune d’œuf et marron glacé. C'était peut être que ledit crâne pelé voulait basculer la Thérèse sans trop se casser en matière de gesticules ? Maintenant, faut dire aussi que aujourd'hui, en amour, on fait moins la cour à une femme, qu'on ne ratisse son jardin !
Pourquoi ahaner au rythme d'une polka des Balkans se disait en vers et laine stomake Ernest, si çe n'est pour chuter sans panache dans un micro mouchoir de poche ?
Malgré le palais édenté de la sulfureuse muse de l'onanisme!!!
Certes, eût répondu un certain Valentin, dit le " désossé " en raison de sa souplesse peu commune !
– Dis donc Albert , je veux bien jouer avec toi au légo life mais je trouve que cela devient tarantinesque si ce n'est ubuesque, tu ne trouve pas mon choupinou !!!
– Ben, faut dire aussi qu'à emboiter des cubes en plastique, on en arrive à construire des trucs plus semblables à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
– Exactement ! Car mine de rien cela forme un tout où rien qui n'est pas forcément un tout mais pas un rien non plus, moins que rien cela n'est pas rien seulement un peu plus , alors ?
Le Bébert opina du béret, et puis, ajustant sa baguette de pain sous son bras, il tourna les talons pour se rendre rue de l’Étalon.
Et là, patatras, coup de tonnerre, tout tombe par terre. Mais serait-ce pour autant la faute à Voltaire ?
– C'est une très bonne question, n'y allons pas par quatre chemins, mettons cela au clair !
Faut dire en passant du Bébert, qu'il est clerc de notaire et que ce coup de tonnerre inopiné agressa en passant un passant à l'âme bien née qui se frottait le nez dans la rue Guillotin. Aïe, aïe aïe qu'allons-nous faire ? le soigner bien sûr, avec une bonne piqûre de rappel et de la poudre d'escampette. Mais personne n'avait rien de cela dans sa musette ! Saperlipopette ! allons donc de suite à la pharmacie, chercher tout cela avec Parcimonie.
– Hello Parcimonie ! t'es où ma belle ?
J'en déduis donc que c'est possible, mais si Parcimonie n'est pas ici, tant pis, nous ferons des achats sans merci.

Hors ligne Robert-Henri D

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Re : Histoire sans queue ni tête (jeu littéraire).
« Réponse #36 le: 14 mars 2024 à 18:31:14 »
Peu importe la taille de la tunique pourvu qu'elle soit unique...
Ainsi parlait zero tracas dans ses mémoires. Ce qui avait pour effet d'habiller son blabla sarcastique de guenilles sardoniques.
L'auteur on s'en doute se nommait pas perlimpinpin,quoi-que ?
Voici l'histoire, violente, des restes d'un serpent à qui on a arraché la tête et la queue.
Tu vois,c'est à ce moment précis que tu envoies du lourd et guttural avec ton épinette du jura.Et que de concert ledit serpent s'entête : il fait la queue devant la guillotine d'un guichet fermé pour cause de lézarde.
Derrière, au loin, sur la grande scène d'éléléphant-oriasis jouaient le duo Ana morfoze et Nanar tisstik, une sonate endiablée sur leurs guitares à dentelles froufroutantes devant un public médusé . Ana (ça va de soi) portait une tunique de soie synthétique et Nanar un long pantalon piqué main à Munich.
Dil crocrau hurla en son fort intérieur mais avec joie, c'est ma chanson !... laquelle conte l'histoire d'un patron de resto qui a des petits pieds plats mais se trouve à pied d'œuvre pour les mettre dans les grands.
La serveuse laissin pastouch quand on lui manquait de respect n'allait pas par Quatre Chemins ,direct main gauche main droite sur le mécréant impoli.
La vache ! pensait César Pion qui buvait son p'tit lait, moi sa main j' la veux bien !
À la table la plus éloignée, siégeait dans la pénombre un personnage dont je tairai le nom pour éviter la pression des chemises brunes ; il a relaté dans un ouvrage rare  les lacérations de peaux tannées par des pratiques douteuses, organisées par une minorité de nantis au cerveau néandertalien, et publié sous le titre :
