[Le nuage goéland]

Retourne la peau du coeur,
Voici venir toutes les étoiles et le soleil,
La terre lilliputienne qui te porte.
Voici venir l'aube et ses carillons de lumière.

Le pas d'une rivière où roule la  brume,
T'emporte.
Un éclair du soleil te cueille
Et t'amène à l'orée des jungles d'astres,
Là où griffent les comètes.

Qui est-ce ?

C'est un vieil enfant qui rêve,
La tristesse laboure son coeur qui saigne,
Mais ses yeux pétillent !
Laissez-le tranquille...

Qui est-ce ?

C'est un vieil enfant,
A la tête pleine d'or,
Laissez-le songer en paix.

Le temps d'une vie, le temps d'un bouquet de secondes.

[Fried]

Je me sent vieil enfant en lisant ton poème, il fait écho et pourrait tout à fait prolonger le mien.
Merci pour ce joli partage.

[Le nuage goéland]

Content du partage. Merci de ta lecture.

[Pensimages]

J'ai vraiment apprécié lire ce poème.
Et oui, cela me fait écho quelque part...
Je trouve magnifique le vers "Retourne la peau du coeur" ainsi que "Le pas d'une rivière où roule la brume".
Le dernier vers aussi, je le trouve très intéressant "Le temps d'une vie, le temps d'un bouquet de secondes." cette juxtaposition de la même chose et en même temps l'oppostion terrible entre les deux.

[Le nuage goéland]

Merci de ton passage et de ta lecture. Tant mieux si tu as apprécié.

[Abdenego]

Bonjour!
Moi aussi je trouve que c'est un beau poème, mélancolique dans le bon sens du terme. J'aime beaucoup aussi le "retourne la peau du coeur" et le "coeur plein d'or"
Merci du partage
 

[Le nuage goéland]

Merci de ta lecture. Oui, c'est un peu mélancolique mais pas trop !