Le Monde de L'Écriture
Salon littéraire => L'Atelier => Le petit amphithéâtre => Discussion démarrée par: Aventador le 09 juin 2014 à 20:10:23
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Bonjour à toutes et à tous. J'espère être dans la bonne section...
Ayant répondu à l'appel de Mademoiselle Cordélia, mon témoignage sur l'écriture d'un premier roman a été retenu. Cet article démontre combien, l'expérience d'écriture est différente d'un écrivain à l'autre. Sept auteurs, sept témoignages... Et vous, c'est quoi votre méthode pour terminer un roman?
http://shar.es/P5pWN (http://shar.es/P5pWN)
Avent'
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Avoir le sentiment d'un ensemble cohérent avec une entrée, un plat principal et un dessert.
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J'ai perdu les notes que j'avais prises lors de la masterclass de Robin Hobb, il y a déjà quelques années, mais en substance, elle disait qu'il faut "écrire, encore et toujours écrire, jusqu'à ce que l'histoire soit complète". ;)
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Pour reprendre ce que j'ai dit en substance dans mon témoignage, pour terminer un roman (que ce soit le premier ou non d'ailleurs), il faut avant tout croire en son histoire en ayant une idée assez précise de ce qu'on va raconter, et surtout savoir exactement vers quel dénouement on se dirige. Si on n'a pas de destination finale très nette, on aura beaucoup de mal à terminer son roman puisqu'on n'a pas cet objectif en ligne de mire qui permet d'avancer, d'aller au bout, qui motive...
Avent'
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Pour moi c'est très important que je m'imagine bien la fin quand j'écris, un peu comme un objectif à atteindre. Pour répondre à la question, je suis plus fan des fins à chute, pas trop ouverte, mais selon moi l'important c'est que l'auteur soit satisfait de son travail peut importe la manière de la terminer.
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Honnêtement (je vais un peu reprendre ce qu'ont dit les autres, quoique ;)) je pense qu'en effet la fin est importante. Mais ce n'est pas ce qui compte le plus. Franchement, tout dépend aussi du genre. Par exemple, je me suis lancée vite fait dans l'autobiographie qu'un personnage fictif fait (du coup c'est pas une autobiographie :D). Du coup l'importance ici ne sera pas la fin. Un autre roman que j'ai vaguement commencé n'a pas encore de trame principale. Mais je pense qu'un jour, je les finirais, tous ces romans. Je lâche rarement les choses, il faut dire :)
Mais je pense qu'il faut se donner des objectifs. Donc si tu ne connais pas la fin, pas grave (sauf si c'est un truc qui explique tout, si par exemple tu as un truc avec des prophéties ou ce genre de prédictions, c'est bien de connaître leur signification dès le début et donc de te projeter vers la fin). Par se donner des objectifs, je veux dire des objectifs d'organisation ou bien faire x mots, etc.
Si tu es à l'aise avec ça, tu peux faire des plans pour voir où tu vas. Ce n'est pas toujours nécessaire mais ça peut en aider certains.
Si tu as envie de tout laisser tomber, de tout abandonner, de tout déchirer, réfléchis-y. Un jour (c'est véridique hein je balance pas ça comme ça ^^), Marie-Aude Murail m'avait dit quelque chose comme (à moi et ma classe de sixième, c'est dire si j'ai été marquée, j'avais de ces étoiles dans les yeux ^^) : "Si un jour tu écris quelque chose, n'importe quoi, et que tu as envie de tout jeter, de tout laisser tomber, alors ne fais pas ça. Ces choses que tu jettes pourraient bien t'aider plus tard ou alors tu pourrais simplement avoir envie de les garder."
C'est important de ne pas tout jeter, parfois de très vieilles choses dont tu aurais presque honte rien qu'à leur vue pourrait très bien éclairer l'avenir de tes écrits :) !
En conclusion... Le plus important dans tout ça, c'est une chose. Il faut croire en soi :) C'est comme ça qu'on avance. Tu crois en toi et tu lâches rien :) !
Dédicace à tous ceux qui écrivent un roman ;) !
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Oh, ce fil m'intéresse, hop je le fais remonter !
