Salut Mizumi,
J'aime bien l'idée de l'album pour enfant qui mélange les mythologies du monde.
Je ne sais pas quel est l'âge de ton public cible, mais il me semble que la deuxième version est plus abordable pour un album illustré.
Dans la deuxième version, en revanche je suis un peu déçue que le personnage de Lysander soit si peu développé.
En revanche j'imagine bien de belles illustrations.
Et maintenant le pinaillage au fil du texte:
Dans son village, personne ne veut lui répondre !
Pourquoi personne ne veut-il lui répondre ? Parce que l'amour se vit et ne se décrit pas? Parce que les elfes n'aiment pas ? Parce que tout le monde pense qu'elle est trop jeune?
Elle découvre un gigantesque champ de fleurs colorées d’un dégradé de violet qui luit grâce à la lumière des deux soleils dans le ciel.
J'aime beaucoup la phrase mais peut-être est-elle un peu longue et articulée par rapport au reste du texte.
— Je ne suis pas une fleur mais un fée ! Je m’appelle Carlisle !
J'aime bien l'idée du fae masculin. C'est très rare dans les livres actuels pour enfants.
Alors, elle sourit en marchant aux côtés de son nouveau compagnon.
J'aurais bien vu "ami" plus que compagnon dans un album enfant, même si compagnon renvoie bien à un lexique fantasy.
Naïa et Carlisle trouvent un village entouré de palissades en bois, ils savent qu’ici se sont les humains qui y vivent
Je trouve la phrase un petit peu lourde. Je crois qu'on peu l'alléger sans perdre de sens.
Elle leur avoue avoir fait une farce aux habitants du village, ce qui ne leur a pas plu.
Le personnage joueur et facétieux de la kitsune est vraiment bien réussi dans la première version

. Mais tu as bien réussi à condenser en quelque mots.
Sa proposition est douce
Là je n'ai pas vraiment compris ce que tu veux dire.

— Bonjour. Je ne sais pas pour toi Lysander, mais moi, j’aime quand le soleil me réchauffe.
— Je ne sais pas.
— Ce n’est pas grave, venez avec nous pour trouver la réponse !
Pour un album enfant, peut-être faudrait-il préciser qui parle à chaque réplique.
Ils restent un moment intrigués par l’aspect étrange du sol. Au bout de quelques instants, des bulles se créent à l'extrémité de chaque pousse, d’abord minuscules puis jusqu'à être aussi grandes qu’un enfant ! Enfin, elles se détachent et s’envolent dans le ciel.
Très poétique !
— Je te rattrape !
Pareil. J'aurais plutôt dit dans l'optique d'un livre pour petit. :
Je te rattrape, promet Lagherta. La petite elfe est rassurée.
Sinon j'ai bien aimé la construction classique du récit, avec les rencontres au fil du texte, la question récurrente et la réponse différente de chaque personnage. Et puis la vie prend le dessus et vivre pleinement, au présent, éclipse la pensée rationnelle.
Un peu une version mixte entre le
carpe diem et le
"On ne voit bien qu'avec le coeur "J'ai apprécié également qu'à la fin tu ne donnes pas vraiment la solution au petit lecteur, mais qu'il aie la possibilité de s'interroger sur ce qu'est l'amour lui aussi.
C'est marrant, mais dans ton texte, je me surprends souvent à penser que lorsque tu écris amour, je lis bonheur.
Mais c'est tout à fait subjectif !
Merci pour ce texte en tout cas !