Le Monde de L'Écriture
Encore plus loin dans l'écriture ! => L'Aire de jeux => Discussion démarrée par: pehache le 26 décembre 2016 à 10:28:07
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Le plus grand poème contemporain en alexandrins du monde et des alentours
Membres du Mde, je vous propose d'écrire, ici, le plus long poème contemporain en alexandrins.
Règlement (provisoire): chaque participant ajoute 1 ou 2 alexandrins. Pas plus. Une ligne vide (changement de strophe)= 1 vers.
On exige des alexandrins, pas nécessairement "classiques", mais de pas 7/5, 5/7.
On joue le jeu, on essaye de poursuivre, éclairer les vers précédents. (Questions des temps, des personnes, etc.)
Bref, un joli défi à relever.
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La lune était morose et sombre mon humeur
J'arpentais à grand pas l'indécise arantèle
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Trop dure était ma nuit et trop dur mon labeur
J'ignorais quoi écrire ; que dire à ma belle ?
(désolée si problèmes de métrique)
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Me fallait-il courir ou ma douleur mentir,
M’écrier tout le jour, meurtrir le vent fragile ?
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C'est marrant comment les idées sont dans l'air, je pensais à la même chose :D
(je déplace le fil dans l'aire de jeux qui aura plus sa place )
et
Qu'atténue alors le cour des nuits si mon corps
Éreinté n'oublie que la veille sans caresses ?
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À quoi cela me sert que l'on me croie si fort,
Quand s'invitent en moi la peur et la détresse ?
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Rien qu’à maudire d'anciennes paroles mais
J'erre vide avec des points de suspension
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Qui s'étirent à mesure que la tension
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Alors dans mon for intérieur se ravivait
(ça fait 11 gr)
(édit : voilà ça fait 12 :mrgreen:)
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(et encore, 11 avec la diérèse j'crois bien, try again ? :P )
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Trop dure était ma nuit et trop dur mon labeur
J'ignorais quoi écrire ; que dire à ma belle ?
(désolée si problèmes de métrique)
Ton deuxième vers à revoir: 7/5
Ou simplement tenter, contre tous, d’anéantir 13 à revoir
Ma sinistre tumeur en dansant le jumpstyle.
Rien qu’à maudire d'anciennes paroles mais 5/7 à revoir
J'erre vide avec des points de suspension 5/6 à revoir
Sinon, d'un point de vue pratique, quand les gentils participants auront corrigé leurs vers boiteux, est-ce que ce ne serait pas plus sympa de remettre le tout ?
Edit de Miro : pehache, si tu pouvais ne pas quadruposter stp, il y a le bouton "modifier" pour éviter ça.
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D'accord avec pehache, ce serait plus sympa si on remettait les vers précédents avant les nouveaux (quitte à passer les 20 ou 30 premiers en spoiler quand on en aura beaucoup).
Et je trouve qu'avec des alexandrins en 6+6, sans "e" muet à l'hémistiche, ce serait plus jouli...
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Du coup, en corrigeant ceux que tu pointes pehache, ça donne (merci Rémi) :
Rien qu'à rager après de vieux souvenirs mais
Je déambule avec des points de suspension
(édit : et dac pour le rappel des vers précédents)
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La lune était morose et sombre mon humeur
J'arpentais à grand pas l'indécise arantèle
Trop dure était ma nuit et trop dur mon labeur
J'ignorais quoi écrire et que dire à ma belle ?
Me fallait-il courir à ma douleur mentir,
M’écrier tout le jour meurtrir le vent fragile ?
Ou simplement tenter tout seul d’anéantir
Ma sinistre tumeur en dansant le jumpstyle ?
Que s’atténue la nuit qu’importe si mon corps
Éreinté n'oublie que la veille sans caresses ?
À quoi cela me sert que l'on me croie si fort
Quand s'invitent en moi la peur et la détresse ?
Rien qu'à rager après de vieux souvenirs mais
J'errais vide entouré de points de suspension
Qui s'étiraient tendus générant la tension
Alors dans mon for intérieur se ravivait
le cri de ma douleur en sa braise avivée.
