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Saint Joseph de Cupertino * Peu connu, célèbre pour ses lévitations et miracles, ce frère franciscain échappa de peu à l'inquisition.Qu’il puisse se réveiller le suivant, au bout de la chaîne. Obséquieux sur l’extase.
…le stade où les vaches continueront de jouir en ruminant.
« …SUBLIMIS IN AERA FERRETUR AC MODO EXULTABUNDUS CELLERIMO
IMPETU CIRCUMVOLANS, CHOREAS VELUTI DUCERET, MODO ALIOS QUOQUE
SECUM SUBLIME RAPERET… » Annonce de la bulle de Clément XIII pour la canonisation de Joseph de Cupertino.
Il vole.
Donnant de l’ombre sur la nappe, l’aiguille est à dessein et elle s’enfile. Au centre du tout, à la circonférence du rien.
Je continue ma flânerie.
J’enfile.
Les ruelles. Les toits du chemin de fer.
J'enfile les nuits sans sommeil.
J’enfile mon cœur avec une aiguille.
Entre la plus haute et la plus basse terre, erre mon jumeau comme un corps gonflé dans une bouteille.
État de soleil amniotique.
Anciennes syllabes, nées sur les joues de l’orgueil,
Danse sur du plus-soif, du plus-amour.
Les circonstances de l’homme qui ne va nulle part puisqu’il est à demeure.
Nuits de guirlandes dans le vent.
Les yeux de rapace des phalènes fouettent ses cils.
Aux cent millions de mots que je n’ai pas su encore écrire sans comprendre qu’il n’y avait rien
d’essentiel à ne pas les avoir écrits, j’admoneste le verbe, assis sur mon coccyx rompu, à
parcourir des vignobles remplis d’ouïes et d’odeurs, de doigts lépreux, d’évangiles cruels à
même le sexe ouvert, de sarabandes, de variétés de merdes, de boues, d‘épines, de traits
d’union entre l’approche du très intime et l’élégance assoupie de l’éternel.
Dès lors que la poussière n'existera plus, nous penserons à renaître, à nous mesurer la taille des
épaules, à jouer dans le gazon l'ombre maudite, le jeu déplacé de l'esprit. Ange et anémique, le
somnambule tisse les fils en feuilletant ses lambeaux.
Le sel de sa rage est romantique. Il survit à sa vie comme un papillon claustrophobe. Le temps,
c'est de l'argent perdu.
De vulgaires convulsions avant la dernière, l'avant-dernière étape.
Sur l'unique dalle du parchemin qu'on laissera sur la route.
Les sorciers s'inquiètent de nous voir crier si fort. Que diable ! De l'animosité, à coups rabattus
sur la vierge et l'orphelin, avant de s'atteler à notre plus belle tâche.
Je me suis ligoté devant la porte. J'avais bu à en mourir un vieux et mauvais Bourgogne. Ça
m'avait laminé les gencives, l'estomac aussi. Je ne tenais plus debout.
La vie m'avait tenu jusqu'alors.
Je t'ai vu, disait-elle.
Et je ne l'avais pas vue venir.
Ni les tropiques, la comédie de l'horloge , toute folle, chaleur maculée.
Je m'étais contenté de dessiner des chiffres, de trouver des billets de banque qui affament
l'homme et contraignent les femmes.
J'avais brûlé l'avant-dernière étape.
Un battement et des cris. Plus tard je me couche, plus tard je me lève.
Au claquement du fouet et même si je me sens libre de repartir, je hisserai mon corps faible,
tout ce qu'il restera des balles du revolver, en haut du chêne inviolable, et je me laisserai
guider, tomber dans la fosse aux poèmes, ange et anémique.
Que chacun m'oublie au coeur de la file d'attente. Perdu, muet. Un tas de mots
invraisemblables. Et des rires, puisqu'il faut des rires, des mensonges aussi. Des rares cheveux
montés comme les arbustes d'un territoire désertique.
Sous l'eau, les ondes se trémoussent . Ange et anémique, je joue à cache-cache dans la fosse
aux poèmes. Je m'approuve.
Ne songeant plus à prouver ni ma laideur ni ma beauté. Ceci est un bien supérieur. A toutes les
identités supérieures.
