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Auteur Sujet: [FF7] La maison des plaisirs  (Lu 15933 fois)

Hors ligne Rémi

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[FF7] La maison des plaisirs
« le: 22 juillet 2017 à 10:11:10 »
La maison des plaisirs



   Pas un bruit, presqu’aucune lumière, la base martienne X23 semble toute entière endormie. Les constellations scintillent au-dessus de l’immense dôme de verre qui maintient une atmosphère respirable sur la ville. Dans le quartier des plaisirs, une silhouette se faufile. Portant un sac en bandoulière, elle descend l’échelle d’accès technique au fond de la fosse de décollage, sous l’astronef Pegasus. L’éclairage pâle des circuits de sécurité révèle son visage encadré par ses cheveux de jais. Pulpeuse, la femme porte une combinaison de soie noire. Sous les retro réacteurs du Pegasus, elle lève la tête, ajuste sa position et dépose le sac. L’instant d’après, elle gravit l’échelle et disparaît dans la nuit.

   Quelques minutes plus tard, les réacteurs de l’astronef s’allument, montent en puissance et le Pegasus s’envole vers le sas de sortie de la base. Dans la fosse du pas de tir ne subsistent que les restes carbonisés du sac, propulsés contre le mur d’enceinte.

* * *

   Les premières lueurs de l’aube éclairent la maison des plaisirs ; les droïdes sexuels se placent les uns après les autres en mode veille dans leurs alcôves. Lentement, un cargo Hermès 210 glisse sur les rails du pas de tir et verrouille sa position au-dessus de la fosse de décollage. La femme en noir réapparaît, titubant sous le poids d’un droïde de plaisir inanimé. Habillé de latex, le modèle de luxe exhibe ses formes parfaites tandis que ses pieds traînent sur le béton. Ses seins tressautent lorsque la femme réajuste sa prise pour la trainer vers la fosse. D’un geste ample, elle la propulse par dessus l’échelle et le droïde sexuel s’étale sur le ciment froid, jambes écartées et fesses en l’air. La femme en noir descend l’échelle à toute vitesse, place sa victime sous l’astronef, ressort de la fosse en regardant à droite puis à gauche. Sans tarder, elle s’éclipse en rasant les murs.

   Le soleil n’est pas encore levé sur X23 lorsque les réacteurs de l’Hermès 210 s’allument et réduisent le droïde de plaisir en un tas de cendre et d’acier.

* * *

   Arrivés les premiers sur le lieu du drame, les droïdes de la police martienne ont commencé leurs relevés. Les trois robots scannent la zone et prélèvent des échantillons. Au bord de la fosse apparaît un humain. La cinquantaine, le cheveu frisé, il porte un antique pardessus beige – bien inutile sous cette atmosphère contrôlée qui ne connaît jamais la pluie. Après avoir fait un tour complet de la fosse, il fait quelques pas hésitants au niveau de l’échelle technique, extrait son cigare d’entre ses lèvres et place ses mains en porte-voix.

   — Y a pas moyen de descendre autrement que par là ?

   En bas, un droïde policier se retourne. L’homme se gratte la tête et répète sa question.

   — Pour descendre ? C’est forcément par là ?
   — On peut faire venir un véhicule antigravitationnel inspecteur…

   L’inspecteur fait un geste désabusé de la main et s’engage sur l’échelle en maugréant. Barreau après barreau, il descend, atteint le fond de la fosse et s’approche du droïde-chef.

   — C’est que je voudrais pas me casser quelque chose, j’ai le vertige depuis tout petit… Alors, qu’est-ce qu’on a ?
   — On a un droïde de luxe carbonisé, de type VIAG-96. Il n’en reste pas grand-chose. D’après les débris, on a aussi des restes de ce qui devait être un sac avec des effets personnels.
   — Un droïde VIAG-96 ?
   — Affirmatif. Spécialisée pour tout type de plaisirs humain.
   — Plaisirs humains ?
   — Oui. Toute la technologie au service de l’orgasme.

   L’inspecteur rougit et se frotte la nuque. Puis, lentement et plié en deux, il fait le tour de la fosse en ramassant de la poussière qu’il frotte entre ses doigts.

