Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

12 octobre 2024 à 23:21:33
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Auteur Sujet: le Planétolitique  (Lu 6578 fois)

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Re : le Planétolitique
« Réponse #15 le: 14 décembre 2023 à 17:22:42 »
"mais nous sommes trop préoccupés par le miroir qui est devant nous et qui nous renvoie le reflet de nos petites agitations et il faudrait davantage regarder par les fenêtres, devenir un passager du temps au lieu d'essayer de lui donner un emploi, car c'est cela qu'on fait, enfin c'est cela que moi je faisais dans mon existence, j'essayais de donner un emploi à mon temps, ça s'appelle d'ailleurs l'emploi du temps, eh bien le chômage du temps est quelque-chose finalement d'aussi beau, le temps passe, et au lieu d'essayer de le remplir, de lui courir après, de le saucissonner, on peut le laisser couler, le laisser fuir, et de temps en temps il se passera quelque chose qu'on ne soupçonnait pas *

la masse ne s'intéresse pas à la beauté ; il n'y a qu'à regarder la forme des villes, l'apparence des êtres, leur vêture, leur manière de s'exprimer... la beauté a déserté le champ des préoccupations de l'humanité, totalement ; c'est même devenu un gros mot dans une société qui prétend que tout se vaut, que rien ne mérite d'être supérieur à autre chose, que toute parole peut être dite, et que toute forme créée peut être montrée ; comment voulez-vous parler de la beauté, il semble que la beauté ce serait même une insulte à cet espèce de programme de mise à plat de toute chose ; Munier moi m'emmène au tibet voir des manifestations de la beauté éternelle, immémorielle, une panthère un lynx un ours... "il y a quelque chose là-haut - tu l'as ? - c'est un saisissement du coeur" ; je suis perdu, à la fois de bonheur de voir un jaillissement de beauté, et de tristesse, de comprendre que tout ça est très fugace, et que peut-être que l'homme n'en est pas digne **

alors après, savoir si l'homme est déconnecté de la nature, c'est pas très nouveau parce que c'est même le principe de la civilisation, de se déconnecter de notre part animale ; il y a qmm eu un grand effort, qui s'appelle l'aventure humaine, et qui a consisté à essayer d'avoir moins froid, d'avoir moins faim et d'avoir moins peur ; alors pour ça on a inventé l'habitat, la chasse et dieu, et puis après l'art ; tout ça est formidable ça s'appelle les civilisations, ça a pris des formes culturelles multiples, mais ça répondait au même principe : essayer de moins craindre la hyène à dent de sabre, et de vivre plus longtemps ; et alors nous sommes arrivés aujourd'hui à un moment où cette tentative de nous arracher au danger et à l'hostilité a fini par devenir une espèce de culture d'artifice et de confort absolument extrême et de matière, mais qui finit par se retourner contre nous ***"


sylvain tesson - la force de la nature - konbini

* le fait de parfaitement acter cette idée m'a mené en psychiatrie ; je devrais me projeter, prévoir mon avenir, cadrer mes actions, me faire payer pour, comme le chante babylon circus, perdre ma vie en cherchant à la gagner... parfois ils arrivent à me convaincre, leurs idées de sécurisation de mon quotidien, avoir une situation professionnelle, j'entends bien d'autres fois, que ce n'est pas qu'une histoire de schizophrénie, je suis ptetr fou mais sur la question je sais pas à qui m'adresser quand je fais répéter tout le monde après moi "on vit dans un monde de fous"...

** je suppose que la jalousie est une maladie tellement virulente qu'on voit l'herbe du champ d'à côté de plus en plus verte, et la notre de moins en moins ; et pour pallier à ça, on se rassure à vérifier qu'il y a pire ailleurs, c'est là tout le paradoxe, je trouve le bateau coule petit à petit si on est là à relativiser en se disant que si ceux de l'étage en dessous sont pas encore noyés, c'est que y'a pas de problème... bon je suppose il désigne 'la masse' en oubliant qu'au contraire des extrêmes existent aussi en face, à ne cautionner qu'une exigence tyrannique à la beauté, ou l'humain en général, l'intelligence ou toute valeur humaine dont ils craignent les bassesses et faibles niveaux... mais oui, je partage ce sentiment étrange face à cette mise à plat qui en voulant effacer le négatif, efface avec le positif...

