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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » L'homme qui se réveilla à côté d'une inconnue

Auteur Sujet: L'homme qui se réveilla à côté d'une inconnue  (Lu 1111 fois)

Hors ligne Thom

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L'homme qui se réveilla à côté d'une inconnue
« le: 20 septembre 2021 à 15:13:57 »
Pour cette trente-quatrième contribution, écrite sur fond de la reprise du tube des Beattles Eleonor Rigby par Bobbie Gentry, je me penche, répondant ainsi à la suggestion de l’un d’entre vous, sur un genre bien particulier. J’enquêterai sur l’affaire, à savoir faut-il poursuivre ou non, à partir des indices que vous laisserez…

C’est ce matin que tout apparut clairement, aussi clairement que le blanc du plafond de cette ambulance qui m’emmène. Mes poumons me brûlent. Le médecin, qui me surveille, fait ses sms… C’est que tout doit bien aller. Tout s’est passé si vite… Reprenons. D’abord la respiration, calme. Puis les événements, dans l’ordre.

Ce matin au réveil, tout était à sa place au millimètre, comme dans une pièce de théâtre, placé avant chaque représentation par un technicien, qui a la parfaite science des objets du quotidien. J’ouvris les yeux et depuis mon lit, le temps de faire le point, je vis la table de chevet, le réveil, mon livre et un verre d’eau. Et les draps ouverts de l’autre côté du lit ! Dans la salle de bain, plutôt dans ma salle de bain, ça chantonnait !

Or, je n’étais ni marié, ni en couple, ni adepte des relations de passage. Vu mon état, je n’ai jamais ressenti aucune attirance pour les autres et me méfiais constamment de tout le monde. Et je ne suis pas ordonné ! L’apparent désordre dont on m’accuse régulièrement est un état ordonné qui m’est propre et la mise en scène qui est faite ici est totalement artificielle. C’est là qu’ils ont fait leur première erreur.

Tout était extrêmement bien fait : on s’y serait cru, si je n’étais pas depuis quelques temps sur mes gardes. La chambre tout entière se prêtait à ce mensonge éhonté, mais tout y était aussi naturel que dans un catalogue de magasin de meubles ! Et je ne me trompais pas : la femme qui venait de sortir les cheveux mouillés de la salle de bain était une inconnue, quoique son visage me disait quelque chose.

Elle se comportait avec une aisance désarmante et alla droit vers les tiroirs dans lequel je rangeais habituellement mes boutons de manchette pour en sortir ses sous-vêtements ! Et elle s’habilla devant moi ! Elle me regardait à peine, pensant que je dormais encore sans doute, mais la scène avait déjà commencé.

A l‘instant où mon réveil sonna, elle se tourna vers moi et me sourit gentiment. C’est vrai qu’elle était jolie quand elle souriait, cette vipère… Je devinais néanmoins le venin de ses intentions et pensai bien reprendre l’initiative au sein de cette comédie machiavélique. Il était évident que j’étais victime d’une machination particulièrement bien montée pour voler ma fortune ! Normal : 200 M€ en banque, ça attire les guêpes. Pour mieux la confondre, je jouai le jeu et lui demandai :

-   Bien dormi ?
-   Oui, j’ai moins mal au dos avec ce matelas. Et toi : plus mal au crane après cette soirée ?

Seconde erreur, je n’avais précisément pas changé de matelas et, troisième erreur : ne buvant jamais, je n’avais pas eu de céphalées, même si mon esprit était inhabituellement embrumé ce matin. Il allait être facile de la confondre, car elle devait débuter dans ce rôle. Dans la maison, peut-être la cave, j’entendis du bruit. Ils ne se gênaient même pas : ils prenaient possession de ma maison, de ma fortune, de ma vie, sans se donner la peine d’être discrets. Cela me faciliterait la tâche. Elle cherchait visiblement quelque chose et ouvrit fébrilement plusieurs tiroirs avant de trouver : elle avait mal répété son rôle…

Je me levais et me dirigeais vers la cuisine, tout était déjà prêt. C’était bien le petit déjeuner habituel, tout y était : le jus d’orange, les œufs brouillés, deux tranches de bacon, des beans à la tomate et un trait de crème balsamique de Modène sur le côté de l’assiette, les toasts peu grillés, le thé Earl Grey, la TV murale branchée sur les info mais dont le son est coupé : c’est comme si elle avait suivi une liste minutieuse préparée à l’avance. Précisément : tout était trop parfait, ce qui rendit instantanément la chose incongrue.

