Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

18 avril 2024 à 04:04:37
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Auteur Sujet: un peu de magie  (Lu 764 fois)

Hors ligne PsychoWriter

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un peu de magie
« le: 27 mars 2021 à 11:48:42 »
salut !
voici un peu de magie, histoire de vous montrer que je sais  écrire autre chose que des nouvelles sur des tueurs;

1

New York.
   Sur les photos ou les cartes postales, les immeubles de béton et de verres président en conquérants, ils sont les remparts contre les assaillants maritimes. Seul l’espace infini au-dessus de leurs têtes et l’horizon s’étendant au-delà de leurs bras risquent de laisser passer, par mégarde, un danger éventuel.
   Mais personne ne peut bâtir un dôme infranchissable au-dessus de la Grosse Pomme. Personne ne peut protéger aucune ville du monde de cette façon. A moins d’être sorcier ?
   C’est ce que ce dit Rodéric en flânant dans sa ville natale.
   Que ce soit le jour ou la nuit, il aime cette ambiance de folie, ce melting-pot permanent grouillant de personnes d’origines diverses se croisant sans se voir, vivant sans se soucier des autres mais qui, dans des cas d’urgences, savent être solidaires.
   Si chaque jour, on vit sa vie en oubliant que les autres existent ce n’est pas par égoïste, mais juste pour oublier qu’une catastrophe peut arriver n’importe quand et que dans ces moments-là chacun de nous devra se dépasser, sauver sa vie, ou sauver la vie d’un autre.
   Bref, il se dit qu’avec les pouvoirs qu’il a découvert en lui, peut-être qu’un jour il pourra créer un dôme invisible afin de protéger sa ville, et toutes les autres villes qui en feraient la demande.
   En attendant, ce n’est pas en faisant pousser une fleur, ou en gelant quelques gouttes d’eau qu’il parviendra à ses fins. Il a encore beaucoup à apprendre sur ces pouvoirs et sur lui.
   Dans Central Park, ce paradis terrestre ressourçant et regorgeant d’habitués ou de touristes flâneurs, Rodéric se rend vite au bord du lac The Lake. Depuis qu’il est gamin, il a trouvé un endroit protégé des yeux indiscrets et des passages incongrus où il peut s’entrainer. Au pied d’un chêne monumental lui-même barricadé par des buissons épais qu’il a fait pousser et dont lui seul, et Céleste, connaissent l’entrée.
   Faire pousser une, deux ou trois fleurs juste par la pensée et en les guidant de sa main, puis les faire faner, se décomposer et renaitre à l’infini, rien de plus facile. Puis c’est avec l’eau qu’il s’est amusé. Quelques gouttes dans le creux de sa main suffisaient d’abord pour apprendre à générer le givre ou la vapeur d’eau. Puis il a tenté avec de plus grandes quantités : quelques centilitres, et quelques litres. Une petite partie du lac gelait et ou s’évaporait. Personne ne s’en rendait compte. Sauf Céleste.
   Il n’y a qu’avec elle qu’il peut partager ces pouvoirs, car c’est avec elle qu’il découvrit le premier : celui de comprendre les animaux et de leur parler.
   C’était il y a 5 ans, Ils étaient tous les deux tranquillement allongés à regarder les nuages dans le ciel et à leur inventer de nouvelles formes, attendant d’avoir faim pour commencer leur pique-nique, quand un petit écureuil, vint progressivement vers eux. Rodéric fut le seul à entendre une petite voix disant qu’elle était une maman voulant nourrir ses deux petits, là-haut dans l’arbre, mais qui ne voulait pas trop s’éloigner.