**
(é)
Toutes propositions de retouches des retouches bienvenues)
Je me suis permis de passer à une deuxième strophe. Hop ! Et d'imposer son premier vers. ça change un peu la production, je crois).
sinon, euh... on est revenu(...) à l'imparfait après un passage au présent(...), je dis ça, hein...
A vous de jouer.
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Le destin lui, jamais, ne s'arrête d'avancer,
Mes pas, mes choix, tout cela, c'est un nouveau chemin. (Le 'cela', j'en fais une syllabe, mais je n'aime pas ça... Et c'la, je n'aime pas l'écrire.)
Je ne suis pas un adepte particulier de la poésie, mais je me suis dit que c'était l'occasion d'essayer, vous pouvez foutre ça dehors si ça ne convient pas x).
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Le/des/tin/lui/ ja/mais/ ne / s'a /rrê /te / d'a/ van / cer, => 13
Mes pas, mes choix, tout cela, c'est un nouveau chemin. => 12 avec c'la (du coup, pourquoi pas "ça" ?)
Et miro :
Alors dans mon for intérieur se ravivait
La césure est à l'intérieur d'intérieur...
Et pour finir, dans la version "regroupée", on a :
Qui s'étiraient tendus générant la tension
(tendu / tension c'est pas génial)
Alors que dans le post de Ben.G on a :
Qui s'étirent à mesure que la tension
(avec hémistiche au milieu de mesure)
J'espère que vous ne me trouvez pas lourdingue, je fais pas ça pour gonfler... :/
Bisous poutous !
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Non du tout. Je mangeais le 'te' de arrête c'est pour ça que ça passait effectivement.
J'aime pas abréger en 'ça' dans un texte, tout simplement. Mais bon, c'est pas très important.
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La version regroupée est l'oeuvre de pehache
Alors dans mon for intérieur se ravivait
La césure est à l'intérieur d'intérieur...
Arf.. Je vous avoue qu'on m'a jamais appris à compter des vers, j'apprends sur le tas en lisant des fils comme celui-ci. Je crois que je suis pas faite pour en écrire.. J'ai voulu tenter mais ça ne me réussit pas :D
(tu n'es pas lourdingue du tout, c'est comme ça qu'on apprend)
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Mais bon, c'est pas très important.
Non, pas important, mais si on veut faire un texte en alexandrins, c'est mieux si c'est homogène ;)
"ne cesse d'avancer" ferait 6... ça te va ?
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Non non, je veux dire, ce n'est pas très important ma volonté de ne pas abréger les 'cela', je pense qu'on peut le faire !
C'est nickel !
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Du coup je propose les modifs en gras et les vers qui suivent :
La lune était morose et sombre mon humeur
J'arpentais à grand pas l'indécise arantèle
Trop dure était ma nuit et trop dur mon labeur
J'ignorais quoi écrire et que dire à ma belle. (?)
Me fallait-il courir, à ma douleur mentir,
M’écrier tout le jour meurtrir le vent fragile ?
Ou simplement tenter tout seul d’anéantir
Ma sinistre tumeur en dansant le jumpstyle ?
Que s’atténue la nuit qu’importe si mon corps
Éreinté n'oublie que la veille sans caresses. (?)
À quoi cela me sert que l'on me croie si fort
Quand s'invitent en moi la peur et la détresse ?
Rien qu'à rager après de vieux souvenirs mais
J'errais vide entouré de points de suspension
Qui s'étiraient tendus menus générant la tension.
Alors dans mon for intérieur se ravivait
le cri de ma douleur en sa braise avivée.
Le destin lui, jamais, ne cesse d'avancer,
Mes pas, mes choix, tout ça... c'est un nouveau chemin.
A nouveau mes pensées se teintent de carmin,
-
La lune était morose et sombre mon humeur,
j'arpentais à grand pas l'indécise arantèle :
trop dure était ma nuit , pénible mon labeur,
j'ignorais quoi écrire et que dire à ma belle.
Me fallait-il courir, à ma douleur mentir,
m’écrier tout le jour, meurtrir le vent fragile ?
Ou simplement tenter tout seul d’anéantir
ma sinistre tumeur en dansant le jumpstyle ?
Que s’atténue la nuit, qu’importe si mon corps,
éreinté, ne saurait oublier tes caresses.
À quoi cela me sert que l'on me croie si fort
Quand s'invitent en moi la peur et la détresse ?