Vivre sans substance n'est point la règle ici bas (mais pas de laine)... Et César de rétorquer :
 – Faut quand même pas pousser ! car à posséder beaucoup d'argent, ça ne contribue que rarement à l'amélioration de la race préhumaine, et si c'est pas d'en posséder beaucoup que ceux qui n'en ont pas en auront plus, c'est pas une raison pour leur faire la peau !
– Dites-moi scénariste Adonf, j'aimerais que la scène suivante soit d'un suspense insoutenable qui déstabilise une armoire du 12ème siècle sans faillir au respect du mobilier protégé par la convention 14208 alinéa 8.
– Bof, mon cher César, question suspense, faudrait p'tète que la Marceline qu'est bâtie comme une armoire normande, commence par me lâcher le string avant qu' ça craque ! ce qui du reste serait insoutenable sur scène !
Jules l'empaffe de service de nuit s'avance à pas feutrés de charentaises à clous vers un avenir sombre et caillouteux, chatouilleux était son point faible, mais scrongneugneux sa malédiction.
– Ah ben d'accord ! ne put réprimer Adonf, voilà t'y pas, mais c'était prévisible, que ce vosgien de Jules-au-bouc-teint est redescendu de sa chère montagne ! Maintenant, faut dire aussi que mieux vaut s'attendre au prévisible qui nous barbe que d'être surpris par l'apparition d'un dahu lors d'une chasse au bouquetin !
Une frange de fan à tique désireux de percer le secret de la force tellurique, un accouplement à base d'humain et de bibine eurent lieu dans l’alcôve derrière ce paravent à moumoute échevelée de barbare en soquètes jaune d’œuf et marron glacé. C'était peut être que ledit crâne pelé voulait basculer la Thérèse sans trop se casser en matière de gesticules ? Maintenant, faut dire aussi que aujourd'hui, en amour, on fait moins la cour à une femme, qu'on ne ratisse son jardin !
Pourquoi ahaner au rythme d'une polka des Balkans se disait en vers et laine stomake Ernest, si çe n'est pour chuter sans panache dans un micro mouchoir de poche ?
Malgré le palais édenté de la sulfureuse muse de l'onanisme!!!
Certes, eût répondu un certain Valentin, dit le " désossé " en raison de sa souplesse peu commune !
– Dis donc Albert , je veux bien jouer avec toi au légo life mais je trouve que cela devient tarantinesque si ce n'est ubuesque, tu ne trouve pas mon choupinou !!!
– Ben, faut dire aussi qu'à emboiter des cubes en plastique, on en arrive à construire des trucs plus semblables à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
– Exactement ! Car mine de rien cela forme un tout où rien qui n'est pas forcément un tout mais pas un rien non plus, moins que rien cela n'est pas rien seulement un peu plus , alors ?
Le Bébert opina du béret, et puis, ajustant sa baguette de pain sous son bras, il tourna les talons pour se rendre rue de l’Étalon.
Et là, patatras, coup de tonnerre, tout tombe par terre. Mais serait-ce pour autant la faute à Voltaire ?
– C'est une très bonne question, n'y allons pas par quatre chemins, mettons cela au clair !
Faut dire en passant du Bébert, qu'il est clerc de notaire et que ce coup de tonnerre inopiné agressa en passant un passant à l'âme bien née qui se frottait le nez dans la rue Guillotin. Aïe, aïe aïe qu'allons-nous faire ? le soigner bien sûr, avec une bonne piqûre de rappel et de la poudre d'escampette. Mais personne n'avait rien de cela dans sa musette ! Saperlipopette ! allons donc de suite à la pharmacie, chercher tout cela avec Parcimonie.
– Hello Parcimonie ! t'es où ma belle ?
J'en déduis donc que c'est possible, mais si Parcimonie n'est pas ici, tant pis, nous ferons des achats sans merci. Et ce qui fut dit fut fait : l'on entra donc dans la pharmacie la plus proche.
Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé.

