Bonjour, en lisant le texte de Choumi sur Mohawks alias Pépito, je me suis souvenu d'une petite chienne qui s'appelait Oasis et qui est morte sous mes yeux d'adolescent, attaquée par un autre chien, alors que nous fumions une cigarette avec ma soeur devant la maison de mon père.
J'avais écrit alors un poème que j'ai repris ensuite pour une rupture amoureuse.
Il ne me reste que le second poème, celui de la rupture amoureuse mais on peut lire cette histoire en filigrane.
Il faut aussi comprendre, que j'étais à une période de ma vie lorsque j'ai écrit ce poème où je me sentais vraiment maudit et où j'étais assez malheureux, d'où le ton du poème (j'espère que vous me le pardonnerez).
De te savoir malheureuse quelque part
J’en tremble
C’est une oasis perdue dans un désert
Une triste goutte d’eau qui pleure et qui se serre
Au fond de mon cœur sec
Pourquoi la vie nous rend-elle si tristes ?
De te savoir malheureuse quelque part
Loin de mes bras fuyants
J’entends comme un regret
Mon amour tu me manques
J’entends comme une plainte
Je te dirai pourtant la belle mélancolie
La savante mélancolie
Qui lit au fond des verres
Quelques vérités
Je m’épuise ce soir
Le vent glacial passe par la fenêtre
Dans le ventre du monde
Je suis un rebelle sans cause
Un premier principe
Je t’aime pour tout ce que nous désespérons de vivre