   Rodéric s’assit, regarda autour de lui et comprit, qu’à part Céleste à ses côtés, il n’y avait que cette petite boule rousse qui pouvait parler. Il demanda à Céleste de couper des miettes de pain de leur pique-nique tandis qu’il parlait avec la maman écureuil. Après deux minutes, elle partit avec plusieurs miettes en remerciant ses deux nouveaux amis.
   Depuis, il entend, comprends et parle aux oiseaux du parc, aux chevaux épuisés de tirer des calèches, aux chiens en balades, à tous les animaux du zoo, à tous les animaux de la nature quand lui et Céleste sortent de la ville pour de longues promenades.
   Ensuite il s’est rendu compte qu’il pouvait agir sur la nature. Une simple graine dans sa main devenait une fleur, puis il a essayé avec les arbres. Il a voulu ensuite manipuler l’eau : geler une partie du lac ou bien la faire bouillir.  Il savait produire de plus en plus d’effet naturels rien qu’avec ses mains et ses pensées, il essaya avec le vent et les nuages : il parvint à dévier la trajectoire du vent et la course des nuages, il parvint aussi à en modifier les formes.
   Tout ce qu’il touche, que ce soit un couvert en inox ou en plastique, que ce soit une voiture ou un mur, il tente d’agir sur sa structure et sur sa force pour la modifier. Il a construit une petite Tour Eiffel avec les couverts de sa mère, il a réparé le pare-chocs de sa voiture également, il a aussi bouché les fissures de la maison rien qu’en passant ses mains sur elles.
   Pratique d’avoir de tels dons ! Comme tout le monde le sait, de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités… Mais il ne se sent pas l’âme d’un super-héros. Il ne va coudre un costume pour voler au secours des américains, ou du monde entier. Pas parce qu’il est égoïste, mais parce qu’il ne sait pas encore quoi faire de sa vie et qu’il ne voit pas encore comment ses pouvoirs pourraient sauver des vies.
   Tout ce qu’il souhaite, c’est faire grandir ses pouvoirs, les utiliser pour faire de grandes choses, reste à savoir lesquelles. Et puis surtout, il veut être avec Céleste. Sa douce Céleste qui l’encourage à aller plus loin, à chercher au fond de lui la force et la patience nécessaire pour travailler sans cesse ses dons.
   Ils se connaissent depuis des années, elle et ses parents venaient souvent se promener dans le parc, un jour ils se sont retrouvés ici par hasard et y sont revenus presque tous les soirs en cachette après l’école.
   Il l’a toujours considéré comme sa meilleure amie. Il pouvait tout lui dire, elle comprenait et elle gardait leurs secrets comme si elle n’était qu’une jolie boite d’où rien ne pouvait jamais s’échapper. A présent, et surtout depuis s’être rendu compte que les autres filles avec qui il était sorti ne voulaient que profiter de ce qu’il avait à leur offrir : des petits bijoux ou de magnifiques fleurs en ricanant comme des idiotes, il voit que Céleste est différente.
   Elle le comprend et l’écoute. Les autres filles se moquent pas mal de ce qu’il a à dire. Toutes les questions qu’il se pose sur la provenance de ses pouvoirs, sur le silence de sa mère à ce propos, sur son avenir… Elles s’en fichent pas mal. Elles veulent juste qu’il les aide à multiplier l’argent dans leurs portefeuilles, ou qu’il reproduise un bijou ou des chaussures hors de prix.
   Oui, à présent qu’ils vont bientôt quitter l’université, c’est avec elle qu’il veut être. Et il l’attend pour le lui dire. Elle ne devrait plus tarder.