A hanter l'asile des corbillards. A se tirer par la chasse, la tête au-dessus de la cuvette.
La fosse aux poèmes.
L'endroit est dévolu aux homicides. Dans la petite prison mortuaire, finissent par s'entretuer les
crissements des accents graves. Tout est éclatement.
Y a des princesses qui montrent leurs culs à des étoiles. Des sépultures de poèmes qui
attendent le corps du texte.
Un royaume dix fois plus gros que la grosse Stone.
La galaxie a ses enluminures qui brillent. Tout invite à se jeter au fond du rapatriement.
A sexe ouvert, le poète-moine, ange et anémique, batifole dans la terre glaise.
Allô, maman. Je ne veux plus écrire de poèmes. Je ne veux plus
respecter la moindre des règles. Je veux qu'on me protège sans m'aimer. Je veux m'endormir,
me jeter pucelle des rêves jusqu'à devenir un noeud gigantesque.
Un sourire pour la bonté de l'indéfendable. Et se laisser goûter par le désordre. Peiner et finir
de s'expliquer. L'excuse cohérente , cent ans de sublime dans un monde sans têtes. Nos pas en
arrière qui jamais ne s'arrêteront de mourir dans la fosse aux poèmes.
Le bal des bougies. Sans le tremblement de l'avidité. Quand l'étendue s'inclinera devant le
bruit des cymbales !
La lutte en fuite au firmament des paillassons. Les flammes, grands rictus, dans les mains du
poète inconnu. Déambulations aspirées par les commo-concoctions du phosphore.
Dans la fosse... l'hallucinante réalité de la nature a fait son temps. Creuser pour ne plus croire.
Sur les feuilles
De l’arbre-silence
Je m’aperçois/ je lutte
Je fuis
Quand le passé délave
Né d’un fœtus et d’un arbre
Je suis l’issue d’un trait d’encre
J’aboie comme un chien, Baudelaire masturbe ses doigts dans la fiente.
Tu vas le dire mon dieu ? Nom d’une queue !
Tu vas me le dire pourquoi ?
L’aberration est le trottoir où se fige
Les gouttes de pluie, de l’écrasement.
Mon attention est remplie de varech, des
Candélabres fumants, des Saharas brûlants.
Au cœur de la sphère.
Viseur.
A expurger la foule imperméable
Cambronne/ grosse valve / salve /
Supplique /
Indubitable /
Je me souviens de mes amnésies
De l’espace
Et de la force du commencement.
Les giclées d’écume, l’air fusain , les vitres de l’océan en face à face et en contre-jour.
Le sud-annoncement
L’humiliation délicieuse de l’extase.
Je me souviens
Ivre de liberté
Dans les contemplations.
Sur les feuilles de l’arbre-silence…
***Mon biographe est un fossoyeur qui attend***
Sous la lune, des morceaux de robe.
Comme un moine anonyme, dans la végétation de certains jours, sortant des flammes
insoumises, la fumée fait la ronde.
L'ivrogne.
Amies, ses entrailles à vendre.
Le rire, ses accointances et la figure trompeuse.
Les montées de rage.
Grain pénible auprès de l'Histoire d'O., l'approche véhémente d'une nouvelle ivresse détruit la
parodie.
Et sur la roche de sel, le roi Ubu, aux pieds de la reine, vient déposer ses piments rouges.
Ses chloroformes de caresses.
L'éternel point de liberté.
Sauvage cri inaugural.
L'aspect sous la raison profonde, l'ancien livre.
Autobiographie à l'encre de la rougeur.
La raison d'être est le viol des peut-être.
L'homme tombe de partout.
La pluie est le mélange du ciel.
Les pianos transforment la pluie en linceul.
Il monte en pleurs ses yeux en neige.Rachmaninov et moi,Dies iræ, n'avons monté en neige que ce prélude. Quand vient la criée à tue-tête, les jeune pousses des baobabs montent en phallus l'hérésie du plus offrant, du plus fort.
Un tabou sur le sein gauche.
Laïka est russe, Laïka est douce.
