[vinksdarkso]

Oyé Oyé, Peuple des porteurs de plumes, je vous lance à tous un défi ! (Tin Tintin !)…

Le but du jeu est assez simple. L’idée de base comme le titre l’indique, c’est que vous écriviez votre flot de pensées comme il vous vient, quelle que soit la nature de ce que vous écrivez, ça n’a ici aucune espèce d’importance. Tant que, s’il vous plaît, soyez sincère et jouer le jeu de l’immédiateté de votre écriture. Appelez cela comme vous voulez, de l’écriture libre, un freestyle d’écrit, une Battle d’idées envolé, un espace de liberté lyrical, il n’y a pas vraiment de règle, si ce n’est le fait de coucher vos écrits sans rectifier (sauf pour les fautes d’orthographes, et en cas extrême de faute de syntaxe immédiatement repéré à l’écriture du texte dont j’autorise la correction a posteriori pour une lecture plus aisée). Juste limiter la longueur (on est dans la rubrique textes courts), simplement laissé vous allez dans votre liberté la plus totale qui vous est dut ! Ce n’est pas un concours de style, ceux qui mettront un texte écrit et réécrit pour paraître plus intelligent que les autres sont des idiots finis, mais c’est leurs entières responsabilités, ceci n’est qu’un avis personnel. Rien n’empêchera jamais un tricheur de tricher, on a le droit de tricher et d’être malhonnête. Moi, vous verrez, je me suis arrêté pour pas que ce soit trop long, c’est un choix, mon texte n’était de toute façon pas très intéressant, mais c’est mon avis personnel… Tanpis, c’est écrit, c’est posté, j’ai joué le jeu…

Ok récapitulons les 5 règles du Fight Club avant de vous lancer (petit clin d’œil à l'un de mes films préférés, désolé) :

1/La seul véritable règle c'est la longueur du texte (- de 15 pages) imposé par la rubrique du forum

2/ Il est interdit de vous interdire quoi que ce soit, soyez libre ! (J’ai connue des règles plus contraignantes…)

3/Ecrivez ce que vous pensée dans l’immédiateté. Sa peut être une phrase sur votre journée, une histoire inventé, un poème improviser sur le slip de votre concierge, un commentaire sur un post qui vous as inspiré, vous faites ce que vous voulez…

4/Soyez honnête avec vous même et avec les lecteurs, ne trichez pas.

5/Et pour finir, bonne chance, ecrivez !
A vos clavier, prêt, partez !

[vinksdarkso]

Sans préméditation je me lance dans les méandres de mes pensées, les couchées sur le papier, enfin les tapées sur un clavier comme pour me libérer d’un trop plein d’idées. Veuillez patienter deux minutes, je me roule une clope… Comme si ça avait un intérêt que je vous le notifies, vous qui lisez les yeux rougis par votre écran pixellisé…Pas si long en fait cette clope roulée, à peine deux minutes… Pourquoi on utilise l’expression deux minutes à tout va pour qualifier le temps dans une expression alors qu’on sait jamais précisément le temps que durera réellement notre action? Putain je n’arrive pas à dormir, y a que dans ces soirs-là que je me pose ce genre de questions à la con ! Écrire pour qui, écrire pour quoi ? D’où nous viens ce désir viscéral ? Je pense qu’on a tous en nous des idées refoulées qu’on ne sait pas exprimer, on a tout ce gout d’anonymat, qui suis-je, pourquoi ? J’écris pour être libre, libre de moi ! Le cerveau est une prison parfois, où les pensées pourrissent sous les décombres des souvenirs d’une vie passée, on oublie, on se rappelle, mais à quoi bon ? D’ailleurs, que sommes-nous ici-bas ? Je me saoule moi-même à encore me poser ses questions éternelles qui ne trouveront jamais de réponse, je suis sûr que quelque part à l’horizon du temps quelqu'un se la pose en 2055, et je suis sûr que par le passé, un vieux barbu grec se les ai déjà posés… Mais pourquoi je vous dis tout ça moi ? En quoi ça vous intéresse? J’aime le foot et l’ivresse, le bonheur, la tristesse, les femmes et leurs fesses, les câlins pleins de promesses, le sourire que mon petit frère m’adresse, j’aime la vie, cette grande poétesse ! Voilà je vais m’arrêter là sinon je vais me perdre dans je ne sais quoi, je ne sais même pas pourquoi je me suis mis à écrire en rimant à présent, qui sait, peut-être mon côté refoulé de Boris Vian raté... Ou ses raps que j’écoutais en boucle étant plus jeune, peu importe… Oula ca commence à être un petit pavé, c’est que les écrits cours vite, bon je claque le clap de fin, the end, je m’arrête la sous peine d’écrire un pavé, allez à vous la main amis écrivains !