*** oui tout ce bout de l'histoire de l'humanité... ptetr un peu le piège de la conscience, qui veut prendre le contrôle pour enlever ce qui lui déplait ; la souffrance, la douleur, l'adversité, la difficulté, on court pour y fuir, et de plus en plus on croit qu'on pourrait y soustraire à la vie ; je suis pas d'accord, et nous humains pourris gâtés par ce confort que nos ancêtres ont construit, on va finir affaiblis de partout où l'on s'est protégés ; immunité sanitaire, résistance biologique, force anatomique, capacités à la survie, sont bien loin de ce que la nature a su faire du vivant avant qu'on écrase ses éléments, dans ce monde où tout tient grâce aux artifices, y compris ce qu'on appelle encore nature mais qui n'a plus rien de solide au concept de biodiversité ; qu'on ait besoin d'ong pour la préservation des territoires, des forêts, des espèces animales, pour moi c'est pas du tout le signe d'une bonté de coeur à l'humain, mais du signe alarmant qu'on détruit tout ce qui a mis des millénaires pour être assez fort... assez fort ? visiblement pas, puisqu'on y détruit tout... et personnellement j'ai bien envie de remonter jusqu'à avant la civilisation, l'habitat, je triste à regarder comment on regarde les humains restés nomades...



edit : ce qui me fait le plus rager c'est que même quand on croit combattre ce système nocif, bin en fait non... combien disent avec bonne foi qu'on vit dans un monde individualiste ? nous tous, moi aussi si je voulais pas me mentir à moi-même je le dirais, mais pourtant on a tous la mauvaise foi de l'excuse de 'faut bien vivre' pour se faire embaucher par ce système, et ainsi permettre à l'engrenage de tous nous écraser ; une solution commune ? mutuelle ? partagée ? aucune juridiction assez forte, les politiques n'y arrivent pas, les ong non plus, le cercle du bizness internationnal on en parle pas, le club bildeberg ahem... changer les mentalités, oui, mais de qui ? j'ai envie de castagner du miroir
« Modifié: 14 décembre 2023 à 17:42:45 par Dot Quote »

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Re : le Planétolitique
« Réponse #16 le: 17 janvier 2024 à 19:02:04 »
comment élargir l'humain ? et en suite de chemins ici ouverts dans l'arbre anthropoïque

TRÈS INTÉRESSANTE INTERVIEW DE
Ludovic Slimak DANS POUR LA SCIENCE 2022
"Il faut comprendre Néandertal dans son univers mental, pas dans le nôtre »
Pour l’archéologue et anthropologue culturel Ludovic Slimak, en étudiant l’homme de Neandertal, nous sommes tombés dans le piège de la projection de nous-même dans notre sujet d’étude.
Propos recueillis par Olivier Voizeux
13 juillet 2022|



Citer
- Dans votre livre Néandertal nu, vous pointez une différence fondamentale entre les deux espèces : leur rapport à l’outil.

- En effet. Quand on étudie une collection d’outils sapiens, qu’elle ait 50 000 ou 100 000 ans, il y a quelque chose de tout à fait choquant : une fois que vous avez étudié les 100 premiers, les 100 000 suivants sont exactement les mêmes. C’est très beau et… très lassant. Alors qu’observer un outil néandertalien est à chaque fois une partie d’échecs : vous vous demandez « mais où est-ce qu’il va ? » Et cet outil-là, vous n’allez plus jamais retrouver le même. On voit certes des styles, des traditions, mais jamais la répétition des gestes de la même manière. Quand le silex est « zoné », par exemple, c’est-à-dire que différentes couleurs sont présentes dans le matériau, la réalisation du tranchant de l’outil suivra parfois la délimitation des couleurs. Dans un autre, c’est la morphologie de l’objet de départ qui sera conservée : s’il y a un petit « dos » avec un bout du cortex (le calcaire qui entoure le silex), Néandertal va parfois le mettre à profit. Cette dialectique avec les matières est systématique. Dans notre espèce, on la rencontre chez les Inuits. Il y a cette fameuse histoire où un conservateur de musée apporte un bloc de stéatite à un Inuit et lui demande de sculpter un morse dedans. L’Inuit prend le bloc, le regarde et répond qu’il ne peut pas. « Ah bon ?, s’étonne le scientifique, il est faillé, je t’apporte un autre bloc ? » Réponse du sculpteur : « Je ne peux pas faire un morse dans ton bloc car, dedans, il y a déjà un ours »… Chez notre espèce, c’est un fait culturel, constaté à la marge. Chez Néandertal, c’est universel, un trait éthologique. Là où nos sociétés sapiens sont très normées, en imposant systématiquement nos projets à la matière, les Néandertaliens voyaient sans doute le monde de manière foncièrement différente.
toutes les formes d'originalité qu'on recherche en masse et qui me font l'impression qu'on tourne en rond pleins d'illusions et d'aveuglement et d'hypocrisie, serait-ce juste une capacité qu'on a perdu ? étrange comme oui, j'ai souvent l'impression que c'est un truc qu'on sait pas faire bien qu'on prétende vouloir le faire : ne pas rentrer dans le moule

Citer
- Néandertal est un chasseur exceptionnel. Quel est son secret ?