2

- Céleste arrive ! chante le rouge-gorge après avoir déposé dans la main de Rodéric un beau caillou blanc et brillant.
   Il le remercie et commence à façonner une bague grâce à deux brins d’herbe. Puis il touche le caillou pour le transformer en diamant et l’incruste dans l’anneau.
   Tandis que Céleste, dans une longue robe bleue à fleurs mauve, marche rapidement jusqu’à leur cachette, le temps se met subitement à changer. Les petits nuages blancs semblent se sauver pour que de plus gros, plus sombres et remplis d’électricité, prennent leurs places.
   En l’observant se rapprocher, il se demande comment il pourrait lui plaire ? Elle peut avoir tous les hommes qu’elle souhaite, elle est si belle, si fraiche et lumineuse. Ses longs cheveux blonds brillent et ondulent comme un voile derrière elle, sa silhouette parfaite lui donne l’allure d’une déesse quoi qu’elle porte. Sa voix est douce et mélodieuse, son regard bleu sur lui est comme un océan qui veut l’avaler.
   Lui n’est qu’un homme blond comme il y a en tant d’autres. Il a des yeux bleus marine dont il se servait pour draguer mais qu’il ne réserve plus qu’à Céleste ; un visage qui ne semble pas vouloir changer ou prendre une ride et il est un peu enrobé, ça ce sont les bons petits plats et les gâteaux de sa mère Nelly.
   - Bonjour. Désolée d’être en retard… Il y avait des bouchons. Fait Céleste en arrivant enfin devant son ami.
   - C’est pas grave, j’étais en bonne compagnie.
   Sur les branches de l’arbre, leurs complices, des oiseaux et la famille écureuil se hâtent d’aller se cacher dans leurs nids.
   Le ciel de New-York s’obscurcit de plus en plus. Les promeneurs, surpris, se dépêchent pour rejoindre leurs véhicules.
   - C’est toi qui amène l’orage ? S’enquiert Céleste en levant les yeux au ciel.
   - Non. Mais tu sais qu’on ne craint rien ici.
   Puis il attire Céleste plus près de lui afin qu’il se blottissent contre l’arbre.
   En cas d’orage ce n’est pas conseillé, mais comme il se sont déjà fait avoir par un orage quelques années plus tôt, il a doté l’arbre d’une mousse odorante et protectrice qui les englobe comme une bulle.
   Céleste le dévore des yeux. Elle l’admire et le vénère. Rodéric est un homme étonnant dont les pouvoirs le place bien au-dessus des autres hommes. Peu importe qu’elle soit sortie avec quelques types, elle ne veut plus faire semblant d’être seulement son amie, elle le veut rien que pour elle. Les autres mecs sont tous obnubilés par le sexe, par le sport, par les filles, par leur avenir et le fric… Rodéric est plus serein. Il traverse la vie comme si c’était lui qui allait lui offrir des surprises, des rencontres ou des tourments.
   Tandis que le vent se lève et que le tonnerre commence à gronder entre les gratte-ciels, Rodéric montre le bijou qu’il tient dans sa main.
   - J’ai un cadeau pour toi. Annonce-t-il en ouvrant sa main gauche sur le bijou. Je viens de le faire uniquement pour toi.
   Céleste observe la bague au diamant blanc sans oser la toucher. Puis elle se perd dans les yeux bleu marine de Rodéric. Cette couleur si impressionnante rend son regard incroyablement plus inestimable que n’importe quel diamant. Sauf celui qu’il tient dans sa main car elle sait qu’il ne l’a pas acheté, il a créé pour elle à partir d’un petit bout de nature.
   Le tonnerre se rapproche de plus en plus, il zigzague entre les buildings comme un fouet qui claque et résonne dans l’univers tout entier. Les lourds nuages noirs recouvrent le parc et la cachette tel un couvercle oppressant.
   Elle lui sourit et s’approche de ses lèvres pour les gratifier d’un doux baiser.
   Un éclair zèbre la prison sombre qu’est devenu la zone autour de la cachette.
   Ensuite, Rodéric glisse l’anneau à l’annulaire de Céleste :
   - Je t’aime de ton mon cœur. Je ne veux plus aucune autre femme que toi, plus jamais.
   Elle accepte avec fierté ce cadeau, et surtout cet amour qu’elle a enfin vu naitre pour elle depuis quelques mois. Elle lui répond qu’elle aussi, elle l’adore plus que tout au monde quand une voix d’outre-tombe retentit à la place du grondement de l’orage :
   - Nnnnooonnn !!!
   Rodéric et Céleste se bouchent les oreilles. La voix semble encercler et détenir la terre entière entre ses dents. Des éclairs fusent par milliers des nuages, tels des lances cherchant à atteindre le couple en émettant des sons de bris de verre insoutenables.
   Rodéric prend Céleste par la main, et de l’autre il touche l’arbre afin de tenter de le rendre plus fort. Il espère qu’en se concentrant suffisamment il parviendra à provoquer un nouveau pouvoir servant à les protéger.
   Soudain un nuage noir descend de plus en plus devant eux et prend la forme d’une main géante. Elle agrippe tout de suite Céleste. Rodéric a beau la retenir de toutes ses forces, les branches de l’arbre ont beau la tenir également, la main est la plus forte.
   Au-dessus du lac, la main se met à jeter Céleste très loin, comme si elle n’était qu’une balle éjectée par une batte de base-ball. Céleste crie, elle hurle en traversant les nuages noirs, en fusant entre les sommets des immeubles.
   Rodéric ne peut s’empêcher de l’appeler, encore et encore. Mais personne ne lui répond, et rien ni personne ne lui ramène Céleste dont la voix a disparu.
   Ensuite la main fond sur lui à une vitesse vertigineuse pour le saisir violemment et l’emmener à l’opposé de sa victime précédente.
   Les nuages et l’orage disparaissent en une seconde. Le beau temps revient, les promeneurs reviennent tout aussi rapidement sur leurs chemins de détente.

Hors ligne jihel

  • Calligraphe
  • Messages: 130
Re : un peu de magie
« Réponse #1 le: 25 avril 2021 à 19:08:48 »
Hello, j’ai fait une relecture de ton texte. Je ne parlerai pas du fond car je ne suis pas forcément friand de ce type d’histoires, mais seulement de détails d’écriture.
Attention, tout ce que je dis n’est que mon propre avis, ne t’en formalise surtout pas et ne garde que ce qui te semble judicieux !
Bien à toi !


président en conquérants, je ne trouve pas cette expression très heureuse, les conquérants conquièrent, ils ne président pas. "Dominer" à la limite ?

en oubliant que les autres existent ce n’est pas par égoïste, mais juste pour oublier , répétition de oublier et égoïste à la place de égoïsme

Une petite partie du lac gelait et ou , je ne pense pas que le et/ou puisse vraiment s’utiliser en littérature

une petite voix disant qu’elle était une maman voulant nourrir ses deux petits, là-haut dans l’arbre, mais qui ne voulait pas trop s’éloigner., la phrase est un peu maladroite

de couper des miettes de pain , on coupe des bouts ou on émiette, difficile de couper des miettes