[LeBossu]

Je me lance pendant une minute, top chrono. L'inconvénient, c'est que sans montre et sans minuteur, je ne saurai pas où doit avoir lieu la fin, mais on fera à la louche. Après cette introduction, il y a d'habitude un grand blanc qui peut durer des jours. Je sais, c'est long, mais je suis lent, alors à pensée lente, écriture lente. Sans vouloir faire de généralités. Peut-être devrais-je m'obliger à écrire en un temps défini, cela rendrait-il plus spontané? Je regarde ma montre (et oui, j'en avais une; mais c'est pas facile de regarder le temps et d'écrire ce qu'on écrit en même temps, et puis vous avez remarqué le décalage qu'il y a entre le temps qu'on met à écrire et celui qu'on met à lire? C'est comme un bon gâteau). Pas de chance, je n'ai pas regardé avant de commencer, c'est balo. Allez, à la cuillère on doit à peu près y être, à cette minute?

[May-lys]

Bien que je ne sois pas trés récente, je suis trés joueuse, j'aime relever les défis alors attendez-moi j'arrive ! il est 20h12
Je dois vite trouver un sujet maintenant. Je reconnais ce n'est pas vraiment intelligent, j'aurai dû le faire avant.
Je vais chercher dans mes nombreux souvenirs.  C'est le privilège de l'âge que n'a pas la dernière pluie !
Pour garder une métaphore métérologique je suis plus proche d'un vieux crachin. Heureusement que je ne cherche plus de prince charmant, ce n'est pas trés glamour comme image. Je ne me plains pas  même si j'ai un roi aussi usé qu'hamlet, mais c'est le mien ! Voilà que maintenant je veux étaler la culture classique que je n'ai pas. Je dois faire attention cet exercice peut rendre prétentieux, donner l'envie de briller. C'est sans doute normal pour moi qui suis au crépuscule de mon existance. Je veux rétablir à présent la vérité, je suis fraîche comme une brise de printemps. Enfin dans ma tête de blonde édulcorée au Nutella. il est 20h29 je ne suis pas en amour avec l'informatique et juste mon index ose taper sur les touches. excusez-moi pour ma démarche hasardeuse, je suis une incorrigible gamine, heureusement la honte ne tue pas;

[buck ellis]

   hola c est quoi ce jeu?  heu merde,faut ecrire,j ecris quoi.ha putain j ai pas d idées merde....comment on gagne,y a un truc a gagner? ouais,laisse tomber les majuscules on s en tape,faut que j ecrive un truc bien,un truc...et si je parlais de ma mere? non pas çà...merde les touches,fait chier,çà me saoule c est trop dure ce truc,laisse tomber.

[vinksdarkso]

Magnifique plume ellis...Du grand art xD

[LeBossu]

Et s'il était arrivé, il trancherait des appels désincarnés rugissant dans le lointain. Se pelisse serait toute d'ombres et de poils gris, foncée, revêche, abritant des amas de fortune pour écraser les habitants. Il rugirait, attendrait dans la tombe, soulèverait les amas rougissant à l'aube d'un troisième jour. Nous les appelons les brisés. Ils nous font de la peine. Leurs chants sont funestes, tous ceux qui les entendent se couchent et tombent, dépérissant. Je ne t'attendrai pas, infidèle. Ta bouche ne sera plus parfumée pour moi. Ta peau sera en sueur et me dégoûtera de toute sa moiteur. J'arracherai tes poils pubiens, je frapperai tes cuisses. Tu gémiras et tu pleureras, mais ce sera trop tard, et la fin du jour sera annoncée. Jette les enfants aux vents, attrape les colombes, tend ta main vers un horizon inconnu, je t'arracherai les cheveux et tu seras aveuglé.