- On constate qu’il s’est confronté à tous les gibiers, y compris les plus difficiles à attraper. Le loup, par exemple. On ne peut pas s’en approcher, il nous entend de très loin. Néandertal chasse à la lance des hyènes dans les cavernes, il a sur certains sites une prédilection pour l’affrontement avec des cerfs adultes, les plus dangereux. Qu’en conclure ? Cela pose d’abord la question de leurs technologies d’armement. Dans les collections d’outils sapiens, on trouve sans difficulté des pointes d’armes avec des impacts (armes de chasse ou de guerre, on ne sait pas différencier). Dans les collections néandertaliennes de plusieurs dizaines de milliers d’objets, on retrouve communément deux ou trois pièces avec de vagues impacts, dont le statut d’arme est souvent assez discutable. Sur certains sites, il y a à la fois de grandes quantités de restes de bisons et très peu, voire pas d’armes. C’est une énigme, de toute évidence quelque chose nous échappe. Est-ce que tout était en bois ? Cela voudrait dire que, malgré la grande diversité des cultures néandertaliennes, toutes auraient fait le choix d’armes de chasse en bois… alors que leurs outils domestiques étaient en silex. Ce raisonnement n’est pas tenable. Et si certaines de leurs méthodes de chasse ne correspondaient pas à nos structures mentales ? Pour nous, les armes se produisent en séries, avec des stratégies systématiques pour abattre au moment où le gibier passe. Et si Néandertal avait chassé comme les Sans, sans pointes ? Chez ce peuple d’Afrique du Sud, la gazelle n’est pas tirée à l’arc : on l’approche, elle s’enfuit et on va lui courir derrière, en profitant de cette endurance musculaire qui est propre au genre Homo. Au bout de quelques heures, l’herbivore est épuisé, se couche sur le flanc et se laisse approcher. La mise à mort se fait par égorgement. Via les Sans, on rejoint peut-être l’éthologie de Néandertal et cette dialectique avec l’univers naturel ou minéral.
mon gros délire à propos de l'artifice, de l'outil, qui peut supplanter un usage de la raison, et dont je cherche les plus vigoureux moyens d'émancipation, ici c'est ultra fort, à la fois comme conscience intellectuelle, stratégique, et ce que c'est à l'opposée du paradigme de l'objet-outil qui je trouve aliène notre humanité...

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- Néandertal enterre ses morts, on y voit une preuve d’humanité. Le contestez-vous ?

- Les éléments sont robustes, et à mon sens ils permettent de conclure à la réalité des sépultures néandertaliennes. Mais quand on en déduit « ils enterrent, donc ils sont comme nous », on limite à nouveau cette humanité à nous-mêmes. Chez les chimpanzés, il y a l’exemple de Pansy, dont la mort a été filmée. Tout le groupe s’est mis à avoir des comportements très particuliers vis-à-vis de cette femelle, sa fille est venue faire une veillée mortuaire avec caresses et épouillements, ce qu’elle n’avait jamais fait, d’autres singes l’ont frappée en hurlant (soit par colère, soit par frustration). Il y avait une compréhension de la mort, une peine, des soins au défunt… On observe cela aussi chez les éléphants, les dauphins, voire les chiens qui meurent sur la tombe de leur maître. Projeter la perception de la mort comme un propre de l’homme est un raccourci tentant, mais aussi un piège où on réduit toute perception du monde à la nôtre.
plus une redite pour appuyer le mouvement sûrement utile, de désanthropomorphiser nos visions 'personnelles'...

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- Tout au long du livre, vous qualifiez Néandertal de « créature ». Comment faut-il le comprendre ?

- Nous, chercheurs, sommes tombés dans le piège de la projection de nous-même dans notre sujet d’étude, et ce n’est pas sain. La seule manière de nous en extraire est de réinstaurer la distance nécessaire. En surnommant l’homme de Néandertal la « créature », je l’extrais de nous et je dis : il est autre chose, à comprendre pour ce qu’il est, dans son univers mental à lui qui, par définition, n’est pas le nôtre. En même temps, je rappelle qu’il est notre créature et que nous en sommes les créateurs. Tant qu’on n’aura pas compris cela, on n’arrivera pas à se confronter à ces populations de manière pleine et entière.
idem que précedemment à propos de relativité humaine...

Citer
Mais comment saisir une forme d’humanité qui a peut-être si peu en commun avec nous ?
Je pense qu’il nous a laissé tant d’objets et de traces qu’on a tout pour s’y confronter, mais comme souvent en science on n’a peut-être pas encore posé la bonne question. En vérité, je suis plein d’espoir. On n’est pas face à quelque chose d’indéfinissable et sur lequel on aurait zéro élément. Dans la quantité énorme d’informations, il faut réintroduire les sciences humaines, l’anthropologie culturelle, la sociologie, la philosophie, la subtilité. Il faut invoquer le verbe et non l’ADN : quand on pose un mot, il veut dire quelque chose et on peut le nuancer quand on fait une phrase. Il faut rouvrir en urgence toutes les portes que l’on a trop vite fermées ces trente dernières années.
Observer un outil néandertalien est à chaque fois une partie d’échecs. Vous vous demandez : « Mais où est ce qu’il va ? » Nous, chercheurs, sommes tombés dans le piège de la projection de nous-même dans notre sujet d’étude. Ce n’est pas sain."
re-idem, continuons à élargir notre regard, avec ce bonus pas du tout minime : poser les bonnes questions, ça m'apparait tjrs comme un impératif sur lequel l'humain n'avance pas encore très efficacement...