Elle ne quitte jamais son nounours en peluche. La grosse sucette qu'elle porte fière, un cadeau
de Noël, lui fait la bouche en cul de poule.
Laïka est russe, Laïka est douce.
Elle lit Tchekhov en dormant.
L'ours muet des steppes sombres.
En mille baisers pointus, Laïka tire des baisers.
Des obus.
Le cantique des risques dans le déchirement de l'humide.
Quand la Taïga de l'automne met en émoi jusqu'aux yeux de Babylone.
Elle est quitte de l'espoir. S'égosille en un soliloque de Bach et donne quitus à sa dignité à
mourir dans les vespasiennes de ma folie.
Autour de mon firmament, elle tourne.
Tourne comme les noces de la mariée, Laïka se marie à Manosque, elle est le reflet d'une cape,
l'opprobre de la lumière.
La danse du soir repousse les chaises.
Laïka, l'oursonne.
Crève les yeux, mange les mains des hommes.
Dans l'orphéon, le Violon d'amour à une corde, renchérit et racle les gorges.
Avec les morceaux que je recolle sur l'asphalte de ma mémoire, sous l'arbre de l'Olivier, sur
les barreaux de ses lèvres, je repeins des baisers.
Les notes hautes sous son tutu volent au-dessus.
Les restes d'un monde clos en symbiose font la ronde. Ma fiancée valse comme une chienne.
Chaîne des chiennes, l'Himalaya , muse à Venise.
Je joue l'instrumental des ossements.
La tempête joue sur mon tombeau.
Dans le ciel d'Orly, s'envole le rêve de la Russie.
Nous séparent trente cinq degrés. Le grand écart de la peinture et de l'étoile.
L'illusion d'un spectacle que seule la nature poursuivra.
Nous sommes tous quittes de la vérité qu'on emporte dans les bras de l'autre.
En désespoir, les baies s'allongent de solitude.
J’écoute les gouttes tomber.
Elle avait. Et des tentations de poèmes.
Et des tentations à dire je t’aime.
Elle avait le satin sur ses joues.
J’avais la peau brûlée.
Et les lèvres murmurées. Et ces cris d’oiseaux ,
L’aube,l’eau que personne ne touche,
Sur l’avancée de l’horizon, personne ne voit.
Une goutte est tombée. Je suis sorti par la porte en boitant.
Et vous ne m’avez pas vu tomber...
Souffrir.
La poignée de la porte
Ne s’ouvre pas
Les chandelles dorment
Et la rime
conte
La fin des giboulées
La main sur ma nuque
conte
Le poids des solitudes
Souffle à la porte
Le déconte
Les chandelles dorment
Et la rime
conte
La fin des giboulées
La main sur ma nuque
conte
Le poids des solitudes
Souffle à la porte
Le déconte
Les chandelles dorment
Et la rime
conte
La fin des giboulées
La main sur ma nuque
conte
Le poids des solitudes.
Leopold Le Pollen, c'est moi.
En arrière-plan, chambre n°15, chair du chagrin, je fais fi de l'ironie des étoiles.
L'histoire du foutre. Merci Madame.
Mon regard est cerné aux barbituriques, à la poudre d'un riz qui fait parfois l'escampette,
quand je tiraille ou je navigue.
La mort est mon sexe vivant.
Un bourre-pipe !
Un éjacule !
Une mariée qu'on enduit avec de la matière cancéreuse.
Les sept cent mille iotas , anneaux d'une langue qui meurt dans les bras du loup d'Apollinaire.
Magnitude 10.
Je pilonne la sagesse. J'oisillonne dans le nid des caresses.
J'enfile un collant de femme. J'enfile un colonel de l'Armée rouge. Sous la chape du ciel qui dit
ho hisse, en agitant son drapeau noir, Leopold le poète-tueur, passeur de frontières, examine les
Bénédictins à la loupe.
Dans sa houppelande, Jésus baise Marie.
Je me lave les mains de l'inconscience, mes jambes représentent le logo des High Island , des
îles-filles , et dans le panier de la guilde, si vous le secouez, vous me verrez m'accroître
comme un destin lent, maladroit.
Livre de l'internement.
Dont l'exégèse pourrait se traduire en périodes de rupture ou de points de suspension.