Jusqu’à ce petit mot à côté de mon assiette, avec mon prénom entouré de deux petits cœurs ridicules. C’est là que j’ai été sûr de leurs intentions : ma vue est mauvaise et c’était écrit bien trop petit pour que je puisse le déchiffrer et surtout, si j’avais une femme, je suis bien assuré que nous n’aurions pas ces échanges pathétiques. Je mis le mot dans ma poche et décidai de reporter sa lecture à plus tard, à l’aide de la loupe dans mon bureau.

Nous déjeunâmes, moi comme un roi, pensant bien qu’ils ne m’empoisonneraient pas car ils cherchaient à gagner ma confiance et elle comme un oiseau, sans doute pour rester concentrée sur son rôle. Le roi et l’oiseau… Elle descendit à la cave, peut-être pour retrouver quelque complice.

J’entendis effectivement des voix inconnues, la peur commença à s’instiller en moi. Je pris un couteau dans la cuisine, seule arme qu’ils avaient laissée car je m’aperçus que le revolver du salon avait disparu. Je le tins fermement, caché dans la poche de ma robe de chambre.

Ça allait être serré, il fallait que j’atteigne l’alarme, qui ferait venir la société de gardiennage : la SEEIAH. Je les avais choisis sur recommandation d’un ami milliardaire : les anges gardiens ! Cela ne l’avait pas empêché de disparaître d’un arrêt cardiaque, moins d’un an plus tard, leurs compétences comprenant les voleurs, les squatteurs, les violeurs, les curieux, les dingues et les assassins, mais pas à la faiblesse cardiaque, qui tue plus sûrement que tous ceux-là réunis.

Elle remonta et se dirigea droit vers moi avec sa main droite cachée dans le dos. Elle me fixa du regard, sourit faussement et dit :

-   Il y a un petit changement à la routine ce matin : ce jour très spécial…

Je ne lui laissai pas le temps d’en dire plus et de dégainer son arme : je lui plantai mon couteau en plein cœur, tout en scrutant son regard ahuri et ses lèvres ouvertes qui ne laissèrent échapper qu’un soupir mentholé. Elle s’écroula, comme une poupée de chiffon, aussi belle dans la mort que dans son jeu de dupe. Je restais tétanisé des minutes entières.

Sa main ne contenait qu’une carte sur laquelle était écrit : « Prenez vite rv avec UA, UR », suivait un numéro de téléphone. Les voix de la cave s’étaient tues, mais j’entendis clairement des pas précipités. Je regardai par la fenêtre et vis détaler, depuis la porte de la cave, des hommes en combinaisons marquées « UA, UR ».
Je m’assis, le cœur battant mais soulagé d’avoir échappé à la mort et attendis la société de sécurité que j’avais appelée au moyen de l’alarme.

Le temps qu’ils arrivent, je pris le temps de lire son billet :

« Mon chéri, bon anniversaire ! N’oublie plus de prendre ton RISPERDAL 4 mg, c’est important et tu le sais ! Comme tu n’aimes pas en parler, je te l’écris. Je l’ai mis à coté de ton verre et ici dans la cuisine, il y a deux autres comprimés. Tu en as aussi dans la salle de bain, si tu veux. Vu la tablette de la boîte en cours : tu ne le prends plus depuis plus de 15 jours, fais attention et appelle le Dr Perrin, il est très inquiet, rassure-le !!! Ma messagerie et celle du téléphone fixe sont pleines de ses relances depuis des semaines ! Je prends des billets pour le spectacle de danse dont je t’ai parlé puis nous irons à ton Rv « UA, UR », ce sont eux qui t’ont fait ce petit spectacle au petit déjeuner ! Mystère !!! Bisous, à ce soir ».

Je savais très bien que je devais prendre ce médicament, un puissant neuroleptique prescrit pour la schizophrénie dont je souffre. Cependant, j’étais parfaitement stabilisé et étais persuadé de n’avoir aucun retard.