(Terry Pratchett)

Hors ligne ClaireC

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Re : Histoire sans queue ni tête (jeu littéraire).
« Réponse #37 le: 15 mars 2024 à 09:02:17 »
Peu importe la taille de la tunique pourvu qu'elle soit unique...
Ainsi parlait zero tracas dans ses mémoires. Ce qui avait pour effet d'habiller son blabla sarcastique de guenilles sardoniques.
L'auteur on s'en doute se nommait pas perlimpinpin,quoi-que ?
Voici l'histoire, violente, des restes d'un serpent à qui on a arraché la tête et la queue.
Tu vois,c'est à ce moment précis que tu envoies du lourd et guttural avec ton épinette du jura.Et que de concert ledit serpent s'entête : il fait la queue devant la guillotine d'un guichet fermé pour cause de lézarde.
Derrière, au loin, sur la grande scène d'éléléphant-oriasis jouaient le duo Ana morfoze et Nanar tisstik, une sonate endiablée sur leurs guitares à dentelles froufroutantes devant un public médusé . Ana (ça va de soi) portait une tunique de soie synthétique et Nanar un long pantalon piqué main à Munich.
Dil crocrau hurla en son fort intérieur mais avec joie, c'est ma chanson !... laquelle conte l'histoire d'un patron de resto qui a des petits pieds plats mais se trouve à pied d'œuvre pour les mettre dans les grands.
La serveuse laissin pastouch quand on lui manquait de respect n'allait pas par Quatre Chemins ,direct main gauche main droite sur le mécréant impoli.
La vache ! pensait César Pion qui buvait son p'tit lait, moi sa main j' la veux bien !
À la table la plus éloignée, siégeait dans la pénombre un personnage dont je tairai le nom pour éviter la pression des chemises brunes ; il a relaté dans un ouvrage rare  les lacérations de peaux tannées par des pratiques douteuses, organisées par une minorité de nantis au cerveau néandertalien, et publié sous le titre :
Vivre sans substance n'est point la règle ici bas (mais pas de laine)... Et César de rétorquer :
 – Faut quand même pas pousser ! car à posséder beaucoup d'argent, ça ne contribue que rarement à l'amélioration de la race préhumaine, et si c'est pas d'en posséder beaucoup que ceux qui n'en ont pas en auront plus, c'est pas une raison pour leur faire la peau !
– Dites-moi scénariste Adonf, j'aimerais que la scène suivante soit d'un suspense insoutenable qui déstabilise une armoire du 12ème siècle sans faillir au respect du mobilier protégé par la convention 14208 alinéa 8.
– Bof, mon cher César, question suspense, faudrait p'tète que la Marceline qu'est bâtie comme une armoire normande, commence par me lâcher le string avant qu' ça craque ! ce qui du reste serait insoutenable sur scène !
Jules l'empaffe de service de nuit s'avance à pas feutrés de charentaises à clous vers un avenir sombre et caillouteux, chatouilleux était son point faible, mais scrongneugneux sa malédiction.
– Ah ben d'accord ! ne put réprimer Adonf, voilà t'y pas, mais c'était prévisible, que ce vosgien de Jules-au-bouc-teint est redescendu de sa chère montagne ! Maintenant, faut dire aussi que mieux vaut s'attendre au prévisible qui nous barbe que d'être surpris par l'apparition d'un dahu lors d'une chasse au bouquetin !
Une frange de fan à tique désireux de percer le secret de la force tellurique, un accouplement à base d'humain et de bibine eurent lieu dans l’alcôve derrière ce paravent à moumoute échevelée de barbare en soquètes jaune d’œuf et marron glacé. C'était peut être que ledit crâne pelé voulait basculer la Thérèse sans trop se casser en matière de gesticules ? Maintenant, faut dire aussi que aujourd'hui, en amour, on fait moins la cour à une femme, qu'on ne ratisse son jardin !
Pourquoi ahaner au rythme d'une polka des Balkans se disait en vers et laine stomake Ernest, si çe n'est pour chuter sans panache dans un micro mouchoir de poche ?
Malgré le palais édenté de la sulfureuse muse de l'onanisme!!!
Certes, eût répondu un certain Valentin, dit le " désossé " en raison de sa souplesse peu commune !
– Dis donc Albert , je veux bien jouer avec toi au légo life mais je trouve que cela devient tarantinesque si ce n'est ubuesque, tu ne trouve pas mon choupinou !!!
– Ben, faut dire aussi qu'à emboiter des cubes en plastique, on en arrive à construire des trucs plus semblables à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
– Exactement ! Car mine de rien cela forme un tout où rien qui n'est pas forcément un tout mais pas un rien non plus, moins que rien cela n'est pas rien seulement un peu plus , alors ?
Le Bébert opina du béret, et puis, ajustant sa baguette de pain sous son bras, il tourna les talons pour se rendre rue de l’Étalon.
Et là, patatras, coup de tonnerre, tout tombe par terre. Mais serait-ce pour autant la faute à Voltaire ?
– C'est une très bonne question, n'y allons pas par quatre chemins, mettons cela au clair !
Faut dire en passant du Bébert, qu'il est clerc de notaire et que ce coup de tonnerre inopiné agressa en passant un passant à l'âme bien née qui se frottait le nez dans la rue Guillotin. Aïe, aïe aïe qu'allons-nous faire ? le soigner bien sûr, avec une bonne piqûre de rappel et de la poudre d'escampette. Mais personne n'avait rien de cela dans sa musette ! Saperlipopette ! allons donc de suite à la pharmacie, chercher tout cela avec Parcimonie.
– Hello Parcimonie ! t'es où ma belle ?
J'en déduis donc que c'est possible, mais si Parcimonie n'est pas ici, tant pis, nous ferons des achats sans merci. Et ce qui fut dit fut fait : l'on entra donc dans la pharmacie la plus proche. "Haut les mains, peau de lapin, donnez-nous la poudre de perlimpinpin !"

