[Exil]

ANDREW WYETH, officiellement mon peintre favori. Une œuvre monumentale.

[Eveil]

Merci Exil pour ce partage, je n'avais pas vu ! j'aime bien l'aspect méditatif/contemplatif/mélancolique qui en émane. La première paraît sortie d'un film de Malick. Avec ce genre de toiles, plus on les regarde et plus on les aime parce qu'elles portent en leur sein une sorte de vertige qui ne s'offre à l'âme qu'après s'y être attardés. Ce qui est frappant aussi, c'est la solitude des personnages, la place du vide et de l'absence, l'usage du gris et du marron, comme un Hopper rural, boueux, mais je préfère Wyeth pour le coup, qui me rappelle justement ce vertige que j'avais ressenti sans le nommer lorsque j'ai vu Les Moissons du ciel.

j'aime beaucoup celle-ci,


et celles-ci :







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Joaquín Sorolla, peintre espagnol




















ma préférée :

[Opercule]

La lumière ! L’eau ! La mer ! Foin des couleurs austères, foin de l’hiver veuf et triste ! Des éclats de soleil comme autant d’éclairs ! De la chaleur !

[Eveil]

c'est sûr que c'est deux ambiances 

[Ocubrea]

@ Eveil :
La première que tu as présentée en plus si je me souviens bien l'histoire derrière était "chouette", c'était celle (réelle, je crois) d'une femme qui ne pouvait pas marcher (atteinte d'une maladie neuro-dégénérative ? Là je ne suis vraiment pas sûre), mais qui du coup se déplaçait en se tirant avec ses bras. Si ma mémoire ne me joue pas de tours, le peintre voulait mettre en évidence le courage de la femme en question, pour surmonter l'obstacle que cela représentait et pouvoir malgré tout s'arracher un morceau de liberté. C'était un hommage à la force de sa volonté.

(Après c'était un truc que j'avais lu il y a pas mal de temps donc j'ai peut-être déformé un peu hihi).

[Eveil]

Merci beaucoup pour le contexte de sa genèse, ça lui donne un peu plus de profondeur et on regarde la peinture différemment.

[Ocubrea]

Oui, je trouvais aussi, c'est pour ça que je l'avais retenu... Moi c'est une peinture que j'aimais moyen à la base (elle me mettait mal à l'aise, entre le côté anodin et paisible d'une femme en robe rose allongée dans l'herbe près d'une ferme et la tension qui s'en dégageait, les couleurs plutôt sombres utilisées), mais avec l'explication tout prenait son sens et du coup j'aimais beaucoup !

[Exil]

En amour devant celle-ci, découverte à l'instant : "Lever de lune", Stanisław Masłowski, 1884

[vinzWallbreaker]

La dernière, waouh !
Des couleurs à la composition, tout est bluffant....

C'est dingue d'arriver à capturer sur une toile un instant aussi fugace... Il faut des heures de taff pour réaliser telle peinture alors qu'elle ne représente qu'un moment d'une durée de quelques secondes en vrai....

Quant à Sorolla : c'te lumière !

[Krapoutchniek]

On dirait une photo 

[ZagZag]

Je vais assez rarement en musée, ou voir des peintures en général, mais j'ai eu l'occasion récemment, alors je vous partage trois oeuvres qui m'ont beaucoup marqué à ce moment, dans des styles assez différent.

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[Eveil]

Kaethe Butcher


Grass as soft as cotton candy


A hug in the garden


Through the rear window


Dreaming about another world


Dancing alone, together with you


The sea that calms me down


Setsuna Meio


Let’s watch the clouds in the blue sky together soon - promise.

[Ocubrea]

Oh ouah, merci pour la découverte, j'aime beaucoup ! Il y a un je-ne-sais-quoi là-dedans qui me fait un peu penser à Egon Schiele dans le trait, les poses, le côté provocateur... Mais en beaucoup plus épuré, beaucoup plus léger.

[Eveil]

Pas étonnant, c est une admiratrice d Egon, de rien

[Nadir]

Déjà cité quelques années auparavant sur ce fil, mais il me faut dire mon obsession pour l'art d'Aron Wiesfenfeld. Que Dieu m'est apparu dans ces récits du corps, entre un nuage et un sein, une phalange et un toit. Dieu ou bien le sublime. Il y a là une promiscuité certaine avec ma part, difficile à souffrir, schizothyme. Ces corporéités jointes malgré elles à l'espace et au temps, qui peinent à s'y fondre, à s'abandonner complètement, à épouser le sable, un matelas, la bordure d'un lac. Les membres sont traversés par un mystère, une tension. C'est nous face à la gueule infinie du monde. Comment puis-je m'étendre encore dans ce lit quand chaque creux dans la montagne m'est un événement, comme le ventre de la mer, le caractère insaisissable de la nuit et ses fenêtres sur l'enfer ? Ces images viennent occuper une zone sensible, sur laquelle s'ébrouent mes paysages intérieurs et ma solitude choisie, et mon enfance, autant aimées qu'haïes.