Mais l'obstiné est un arriviste. Il se finit dans l'à peu près sur les toujours, dans la chambre
n°18.
L'avant-dernier sanglot permute.
Se tord.
Chaque corps nu lutte dans l'ultimatum.
Vacances à Sodome. Sommeils réparés.
Louis XV tapine dans un fauteuil. Je mange des langoustines. Je me bannis. Je m'élimine. Je
prospecte.
Je suis une pouffiasse protéiforme, les sons et les odeurs d'un carnaval dans l'espérance de
Samothrace.
Et de mon index, je vire dans le cannibalisme en indic d'une voix putride.
Best of. Travelling avant. Dégât et autres gâteries de l'autrement. No time n'existe! La monnaie
est dans un tiroir. Les braguettes dérivent sur le périphérique. Je suis le prince de Narcisse.
Si je vous disais, honnêtes gens, que l'électricité n'existe pas quand l'heure de la faucille se
profile, si je vous disais, braves gens, que Dieu est la négation de l'homme !
De l'homme qui porte son ombre.
Son ombre sur le dos.
Jazz à l'homme.
Je tire la chasse plus vite que mon ombre.
Et si tout le monde me poursuit, c'est que tous les chacun sont en retard !
Notre président, il a dit, le pétrole est homme. A la soupe des carburants, l'assemblée des chieurs du gas-oil
s'huile les coudes sous une baignade surveillée d' applaudissements.
Rêve de cercles away, le très provisionnel Pythagore avait tout prévu.
Sauf l'essentiel.
Notes : avant qu'on m' enterre définitivement dans une mémoire ultra.
ACCELERONS LES PARTICULES !
En mode viens ici, le podcast démarre. En freeride.
- Pourquoi Because, comment Pourquoi et Quand ? Et Où surtout ?
Il y a longtemps. J'étudiais dans une bibliothèque rose. Je rêvais de violence. Du désert. D'une
ville, d'une vie qu'on aurait construit pour moi. Mais Les chasses à courre des chattes du comte
ont eu raison de moi.
Et le suce-énoncé du clitoris des anges dans la nuit juridique m'a mis les genoux à terre.
« JE SUIS TA PUTAIN, celle qui fait office de miroir... »
Moi non plus je ne trouve rien à dire et pourtant je cherche
...
Je ne cherche pas midi à quatorze heures
...
JE CHERCHE.
Je cherche ma maman quand je vais chez le docteur.
Je cherche l'ailleurs.
Je cherche à plaire, just around the corner.
On croit que je cherche les autres et c'est moi que je cherche.
Je cherche à me faire baiser comme une reine. Oui-Oui, c'est moi.
Je cherche les nuits .
Les jours où il m'arrive de me perdre dans tes bras.
Je cherche les semaines, les mois, les années.
Petit chien, je cherche. J'aboie. Je cherche.
A embrasser tes lèvres, à mordre tes mains.
Je cherche à faire traduire mes écrits en Américain.
Je cherche tout.
Je cherche le rien. Je cherche partout.
Et sur Les vitres rouillées de ma mémoire. L'innocence. Quelle innocence ?
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Aux Nicois qui mal y pensent, je ne cherche pas mes mots.
Mots à dire, lire, rire.
/ dans les pissotières de Vienne c' 'est Valentin qu' on assassine ! /
Ce sont eux, les mots.
Et comme ils ne me cherchent pas, ils me trouvent.
En calamité des Je Taime. En arbre Torve. Délice des T.
Les légistes noteront la salive qui coulait. Le courage que jai mis à mettre mon reflet dans ma propre existence.
Du Jérome Bosch, à 110 de QI, sur l'autoroute.
Autoroute, sous sédatifs, direction sortie sud,
Le Clitoris des anges.
Et lorsque j'aurais disparu, les pompeuses de Benzédrine, feront la grève de la langue, les cuisses de
Meetic s'excuseront (j'ai mes chatons qui arrivent pour manger à midi ! ), les coordonnées de
mon agenda seront mises sous scellés, et sur ma tombe l'
mon épitaphe mêlera WC-Fields à Cousteau Jean-Jacques.