   — Vous avez identifié le propriétaire de ce droïde ?
   — Affirmatif. D’après le numéro de série, le droïde appartient à une certaine Madame Claude.
   — Et vous dites qu’il y a les restes d’un sac…
   — Affirmatif.

   L’inspecteur ouvre la main, montrant la poussière et les boucles métalliques qu’il a ramassées.

   — Ça, ce sont les restes du sac ?
   — Affirmatif.
   — Et là, à nos pieds, ce sont les restes du droïde ?
   — Affirmatif.
   — Vous pouvez me faire une analyse complète de ces éléments ?
   — Affirmatif.

   L’inspecteur plonge la main dans ses poches, une par une, jusqu’à la poche intérieure de son pardessus d’où il extrait son carnet. À nouveau, il fouille ses poches, sans succès.

   — Vous avez un stylo ?
   — Affirmatif.
   — Vous êtes programmé pour répondre « affirmatif » au lieu de « oui » ?
   — Affirmatif.

   Le droïde lui tend un stylo et l’inspecteur prend quelques notes, après s’être gratté le menton et avoir montré du doigt le pourtour de la fosse.

* * *

   Les jardins de la maison des plaisirs sont luxuriants. L’inspecteur remonte l’allée bordée de fleurs aux organes sexuels tendus vers le soleil. Au milieu des odeurs capiteuses et poivrées, il parcourt l’entrée d’un regard circulaire, à la recherche d’une sonnette. À sa grande surprise, la porte s’ouvre automatiquement et une femme pulpeuse portant une robe fendue jusqu’à la hanche s’avance vers lui.

   — Bonjour Monsieur, que peut-on faire pour vous ?
   — Bonjour Madame, c’est assez spécial…
   — Nous faisons tout ce qu’il y a de spécial ici. Demandez, vous serez servi.

   La femme écarte délicatement son décolleté, glisse son pouce entre ses seins, le fait remonter le long de son cou, se caresse la joue et replace une mèche de cheveux derrière son oreille. L’inspecteur tourne la tête et se frotte la tempe, se cachant à demi les yeux.

   — Vous n’y êtes pas. Je suis l’inspecteur Colombo. Je voudrais m’entretenir avec Madame Claude.

   Il sort sa carte de police.

   — Vous n’avez pas de biopuce d’identité, inspecteur ?
   — Non Madame, je viens d’arriver sur Mars et je n’ai pas encore adopté les usages de votre base.
   — Je vois. Je suis Madame Claude.

   La grande brune se dresse sur la pointe des pieds et regarde par dessus l’épaule de Colombo l’antique Renault Zoé garée au bout de l’allée.

   — Mais qu’est-ce que c’est que ce tas de ferraille devant mon établissement ?
   — C’est mon véhicule, Madame.
   — Oh, pardon.
   — Y a pas de mal, Madame. J’ai encore du mal à me déplacer sans avoir des roues posées sur le sol…
   — Je vois… Suivez-moi jusqu’à mon bureau.

   À chaque pas, la jupe fendue dévoile jusqu’en haut des cuisses les jambes les plus longues que l’inspecteur ait jamais vues. Distancé par les longues foulées, l’inspecteur détourne le regard des fesses rebondies qui se dandinent devant lui. Sur les murs, des images obscènes le font grimacer, alors il suit son hôte le regard au sol. Madame Claude entre dans une pièce au fond du couloir. En fait de bureau, c’est un boudoir. La femme plantureuse s’allonge négligemment sur un divan couvert de satin.

   — Alors, inspecteur Colombo, que me vaut le plaisir de votre visite ?
   — C’est au sujet de votre droïde VIAG-96…
   — Oui ?
   — Ce n’est pas facile…
   — Je vous écoute.
   — On l’a retrouvé ce matin, carbonisée au fond de la fosse de décollage.
   — Oh mon dieu ! C’est horrible.

   La femme se voile le visage du revers de la main. Elle reste silencieuse quelques secondes avant de demander :

   — Un accident ?
   — J’ai bien peur que non, Madame. Quelqu’un a voulu faire croire à un accident, mais j’ai de bonnes raisons de croire à un assassinat.
   — Un meurtre ?
   — Oui Madame. J’attends encore les résultats du labo, mais pour moi cela ne fait aucun doute…

   La somptueuse créature plante ses yeux dans ceux de son interlocuteur.