N'ayant jamais terminé un roman, bien qu'ayant écrit un récit assez conséquent, je me demande quels sont les trucs de ceux qui y sont parvenus.
Je ne suis pas sûre que la fin soit réellement la clef. J'écris actuellement un roman dont la fin est assez floue, mais je parviens à m'accrocher. A l'inverse, mon dernier projet avait une fin très claire, déjà "écrite à l'avance" ou presque, et pourtant j'ai abandonné.
L'impression que j'en ai, personnellement, c'est que ce serait plus une question d'investissement personnel, et de fascination qu'on a pour sa propre histoire - et puis, à côté, d'avoir le temps, l'énergie, la motivation et la détermination de la mener à bout. Mais ce n'est peut-être que moi.
C'est peut-être aussi une question de savoir gérer ses objectifs :mrgreen:
En tout cas, je pense qu'il n'y a pas un seul facteur, un seul "truc" qui permette d'arriver au bout.
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Je trouve que le plus difficile, c'est le deuxième acte, le milieu de l'histoire.
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Comment terminer son premier roman?
En écrivant : Fin :viviane: :viviane:
Je pense que ce n'est pas la fin qui est important, mais tout ce qu'on a écrit avant pour accrocher le lecteur. C'est comme le dicton. Ce n'est pas la destination qui est importante, mais le voyage.
La c'est pareils. La fin c'est une conclusion
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Je trouve que le plus difficile, c'est le deuxième acte, le milieu de l'histoire.
Je suis assez d'accord avec toi, c'est avec ça que j'ai des soucis pour le moment ! ^^
Comment terminer son premier roman?
En écrivant : Fin :viviane: :viviane:
Je pense que ce n'est pas la fin qui est important, mais tout ce qu'on a écrit avant pour accrocher le lecteur. C'est comme le dicton. Ce n'est pas la destination qui est importante, mais le voyage.
La c'est pareils. La fin c'est une conclusion
Alors, je suis d'accord, mais parvenir à conclure un roman, ce n'est quand même pas la même chose que le laisser tomber aux 3/4 ;)
Je ne parlais pas forcément du vécu du lecteur, mais plutôt de ce qui permet de trouver les ressources en soi pour aller jusqu'à l'aboutissement du projet malgré tous les obstacles.
j'écris tout en un seul jet, sans structure, avec une idée directrice, puis je supprime et je réécris tout structuré
Eh beh, ça a l'air vachement fastidieux, de tout supprimer pour tout ré-écrire !
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Alors, je suis d'accord, mais parvenir à conclure un roman, ce n'est quand même pas la même chose que le laisser tomber aux 3/4 ;)
Je ne parlais pas forcément du vécu du lecteur, mais plutôt de ce qui permet de trouver les ressources en soi pour aller jusqu'à l'aboutissement du projet malgré tous les obstacles.
Je n'ai jamais écrit de roman, juste des texte modeste. Je pense que lorsqu'on écrit un texte on veut partager quelque chose. La fin étant la conclusion.
Pour les ressources c'est personnel. Moi j'écris un texte, je le corrige, puis je retourne dessus et ainsi de suite. Me forcé ca ne va pas .
Peut être que ton texte aux 3/4, tu n'as plus rien d autre a raconter. Que tu as tout dit ce que tu voulais. Si tu te force a écrire, ca devient une contrainte, c'est que tu n'aime plus ce que tu fais, ou alors, que tu n'as plus le temps. Ecrire ca demande du temps et de l'énergie.
J'ai vu des video YT qui expliquait que plus on avance dans un texte, plus on mettra du temps a écrire la suite. Si par exemple tu écris des chapitre avec exactement le même nombre de mot pour chacun. Le premier tu mettras 15H, le seconde 20H , les troisième 30H... Parce que tu auras de plus en plus de chose a penser et a travailler au fil de ton écriture.
Je t'aurais bien mit la video, mais je ne la trouve plus.
Pour finir ton texte, réserve toi du temps pour travailler dessus. Par exemple une heure après avoir mangé ou une heure après être rentrée chez toi.
Je ne sais pas si je suis de bon conseil .
