moi j'aime les caramels mous, les caramels dur, les caramels salés, les crêmes brûlées, les werthers originals, par contre le sucre fondu et un peu cuit, j'trouve ça tellement irrespectueux de sa part...
lulNotre jour viendra - Romain Gavras
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violence #
discrimination #
minorités #
roux
bon j'vois bien ce que c'est la stigmatisation : elle se révèle par la révolte, quand l'opprimé ouvre sa gueule contre les injustes, et que ceux-ci, inconscients ou pas de leur domination, vont commencer à se sentir aggressés par le mouvement qui tend à leur supprimer des privilèges...
"- vous ne pouvez pas m'arrêter ! je suis le Rwé Louis XVI
- les temps on changé monseigneur, aujourd'hui on dit le Roi
(- omagad j'ai le droit divin quelle déchéance ils vont me cutted la teuté)"je vais pas reprendre les exemples de luttes contre les discriminations, mais y'a un truc toujours, qmm, c'est le déni des institutions morales mises en place en leur contexte, qui toujours, auteures des stigmates qu'elles permettent, vont faire la guerre envers ce qu'elles estiment juste, mais qui du côté des opprimés, ne l'est pas ; c'est un problème donc de prise de conscience
pour ce film, rien que le synopsys est vertigineusement abyssal, on y ressent oui, cette oppression certes mise en exergue par emphase susceptible, mais qui correspond à une réalité que seuls les oppresseurs iraient dédramatiser avec des arguments qui servent leur dynamique de rejet au nom du bien-fondé de leur ressenti
Patrick et Rémy n'ont ni langue, ni pays, ni armée : ils sont roux. Ensemble ils vont combattre le monde et sa morale, dans une quête hallucinée vers l'Irlande et la liberté.
là où sur le meud faudrait pas que je parte en propos philosophique, mais je le fais qmm parce que je suis pas critique cinématographique non plus, c'est si je dis par exemple que le film, de par sa violence, montre à quel point, excusez moi de la vulgarité non littéraire, y'en a plein le cul d'être discriminé ; un coup de gueule légitime surement, ptetr un peu émotif et passionnel, donc exagéré dans sa pertinence bien que vraiment ressenti par humanité sensible, c'est ce que moi je prends de ce film : on a beau être écrasé, l'insurrection est un état de débordement intempestif qui ne se permet que la même mesure de l'injustice de laquelle elle découle :
ce film, on pourrait facilement dire qu'il véhicule l'image de roux haïssables, vengeurs, tant les personnages torturés sont dans une violence dont on aurait du mal à pardonner le caractère assumé, et encore plus de mal à en comprendre humainement la psychologie appliquée
l'amour face à la haine, c'est pas facile, et je trouve Patrick, dans sa tirade amère, en fait un reflet déontologique relativement pertinent ; à travers de la voix de Vincent Cassel, on y saisit la douleur, celle d'aimer sans retour, d'espérer un amour, de se ramasser les dents, mais de continuer le combat, la lutte, intérieure autant qu'engagée, pour la justice et l'égalité en matière d'acceptation sociale, de valorisation de son être, de respect, de conscience ; et cette lutte au nom de l'amour, prend parfois des chemins contre-intuitifs, surtout aux yeux des complices en paix avec leurs injustices
je vous laisse sur ses mots :
Ma chevelure vous irrite ? Je la laisserai pousser. Mes actions, mes attitudes vous dérangent ? Et bien je les amplifierai. Et quand enfin, sous la pluie de vos sarcasmes, je resterai indifférent, face à vous, et que je pourrai enfin être celui que je dois être, et bien malgré ce dégoût, malgré cette honte, malgré tout cela, vous m’aimerez. Pour ce que je suis.
- Notre jour viendra, Patrick