Hors ligne Robert-Henri D

  • Calame Supersonique
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Re : Histoire sans queue ni tête (jeu littéraire).
« Réponse #38 le: 15 mars 2024 à 14:29:57 »
Peu importe la taille de la tunique pourvu qu'elle soit unique...
Ainsi parlait zero tracas dans ses mémoires. Ce qui avait pour effet d'habiller son blabla sarcastique de guenilles sardoniques.
L'auteur on s'en doute se nommait pas perlimpinpin,quoi-que ?
Voici l'histoire, violente, des restes d'un serpent à qui on a arraché la tête et la queue.
Tu vois,c'est à ce moment précis que tu envoies du lourd et guttural avec ton épinette du jura.Et que de concert ledit serpent s'entête : il fait la queue devant la guillotine d'un guichet fermé pour cause de lézarde.
Derrière, au loin, sur la grande scène d'éléléphant-oriasis jouaient le duo Ana morfoze et Nanar tisstik, une sonate endiablée sur leurs guitares à dentelles froufroutantes devant un public médusé . Ana (ça va de soi) portait une tunique de soie synthétique et Nanar un long pantalon piqué main à Munich.
Dil crocrau hurla en son fort intérieur mais avec joie, c'est ma chanson !... laquelle conte l'histoire d'un patron de resto qui a des petits pieds plats mais se trouve à pied d'œuvre pour les mettre dans les grands.
La serveuse laissin pastouch quand on lui manquait de respect n'allait pas par Quatre Chemins ,direct main gauche main droite sur le mécréant impoli.
La vache ! pensait César Pion qui buvait son p'tit lait, moi sa main j' la veux bien !
À la table la plus éloignée, siégeait dans la pénombre un personnage dont je tairai le nom pour éviter la pression des chemises brunes ; il a relaté dans un ouvrage rare  les lacérations de peaux tannées par des pratiques douteuses, organisées par une minorité de nantis au cerveau néandertalien, et publié sous le titre :
Vivre sans substance n'est point la règle ici bas (mais pas de laine)... Et César de rétorquer :
 – Faut quand même pas pousser ! car à posséder beaucoup d'argent, ça ne contribue que rarement à l'amélioration de la race préhumaine, et si c'est pas d'en posséder beaucoup que ceux qui n'en ont pas en auront plus, c'est pas une raison pour leur faire la peau !
– Dites-moi scénariste Adonf, j'aimerais que la scène suivante soit d'un suspense insoutenable qui déstabilise une armoire du 12ème siècle sans faillir au respect du mobilier protégé par la convention 14208 alinéa 8.
– Bof, mon cher César, question suspense, faudrait p'tète que la Marceline qu'est bâtie comme une armoire normande, commence par me lâcher le string avant qu' ça craque ! ce qui du reste serait insoutenable sur scène !
Jules l'empaffe de service de nuit s'avance à pas feutrés de charentaises à clous vers un avenir sombre et caillouteux, chatouilleux était son point faible, mais scrongneugneux sa malédiction.
– Ah ben d'accord ! ne put réprimer Adonf, voilà t'y pas, mais c'était prévisible, que ce vosgien de Jules-au-bouc-teint est redescendu de sa chère montagne ! Maintenant, faut dire aussi que mieux vaut s'attendre au prévisible qui nous barbe que d'être surpris par l'apparition d'un dahu lors d'une chasse au bouquetin !
Une frange de fan à tique désireux de percer le secret de la force tellurique, un accouplement à base d'humain et de bibine eurent lieu dans l’alcôve derrière ce paravent à moumoute échevelée de barbare en soquètes jaune d’œuf et marron glacé. C'était peut être que ledit crâne pelé voulait basculer la Thérèse sans trop se casser en matière de gesticules ? Maintenant, faut dire aussi que aujourd'hui, en amour, on fait moins la cour à une femme, qu'on ne ratisse son jardin !
Pourquoi ahaner au rythme d'une polka des Balkans se disait en vers et laine stomake Ernest, si çe n'est pour chuter sans panache dans un micro mouchoir de poche ?
Malgré le palais édenté de la sulfureuse muse de l'onanisme!!!
Certes, eût répondu un certain Valentin, dit le " désossé " en raison de sa souplesse peu commune !
– Dis donc Albert , je veux bien jouer avec toi au légo life mais je trouve que cela devient tarantinesque si ce n'est ubuesque, tu ne trouve pas mon choupinou !!!
– Ben, faut dire aussi qu'à emboiter des cubes en plastique, on en arrive à construire des trucs plus semblables à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
– Exactement ! Car mine de rien cela forme un tout où rien qui n'est pas forcément un tout mais pas un rien non plus, moins que rien cela n'est pas rien seulement un peu plus , alors ?
Le Bébert opina du béret, et puis, ajustant sa baguette de pain sous son bras, il tourna les talons pour se rendre rue de l’Étalon.
Et là, patatras, coup de tonnerre, tout tombe par terre. Mais serait-ce pour autant la faute à Voltaire ?
– C'est une très bonne question, n'y allons pas par quatre chemins, mettons cela au clair !
Faut dire en passant du Bébert, qu'il est clerc de notaire et que ce coup de tonnerre inopiné agressa en passant un passant à l'âme bien née qui se frottait le nez dans la rue Guillotin. Aïe, aïe aïe qu'allons-nous faire ? le soigner bien sûr, avec une bonne piqûre de rappel et de la poudre d'escampette. Mais personne n'avait rien de cela dans sa musette ! Saperlipopette ! allons donc de suite à la pharmacie, chercher tout cela avec Parcimonie.
– Hello Parcimonie ! t'es où ma belle ?
J'en déduis donc que c'est possible, mais si Parcimonie n'est pas ici, tant pis, nous ferons des achats sans merci. Et ce qui fut dit fut fait : l'on entra donc dans la pharmacie la plus proche. – "Haut les mains, peau de lapin, donnez-nous la poudre de perlimpinpin !"
Le Bébert qui se trouvait justement là, à attendre son médicament, leva les bras et alors repatatras : sa baguette retombe par-terre !
Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé.