PS : Je le trouve d'actualité pour un 21 décembre, non ? Est-ce que ça m'aurait travaillé sans que je me l'avoue ? La pensée me trouble et m'écœure.

[LeBossu]

Une petite minute pour oublier. Ce soir, nous irons au bois, ou dans une rue de Manille, ou dans un bar bien famé, ou encore dans l'océan parmi les loups et les murènes. Nous colporterons des manifestes, mais serons bien élevés. Soyez sages, vous le méritez. Applaudissons des deux mains, ça nous fera les pieds. Quand nous divaguons, personne n'est là pour nous rattraper. Alors courrons. Jetons aux chiens nos restes de cure-dents et foulons la pelouse interdite des cadavres sanguins. Quelle incertitude, et quelle pitié… Tu t'arrêteras au prochain feu, mon fils, j'ai un quartier à acheter. Avec un peu de sel, du sulfate, du cumin. Approche-toi du bord et renifle ces odeurs de poivre, tu auras la migraine.

Deuxième essai, les yeux fermés. Un voile blanc reste toujours, sans qu'on puisse l'enlever, puis les doigts s'affolent, fautes, frappe, ne songe plus, n'existe plus, c'est le matin noyé de rosée fraîche et aqueuse. Tu respires un air pur, mais il n'est qu'imaginé. Voilà bien longtemps que ton air s'est transformé en éther sombre et épais qui colle au fond de tes poumons. Goudrons. Arborescence. C'est ton poumon, ton spleen, tes humeurs qui noircissent et qui se durcissent sous les coups de bile d'un miroir incandescent. Tu n'as pas la tête d'un ébouriffé, encore moins d'un lutin. Arrache-toi un pied, dévore-toi une dent, tu es un monstre que le Léviathan n'abrite plus. Tes tours s'effondrent, Babel. Ta poussière est mêlée du sang de tes habitants, tu es ruines et ossements.

[GuillaumeLoveWriter]

Elle était là, grande, belle, et majestueuse. Une couronne en or sertie de rubis et d'opales empêchaient ses longs cheveux de tomber sur son front. Celui-ci surplombait de grands yeux aussi noirs que le plus profond des gouffres. Elle était belle, assurément ! Et une fois n'était pas coutume : après tout, elle n'était pas obligée d'être tout le temps encapuchonnée, sa faux sur l'épaule.

[Allegas]

[ça va piquer les yeux, car pour ne pas tricher, je l'écris en direct et j'ai une orthographe et une grammaire des plus approximatifs]

Les traineaux étaient dans les starting-block, manteau rouge et manteau marron se toisaient sans sourciller. Le vent souffla, soulevant un nuage de poussière qui cacha un temps le feu tricolore. Le dernier piéton sidéré traversa la route quand le feu passa au vert.

Les rènnes se cabrèrent et dérapèrent sur le bitume, un lapin cracha un morceau de carotte  donnant l'allure au deuxième équipage.

Lezs deux traineaux fusèrent dans un déluge d'étincelles ils dépassèrent un monospace remontant le boulevard à bride abbatu.

Mais déjà les lapins prennaient de la vitesse, manteau rouge lacha alors du leste et une pluie de cadeaux se répandit sur la chaussée.

Il remonta alors à même hauteur que manteau marron quand soudain un camion déboula d'un carrefour fauchant pèlle-mêlle lapereaux et cerfs dans un déluge de poils.

Les traineaux se fracassèrent et les deux vieux trépassèrent.