Bon c'est une nouvelle fantastique avant tout... j'espere qu'elle vous plaira.
The Corridor
Le soleil se couche. A l’horizon une forêt se dessine… dans cette forêt marchait un jeune homme aux cheveux brun tombant, les yeux verts émeraude, et le visage fin… Vêtu d’une chemise blanche et d’un jean noir tout simple, ce garçon paraissait perdu. Il voulait juste voir quelqu’un…
Après quelques minutes de randonnée au milieu des sapins, il aperçut un sentier usé qu’il empreint. Il marchait avec détermination sur ce sentier qui le menait vers sa fin… Il continuait à marcher, encore et toujours… L’homme ne fait que marcher toute une vie… pour aller où ? Voir qui ? C’était un homme seul dans une forêt qui savait qui il voulait voir…
Puis une maison se présenta enfin devant lui. Un vieux taudis en bois bouffé par la végétation qui semblait être inhabitée demeurée là immobile et sans bruit. Constituée de trois étages, et de quelques fenêtres, les toiles d’araignée et les rats avaient fait de cette demeure la leur. Pourtant Il n’avait pas peur, aucun frisson, aucune expression sur son visage. Il contourna la maison sur le flanc gauche où se trouvait un escalier qui menait à une porte. Au moment où il toucha la poignée un frisson le saisit. Il recula de trois pas et une planche se brisa sous le poids de son pied gauche. Il se blessa la jambe gauche d’un frottement avec le bois.
« Stéphane… Stéphane… » se fit entendre d’une voix lointaine… et suivit d’écho.
Il fut prit de sueur, et resta paralysé quelques secondes… et se décida d’ouvrir la porte. Il posa sa main, et l’ouvrit avec difficulté. Une fois ouverte, il entendit à nouveau « Stéphane… Stéphane… » puis…
Il ouvrit les yeux brusquement… pour voir qu’il se trouvait sur le sol froid de sa chambre. Il se leva en sursaut et vit sa mère à la porte qui lui dit : « Ca fait 20 minutes que je t’appelle Laurent, tu vas être en retard dépêche toi. »
Laurent envoya sa couette sur son lit et se changea rapidement. Il se regarda 5 minutes dans son miroir pour constater qu’il était bien cerné. Il descendit et prit un bref petit déjeuner. Il allait être en retard. Sa mère lui avait demandé une explication à son réveil si difficile, mais Laurent ne sut quoi répondre et répondit : « J’ai du me coucher trop tard… » Mais il était mal ce matin, comme un genre de malaise. Il avait rêvé mais ne s’en souvenait plus…
Il arriva en cours et rejoignit sa meilleure amie Anaïs qui lui fit remarquer son état.
Au moment où le professeur faisait l’appel…
« Stéphane est absent ? »
Laurent eut un flash du rêve, lui devant cette porte et cette voix. Anaïs le regardant avec interrogation : « Qu’est ce qu’il y a ? »
Laurent commençait soudainement à se rappeler de son rêve, de cette forêt, cette maison, cette voix et cette porte.
Laurent : « Rien… j’ai fait un rêve bizarre… »
Pendant toute la journée, il ne parlait pas, il demeurait silencieux essayant de se rappeler de tout son rêve mais en vain, c’était encore très flou.
La fin des cours se fit entendre par une cloche qui retint. Il se leva et alors qu’il allait prendre son sac, il cogna sa jambe gauche contre la table ce qui entraina aussitôt un serrement des dents.
Laurent : « Qu’est ce que… »
Il releva son pantalon pour voir une très longue égratignure sur sa jambe. Anaïs contempla cette blessure avec surprise.
Anaïs : « Comment tu t’es fais ça ?! »
Laurent : « Je ne sais pas… »
Puis il eut à nouveau le flash et le fracas de la planche qui se brisait et de sa blessure.
Laurent : « Oh non… comment est ce possible ? »
Anaïs : « De quoi tu parles ? Tu as du te frotter à quelque chose. Apparemment elle date d’au moins ce matin ou d’hier. »
Cela rassurait encore moins Laurent.
Laurent : « Vite sortons. »
Il entraina Anaïs dehors avec lui, et voulut lui raconter son rêve mais bizarrement il n’y arrivait pas. Ils étaient seuls.
Anaïs : « Laisse-moi voir ta blessure… »
Elle se mit accroupie et examina sa jambe.
Anaïs : « Tu es allé où hier ? On dirait qu’il y a des morceaux de bois, il faut que je les enlève sinon… »
Laurent horrifié, la coupa : « Non ! »
Il s’écarta.
Laurent : « Laisse… je dois rentrer… Merci et à demain. »
Anaïs le regarda partir en restant sceptique : « Ok ciao… »
Laurent arriva chez lui tout paniqué et se rua dans sa salle de bain pour vérifier s’il avait vraiment des morceaux de bois dans sa jambe … Avec stress et agitation il écarta la plaie qui se mit à saigner abondamment. Il serrait les dents avec un mélange de rage et de peur… Il prit un coton qu’il trempa dans l’alcool pour essayer de désinfecter. Après quelques minutes de douleur vive, et de serrements de dents intensifs, il se laissa tomber par terre pâle comme un mort.
Puis il examina son coton pour constater qu’il y avait quelques débris de bois…
Laurent voulut se lever mais la douleur de sa jambe le retint… C’est là que sa petite sœur Estelle rentra dans la salle de bain et resta figée devant l’état de son frère.
Estelle horrifiée en voyant la jambe de son frère en sang : « Mais qu’est ce que tu as fais ?! Je vais appeler Maman ! »
Laurent n’avait plus la force de répondre….
Deux heures après, Laurent était dans son lit la jambe bandée. Le docteur venait de partir, il faisait nuit.
Le blessé ne voulait pas dormir… il ne voulait pas retourner là bas. Le combat contre le sommeil dura des heures et des heures… Mais vers 2 heures du matin…
« Stéphane… Stéphane… »
La porte s’ouvrit d’un grincement…