(Terry Pratchett)

Hors ligne Hechna

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  • Du haut de mon cerveau navigue un grand voilier.
Re : Histoire sans queue ni tête (jeu littéraire).
« Réponse #39 le: 15 mars 2024 à 22:21:33 »
Peu importe la taille de la tunique pourvu qu'elle soit unique...
Ainsi parlait zero tracas dans ses mémoires. Ce qui avait pour effet d'habiller son blabla sarcastique de guenilles sardoniques.
L'auteur on s'en doute se nommait pas perlimpinpin,quoi-que ?
Voici l'histoire, violente, des restes d'un serpent à qui on a arraché la tête et la queue.
Tu vois,c'est à ce moment précis que tu envoies du lourd et guttural avec ton épinette du jura.Et que de concert ledit serpent s'entête : il fait la queue devant la guillotine d'un guichet fermé pour cause de lézarde.
Derrière, au loin, sur la grande scène d'éléléphant-oriasis jouaient le duo Ana morfoze et Nanar tisstik, une sonate endiablée sur leurs guitares à dentelles froufroutantes devant un public médusé . Ana (ça va de soi) portait une tunique de soie synthétique et Nanar un long pantalon piqué main à Munich.
Dil crocrau hurla en son fort intérieur mais avec joie, c'est ma chanson !... laquelle conte l'histoire d'un patron de resto qui a des petits pieds plats mais se trouve à pied d'œuvre pour les mettre dans les grands.
La serveuse laissin pastouch quand on lui manquait de respect n'allait pas par Quatre Chemins ,direct main gauche main droite sur le mécréant impoli.
La vache ! pensait César Pion qui buvait son p'tit lait, moi sa main j' la veux bien !
À la table la plus éloignée, siégeait dans la pénombre un personnage dont je tairai le nom pour éviter la pression des chemises brunes ; il a relaté dans un ouvrage rare  les lacérations de peaux tannées par des pratiques douteuses, organisées par une minorité de nantis au cerveau néandertalien, et publié sous le titre :
Vivre sans substance n'est point la règle ici bas (mais pas de laine)... Et César de rétorquer :
 – Faut quand même pas pousser ! car à posséder beaucoup d'argent, ça ne contribue que rarement à l'amélioration de la race préhumaine, et si c'est pas d'en posséder beaucoup que ceux qui n'en ont pas en auront plus, c'est pas une raison pour leur faire la peau !
– Dites-moi scénariste Adonf, j'aimerais que la scène suivante soit d'un suspense insoutenable qui déstabilise une armoire du 12ème siècle sans faillir au respect du mobilier protégé par la convention 14208 alinéa 8.
– Bof, mon cher César, question suspense, faudrait p'tète que la Marceline qu'est bâtie comme une armoire normande, commence par me lâcher le string avant qu' ça craque ! ce qui du reste serait insoutenable sur scène !
Jules l'empaffe de service de nuit s'avance à pas feutrés de charentaises à clous vers un avenir sombre et caillouteux, chatouilleux était son point faible, mais scrongneugneux sa malédiction.
– Ah ben d'accord ! ne put réprimer Adonf, voilà t'y pas, mais c'était prévisible, que ce vosgien de Jules-au-bouc-teint est redescendu de sa chère montagne ! Maintenant, faut dire aussi que mieux vaut s'attendre au prévisible qui nous barbe que d'être surpris par l'apparition d'un dahu lors d'une chasse au bouquetin !
Une frange de fan à tique désireux de percer le secret de la force tellurique, un accouplement à base d'humain et de bibine eurent lieu dans l’alcôve derrière ce paravent à moumoute échevelée de barbare en soquètes jaune d’œuf et marron glacé. C'était peut être que ledit crâne pelé voulait basculer la Thérèse sans trop se casser en matière de gesticules ? Maintenant, faut dire aussi que aujourd'hui, en amour, on fait moins la cour à une femme, qu'on ne ratisse son jardin !
Pourquoi ahaner au rythme d'une polka des Balkans se disait en vers et laine stomake Ernest, si çe n'est pour chuter sans panache dans un micro mouchoir de poche ?
Malgré le palais édenté de la sulfureuse muse de l'onanisme!!!
Certes, eût répondu un certain Valentin, dit le " désossé " en raison de sa souplesse peu commune !
– Dis donc Albert , je veux bien jouer avec toi au légo life mais je trouve que cela devient tarantinesque si ce n'est ubuesque, tu ne trouve pas mon choupinou !!!
– Ben, faut dire aussi qu'à emboiter des cubes en plastique, on en arrive à construire des trucs plus semblables à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
– Exactement ! Car mine de rien cela forme un tout où rien qui n'est pas forcément un tout mais pas un rien non plus, moins que rien cela n'est pas rien seulement un peu plus , alors ?
Le Bébert opina du béret, et puis, ajustant sa baguette de pain sous son bras, il tourna les talons pour se rendre rue de l’Étalon.
Et là, patatras, coup de tonnerre, tout tombe par terre. Mais serait-ce pour autant la faute à Voltaire ?
– C'est une très bonne question, n'y allons pas par quatre chemins, mettons cela au clair !
Faut dire en passant du Bébert, qu'il est clerc de notaire et que ce coup de tonnerre inopiné agressa en passant un passant à l'âme bien née qui se frottait le nez dans la rue Guillotin. Aïe, aïe aïe qu'allons-nous faire ? le soigner bien sûr, avec une bonne piqûre de rappel et de la poudre d'escampette. Mais personne n'avait rien de cela dans sa musette ! Saperlipopette ! allons donc de suite à la pharmacie, chercher tout cela avec Parcimonie.
– Hello Parcimonie ! t'es où ma belle ?
J'en déduis donc que c'est possible, mais si Parcimonie n'est pas ici, tant pis, nous ferons des achats sans merci. Et ce qui fut dit fut fait : l'on entra donc dans la pharmacie la plus proche. – "Haut les mains, peau de lapin, donnez-nous la poudre de perlimpinpin !"
Le Bébert qui se trouvait justement là, à attendre son médicament, leva les bras et alors repatatras : sa baguette retombe par-terre !Comment être si maladroit,moi qui de surcroît maniait avec des ampoules aux mains tant de delicatesse sur ton corps meurtris.
« Modifié: 15 mars 2024 à 22:26:55 par Hechna »