   — Qu’est-ce qui vous fait penser qu’elle aurait été assassinée ?
   — Quelques détails… Vous ne connaissez personne qui aurait pu lui en vouloir ?
   — Non, elle était aimée de tous. Elle venait d’être affranchie la semaine dernière.
   — Affranchie ?
   — Vous ne connaissez pas la nouvelle loi sur la libération des droïdes ?
   — Non. Désolé Madame, je viens d’arriver sur cette base…
   — Et bien, elle avait accepté de devenir mortelle en échange de sa liberté. Certaines opérations de maintenance ne lui étaient plus autorisées. C’est la condition pour que certains robots puissent devenir des citoyens.
   — Je vois.
   — Peut-être a-t-elle voulu s’enfuir à bord d’un astronef ?
   — Je ne le pense pas.

   La femme se relève, ferme deux boutons de son décolleté et demande :

   — Que puis-je faire pour vous ?
   — J’aurais voulu votre autorisation pour poser quelques questions à votre personnel.
   — Faites à votre guise, inspecteur. Maria à l’accueil vous guidera.
   — Merci Madame. Je repasserai certainement.
   — Vous savez où me trouver.

   L’inspecteur se dirige vers la porte, pose sa main sur la poignée, mais avant de sortir, il lève une main au-dessus de sa tête.

   — Ah, j’oubliais…

   Il laisse sa phrase en suspens, garde un œil à demi-fermé et demande :

   — Savez-vous si VIAG-96 possédait un sac de voyage ?

   La belle brune ne se trouble pas.

   — Je pense que oui, je l’ai déjà vue avec un grand sac marron.
   — Merci, Madame. Ça peut-être utile pour la suite de l’enquête. À plus tard.
   — À plus tard inspecteur.
* * *

   Colombo remonte le grand couloir en tachant de ne pas regarder les murs où s’affichent les photos des hôtes et hôtesses ainsi que leurs spécialités. Arrivé dans le grand hall, il se dirige vers la réception. Devant la droïde de l’accueil, il se frotte la nuque en expliquant que le service qu’il demande consiste juste à répondre à quelques questions. Maria lui apprend qu’aucun humain ne travaille dans le centre.

   De salles de réception en box de massages, l’inspecteur Colombo discute avec la plupart des membres du personnel. Les différents droïdes qu’il rencontre ont tous une apparence humaine, même si certains d’entre eux ont des spécificités anatomiques dont il préfère ignorer l’utilité. À plusieurs reprises, il fouille longuement ses poches avant de mettre la main sur son carnet, devant les yeux incompréhensifs de Maria. Les droïdes n’ont jamais vu d’humain aussi ignorants des technologies de communication modernes. De même, beaucoup lui demandent ce qu’est le cylindre marron qu’il tient entre deux doigts et Colombo explique patiemment que sur Terre il est autorisé de fumer. Puis, à chaque fois, il explique ce qu’est le tabac, la nicotine, le cigare, la pipe… Madame Claude n’est jamais loin et tente de capter ses conversations.

   Soudain, un sonnerie résonne et Colombo regarde autour de lui pour découvrir d’où vient ce son strident. Un gentil droïde lui explique que sa montre le prévient d’un appel. Après quelques explications répétées trois fois, il réussit à prendre la communication.

   — Allo ? Inspecteur Colombo…
   — Inspecteur ? Nous avons les résultats de vos analyses. Vous pouvez les consulter dans vos holomessages.

   Maria montre patiemment à l’inspecteur comment lire ses messages et il reste abasourdi devant les fiches hologrammes qui s’affichent devant ses yeux.

   — Ma femme me dit toujours que je devrais me mettre aux nouvelles technologies, mais c’est du chinois pour moi tout ça !

   Maria lui demande ce qu’est le chinois et Colombo se lance dans une longue présentation des langues terriennes. Enfin, après des explications réitérées par Maria, il réussit à contacter le centre de police et sort de la maison des plaisirs pour s’éloigner des oreilles indiscrètes.