Je vérifiais la tablette de comprimés et constatais qu’il en restait effectivement beaucoup trop par rapport à la prescription. Je la regardais elle : je ne connaissais même pas son nom ! Mais son visage m’était si familier que j’en étais troublé. Ce n’était pas une inconnue. Je m’étais préparé à l’action, mais c’est seulement après qu’une peur animale, pire que celle d’être la victime d’une machination, me saisit : celle de m’être trompé.

Et si j’étais vraiment le mari de cette femme ? Mon Dieu, qu’avais-je fait ?!?! Il est vrai qu’il m’est arrivé de redécouvrir que nous avions un chien, mais l’augmentation du traitement de RISPERDAL de 2mg à 4 mg avait rapidement réglé ces absences, une fois le bon neuroleptique identifié après des phases de délires assez… cocasses.
Et son visage charmant figé dans la mort que je lui avais infligée : j’étais maintenant sûr de la connaître, comme une maitresse, visitée tous les jours à heure fixe. Quelle horreur, avais-je dérapé à ce point ? Et tout ce sang… Et ce ticket d’achat d’un matelas « grand confort » daté d’hier, dans la cuisine… Mon Dieu…

Je commençais à entrevoir une horrible vérité : j’ai encore tout inventé et j’ai tué ma femme qui me préparait un cadeau d’anniversaire ! Quelle criminelle commencerait à dormir aux cotés de sa victime, irait prendre une douche, avant de lui préparer son petit déjeuner puis le tuerait… à coup de carte de visite ?! Oh, je crus bien avoir dérapé en beauté à cet instant.

La société de gardiennage arriva enfin, tout cela allait prendre fin, même mes doutes : même les claquements de porte de leur voiture me soulagèrent. La présence de ces inconnus me rassurait, tandis que je fixai cette étrangère, qui était peut-être ma femme. Des voitures de police s’annonçaient, encore loin. Je reconnus immédiatement avoir tué mais j’étais en état de légitime défense. Cette femme était une parfaite inconnue, qui se faisait passer pour mon épouse ! Non, les portraits d’elle dans le couloir étaient des faux ! Oui, même ceux où nous étions ensemble ! Attendez : il y en a où nous sommes ensemble ???

Mes doutes reprirent de plus belle.

Les agents de sécurité photographièrent tout, ajoutèrent des tablettes de Risperdal 1 mg dans un tiroir et vérifièrent ma dernière ordonnance ! Je leur expliquai la situation et répétais mes moindres gestes, les poursuivant même dans toutes les pièces : ils ne m’écoutaient pas et s’intéressaient au corps de cette femme, plutôt qu’à mon état ou aux hommes qui avaient fui depuis la cave. Je crois que le pire était le regard très embarrassé des agents de la société de gardiennage, qui tous, me fuyaient.

Puis, tout alla très vite : l’un d’eux regarda alternativement ma supposée femme puis moi, ma femme, puis moi. Il se pencha, sortit de sa veste mon revolver, j'en suis presque sûr, et le plaça dans la main de la victime, ce que je trouvais stupide sur le moment. Puis, je pensai lorsque je le vis tenir l'arme par dessus la main de "ma pauvre femme" qu'il voulait faire croire à un suicide : je lui en étais déjà reconnaissant. Mais, sans aucune hésitation, il pointa l'arme vers moi et tira, avant que je puisse dire quoi que ce soit. La balle m’atteignit quelque part dans le thorax. Cela me brûla intensément, en même temps que la détonation retentit. Je m’écroulai mais le vis distinctement reposer la main, désormais armée, de cette femme. Ils partirent aussitôt. Tout se troubla, mais j’entendis les policiers arriver, très peu de temps après. Je ne pouvais pas parler et respirais avec difficulté mais je restais parfaitement conscient. Un médecin fut rapidement sur moi : il me dit que j’allais m’en tirer, malgré ces difficultés à respirer. Les policiers s’affairèrent autour du corps de la femme et dirent la reconnaître, sans savoir exactement qui elle pouvait être.

*   *   *

La police judiciaire transmit à la presse ce mémo sur le double homicide du Quartier du Paradis, à Marseille :
« Entrés sur les lieux très peu de temps après avoir reçu l’alerte des salariés de la société « Un Anniversaire, Un Rêve », les services de police ont découvert un corps sans vie, identifié peu après comme celui d’une présentatrice météo d’une chaine de TV locale, présentant une plaie mortelle au niveau du thorax causée par une arme blanche, sur laquelle figuraient les empreintes du propriétaire, M Pierre Vermehoren.