Hors ligne Robert-Henri D

  • Calame Supersonique
  • Messages: 2 297
  • Pelleteur de Nuages
Re : Histoire sans queue ni tête (jeu littéraire).
« Réponse #40 le: 16 mars 2024 à 11:35:34 »
Peu importe la taille de la tunique pourvu qu'elle soit unique...
Ainsi parlait zero tracas dans ses mémoires. Ce qui avait pour effet d'habiller son blabla sarcastique de guenilles sardoniques.
L'auteur on s'en doute se nommait pas perlimpinpin,quoi-que ?
Voici l'histoire, violente, des restes d'un serpent à qui on a arraché la tête et la queue.
Tu vois,c'est à ce moment précis que tu envoies du lourd et guttural avec ton épinette du jura.Et que de concert ledit serpent s'entête : il fait la queue devant la guillotine d'un guichet fermé pour cause de lézarde.
Derrière, au loin, sur la grande scène d'éléléphant-oriasis jouaient le duo Ana morfoze et Nanar tisstik, une sonate endiablée sur leurs guitares à dentelles froufroutantes devant un public médusé . Ana (ça va de soi) portait une tunique de soie synthétique et Nanar un long pantalon piqué main à Munich.
Dil crocrau hurla en son fort intérieur mais avec joie, c'est ma chanson !... laquelle conte l'histoire d'un patron de resto qui a des petits pieds plats mais se trouve à pied d'œuvre pour les mettre dans les grands.
La serveuse laissin pastouch quand on lui manquait de respect n'allait pas par Quatre Chemins ,direct main gauche main droite sur le mécréant impoli.
La vache ! pensait César Pion qui buvait son p'tit lait, moi sa main j' la veux bien !
À la table la plus éloignée, siégeait dans la pénombre un personnage dont je tairai le nom pour éviter la pression des chemises brunes ; il a relaté dans un ouvrage rare  les lacérations de peaux tannées par des pratiques douteuses, organisées par une minorité de nantis au cerveau néandertalien, et publié sous le titre :
Vivre sans substance n'est point la règle ici bas (mais pas de laine)... Et César de rétorquer :
 – Faut quand même pas pousser ! car à posséder beaucoup d'argent, ça ne contribue que rarement à l'amélioration de la race préhumaine, et si c'est pas d'en posséder beaucoup que ceux qui n'en ont pas en auront plus, c'est pas une raison pour leur faire la peau !
– Dites-moi scénariste Adonf, j'aimerais que la scène suivante soit d'un suspense insoutenable qui déstabilise une armoire du 12ème siècle sans faillir au respect du mobilier protégé par la convention 14208 alinéa 8.
– Bof, mon cher César, question suspense, faudrait p'tète que la Marceline qu'est bâtie comme une armoire normande, commence par me lâcher le string avant qu' ça craque ! ce qui du reste serait insoutenable sur scène !
Jules l'empaffe de service de nuit s'avance à pas feutrés de charentaises à clous vers un avenir sombre et caillouteux, chatouilleux était son point faible, mais scrongneugneux sa malédiction.
– Ah ben d'accord ! ne put réprimer Adonf, voilà t'y pas, mais c'était prévisible, que ce vosgien de Jules-au-bouc-teint est redescendu de sa chère montagne ! Maintenant, faut dire aussi que mieux vaut s'attendre au prévisible qui nous barbe que d'être surpris par l'apparition d'un dahu lors d'une chasse au bouquetin !
Une frange de fan à tique désireux de percer le secret de la force tellurique, un accouplement à base d'humain et de bibine eurent lieu dans l’alcôve derrière ce paravent à moumoute échevelée de barbare en soquètes jaune d’œuf et marron glacé. C'était peut être que ledit crâne pelé voulait basculer la Thérèse sans trop se casser en matière de gesticules ? Maintenant, faut dire aussi que aujourd'hui, en amour, on fait moins la cour à une femme, qu'on ne ratisse son jardin !
Pourquoi ahaner au rythme d'une polka des Balkans se disait en vers et laine stomake Ernest, si çe n'est pour chuter sans panache dans un micro mouchoir de poche ?
Malgré le palais édenté de la sulfureuse muse de l'onanisme!!!
Certes, eût répondu un certain Valentin, dit le " désossé " en raison de sa souplesse peu commune !
– Dis donc Albert , je veux bien jouer avec toi au légo life mais je trouve que cela devient tarantinesque si ce n'est ubuesque, tu ne trouve pas mon choupinou !!!
– Ben, faut dire aussi qu'à emboiter des cubes en plastique, on en arrive à construire des trucs plus semblables à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
– Exactement ! Car mine de rien cela forme un tout où rien qui n'est pas forcément un tout mais pas un rien non plus, moins que rien cela n'est pas rien seulement un peu plus , alors ?
Le Bébert opina du béret, et puis, ajustant sa baguette de pain sous son bras, il tourna les talons pour se rendre rue de l’Étalon.
Et là, patatras, coup de tonnerre, tout tombe par terre. Mais serait-ce pour autant la faute à Voltaire ?
– C'est une très bonne question, n'y allons pas par quatre chemins, mettons cela au clair !
Faut dire en passant du Bébert, qu'il est clerc de notaire et que ce coup de tonnerre inopiné agressa en passant un passant à l'âme bien née qui se frottait le nez dans la rue Guillotin. Aïe, aïe aïe qu'allons-nous faire ? le soigner bien sûr, avec une bonne piqûre de rappel et de la poudre d'escampette. Mais personne n'avait rien de cela dans sa musette ! Saperlipopette ! allons donc de suite à la pharmacie, chercher tout cela avec Parcimonie.
– Hello Parcimonie ! t'es où ma belle ?
J'en déduis donc que c'est possible, mais si Parcimonie n'est pas ici, tant pis, nous ferons des achats sans merci. Et ce qui fut dit fut fait : l'on entra donc dans la pharmacie la plus proche. – "Haut les mains, peau de lapin, donnez-nous la poudre de perlimpinpin !"
Le Bébert qui se trouvait justement là, à attendre son médicament, leva les bras et alors repatatras : sa baguette retombe par-terre ! Comment être si maladroit, moi qui de surcroît maniait avec des ampoules aux mains tant de délicatesse sur ton corps meurtri. C'est le comble de l'électricien qu'est pas au courant des attaques au taser !
Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé.

(Terry Pratchett)