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Peut être que ton texte aux 3/4, tu n'as plus rien d autre a raconter. Que tu as tout dit ce que tu voulais. Si tu te force a écrire, ca devient une contrainte, c'est que tu n'aime plus ce que tu fais, ou alors, que tu n'as plus le temps. Ecrire ca demande du temps et de l'énergie.
J'ai vu des video YT qui expliquait que plus on avance dans un texte, plus on mettra du temps a écrire la suite. Si par exemple tu écris des chapitre avec exactement le même nombre de mot pour chacun. Le premier tu mettras 15H, le seconde 20H , les troisième 30H... Parce que tu auras de plus en plus de chose a penser et a travailler au fil de ton écriture.
Je t'aurais bien mit la video, mais je ne la trouve plus.
Pour la première partie je suis d'accord avec toi, mais je trouve que finir un livre a une valeur en tant que telle. Je crois que, même si ça doit rester un loisir (et donc un plaisir), il n'est pas possible de progresser et d'arriver quelque part dans une activité - quelle qu'elle soit - sans se pousser et se forcer un peu de temps à autres. C'est comme vouloir jouer de la musique sans jamais faire de gamme ni étudier son solfège. Possible, mais on sera très vite limité. Si on ne fait que ce qu'on aime 100% du temps, et qu'on laisse tomber dès que ça devient un peu dur ou qu'on est un peu démotivé, on ne progresse pas. C'est pas grave en tant que tel, mais perso j'aime bien progresser, sentir que je m'améliore, faire aboutir un projet.
Pour la vidéo c'est super intéressant en effet, je n'y avais pas pensé, si tu retrouves la vidéo je veux bien :)
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Pour la première partie je suis d'accord avec toi, mais je trouve que finir un livre a une valeur en tant que telle. Je crois que, même si ça doit rester un loisir (et donc un plaisir), il n'est pas possible de progresser et d'arriver quelque part dans une activité - quelle qu'elle soit - sans se pousser et se forcer un peu de temps à autres. C'est comme vouloir jouer de la musique sans jamais faire de gamme ni étudier son solfège. Possible, mais on sera très vite limité. Si on ne fait que ce qu'on aime 100% du temps, et qu'on laisse tomber dès que ça devient un peu dur ou qu'on est un peu démotivé, on ne progresse pas. C'est pas grave en tant que tel, mais perso j'aime bien progresser, sentir que je m'améliore, faire aboutir un projet.
Pour la vidéo c'est super intéressant en effet, je n'y avais pas pensé, si tu retrouves la vidéo je veux bien :)
Je partage ton avis. Dans la vie on a rien par la facilité, il faut se faire "violence". Si tu veux progresser, tu dois apprendre et savoir te remettre en question. On dit que tout savoir se fait par la "violence". Ce que je voulais dire, c'est que si tu n'as plus envie d'écrire, que tu traines les pieds et que tu en as marre. Tu ne fera plus rien de bien.
Je suis loin d'avoir une expérience dans l'écriture et je te dis juste ce que j'ai put apprendre des mes écrits(Tu as vu mes écrits et ils sont loin d'être si géniaux que cela).
Pour la video, je n'ai retrouvé celle que je parlais. Mais celle ci est pas mal aussi. Elle est un peu longue, parle pas uniquement de roman, mais elle est intéressante. J'espère qu'elle te plaira ;)
Pourquoi écrire un livre prend aussi longtemps
https://www.youtube.com/watch?v=5zKAd36ocJc
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Coucou
J'ai beaucoup lorgné sur ce fil en me disant : j'espère qu'un jour je pourrai y participer en tant que personne-qui-a-déjà-fini-un-roman :mrgreen: !
Et puis ce soir, je me souviens d'un coup que j'en ai déjà fini trois '-' c'est juste que j'étais enfant ou ado... (entre huit et quatorze ans).
Du coup, qu'est-ce qui était différent étant petite par rapport à mes tentatives d'adulte ? :???:
- J'avais une relectrice attitrée (une ancienne maîtresse) qui attendait la suite et corrigeait mes écrits (aujourd'hui j'ai des bêta-lecteurs, mais je ne sais jamais s'ils seront disponibles ou non... même si Rémi est d'une fiabilité admirable ! je ne le ressens pas pareil qu'une personne qui "portait" le projet avec moi).
