METRONOME*
Battement d’un cœur, rythmique d’une existence, ce commun dénominateur, métronome de contingence
Je sens l’attraction terrestre sous mes bulles d’air, je fais abstraction du reste sous un plafond de poussière
Des particules d’être dispersés sur la sphère, pas ces hommes à particules s’enrichissant sur la misère
Le claquement d’un marteau, pas celui de la chanson de cloclo mais celui du juge Burgot , a mis sous l’eau, enfoncé des familles dans des caveaux
Hiéroglyphes passant de la cave au micro, mes brulots font le bruit d’une lame sur un tableau
Le tube cathodique me gonfle avec ces palabres, ne peuvent-ils pas la fermer comme en Calabre
Le FN se fait entendre avec la discrétion des bottes de Mussolini, si certain de ces militants parlaient comme le Marsupilami, on ferait c’est sur l’économie d’un nombre incalculable de conneries
Vu l’infamie de certain ragot j’aimerais le handicap de Bernardo, et pour ne plus entendre les médisant, me couper une oreille comme Van Gogh Vincent
Métronome du chaos, battement laissant le peuple KO, des acouphènes remplissent mon cerveau
Des cris des pleurs viennent faire les chœurs de ce morceau
La pollution sonore vient alourdir notre décor, je fais vœux de silence car il est d’or, le discours de mon prochain que je préfère est celui qu’il fait quand il dort
De mon sofa, j’entends ces sophistes au discours soporifique, nous ressortir la même soupe, saisi par leur sémantique cisaillant mes esgourdes, il ne reste plus qu’à mon oreille de faire la sourde
Malgré tout ca à mon tympan une douce harmonie, les rires mêlés de mes 3 filles, douce mélodie pour une touchante cacophonie, d’autres notes viennent à mon ouïe, les mots de ma belle qui résonne avec une grâce inouïe
Le silence qui suit une œuvre de Mozart est encore du Mozart, j’espère que vos applaudissements seront une suite de mon art
KALAM