Hors ligne Hechna

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  • Du haut de mon cerveau navigue un grand voilier.
Re : Histoire sans queue ni tête (jeu littéraire).
« Réponse #41 le: 17 mars 2024 à 21:18:01 »
Peu importe la taille de la tunique pourvu qu'elle soit unique...
Ainsi parlait zero tracas dans ses mémoires. Ce qui avait pour effet d'habiller son blabla sarcastique de guenilles sardoniques.
L'auteur on s'en doute se nommait pas perlimpinpin,quoi-que ?
Voici l'histoire, violente, des restes d'un serpent à qui on a arraché la tête et la queue.
Tu vois,c'est à ce moment précis que tu envoies du lourd et guttural avec ton épinette du jura.Et que de concert ledit serpent s'entête : il fait la queue devant la guillotine d'un guichet fermé pour cause de lézarde.
Derrière, au loin, sur la grande scène d'éléléphant-oriasis jouaient le duo Ana morfoze et Nanar tisstik, une sonate endiablée sur leurs guitares à dentelles froufroutantes devant un public médusé . Ana (ça va de soi) portait une tunique de soie synthétique et Nanar un long pantalon piqué main à Munich.
Dil crocrau hurla en son fort intérieur mais avec joie, c'est ma chanson !... laquelle conte l'histoire d'un patron de resto qui a des petits pieds plats mais se trouve à pied d'œuvre pour les mettre dans les grands.
La serveuse laissin pastouch quand on lui manquait de respect n'allait pas par Quatre Chemins ,direct main gauche main droite sur le mécréant impoli.
La vache ! pensait César Pion qui buvait son p'tit lait, moi sa main j' la veux bien !
À la table la plus éloignée, siégeait dans la pénombre un personnage dont je tairai le nom pour éviter la pression des chemises brunes ; il a relaté dans un ouvrage rare  les lacérations de peaux tannées par des pratiques douteuses, organisées par une minorité de nantis au cerveau néandertalien, et publié sous le titre :
Vivre sans substance n'est point la règle ici bas (mais pas de laine)... Et César de rétorquer :
 – Faut quand même pas pousser ! car à posséder beaucoup d'argent, ça ne contribue que rarement à l'amélioration de la race préhumaine, et si c'est pas d'en posséder beaucoup que ceux qui n'en ont pas en auront plus, c'est pas une raison pour leur faire la peau !
– Dites-moi scénariste Adonf, j'aimerais que la scène suivante soit d'un suspense insoutenable qui déstabilise une armoire du 12ème siècle sans faillir au respect du mobilier protégé par la convention 14208 alinéa 8.
– Bof, mon cher César, question suspense, faudrait p'tète que la Marceline qu'est bâtie comme une armoire normande, commence par me lâcher le string avant qu' ça craque ! ce qui du reste serait insoutenable sur scène !
Jules l'empaffe de service de nuit s'avance à pas feutrés de charentaises à clous vers un avenir sombre et caillouteux, chatouilleux était son point faible, mais scrongneugneux sa malédiction.
– Ah ben d'accord ! ne put réprimer Adonf, voilà t'y pas, mais c'était prévisible, que ce vosgien de Jules-au-bouc-teint est redescendu de sa chère montagne ! Maintenant, faut dire aussi que mieux vaut s'attendre au prévisible qui nous barbe que d'être surpris par l'apparition d'un dahu lors d'une chasse au bouquetin !
Une frange de fan à tique désireux de percer le secret de la force tellurique, un accouplement à base d'humain et de bibine eurent lieu dans l’alcôve derrière ce paravent à moumoute échevelée de barbare en soquètes jaune d’œuf et marron glacé. C'était peut être que ledit crâne pelé voulait basculer la Thérèse sans trop se casser en matière de gesticules ? Maintenant, faut dire aussi que aujourd'hui, en amour, on fait moins la cour à une femme, qu'on ne ratisse son jardin !
Pourquoi ahaner au rythme d'une polka des Balkans se disait en vers et laine stomake Ernest, si çe n'est pour chuter sans panache dans un micro mouchoir de poche ?
Malgré le palais édenté de la sulfureuse muse de l'onanisme!!!
Certes, eût répondu un certain Valentin, dit le " désossé " en raison de sa souplesse peu commune !
– Dis donc Albert , je veux bien jouer avec toi au légo life mais je trouve que cela devient tarantinesque si ce n'est ubuesque, tu ne trouve pas mon choupinou !!!
– Ben, faut dire aussi qu'à emboiter des cubes en plastique, on en arrive à construire des trucs plus semblables à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
– Exactement ! Car mine de rien cela forme un tout où rien qui n'est pas forcément un tout mais pas un rien non plus, moins que rien cela n'est pas rien seulement un peu plus , alors ?
Le Bébert opina du béret, et puis, ajustant sa baguette de pain sous son bras, il tourna les talons pour se rendre rue de l’Étalon.
Et là, patatras, coup de tonnerre, tout tombe par terre. Mais serait-ce pour autant la faute à Voltaire ?
– C'est une très bonne question, n'y allons pas par quatre chemins, mettons cela au clair !
Faut dire en passant du Bébert, qu'il est clerc de notaire et que ce coup de tonnerre inopiné agressa en passant un passant à l'âme bien née qui se frottait le nez dans la rue Guillotin. Aïe, aïe aïe qu'allons-nous faire ? le soigner bien sûr, avec une bonne piqûre de rappel et de la poudre d'escampette. Mais personne n'avait rien de cela dans sa musette ! Saperlipopette ! allons donc de suite à la pharmacie, chercher tout cela avec Parcimonie.
– Hello Parcimonie ! t'es où ma belle ?
J'en déduis donc que c'est possible, mais si Parcimonie n'est pas ici, tant pis, nous ferons des achats sans merci. Et ce qui fut dit fut fait : l'on entra donc dans la pharmacie la plus proche. – "Haut les mains, peau de lapin, donnez-nous la poudre de perlimpinpin !"
Le Bébert qui se trouvait justement là, à attendre son médicament, leva les bras et alors repatatras : sa baguette retombe par-terre ! Comment être si maladroit, moi qui de surcroît maniait avec des ampoules aux mains tant de délicatesse sur ton corps meurtri. C'est le comble de l'électricien qu'est pas au courant des attaques au taser !
Mais que faisait Jules l'empaffe à ce moment-là? En dehors des baffes qu'il s'infligait à tour de bras à s'en dérider les aisselles qui suintaient abondamment.