- Rien qu'à rager après de vieux souvenirs ! mais
j’errais vide, entouré de points de suspension
qui s'étiraient menus, générant la tension...
Alors, dans mon for intérieur, se ravivait
le cri de ma douleur en sa braise avivée.
Le destin lui, jamais, ne cesse d'avancer,
Mes pas, mes choix, tout ça... c'est un nouveau chemin.
A nouveau mes pensées se teintent de carmin,
A nouveau mon cerveau s’invente des promesses.
Rime en ^ou en esse/ si suivante en * celle d’après en esse
[si pas dakodak avec mes aménagements, le faire savoir.)
Le poème semble en panne, dommage, un joli défi.
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La lune était morose et sombre mon humeur,
j'arpentais à grand pas l'indécise arantèle :
trop dure était ma nuit, pénible mon labeur,
j'ignorais quoi écrire et que dire à ma belle.
Me fallait-il courir, à ma douleur mentir,
m’écrier tout le jour, meurtrir le vent fragile ?
Ou simplement tenter tout seul d’anéantir
ma sinistre tumeur en dansant le jumpstyle ?
Que s’atténue la nuit, qu’importe si mon corps,
éreinté, ne saurait oublier tes caresses.
À quoi cela me sert que l'on me croie si fort
Quand s'invitent en moi la peur et la détresse ?
- Rien qu'à rager après de vieux souvenirs ! mais
j’errais vide, entouré de points de suspension
qui s'étiraient menus, générant la tension...
Alors, dans mon for intérieur, se ravivait
le cri de ma douleur en sa braise avivée.
Le destin lui, jamais, ne cesse d'avancer,
Mes pas, mes choix, tout ça... c'est un nouveau chemin.
A nouveau mes pensées se teintent de carmin,
A nouveau mon cerveau s’invente des promesses.
S'ébrouer dans la vague, avec le coeur en liesse
(d'accord avec tes motifs Pehache.
Et oui, il faut faire vivre ce projet, le début est prometteur... rejoignez-nous !)
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(...)
Le destin lui, jamais, ne cesse d'avancer,
Mes pas, mes choix, tout ça... c'est un nouveau chemin.
A nouveau mes pensées se teintent de carmin,
A nouveau mon cerveau s’invente des promesses:
S'ébrouer dans la vague, avec le cœur en liesse.(avec ou avoir ) ??
Prendre un nouveau départ, bondir des starting-blocks,
avoir la rage au ventre et le sang à la bouche,
-
(Avec ou avoir, j'ai hésité... comme tu veux)
(...)
L'herbe pour oreiller dans la boue de Woodstock
S'élancer à nouveau rejaillir de la souche.
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J'ose entrer, sans savoir si mes mots resteront dans le ton ... si oui, tant mieux, si non tant pis !
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La lune était morose et sombre mon humeur,
j'arpentais à grand pas l'indécise arantèle :
trop dure était ma nuit, pénible mon labeur,
j'ignorais quoi écrire et que dire à ma belle.
Me fallait-il courir, à ma douleur mentir,
m’écrier tout le jour, meurtrir le vent fragile ?
Ou simplement tenter tout seul d’anéantir
ma sinistre tumeur en dansant le jumpstyle ?
Que s’atténue la nuit, qu’importe si mon corps,
éreinté, ne saurait oublier tes caresses.
À quoi cela me sert que l'on me croie si fort
Quand s'invitent en moi la peur et la détresse ?
- Rien qu'à rager après de vieux souvenirs ! mais
j’errais vide, entouré de points de suspension
qui s'étiraient menus, générant la tension...
Alors, dans mon for intérieur, se ravivait
le cri de ma douleur en sa braise avivée.
Le destin lui, jamais, ne cesse d'avancer,
Mes pas, mes choix, tout ça... c'est un nouveau chemin.
A nouveau mes pensées se teintent de carmin,
A nouveau mon cerveau s’invente des promesses.
S'ébrouer dans la vague, avec le coeur en liesse
Prendre un nouveau départ, bondir des starting-blocks,
avoir la rage au ventre et le sang à la bouche,
L'herbe pour oreiller dans la boue de Woodstock
S'élancer à nouveau rejaillir de la souche.