   — Pourriez-vous m’envoyer un enquêteur humain, plutôt bel homme si possible… Oui, nécessairement humain… D’accord, je l’attends.

* * *

   Colombo accueille le policier humain devant la maison des plaisirs. Le beau brun ténébreux écoute la requête de l’inspecteur et réagit vivement.

   — Vous êtes sûr que je dois faire ça ?
   — Oui, c’est pour l’enquête.
   — Vous êtes sûr que je dois dire ça ?
   — Oui, c’est indispensable au succès de votre mission.

   Le bel homme pénètre alors dans la maison des plaisirs et se présente à l’accueil. Discrètement, l’inspecteur Colombo le suit.

* * *

   Dans le boudoir de Madame Claude, des cris de plaisirs résonnent, de plus en plus fort. Les voix de l’homme et de la femme se mêlent jusqu’à atteindre les sommets qui précèdent l’orgasme. Mais soudainement, Madame Claude s’écrie :

   — La garce ! Comment a-t-elle pu ?
   — C’est la vérité madame !
   — C’est faux. Et de toute façon, l’Hermès 210 l’a réduite en cendres.

   Alors, l’inspecteur Colombo ouvre la porte du boudoir et s’exprime sans regarder la scène.

   — Vous êtes en état d’arrestation, M’dame. Pour le meurtre de VIAG-96.

   Madame Claude, nue et à califourchon sur le beau brun se retourne. Les cheveux défaits, le corps couvert de transpiration, elle crie à Colombo :

   — Comment osez-vous !
   — C’est mon devoir, M’dame.
   — Je suis innocente !
   — Non M’dame, vous êtes bel et bien coupable.

   Madame Claude s’enroule dans le drap.

   — Vous n’avez aucune preuve.
   — Bien sûr que si M’dame. D’abord, vous avez réagi lorsque mon collègue – vous pouvez vous rhabiller – vous a suggéré que c’est VIAG-96 qui vous avait appris les gestes les plus experts que vous utilisez. Car c’est bien là le mobile : VIAG-96 était devenue une femme de plaisir plus aboutie que vous.
   — C’est faux. Et ce n’est pas une preuve !
   — C’est vrai M’dame, ce n’est pas une preuve. Vous aviez peur également que de nombreux droïdes s’affranchissent et que vos affaires deviennent difficiles.
   — C’est encore une allégation infondée. Et nullement une preuve.
   — Oui M’dame. La preuve cependant est irréfutable : vous venez de dire que c’est un Hermès 210 qui a carbonisé VIAG-96, or ce décollage n’était pas prévu hier soir. Et la seule façon de reconnaître un Hermès 210 est de se placer sous ses réacteurs…

   Madame Claude reste bouche bée.

   — Les résultats de l’analyse montrent que le sac a été détruit par des rayons alpha, symptomatiques du plasma d’un Pegasus alors que le droïde a été carbonisé par des rayons gamma, ceux de l’Hermès 210.
   — Comment avez-vous pu savoir ça ?
   — Les cendres du sac étaient réparties tout autour de la fosse alors que celles de VIAG-96 ont été propulsées uniquement sur la face avant de la fosse, j’en ai déduit que les flux de plasma ne devaient pas être les mêmes.

   Madame Claude baisse la tête, vaincue.

   — Veuillez me suivre, M’dame. Vous pouvez vous rhabiller.
« Modifié: 09 août 2017 à 16:59:12 par Rémi »
Le paysage de mes jours semble se composer, comme les régions de montagne, de matériaux divers entassés pêle-mêle. J'y rencontre ma nature, déjà composite, formée en parties égales d'instinct et de culture. Çà et là, affleurent les granits de l'inévitable ; partout les éboulements du hasard. M.Your.

Hors ligne Chouc

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Re : [FF7] La maison des plaisirs
« Réponse #1 le: 22 juillet 2017 à 13:43:57 »
Bonjour !

Je me suis permis un tout petit relevé de deux phrases que j'ai trouvées géniales :

Citer
La grande brune se dresse sur la pointe des pieds et regarde par dessus l’épaule de Colombo l’antique Renault Zoé garée au bout de l’allée
:coeur: :coeur: :coeur:

Citer
  __ Et bien, elle avait accepté de devenir mortelle en échange de sa liberté. Certaines opérations de maintenance ne lui étaient plus autorisées. C’est la condition pour que certains robots puissent devenir des citoyens.
P*tain, mais c'est brillant, ça !