Le propriétaire, atteint d’une balle ayant perforé son poumon droit, tirée selon la police scientifique par la première victime qui tenait encore l’arme, fut pris en charge par les services d’urgence. Stabilisé dans un premier temps, il est malheureusement décédé lors de son transfert vers l’hôpital, des suites de ses blessures.
Un différend amoureux semble être à l’origine de cette dispute qui a dramatiquement dégénéré ; le jour du 50e anniversaire de M. Pierre Vermehoren.

Conformément à un écrit manuscrit retrouvé sur place par les enquêteurs, certifié par notaire, la fortune de M. Pierre Vermehoren ira à la société SEEIAH, dont l’actionnaire principal est l’estimé Dr Perrin, médecin psychiatre.

Une somme certes vertigineuse de plus de 200 M€ mais que le spécialiste des maladies mentales, profondément ému par l’événement, consacrera entièrement à l’aide des malheureux du monde entier. En effet, le Dr Perrin vient d’ouvrir une dizaine de cliniques psychiatriques sur tous les continents, accueillant des malades, plutôt fortunés, qui présentent selon lui « d’intéressantes psychoses, que les médecins traditionnels ne parviennent pas à apaiser ».
« Modifié: 23 septembre 2021 à 08:50:55 par Thom »

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Re : L'homme qui se réveilla à côté d'une inconnue
« Réponse #1 le: 20 septembre 2021 à 16:16:23 »
Bonjour. C'est très bon surtout que l'on ne découvre la clé de l'énigme qu'à la fin. Je vais pinailler un brin : le revolver, était-il dans la main de la femme ou bien l'agent de sécurité l'a-t-il sorti de sa propre poche ?
— l’un d’eux plaça son pied dans la paume de la main de la femme, sortit un révolver, que je crus d’ailleurs reconnaître. Il me visa et, avant que je puisse dire quoi
— vis distinctement replacer l’arme dans la main de la femme.

Ensuite, le doute subsiste sur l'identité de la femme : était-ce son épouse ou bien un autre "cadeau" prévu par la société d'événementiel ?
Sinon, bravo, ça ferait une excellente nouvelle pour un concours. À +
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur... [Pierre Augustin Caron de Beaumarchais]
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Re : L'homme qui se réveilla à côté d'une inconnue
« Réponse #2 le: 20 septembre 2021 à 18:22:00 »
Bonsoir

Bien joue - je me suis regale ! :)
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Re : L'homme qui se réveilla à côté d'une inconnue
« Réponse #3 le: 21 septembre 2021 à 11:29:00 »
Merci Jonathan, 
Suis content que tu aies apprécié.
Le revolver est celui de la victime, placé par l'agent de sécurité dans la main de la complice, elle même fausse épouse, malencontreusement tuée mais cela a servi le plan !
Torturé, je le reconnais...

Merci Txuku,
Venant de toi, un vrai compliment !

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Re : Re : L'homme qui se réveilla à côté d'une inconnue
« Réponse #4 le: 21 septembre 2021 à 13:02:42 »
Merci Jonathan, 
Suis content que tu aies apprécié.
Le revolver est celui de la victime, placé par l'agent de sécurité dans la main de la complice, elle même fausse épouse, malencontreusement tuée mais cela a servi le plan !
Torturé, je le reconnais..
OK mais où était le revolver avant ? Dans la main de la femme ou dans le blouson de l'agent ? Telle était ma question. Je sais, j'encule les mouches (pauvres bêtes) mais une incohérence fout tout par terre. Je sais, mon épouse me répète que je cherche la petite bête mais ayant pondu quatre polars, j'ai l’œil incisif, voire chiant. Ce qui ne change rien à la qualité de ton texte.
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Re : L'homme qui se réveilla à côté d'une inconnue
« Réponse #5 le: 21 septembre 2021 à 14:14:21 »
Au contraire : j'apprécie la rigueur qui aide à perfectionner un texte.
Le revolver appartenait à la victime, on le lui a subtilisé (il était dans un bureau dans son salon) et l'agent l'avait sur lui, pour commettre le meurtre et, comme cela s'est finalement présenté, l'imputer à la femme. Ca tient ?