* je cite une référence, j'espère ne pas outrepasser ni de droits intellectuels ni de morale intellectuelle, si tout ceci posait problème à quiconque et surtout aux individus ou organisations d'individus sur qui je me base, je retirerais bien évidemment tout ce qui est ici partagé sous mon envie de rendre accessible la réflexion partagée

sinon, à toute bonne réaction constructive...

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Re : le Planétolitique
« Réponse #17 le: 29 janvier 2024 à 13:56:54 »
bon heu... les deux heures et demi de vidéo sont toutes cruciales je trouve (reedit : y compris le concert, j'ai pas envie de déplier ce qui m'apparait évident par rapport au reste du discours...), mais à partir de ce moment-ci on assiste à une intervention dont je vous fais grâce, en amont de les petites minutes avant là où j'ai vraiment envie de souligner, on a le droit à d'anecdotiques trucs à ressituer dans leur contexte, et qui constitue un peu le contexte de ce que je vais citer...

"tout à fait respectueuses du sentiment populaire..."
"la dictature de l'opinion..."

bref, dis comme ça c'est... 'fin vaut mieux bien écouter le touti, mais on en vient ensuite à ce truc qui m'a profondément marqué non seulement parce que c'est un truc qui m'apparait tout à fait vrai en société, mais aussi et surtout parce que moi dans ma tête il peut aussi bcp se passer ce genre de schémas qui fait que tout va mal dans mes actions au monde réel, et voilà, que ce soit pour le côté psychopathologique de moi mais ptetr pas que de moi je supçonne, ou que ce soit pour ce qui effectivement se passe idemement en société, je me dis que ça peut aider à indiquer non pas une solution, mais au moins là où irréfutablement y'a un problème dont un premier pas pourrait tout simplement être de nous en rendre compte...

"vous rassemblez une assemblée sur le climat, elle va vous faire des superbes propositions sur le climat, mais, vous rassemblez une assemblée une semaine après sur, heu, la croissance économique, elle va vous faire des super propositions sur la croissance économique, qui seront incompatibles avec celles de la première... et ça, c'est un gros problème"

pour la planète [humaine]...

(vous savez que c'est un moyen de torture psychologique très efficace, de donner des ordres contradictoires à qqun, il me semble que j'ai déjà linké un peu d'info là dessus mais je retrouve pas le fil ni l'intervention... valable pour l'esprit individuel, j'pense valable aussi pour le léviathan)

edit : j'ai oublié les crédit... aurélien barrau à l'université de genève
« Modifié: 29 janvier 2024 à 14:07:36 par Dot Quote »

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des mots volés et des idées lointaines
« Réponse #18 le: 14 avril 2024 à 14:14:56 »
quand on touche juste à dire qu'il faut changer les mentalités, on s'oublie un peu soi dans l'équation je trouve ; il y a quelques exemples dans cette vidéo qui montrent bien que même nos bonnes volontés sont parfois trop prises dans le paradigme dont on veut sortir pour qu'elles soient efficaces ; ici le passage cité pour sortir du 'prosaïque' et aller vers le 'poétique', selon ses définitions personnelles, est un bon exemple que je retrouve y compris ici meud... c'était quand pour pacques on se demandait comment acter l'événement, et on s'embourbait dans ce qu'idriss aberkane (source) soupçonne de dangereux à la 'bureaucratie', à savoir trop valider la procédure normée, il me semblait si prosaïque de vouloir créer un gibet, ou un jeu, ou d'autres trucs, c'est pourquoi j'avais proposé un plus poétique flood qui aurait été une fête bcp moins procédurale... bref ; pour changer de paradigme humain et planétaire, il me semble la piste qui suit est pas mal ; moi je la tente à chaque instant, et c'est pas facile tous les jour de ne pas répondre qu'à la nécessité, à l'utile, au 'il faut', et de plus en plus difficile de faire valoir autre chose qu'une état d'urgence... le paradoxe : alors même que les problèmes deviennent de plus en plus grave, leur solution est en l'acte de trouver encore la place de vivre de la quiétude



aurélien barrau à annecy pour France Nature Environnement
https://www.youtube.com/watch?v=zm0A0srTXvg