Alors là, je dis bravo ! Le contrat est remplis avec brio ! J'ai adoré. Je n'ai plus revu ce cher Colombo depuis une petite vingtaine d'années, je dirais, et pourtant j'ai tout retrouvé. J'ai visualisé les attitudes, les mimiques, j'ai entendu sa voix et j'ai presque senti le cigare nauséabond  :P. D'ailleurs, j'aurais écrit des "M'dame" au lieu des "Madame", parce qu'il me semble bien que Peter Falk mangeait un peu ses mots, de mémoire...

Un petit bémol, c'est la toute fin, qui fait subitement état de connaissances techniques de la part de Colombo qu'on serait loin de lui attribuer de prime abord, mais je mets ça sur la nécessité de condenser l'intrigue sur un nombre de mots finalement assez court.

En tout cas, c'est une réussite, merci beaucoup !

 A bientôt !
Tel esprit qui croyait se pendre.

En ligne ZagZag

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Re : [FF7] La maison des plaisirs
« Réponse #2 le: 29 juillet 2017 à 21:56:32 »
Salut !

Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu une narration au présent, tiens  :D
Y a de très bonnes idées dans le texte, ça va peut-être un peu vite, mais globalement l'intrigue est bien plantée. Je ne connais pas bien Columbo, mais tous les petits tics que tu décris plantent bien le personnage et lui donnent une bonne épaisseur.
En fait, il n'y a que la première scène, que je n'ai pas très bien comprise, dans son déroulement.

Merci pour cet texte !
aucun : les artichauts n'ont aucun rapport avec le Père Noël. Ce ne sont pas des cadeaux et on ne peut pas faire de Père Noël en artichaut.

Hors ligne Elk

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Re : [FF7] La maison des plaisirs
« Réponse #3 le: 30 juillet 2017 à 14:46:39 »
Salut !

Je ne connais pas bien l'inspecteur Columbo (honte à moi !), mais ça ne m'a pas empêchée d'apprécier cette plongée en terre d'enquêtes martiennes (avec Renault Zoé :D). C'est un peu rapide, limite de mots oblige, mais l'intrigue, l'univers et les personnages se tiennent bien !

Merci pour la lecture :)

Hors ligne Loïc

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Re : [FF7] La maison des plaisirs
« Réponse #4 le: 30 juillet 2017 à 15:52:55 »
Salut salut !

Le texte est agréable à lire, avec des petites piques sur la technologie plutôt bien subtiles et qui résonnent bien avec la fin. Mon principal souci - outre que le résultat de l'intrigue soit téléphoné - c'est l'insistance (3 fois au moins) sur Mme Claude plantureuse, comme si on avait pas compris la première fois. C'est trop facile de faire le parallèle avec le perso du début, du coup.

Des passages qui auraient pu être érotique en deviennent ridicules, du coup.

A+ !
"We think you're dumb and we hate you too"
Alestorm

"Les Grandes Histoires sont celles que l'on a déjà entendues et que l'on n'aspire qu'à réentendre.
Celles dans lesquelles on peut entrer à tout moment et s'installer à son aise."
Arundhati Roy

Hors ligne JigoKu Kokoro

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Re : [FF7] La maison des plaisirs
« Réponse #5 le: 02 août 2017 à 10:04:10 »
Excellente idée ! L'anachronique Columbo plongé dans un mars futuriste  :D

J'ai beaucoup aimé car l'idée m'a emballée de suite. L'intrigue est une évidence mais n'oublions pas que chez Columbo, on connait déjà le coupable au début. Le but de cette série était de voir comment l'inspecteur allait justement confondre le coupable. J'ai apprécié ma lecture devant ce Columbo largué et gêné dans cette maisons des plaisirs.  :D
C'est quand même bien écrit et la narration coule toute seule. En un rien de temps on est au bout de cette courte histoire qui contient (comme le souligne Chouc'  ^^ ) pas mal d'idée fameuse. J'ai trouvé ce texte assez "homogène" tant coté narration que coté idée.
J'avoue que j'en aurais voulu plus de ce Columbo sur Mars  :D
Le dernier retournement (avec la somme de connaissance de Columbo) est un peu limite mais de mémoire ce dernier aimait se faire passer pour un crétin auprès des coupables avant de leur couper le souffle avec son raisonnement.  ^^
Ningen soto, bakemono naka....
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Hors ligne Rémi

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Re : [FF7] La maison des plaisirs
« Réponse #6 le: 09 août 2017 à 16:54:54 »
Hop !