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Re : L'homme qui se réveilla à côté d'une inconnue
« Réponse #6 le: 21 septembre 2021 à 19:24:05 »
Voui, ça tient et ça semble logique. Dans ce cas reformule tes phrases : le mec il sort le flingue, il tire et ensuite il ouvre la main de la meuf et il lui file le calibre dans la pogne. Il porte des gants bien sûr et il faut qu'il sache si la femme était droitière ou gauchère. Allez, j'arrête, c'est du détail que les lecteurs n'ont sans doute pas perçu. Mais, je suis un pinailleur. Refais en un autre du même acabit, j'adore les polars (!)  ;)
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Re : L'homme qui se réveilla à côté d'une inconnue
« Réponse #7 le: 21 septembre 2021 à 21:54:12 »
Bonsoir Thom, ton texte se li très bien et l'intrigue est prenante.
Afin d'en rajouter une couche sur le problème des détails, j'aimerais en soulever un.
Comment la police a t-elle conclue que la femme avait tiré, vu qu'il ne devrait y avoir aucun trace de poudre sur sa main ? Le révolver ayant été placé dans sa main après le coup de feu, les enquêteurs n'ont pas pu trouver de trace de poudre.
Élémentaire mon cher Watson.
Bonne soirée.
 
Michèle

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Re : L'homme qui se réveilla à côté d'une inconnue
« Réponse #8 le: 22 septembre 2021 à 09:49:47 »
Bien vu Michèle. Effectivement, l'agent de surveillance aurait dû placer le revolver dans la main de la femme et appuyer sur la gâchette. Ainsi le kit aurait détecté des traces de poudre. Et ça ramène au problème : gauchère ou droitière. Vous voulez pas que l'on constitue le trio infernal du polar ?
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Re : L'homme qui se réveilla à côté d'une inconnue
« Réponse #9 le: 22 septembre 2021 à 11:53:52 »
Bonjour.
Citer
Vous voulez pas que l'on constitue le trio infernal du polar ?
Ce serait peut être amusant en effet.
A condition de pondre des trucs vraiment tordu.
Bon meurtres.
Michèle

Hors ligne Thom

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Re : L'homme qui se réveilla à côté d'une inconnue
« Réponse #10 le: 23 septembre 2021 à 08:42:34 »
Bon, d'accord : je revois la scène du flingage dès que je le peux et on mijote un petit truc ensemble !

Hors ligne txuku

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Re : L'homme qui se réveilla à côté d'une inconnue
« Réponse #11 le: 23 septembre 2021 à 10:47:01 »
Bonjour

Je crains que cela n alourdisse ce texte tres facile a lire ??? :)

Mais laissez vous aller si cela vous plait !!! :-¬?
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Re : L'homme qui se réveilla à côté d'une inconnue
« Réponse #12 le: 27 septembre 2021 à 09:09:54 »
Michèle, Jonathan,
Je vous propose qu'on passe en messagerie privée pour ne pas encombrer le forum et dévoiler nos petits secrets.
J'ai quelques idées de scénario à vous soumettre, mais il faut déjà convenir d'un mode opératoire pour écrire à trois !
J'ai pensé à faire simple : chacun écrirait le volet d'un triptyque pour décrire sa vision de l'histoire, vue d'un personnage par exemple.
Qu'en dites vous ?
Thom

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Re : L'homme qui se réveilla à côté d'une inconnue
« Réponse #13 le: 27 septembre 2021 à 10:13:42 »
Salut. Pourquoi pas. Mon mail en MP c'est plus pratique pour "convoyer" les textes. Perso, j'ai mon cinquième roman dans mon PC, non publié causes diverses : les GJ, le Covid et marre de faire la pute dans les foires, salons et autres Cultura. Titre : Traquenard en Pays Cathare. Après Sale Mine dans la Saline, je poursuis dans l'Aude. Un autre, en état d'ébauche : Du mou dans les haubans à Gruissan (titre provisoire). Ces deux là sont libres de droit donc publiables sur LMDE. À  +, je passe en MP.
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Re : L'homme qui se réveilla à côté d'une inconnue
« Réponse #14 le: 27 septembre 2021 à 10:20:55 »
Bonjour Thom, adresse courriel en Mp
Michèle

 


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