"alors croissance verte, ça poserait aucun problème si on avait une définition correcte du mot croissance, si on ne s'était pas fait voler le mot par les économistes, si on parlait de la croissance de l'amour de l'entraide, de la création, des symphonies, du rap, des échanges, y'aurait aucun problème à une croissance verte, le seul problème c'est que le mot a été confisqué en quelques sortes, et réfère aujourd'hui essentiellement à la croissance du pib, et là bien sûr, je crois que vous n'avez pas besoin d'un type au cheveux longs, qui est sensé être astrophysicien, pour vous expliquer que quand on bousille tout ça finit mal, bon ça qmm, c'est en quelques sortes, un niveau d'intellection qui est assez élémentaire ; alors, comment faire comprendre aux dirigeants là c'est un peu compliqué, c'est une question sur laquelle il faudrait prendre du temps ; d'abord je voudrais dire que ça concerne pas forcément que les dirigeants ; si on porte nos regards exclusivement sur la classe politique, on omet que la question elle est pas fondamentalement politique d'abord, elle est éthique et esthétique, avant d'être politique, le politique il arrive toujours derrière

le politique, il entérine l'éthique, il peut pas être véritablement la force de mutation, et effectivement à ce niveau là, alors il y aurait énormément de choses à dire mais je crois que ce qui est fondamental, si vous voulez c'est de demander quel est ajd notre plus grand ennemi

et le méta-ennemi ajd, ce ne sont même pas les pétroliers (bon c'est pas les gentils on est d'accord), ce ne sont même pas les elon musk (c'est pas les gentils non plus), c'est même pas ça le méta-ennemi ; le méta-ennemi c'est que le prosaïque a pris toute la place ; le prosaïque si vous voulez c'est le normé, le prédictible, le calculable, l'utile, le reproductible, le machinique, c'est tout ce qui s'oppose au poétique : le poétique c'est l'épiphanie de la vie, c'est le singulier, c'est le merveilleux, autrement dit c'est ce qui nous donne envie d'être ; et ce qui est très étrange et très paradoxal c'est que notre monde a assimilé en quelque sorte le poétique à une fioriture, un petit luxe, mais c'est pas un luxe en réalité, c'est le coeur de la vie, c'est ça qui est important ; le prosaïque c'est nécessaire, parce que bien sûr il faut qu'on puisse manger en rentrant chez nou, faut qu'on puisse se chauffer en hiver, donc il faut du prosaïque, mais l'ennui c'est qu'on s'est trompé de hiérarchie : le prosaïque c'est le petit truc qui devrait permettre l'existence du poétique, et le poétique ce ne sont pas deux ou trois personnes qui se réunissent pour écrire des vers, non c'est pas ça, le poétique c'est le retour à la chose même"



edit : on est plusieurss à avoir cette intuition qu'aurélien distingue par ces deux mots clés (prosaique vs poétique), je l'ai re-remarqué notamment dans ce beau texte sur la grossesse avec d'autres termes, et il me semble bien difficile de nous comprendre et d'agir ensemble, pour cet autre problème qui est ptetr moins intuitivé par certains, celui de la 'fraude des mots' qui ici tient lieu de début de citation ; et en tant que je suis encore aurélien pour ce fact : c'est 'notre' erreur, pas 'leur' erreur, alors c'est ensemble que la solution se trouve, et pour ça il faut accepter que nous tous, surtout chaque 'je', est encore sous les effets néfastes d'un mode de pensée à changer collectivement



reedit : ahah son propos sur l'indignation vers la fin pdt les questions... alala et tant d'autres trucs pour lesquels il met les bons mots pour nou mettre face à notre incohérence, cet aveuglement qui parfois comme pour lui, me saute douloureusement aux yeux ; tous ces 'je'...