Chouc', merci pour ton appréciation, content que t'ai aimé :)

Je remplace les "Madame" par "M'dame". Bien vu !

Zag,
Citer
Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu une narration au présent, tiens 
c'était pour me faire discret...  :-¬?
Y a une phrase pas très claire au début, je concède.
merci pour ton com'

Elk, merci pour ton com', tant mieux si l'antique Zoé t'a fait sourire !

Loïc,
Citer
C'est trop facile de faire le parallèle avec le perso du début, du coup.
logiquement, c'est pas un pb dans un Colombo

Citer
Des passages qui auraient pu être érotique en deviennent ridicules, du coup.
ça c'est volontaire !  :D

Et sinon, j'ai remis les cadratins  :mrgreen:

Merci pour le commentaire :)

JKK, merci beaucoup de ton commentaire, je vois que tu maîtrises le Colombo ;)

Bon, c'était bien sympa cette Fan-Friction !

A++
Rémi
« Modifié: 09 août 2017 à 16:59:42 par Rémi »
Le paysage de mes jours semble se composer, comme les régions de montagne, de matériaux divers entassés pêle-mêle. J'y rencontre ma nature, déjà composite, formée en parties égales d'instinct et de culture. Çà et là, affleurent les granits de l'inévitable ; partout les éboulements du hasard. M.Your.

Hors ligne LeMargoulin

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Re : [FF7] La maison des plaisirs
« Réponse #7 le: 09 août 2017 à 18:06:37 »
Je passe juste pour te dire que j'ai a-do-ré ! La narration est vachement bien mené (j'adore le style) et puis comme ça a déjà été dit, c'est pleins d'idées géniales. Bref, j'ai un coup de coeur pour ce texte  :coeur:. (pas vraiment de commentaires constructifs à faire)
J'aurais aimé me lancer dans la flibuste mais ma couardise m'a poussé vers les lettres.

Hors ligne Rémi

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Re : [FF7] La maison des plaisirs
« Réponse #8 le: 09 août 2017 à 21:46:37 »
Ça fait plaisir un commentaire pas plus constructif que ça  ;) et puis tu expliques ce que tu as aimé quand même :)

Merci !
Le paysage de mes jours semble se composer, comme les régions de montagne, de matériaux divers entassés pêle-mêle. J'y rencontre ma nature, déjà composite, formée en parties égales d'instinct et de culture. Çà et là, affleurent les granits de l'inévitable ; partout les éboulements du hasard. M.Your.

Hors ligne Ari

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Re : [FF7] La maison des plaisirs
« Réponse #9 le: 01 février 2018 à 11:46:49 »
Coucou
Petit passage pour découvrir ton style, je ne t'avais pas encore lu... !
Lecture très sympa, le décalage entre l'inspecteur et le monde dans lequel il arrive est très bien rendu. J'ai beaucoup aimé les descriptions du premier paragraphe et la suite se déroule sans accroc. Merci pour cette lecture, à très vite.
« Modifié: 01 février 2018 à 18:42:04 par Ariane »
~ Ari ~

Hors ligne Rémi

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Re : [FF7] La maison des plaisirs
« Réponse #10 le: 01 février 2018 à 18:34:10 »
C'est sympa d'être passé ici :)
Merci pour l'appréciation !
Le paysage de mes jours semble se composer, comme les régions de montagne, de matériaux divers entassés pêle-mêle. J'y rencontre ma nature, déjà composite, formée en parties égales d'instinct et de culture. Çà et là, affleurent les granits de l'inévitable ; partout les éboulements du hasard. M.Your.

 


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