[mut-mut]

               
              MA PETITE VOIX

Le temps d’expérimenter cette vie sans âme
 Ou cette absence  grandissait, me dominait
Différence invisible et inconnue me torturais
Sans pouvoir mettre des mots, éternel drame

Comment lutter contre une petite voix ?
Comme une volonté qui s’impose en moi
Celle de ne plus exister, rejoindre l’au delà
Comme une obsession pour ne plus vivre cela

Cette petite voix, la faire taire,
Du fond de mon inconscient
Me suppliant d’en finir rapidement
La fuir, la combattre, s’en défaire

Un demi siècle  d’autodestruction
Pour  essayer de trouver un peu de joie
Surtout, fuir cette voix… le petit garçon
Que j’étais ...Me hurlant sans cesse :« aime moi »

Sur quoi s’appuyer quand on est enfant
Voulant être comme  les autres adultes,
Avec moi, seul leurs égo exultent
Pour au final, seulement de plus en plus différent


Merçi pour vos retours , votre aide...

[Robert-Henri D]

Ah, la petite voix ! Cette incontournable tonitruance analytique, serait-elle assimilable à une manifestation du Ça s'adressant au Moi ? ( m'en vais poser la question à mon Surmoi !)

Bonjour mut-mut,

  Il semblerait qu'il y ait un problème de pluriel au niveau de ce vers :

Avec moi, seul leurs égo exultent

Et, perso, quitte à supprimer " seulement " pour le raccourcir, j'ajouterais un verbe à celui-ci :

Pour au final, seulement de plus en plus différent

[Béatrice M]

Bonjour Mut Mut, hé oui cette petite voix intérieure parfois nous est favorable et des fois attention danger. un beau poème, que j'ai aimé lire.
Belle journée à vous


Avec moi, seul leurs égo exultent
Seuls au pluriel


Pour au final, seulement de plus en plus différent ( remplacer seulement par être)

Modération : messages regroupés et messages dupliqués supprimés. Merci de ne pas multiplier les messages les uns à la suite des autres.

[Robert-Henri D]

Avec moi, seul leurs égo exultent
Seuls au pluriel


Pour au final, seulement de plus en plus différent ( replacer seulement par être)

Bonjour Béatrice,

Pour ce cas de figure, il convient aussi d'accorder le substantif.

Ce qui donnerait donc : " Avec moi, seuls leurs égos exultent "

Mais il se peut aussi que la virgule soit mal placée (et qu'alors le sens du vers diffère) : " Avec moi seul, leurs égos exultent "

Alors pour le coup, il conviendrait que l'auteur nous réponde, ne serait-ce que pour savoir si on peut aller plus loin dans l'aide qui est demandée.

[LOF]

 Il me semble que la métrique n'est pas tenue jusqu'au bout.
 Alexandrins et puis dizains ?...
 C'est un choix ou la difficulté de la forme fixe ?
 Excuse- moi de pinailler sur la forme, mais puisque tu ouvres le bal.

[MRAM]

Bonjour mut-mut. Ton poème me paraît intéressant au premier abord, félicitations. La métaphore de la petite voix répétée plusieurs fois dans le poème, est captivante. A mon sens, tu pourrais encore plus valoriser cette métaphore en mettant cette expression au début de chaque vers par exemple. En adaptant évidemment ton poème en conséquence. Ceci est juste une piste, une proposition.

Petit aparté sur l'orthographe : le 2ème vers, il me semble que c'est "où" avec un accent. "torturait" -> "torturais" au 3ème vers.
Ou encore -> seuls leurs égos exultent.

J'ai néanmoins une question. Certains vers sont en alexandrin et d'autres non. Est-ce un choix délibéré de ta part ?

[Robert-Henri D]

    Hello,

Si ce n'est la présence de deux dodécasyllabes (2 premiers vers) On peut dire de ce poème moderne qu'il ne contient aucun alexandrin. Ainsi, je présume, qu'il doit s'agir d'un texte irrégulier puisqu'on peut y voir des vers pourvus de 8 à 14 syllabes.

Mais la métrique ici ne me semble pas requise, du moins à mon sens,  car ça n'enlève rien à la force du message.