reedit : à propos de la hiérarchie 'prosaique/poétique', mon propos est un peu risqué pour moi, mais qmm, pour moi le gros vice capitaliste de la croissance, cette aliénation entre le minimum strict nécessaire et tout ce qui se vaut de plus, je le conscientise pour moi notamment par le monde professionnel, et si effectivement je suis incapable de m'insérer dans le marché de l'emploi et que j'ai la chance de pouvoir l'expliquer notamment par le biais de la psychiatrie, c'est bien parce que je suis pas vendeur en entretien d'embauche, et ce parce que je suis pas du tout convaincu, d'une part, et d'autre part parce que je préfère les effets d'un échec personnel sur ce point, à ce que j'y perdrais humainement... je tiens très fort à ce que mon travail ne soit pas ma source de revenu, par le concept d'acte gratuit que j'estime en plus haute valeur... de fait oui, si je suis inemployé car inemployable, en revanche je trouve bien plus sain pour moi d'être 'poétique' dans mon rapport au monde notamment le meud, par une forme de bénévolat qui du coup, donne toute sa valeur à ce que je fais, plutôt que le 'il faut, pour mon patron, parce qu'il me donne de quoi acheter à manger'... oui j'ai tenté en vain à une époque de me trouver un job pour subsister, mais j'étais tellement pas convaincu du truc, que l'opportunité ascétique permise par le gouvernement de santé de france m'a sauvé... je n'aime pas l'idée de vivre au crochet financier du système, j'étais près à aller à la rue et à mourir rapidement, je ne voulais pas du rsa ou autre truc qui est qmm mieux que taxer par la manche ceux qui y sont empathiques et qui sont moins bien payés que ceux qui payent de leurs impots ce type de subventions... mais bref, en tant que pour une transition systémique, j'avoue que je me sens bien mieux à ne pas avoir d'emploi et à faire ce que je fais en dehors du système de rémunération... je ne supporte pas, cette idée de luxe de la poétique comme vous-mêmes pour la plupart perpétuez cette mauvaise hiérarchie : je vous lis souvent vous excuser sous l'argument professionnel, le meud c'est 'quand vous avez du temps hors boulot de subsistance', et je trouve ça grave cette robotisation de nos vies...
« Modifié: 14 avril 2024 à 18:16:02 par Dot Quote »

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Re : le Planétolitique
« Réponse #19 le: 24 avril 2024 à 16:48:39 »
Citation de: france info
Comment la baisse de la pollution provoque-t-elle un réchauffement ?

lorsque la science peut démoraliser les licornes...

wow faut vraiment qu'on s'active... il s'agit pas seulement de ne plus faire un pas en avant vers le mur, arrêter de marcher non plus, même faire un pas en arrière ne nous sauverait pas vraiment...

le château de cartes s'effondre, y'en a plein sur lesquelles faut arrêter de s'appuyer

moi perso j'panique en écoutant ce qui se prétend comme des solutions, souvent dédramatisées sous l'argument de l'évidence, de la simplicité intellectuelle, mise en opposition à ce qu'on nous demande des efforts... mais sait-on seulement où mènent ces licornes-solutions ? y'a vraiment de l'imprévu à prévoir, et pas que dans les bonnes nouvelles

y'a des enjeux importants à l'action commune, mais j'pense faut nous montrer un peu plus efficaces en amont, c-à-d dans la réflexion partagée...

pendant que les médias sont en sur-hémorragie, que les politiques sont coincés sur les territoires, que les privés sont coincés avec le fric, que les populations sont coincées dans les paroles sans impact, que les religions sont coincées sur le salut de nos âmes, que les sciences sont coincées dans la théorisation par validation expérimentale, que les ong sont coincées par le manque d'unité humaine, on tire tous notre bout de ficelle sur la multi-pelote, et ça resserre les nœuds ou vide l'enroulage du problème

ça fait bien flipper tant j'suis sûr de rien... et cet article me conforte dans ce sentiment général de désorientation et de méfiance

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Re : le Planétolitique
« Réponse #20 le: 29 avril 2024 à 19:17:21 »
ce qui suit n'est que mon avis, une tentative de mieux formuler ce que j'ai floutement en tête et qui est assez explicite avec le titre général de ce fil ; c'est un propos ouvert à réflexion mais que j'ai bcp de mal à mettre en mots ; pour moi la révolution qui nous sauverait est humaine et planétaire, elle est unifiante et consciente, et ne réussira pas autrement ; un système de conscience de l'écosystème, en juridiction d'autorité pour superviser ce qui dépasse largement le politique, le capitaliste, le culturel, et toutes les formes actuelles d'autorités non-fédérées autour de l'intérêt d'un équilibre planétaire partagé et qui se doit d'être viable ; si l'union fait la force, cet écosystème nouvellement doté de l'humain, est encore bien trop faible pour survivre, tout préoccupé qu'il est à l'échelle des intérêts de tous ces morceaux désunis qui pourtant, partagent un gros problème commun : une suite chronologique assez pessimiste

j'partage ça comme ça, parfaitement conscient que ça vaut pas grand chose ; mon argumentaire est fumeux et limité, je suis pas sûr qu'il soit utile de se demander là où il est mal formulé ou mal pensé, et je ne veux pas imposer cette idée d'un système juridictionnel pour l'écosystème car moi même ça me fait extrêmement peur d'envisager ça ; et pourtant, c'est l'idée que je passerais volontiers dans le filtre de la réflexion de chacun qui voudrait s'y pencher, juste histoire, 'si jamais'... en gros, le premier paragraphe et les deux derniers sont le plat de résistance, au milieu un accompagnement assez mal cuisiné, et le tout restant à assaisonner



j'ai l'impression que si la planète fonce droit dans le mur à cause de l'humain sans que personne ne puisse faire autre chose que piloter les cop internationales, agir un capitalisme soi-disant vert, ou simplement s'entre-blablater qu'il faut agir, c'est parce que ce sont des juridictions d'autorité qui sont engluées dans leur propre zone d'influence et que la juridiction de l'écosystème planétaire doit être construite car c'est elle qui manque et par son absence, nous empêche d'agir...