- Je faisais des intrigues beaucoup plus simples ! Un roman = une intrigue ; il peut y avoir des péripéties ou des histoires autour, mais j'avais quand même une meilleure vision d'ensemble, plus épurée. Aujourd'hui, j'essaye d'aborder trop de choses à la fois.
- J'étais persuadée que ce n'était qu'"un" roman parmi d'autres à venir. Ca n'a jamais été LE projet de ma vie. Aujourd'hui, j'ai l'impression que le roman en cours prend toute la place, comme s'il devait à tout prix faire le tour de tout ce que j'ai à dire.
- J'avais beaucoup moins d'exigences.
Peut-être qu'on met la barre trop haut question exigences ?
Peut-être qu'en SFFF, on a pris l'habitude de saga complexes et pleines de ramifications... que même certains grands auteurs ne parviennent pas à finir ? (suivez mon regard :mrgreen: ).
Peut-être une question de longueur aussi ? (un peu comme aujourd'hui on a pris l'habitude de films de trois heures, alors qu'en vrai autrefois une heure et demie c'était très bien...).
Peut-être qu'une fois devenu.e.s adultes, on a trop de choses à dire ?
Je crois surtout que je me posais beaucoup moins de questions, j'écrivais, et je continuais, tout simplement... J'avais sûrement + de temps qu'aujourd'hui pour le faire. Je ne me souviens même plus à quel moment j'écrivais. Mais justement, je ne m'en souviens pas parce que le temps n'était pas un facteur de stress. Je ne me suis jamais demandé à quel rythme j'allais, je n'ai jamais compté les mots. (Pour info, j'ai mis deux ans à chaque fois ; sur la fin ça me semblait un peu long et j'en avais marre, mais ça n'avait absolument rien à voir avec l'épuisement que je ressens actuellement). Aujourd'hui je suis obligée de pousser les murs pour faire de la place pour l'écriture dans ma vie, et j'ai l'impression que dès que j'arrête de pousser, les murs se rapprochent lentement pour dévorer l'espace libéré.
Du coup pour ma part je dirais surtout : être relue par une personne extérieure, et aussi, avoir suffisamment d'espace dans sa vie pour que le stress ne vienne pas tout paralyser, ou la fatigue, tout dévorer.
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c'est quoi votre méthode pour terminer un roman?
quant à moi les deux conditions pour finir :
a/ que j'aie envie d'en écrire un autre
b/qu'il y ait un début et une fin
:)
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Coucou
J'ai beaucoup lorgné sur ce fil en me disant : j'espère qu'un jour je pourrai y participer en tant que personne-qui-a-déjà-fini-un-roman :mrgreen: !
En lisant ton commentaire, je prends conscience que je n'ai jamais écrit un roman, juste de histoires courtes. Le plus gros texte c'est Zoé, mais je ne peux pas appeler cela un roman.
La façon d'écrire est totalement différente de mes autres textes.
Je n'ai pas a me demander si l'intrigue est bonne, si c'est logique ou autre... C'est juste ma façon d'écrire et mes fautes(Pour résumé).
Un roman, on est plus libre dans l'écriture, on fait ce qu'on veut, mais on doit bien réfléchir a la logique, aux intrigues....
Donc je donne des conseils pour une chose que je n'ai jamais pratiqué.
Si après le débat tourne sur la chimie nucléaire, je vais aussi pouvoir donner des conseils ^^
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@ Ariane :
J'ai beaucoup lorgné sur ce fil en me disant : j'espère qu'un jour je pourrai y participer en tant que personne-qui-a-déjà-fini-un-roman :mrgreen: !
Et puis ce soir, je me souviens d'un coup que j'en ai déjà fini trois '-' c'est juste que j'étais enfant ou ado... (entre huit et quatorze ans).
J'ai même pas les mots...