Hors ligne Robert-Henri D

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  • Pelleteur de Nuages
Re : Histoire sans queue ni tête (jeu littéraire).
« Réponse #42 le: 18 mars 2024 à 17:51:32 »
Peu importe la taille de la tunique pourvu qu'elle soit unique...
Ainsi parlait zero tracas dans ses mémoires. Ce qui avait pour effet d'habiller son blabla sarcastique de guenilles sardoniques.
L'auteur on s'en doute se nommait pas perlimpinpin,quoi-que ?
Voici l'histoire, violente, des restes d'un serpent à qui on a arraché la tête et la queue.
Tu vois,c'est à ce moment précis que tu envoies du lourd et guttural avec ton épinette du jura.Et que de concert ledit serpent s'entête : il fait la queue devant la guillotine d'un guichet fermé pour cause de lézarde.
Derrière, au loin, sur la grande scène d'éléléphant-oriasis jouaient le duo Ana morfoze et Nanar tisstik, une sonate endiablée sur leurs guitares à dentelles froufroutantes devant un public médusé . Ana (ça va de soi) portait une tunique de soie synthétique et Nanar un long pantalon piqué main à Munich.
Dil crocrau hurla en son fort intérieur mais avec joie, c'est ma chanson !... laquelle conte l'histoire d'un patron de resto qui a des petits pieds plats mais se trouve à pied d'œuvre pour les mettre dans les grands.
La serveuse laissin pastouch quand on lui manquait de respect n'allait pas par Quatre Chemins ,direct main gauche main droite sur le mécréant impoli.
La vache ! pensait César Pion qui buvait son p'tit lait, moi sa main j' la veux bien !
À la table la plus éloignée, siégeait dans la pénombre un personnage dont je tairai le nom pour éviter la pression des chemises brunes ; il a relaté dans un ouvrage rare  les lacérations de peaux tannées par des pratiques douteuses, organisées par une minorité de nantis au cerveau néandertalien, et publié sous le titre :
Vivre sans substance n'est point la règle ici bas (mais pas de laine)... Et César de rétorquer :
 – Faut quand même pas pousser ! car à posséder beaucoup d'argent, ça ne contribue que rarement à l'amélioration de la race préhumaine, et si c'est pas d'en posséder beaucoup que ceux qui n'en ont pas en auront plus, c'est pas une raison pour leur faire la peau !
– Dites-moi scénariste Adonf, j'aimerais que la scène suivante soit d'un suspense insoutenable qui déstabilise une armoire du 12ème siècle sans faillir au respect du mobilier protégé par la convention 14208 alinéa 8.
– Bof, mon cher César, question suspense, faudrait p'tète que la Marceline qu'est bâtie comme une armoire normande, commence par me lâcher le string avant qu' ça craque ! ce qui du reste serait insoutenable sur scène !
Jules l'empaffe de service de nuit s'avance à pas feutrés de charentaises à clous vers un avenir sombre et caillouteux, chatouilleux était son point faible, mais scrongneugneux sa malédiction.
– Ah ben d'accord ! ne put réprimer Adonf, voilà t'y pas, mais c'était prévisible, que ce vosgien de Jules-au-bouc-teint est redescendu de sa chère montagne ! Maintenant, faut dire aussi que mieux vaut s'attendre au prévisible qui nous barbe que d'être surpris par l'apparition d'un dahu lors d'une chasse au bouquetin !
Une frange de fan à tique désireux de percer le secret de la force tellurique, un accouplement à base d'humain et de bibine eurent lieu dans l’alcôve derrière ce paravent à moumoute échevelée de barbare en soquètes jaune d’œuf et marron glacé. C'était peut être que ledit crâne pelé voulait basculer la Thérèse sans trop se casser en matière de gesticules ? Maintenant, faut dire aussi que aujourd'hui, en amour, on fait moins la cour à une femme, qu'on ne ratisse son jardin !
Pourquoi ahaner au rythme d'une polka des Balkans se disait en vers et laine stomake Ernest, si çe n'est pour chuter sans panache dans un micro mouchoir de poche ?
Malgré le palais édenté de la sulfureuse muse de l'onanisme!!!
Certes, eût répondu un certain Valentin, dit le " désossé " en raison de sa souplesse peu commune !
– Dis donc Albert , je veux bien jouer avec toi au légo life mais je trouve que cela devient tarantinesque si ce n'est ubuesque, tu ne trouve pas mon choupinou !!!
– Ben, faut dire aussi qu'à emboiter des cubes en plastique, on en arrive à construire des trucs plus semblables à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
– Exactement ! Car mine de rien cela forme un tout où rien qui n'est pas forcément un tout mais pas un rien non plus, moins que rien cela n'est pas rien seulement un peu plus , alors ?
Le Bébert opina du béret, et puis, ajustant sa baguette de pain sous son bras, il tourna les talons pour se rendre rue de l’Étalon.
Et là, patatras, coup de tonnerre, tout tombe par terre. Mais serait-ce pour autant la faute à Voltaire ?
– C'est une très bonne question, n'y allons pas par quatre chemins, mettons cela au clair !
Faut dire en passant du Bébert, qu'il est clerc de notaire et que ce coup de tonnerre inopiné agressa en passant un passant à l'âme bien née qui se frottait le nez dans la rue Guillotin. Aïe, aïe aïe qu'allons-nous faire ? le soigner bien sûr, avec une bonne piqûre de rappel et de la poudre d'escampette. Mais personne n'avait rien de cela dans sa musette ! Saperlipopette ! allons donc de suite à la pharmacie, chercher tout cela avec Parcimonie.
– Hello Parcimonie ! t'es où ma belle ?
J'en déduis donc que c'est possible, mais si Parcimonie n'est pas ici, tant pis, nous ferons des achats sans merci. Et ce qui fut dit fut fait : l'on entra donc dans la pharmacie la plus proche. – "Haut les mains, peau de lapin, donnez-nous la poudre de perlimpinpin !"
Le Bébert qui se trouvait justement là, à attendre son médicament, leva les bras et alors repatatras : sa baguette retombe par-terre ! Comment être si maladroit, moi qui de surcroît maniait avec des ampoules aux mains tant de délicatesse sur ton corps meurtri. C'est le comble de l'électricien qu'est pas au courant des attaques au taser !
Mais que faisait Jules l'empaffe à ce moment-là ? En dehors des baffes qu'il s'infligeait à tour de bras à s'en débrider les aisselles qui suintaient abondamment. Allez savoir ma bonne dame !
Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé.

(Terry Pratchett)

 


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