les territoires, qu'ils soient Etats, Nations, Pays, manquent certes de cohésion et de coopération entre leurs différents intérêts politiques en compétition, mais ils ne se mettent pas d'accord car chacun est dans son propre étau qui pourtant n'a que peu de pouvoir sur la globalité de son environnement

les entreprises, qu'elles soient milliardaires ou artisanales, ne font que répondre à des lois d'offre et de demande

les peuples, qu'ils votent ou débattent ou militent, n'ont pas les moyens de peser sur la balance des résultats

et pourtant, tout cet immobilisme alors qu'on est de moins en moins à ignorer ou indifférer le truc...

les comportements que le système permet dans cette globalité ; c'est des lois territoriales qui garrottent l'économie puisqu'elle est un facteur prépondérant sur les effets néfastes de nos usages ; c'est des populations à qui on demande de resserrer la ceinture dans une situation déjà très coercitive ; personne ne peut suivre les bons conseils qui sont insuffisants ! est-ce que vraiment trier les poubelles, réduire la consommation d'eau, des polluants, est suffisant pour éviter le naufrage ?

moi mon avis c'est qu'il faudrait une poigne un peu plus efficace, parce que ça ira jamais assez vite si on prend le temps que les politiques et les grands groupes imposent leur biftek aux peuples, ou plutôt que tous ces acteurs mettent en place des solutions ; ensemble

car cette fin qui approche est plus grande que la fin de la politique ou du fric ou de la démocratie... c'est même plus grand que la fin de l'humain tel qu'on le connait ; et alors qu'il est probablement le plus responsable dans l'histoire, c'est à la fois à lui qu'incombe la faute, il est coupable oui, mais du coup j'pense il est aussi responsable, c'est à lui de régler le souci ; l'humain ; pas la déshumanisation politique qui clive les territoires entre eux autour de blablas diversifs, pas le chiffrage du capitalisme qui divise les riches et les pauvres pour nos conforts civilisés, pas non plus l'interminable débat populaire sans pouvoir réel d'action qui diviserait la raison ou le tort idéologique ; l'humain responsable, mais pas encore au tout dessus, non ce n'est pas lui, il y a plus grand ; ce qu'il manque je pense, c'est une autorité planétaire, ne serait-ce qu'en le nom de l'écosystème ! parce que si l'écosystème n'a pas le droit à son 49.3 dans des délais rapides, l'urgence risque un peu d'être bcp dangereuse... alors ? comment on fait pour une juridiction d'autorité planétaire ? sans solution, j'pense qmm que sans ce truc, on est tous morts... l'écosystème, lui, repartira à partir de ce qui lui restera, c'est ce qui me fait penser que c'est lui la principale source d'autorité pratique qu'il faut mettre en place pour remplacer le système naufrage...

mais voilà : qui d'autre qu'une humanité unie entre elle sur son territoire partagé, peut réellement rattraper les dégâts ? une humanité la plus unie possible, et surtout la plus consciente possible de tout ce qui l'entoure, de ce qui reste encore de vivant sur notre petite sphère, en termes de cet écosystème sans lequel ce ne serait qu'un caillou perdu dans l'espace

hélas pour ça faut arrêter les guerre, faut arrêter les profits, faut arrêter de parler, est-ce seulement possible ? il faut agir ; tous ensemble, et pas chacun de notre côté ; mais pour cet 'unisson', il faut qu'on s'accorde, et c'est ça le gros gros défi je pense... y'a aucun système actuellement en place qui sait le faire ; y'a que si touss ensemble on abandonne notre petit nonoss qu'on y arrivera ; qui est prêt ? les premiers à le faire sont sûrement ceux dont le sacrifice sera le plus dur, et pourtant sans eux personne ne suivra ; certains sont déjà sur cette route, mais passerons-nous assez de seuils pour faire changer le navire de cap ? et la question d'un chef se pose pour représenter cet écosystème, car si je pense possible un système d'union capable d'être autonome et viable sans ce concept hiérarchique qui marque bcp d'histoires gagnantes, en revanche je pense que nous sommes bien trop en-deça de pouvoir faire autre chose que l'idéaliser sans savoir le réaliser... ce qui ptetr nous bloque donc dans nos solutions

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Re : Re : le Planétolitique
« Réponse #21 le: 14 mai 2024 à 21:07:42 »
mais voilà : qui d'autre qu'une humanité unie entre elle sur son territoire partagé, peut réellement rattraper les dégâts ? une humanité la plus unie possible, et surtout la plus consciente possible de tout ce qui l'entoure, de ce qui reste encore de vivant sur notre petite sphère, en termes de cet écosystème sans lequel ce ne serait qu'un caillou perdu dans l'espace

Impossible ! L'intolérance est majeure, partout sur la planète.