::) ::) ::) ::) ::) ::)
*roule des yeux à s'en luxer les globes oculaires*
La meuf qui se sous-estime tellement/se met tellement la pression qu'elle OUBLIE qu'elle a déjà réalisé TROIS FOIS l'exploit qu'on rêve tous d'atteindre, AVANT SES QUATORZE ANS P°T#*N :o
- J'avais une relectrice attitrée (une ancienne maîtresse) qui attendait la suite et corrigeait mes écrits (aujourd'hui j'ai des bêta-lecteurs, mais je ne sais jamais s'ils seront disponibles ou non... même si Rémi est d'une fiabilité admirable ! je ne le ressens pas pareil qu'une personne qui "portait" le projet avec moi).
- Je faisais des intrigues beaucoup plus simples ! Un roman = une intrigue ; il peut y avoir des péripéties ou des histoires autour, mais j'avais quand même une meilleure vision d'ensemble, plus épurée. Aujourd'hui, j'essaye d'aborder trop de choses à la fois.
- J'étais persuadée que ce n'était qu'"un" roman parmi d'autres à venir. Ca n'a jamais été LE projet de ma vie. Aujourd'hui, j'ai l'impression que le roman en cours prend toute la place, comme s'il devait à tout prix faire le tour de tout ce que j'ai à dire.
- J'avais beaucoup moins d'exigences.
Peut-être qu'on met la barre trop haut question exigences ?
Peut-être qu'en SFFF, on a pris l'habitude de saga complexes et pleines de ramifications... que même certains grands auteurs ne parviennent pas à finir ? (suivez mon regard :mrgreen: ).
Peut-être une question de longueur aussi ? (un peu comme aujourd'hui on a pris l'habitude de films de trois heures, alors qu'en vrai autrefois une heure et demie c'était très bien...).
Peut-être qu'une fois devenu.e.s adultes, on a trop de choses à dire ?
Je crois surtout que je me posais beaucoup moins de questions, j'écrivais, et je continuais, tout simplement... J'avais sûrement + de temps qu'aujourd'hui pour le faire. Je ne me souviens même plus à quel moment j'écrivais. Mais justement, je ne m'en souviens pas parce que le temps n'était pas un facteur de stress. Je ne me suis jamais demandé à quel rythme j'allais, je n'ai jamais compté les mots. (Pour info, j'ai mis deux ans à chaque fois ; sur la fin ça me semblait un peu long et j'en avais marre, mais ça n'avait absolument rien à voir avec l'épuisement que je ressens actuellement). Aujourd'hui je suis obligée de pousser les murs pour faire de la place pour l'écriture dans ma vie, et j'ai l'impression que dès que j'arrête de pousser, les murs se rapprochent lentement pour dévorer l'espace libéré.
Du coup pour ma part je dirais surtout : être relue par une personne extérieure, et aussi, avoir suffisamment d'espace dans sa vie pour que le stress ne vienne pas tout paralyser, ou la fatigue, tout dévorer.
Complètement d'accord avec tout ce que tu as dit, sinon :mrgreen:
La question du temps est claiiirement à l'avant-plan...
Dans ton cas, je ressens aussi très très nettement cette envie de "tout mettre dans le même roman". Et puis, si je me mets à ta place, le fait justement d'avoir fini trois romans avant quatorze ans, ça doit aussi mettre une pression, ça met déjà la barre tellement haut d'emblée que pour faire "mieux" que ça, il faut faire un truc de dingue ! Or, on a toujours envie de faire mieux que quand on avait quatorze ans, inconsciemment, je crois.
Mais en vrai, on n'a pas à le faire.
Si on écrit un roman à 10 ans, puis qu'on en écrit un autre à peine meilleur à 20 ans, ben c'est déjà deux gros exploits ^^
Je sais pas trop quoi rajouter d'autre ^^
@ Cendres :
C'est vrai qu'écrire des histoires courtes ou des romans c'est très différent, mais je trouve que les deux ont leurs propres défis. Arriver à rendre une histoire courte prenante et à tenir un récit dans un nombre de mots limités, ça peut être compliqué aussi !
Si après le débat tourne sur la chimie nucléaire, je vais aussi pouvoir donner des conseils ^^
:D :D :D :D