Depuis, il entend, comprends , comprend

 Tout ce qu’il touche, que ce soit un couvert en inox ou en plastique, que ce soit une voiture ou un mur, il tente d’agir sur sa structure , phrase un peu maladroite aussi

Il ne va coudre un costume, manque un « pas » je crois

Ils se connaissent depuis … après l’école, au lieu de 1 phrase avec des virgules, je ferais  3 phrases

comme si elle n’était qu’une , le qu’une amène une vision plutôt péjorative, je ne sais pas si c’est ce que tu veux exprimer, sinon il faudrait mettre « si elle était une »

dans une longue robe bleue à fleurs mauve, l’adjectif se rapporte aux fleurs donc au pluriel je pense

son regard bleu sur lui , peut-être posé sur lui serait-il plus élégant

dont les pouvoirs le place , placent

obnubilés par le sexe, par le sport, par les filles, par leur avenir et le fric… , trop de « par », tu pourrais te contenter du premier

il a créé , il l’a créé plutôt je crois

la prison sombre qu’est devenu , devenue

Au-dessus du lac, la main se met à jeter , le « se met » est très superflu, voire gênant, « jette » tout simplement me paraitrait mieux

Hors ligne Abdenego

  • Tabellion
  • Messages: 44
Re : un peu de magie
« Réponse #2 le: 10 mai 2021 à 12:31:46 »
Bonjour!
J'ai lu avec plaisir cette petite histoire. J'ai été intriguée par le personnage de Rodéric qui paraît un peu indolent. J'avoue que j'espérais peut-être une autre fin, car je ne sais pas quoi en penser, et pour moi ça a plus cassé le rythme qu'autre chose. En tout cas, j'ai trouvé ça bien écrit et je n'ai rien contre un peu de magie!
quelques remarques sur certaines phrases et tournures (en dehors des remarques déjà faites)
 - les immeubles de béton et de verres président en conquérants, --> je rejoins Jihel, peut-être en vainqueur, ou autre chose que président (culminent?)
- Bref... --> j'ai pas trop aimé le Bref, inutile.
- Dans Central Park, ce paradis terrestre ressourçant et regorgeant d’habitués ou de touristes flâneurs, --> j'ai trouvé ça un peu lourd comme tournure
- Tu répètes qu'il s'amuse avec les végétaux puis avec l'eau
-Depuis qu’il est gamin, il a trouvé un endroit protégé des yeux indiscrets et des passages incongrus où il peut s’entrainer -->peut-être  avec des passages incongrus ?
- là-haut dans l’arbre, mais qui ne voulait pas trop s’éloigner. --> Mais qu'elle ne voulait pas trop s'éloigner? à reformuler peut-être
- Pratique d’avoir de tels dons ! Comme tout le monde le sait, de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités… Mais il ne se sent pas l’âme d’un super-héros. Il ne va coudre un costume pour voler au secours des américains, ou du monde entier. --> je comprends ta référence et cette touche d'humour, mais en même temps, je trouve que ça ne va pas avec le reste du texte
-  les autres filles avec qui il était sorti ne voulaient que profiter de ce qu’il avait à leur offrir : des petits bijoux ou de magnifiques fleurs en ricanant comme des idiotes --> trop caricatural, les autres filles ont tellement l'air d'être des cruches que finalement il aime une fille normale, peut-être qu'il faudrait être plus subtil ici et idem pour elle avec les autres hommes
- La voix semble encercler et détenir la terre entière entre ses dents --> entre ses dents: l'image me semble étrange
-Les lourds nuages noirs recouvrent le parc et la cachette tel un couvercle oppressant. --> l'image du couvercle est aussi un peu étrange pour moi, tu peux donner l'idée d'oppression sans forcément rajouter le couvercle.

Mes remarques sur les tournures sont personnelles évidemment!
Bonne continuation :)

Abdenego

"La vérité doit forcément être plus étrange que la fiction car la fiction n'est qu'une création de l'esprit humain et, par conséquent, est à sa mesure". G.K. Chesterton

Hors ligne PsychoWriter

  • Scribe
  • Messages: 72
Re : un peu de magie
« Réponse #3 le: 13 mai 2021 à 13:04:23 »
 merci pour vos remarques très utiles, je me charge des corrections.

je n'ai mis qu'un extrait, la suite est encore plus magique et même pourpre...

merci

Hors ligne meynaf

  • Calligraphe
  • Messages: 141
  • Je sais, je dois défaire le Loom.
Re : un peu de magie
« Réponse #4 le: 11 juin 2021 à 17:55:24 »
Bon, ben alors et la suite ? On l'attend ! :bonpublic:
La clarté est la politesse de l'homme de lettres.
(Jules Renard)

 


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