Le réchauffement climatique tient du faible albédo de la Terre. Seulement 30% de la chaleur sont réfléchis par la neige, la glace, les nuages. Le reste est accumulé sur Terre et augmenté par le charbon, le pétrole, la déforestation etc.

Il faudrait tout peindre en blanc, les routes, les toits, les maisons ... et planter des arbres.
Mais le contraire se produit, avec la fonte des glaces, les déforestations, les feux en forêts ...

Ah si j'étais riche, le plus grand milliardaire de la planète ...  :P

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Re : le Planétolitique
« Réponse #22 le: 14 mai 2024 à 21:38:20 »
Impossible ! L'intolérance est majeure, partout sur la planète.
pour une fois que c'pas moi le défaitiste, j'ai qmm envie de gueuler 'non' ! aaaaa c'est quoi le bail, mon esprit de contradiction ? mon esprit antisocial ? mon esprit réponse c ? comment qu'on fait pour ramener la cohésion humaine ?! ptetr admettre qu'elle n'existe ptetr pas encore ? si on considère que les fédérations progressives de l'anthropohumanoïde se sont qmm tartinées bcp de contradicteurs, on peut espérer que y'aurait assez d'une autorité potentielle pour faire changer les esprits et accepter de faire table rase des différents entre ce 'nous tous' devant ce mur presque final ou au moins checkpoint à passer : nous unir tous, pour de vrai, pour la première fois, parce qu'on a vu que les bords d'entre-nous ne sont plus sur des planisphères à frontières, ou des livres qui se font la guerre, mais bien dans une boite ronde sans couvercle, unique, qu'on partage tous ? l'idée traîne à se construire, le PPP du Kant à qui on célèbre les 300 ans, en inspiration potentielle ? et tant d'autres ressources culturelles à mobiliser pour inspirer ce truc que qmm, oui, je vois de mon point de vue, bien mal parti, notamment sur la question de la tolérance... l'espoir serait-il licorne ? nécessite-t-il qu'on y mette des efforts et lesquels ? prout...

Le réchauffement climatique tient du faible albédo de la Terre. Seulement 30% de la chaleur sont réfléchis par la neige, la glace, les nuages. Le reste est accumulé sur Terre et augmenté par le charbon, le pétrole, la déforestation etc.

Il faudrait tout peindre en blanc, les routes, les toits, les maisons ... et planter des arbres.
Mais le contraire se produit, avec la fonte des glaces, les déforestations, les feux en forêts ...

Ah si j'étais riche, le plus grand milliardaire de la planète ...  :P
ouuuuh yea mot découvert du jour pour moi : albédo... bon j'ai conscience que j'vais avoir du mal à le placer ahah, bien joué à toi, moi ça compte pas, dans ce message il est bien là mais ça compte pas non !
ou ptetr déjà arrêter de mettre du béton du métal du verre du plastique de partout ? on s'éviterait l'effort de repeindre en blanc, autant que celui d'avoir à contrôler les arbres...
j'avoue, 'si j'étais riche'... j'crois la meilleure idée que je pourrais faire est déjà prise (mais y'a pas de droits d'auteurs à payer pour la plagier, juste avoir les moyens de payer), ce serait d'acheter des terrains et de tout virer ce que y'a d'humain et rien faire dessus afin de redonner un peu de liberté à la nature de reprendre des forces, malgré la crainte que son état actuel vacillant soit déjà trop en mode 'évanouissement comatique agonisant'...

yaya ça fait flippppppeeeer !
swann périssé j'ai vu passer, faut que je spread, elle a l'air de pouvoir faire évoluer les mentalités efficacement !

sinon, j'avoue que y'a d'un côté il me semble now de manière plus claire : l'apocalypse de la planète, et l'apocalypse de l'humain... quels que soient les liens entre les deux, c'pas forcément qu'ils sont hyper directs, ça complexifie le problème ! comment sauver le tout ? si tant est que nous soyons assez fous pour nous poser la question...

!!

;)

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Re : le Planétolitique
« Réponse #23 le: 15 mai 2024 à 18:42:41 »
La couche d'ozone engloutit les rayons solaires ultraviolets et protège toutes les espèces.
Après l'arrêt des gaz nocifs, le trou actuel dans la couche d'ozone s'est rétréci et d'ici 30 ans la couche d'ozone aura retrouvé son épaisseur d'origine.
Il ne faut pas s'inquiéter pour la Terre, elle s'en sortira toujours si on agit rapidement !

Quant aux espèces, elles devront s'adapter au nouveau climat,  si on ne change rien à notre mode de vie actuel.

Pour l'avenir, on vise les +3°.
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