Bonjour à tous, j'ouvre ce topic pour me nourrir de votre expérience, je fais face à un sacré dilemme en ce moment...
J'ai eu l'idée d'écrire un recueil de nouvelles centré sur l'univers du porno (amateur, professionnel, côté acteurs, producteurs, réalisateurs et consommateurs), après lectures de quelques faits divers qui m'ont fait prendre conscience qu'en effet, il y a une potentialité romanesque dingue dans cette matière.
J'avais déjà prévu six nouvelles, et puis je me suis lancé dans la principale, celle qui m'intéressait le plus d'écrire.
L'écriture a fusé, la productivité et les idées vinrent très rapidement, si bien que la bête compte déjà 10 000 mots et en comportera sans doute le double au moins...
Du coup je suis face à ce problème : trop long pour une nouvelle ? Même si intégrée dans un recueil où les autres nouvelles seront plus courtes ?
Je me dis qu'il aurait été mieux de partir sur un roman, car ce n'est pas faute d'avoir été concis dans mon écriture, j'avais juste sous-estimé à la base tout le potentiel littéraire qu'on pouvait tirer de cette histoire, et je le découvre petit à petit.
Et donc le problème suivant : peut-on, à partir d'une nouvelle déjà écrite, parvenir à achever un roman complet ? Ne reste-t-on pas prisonnier de notre première tentative, qui va nous rendre difficile l'écriture d'une version allongée/ramifiée (soit brider notre imagination, notre style, soit nous imposer des dilemmes cornéliens de réécriture de passage, de déplacement des péripéties dans la chronologie...) ?
En clair, à dessein de rendre ça publiable en l'état (nouvelle), ou d'en faire un roman (inspiré de la nouvelle, version élargie), est-ce que je me suis tiré une balle dans le pied en allant trop vite ?
Vous avez des anecdotes ou des expériences de "courts récits" transformés plus tard en véritables romans ? ça m'inquiète d'autant que je suis particulièrement fier de cet écrit et de la psychologie que j'ai donné à mon personnage... je ne voudrais pas que ce ne fût "pour rien".