Aller de ci de là, chercher quelque contrée
où poser mes souliers, mes hardes ma besace.
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Ça passe ou ça casse
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La lune était morose et sombre mon humeur,
j'arpentais à grand pas l'indécise arantèle :
trop dure était ma nuit, pénible mon labeur,
j'ignorais quoi écrire et que dire à ma belle.
Me fallait-il courir, à ma douleur mentir,
m’écrier tout le jour, meurtrir le vent fragile ?
Ou simplement tenter tout seul d’anéantir
ma sinistre tumeur en dansant le jumpstyle ?
Que s’atténue la nuit, qu’importe si mon corps,
éreinté, ne saurait oublier tes caresses.
À quoi cela me sert que l'on me croie si fort
Quand s'invitent en moi la peur et la détresse ?
- Rien qu'à rager après de vieux souvenirs ! mais
j’errais vide, entouré de points de suspension
qui s'étiraient menus, générant la tension...
Alors, dans mon for intérieur, se ravivait
le cri de ma douleur en sa braise avivée.
Le destin lui, jamais, ne cesse d'avancer,
Mes pas, mes choix, tout ça... c'est un nouveau chemin.
A nouveau mes pensées se teintent de carmin,
A nouveau mon cerveau s’invente des promesses.
S'ébrouer dans la vague, avec le coeur en liesse
Prendre un nouveau départ, bondir des starting-blocks,
avoir la rage au ventre et le sang à la bouche,
L'herbe pour oreiller dans la boue de Woodstock
S'élancer à nouveau rejaillir de la souche.
Aller de ci de là, chercher quelque contrée
où poser mes souliers, mes hardes ma besace.
Bondissant alors à la gare, quelques pièces
Fond de mes poches, presque prêt, l'encre à la peau
-
Je me faufile et me cache sous mon chapeau.
La peur de vivre l'inconnu, c'est l'aventure
-
Je tente ma chance en espérant que ça vous plaise!
Bondissant alors à la gare, quelques pièces
Fond de mes poches, presque prêt, l'encre à la peau
Je me faufile et me cache sous mon chapeau.
La peur de vivre l'inconnu, c'est l'aventure
Pour arme un baluchon, maniant sentier battue
Ou aiguillant tout ces rails à la fière allure
arme pour une syllabe de même pour fière, a voir si ça vous convient sinon enlever le la
-
Je tente en espérant avoir compris le principe…
Bondissant alors à la gare, quelques pièces
Fond de mes poches, presque prêt, l'encre à la peau
Je me faufile et me cache sous mon chapeau.
La peur de vivre l'inconnu, c'est l'aventure
Pour arme un baluchon, maniant sentier battue
Ou aiguillant tout ces rails à la fière allure
Je monte dans le train, et d'une plume sûre
Dis à ma belle adieu d'un sms tendu
Il est bien plus facile de fuir ce que l'on craint
Que d'oser avouer qu'on a peur de la suite
-
Bondissant alors à la gare, quelques pièces
Fond de mes poches, presque prêt, l'encre à la peau
Je me faufile et me cache sous mon chapeau.
La peur de vivre l'inconnu, c'est l'aventure
Pour arme un baluchon, maniant sentier battue
Ou aiguillant tout ces rails à la fière allure
Je monte dans le train, et d'une plume sûre
Dis à ma belle adieu d'un sms tendu
Il est bien plus facile de fuir ce que l'on craint
Que d'oser avouer qu'on a peur de la suite
Que d'oser ressortir de son si bel écrin
Ces vérités que tous auraient pris en poursuite.
-
Bondissant alors à la gare, quelques pièces
Fond de mes poches, presque prêt, l'encre à la peau
Je me faufile et me cache sous mon chapeau.
La peur de vivre l'inconnu, c'est l'aventure
Pour arme un baluchon, maniant sentier battue
Ou aiguillant tout ces rails à la fière allure
Je monte dans le train, et d'une plume sûre
Dis à ma belle adieu d'un sms tendu
Il est bien plus facile de fuir ce que l'on craint
Que d'oser avouer qu'on a peur de la suite
Que d'oser ressortir de son si bel écrin
Ces vérités que tous auraient pris en poursuite.
Pourtant je pars en train où personne ne m'attend
en glissant de lourds grains aux rouages du temps.