[Astriel]

Une nouvelle que j'ai écrite il y a de ça quelques mois déjà, deux, pas plus, qui me plaît beaucoup. Et malgré les erreurs et fautes restantes je suis assez fier de moi, pour une fois.

C'est mon coup de coeur on va dire, car le sujet se porte d'actualité bien entendu, et surtout aujourd'hui, si on considère le sujet dans sa globalité : Les Rapports entre L'homme et son environnement.

Bonne lecture et n'hésitez pas à commenter ce qui ne va pas. (et ce qui va aussi si ça vous enchante XD)

[size=24]Nuit Sanglante[/size]

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Par un ami graphouilleur

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La nuit semblait déjà bien avancée et la pleine lune baignait la clairière de ses rayons opalins. Une légère brise nocturne venant du littoral tout proche caressait l'herbe et lui insuffler le rythme des vagues et de l'océan tandis que les branches des arbres de la forêt entourant la clairière bruissaient, se contant des histoires. Un sérénité planait en ces lieux qui paraissaient presque magique, tel un paradis berçant les esprits.

Un être, debout, contemplait la lune, l'on aurait cru à un fantôme errant dans cette brume nocturne.

Une goutte tomba de son point d'appui incliné pour venir s'éclater contre une herbe ballotée par la brise salée. Une deuxième vint accompagnée sa congénère tâchant ainsi les quelques brins d'herbes d'un noir empourpré telle une souillure profanant un lieu sacré.

Et cette lueur froide et écarlate qui se répercutait au loin sur l'un des grands arbres, spectateurs de la scène qui venait de se passer non loin de leur feuillage.

Les « plic » incessants et périodiques troublaient ce silence plus ou moins atténué par la brise, tel un marteau frappant une enclume dans une forge bruyante. Ces gouttes d'un pourpre sombre et éclatant reflétaient les rayons de la lune avant de sombrer au sol, dans un éclat éphémère.

L'être se tenant debout laissait ce liquide rougeâtre, encore chaud, descende tout le long du fil de sa lame. Impassible, ne prêtant plus la moindre attention à ces corps étalés là, tout autour de lui. Certains des cadavres gisant au sol le regardaient avec un air accusateur et haineux. Ces corps inertes, tout au plus une vingtaine...Tous venu pour lui donner la mort, à lui.Leur volonté s'était retrouvée face à un quelque chose d'insaisissable, l'invisible, et cette rapidité précise et fatale...leur volonté, celle qui les envoyaient accomplir leur devoir s'était alors retourner contre eux. La mort les avaientt saisit, eux, et non pas lui. Jonchant le tapis vert qui ondulait sous les caprices du vent. Leur sang se répandait au sol et imprégnait la terre, souillant cette clairière autrefois havre paisible et pur.

Sa lame sanguinolente n'en finissait pas de faire couler le sang qu'elle s'était approprié telle une buveuse vampirique dénuée de pitié qui recachait ce qu'elle venait d'ingurgitée. Mais que pouvait elle faire d'autre que de prendre la vie et détacher les âmes de ceux et celles qu'elle rencontrait ? C'était la sont but, et jusqu'à sa fin, pour devenir cet idéal, celui de légende.

L'homme ne disait mot, restant silencieux, à rester contempler la lune lui portant un regard emplit de tristesse et de désolance. Implorait-il sont pardon ? Ou sa propre existence ?...

Cette nuit là, les animaux n'étaient plus là, cette nuit là jamais plus cette clairière ne serait pareille. La magie de ce lieu était parti au moment où la première goute de sang était tombée tel un éclat de sanglot rompant cette amour magique qui pourtant se voulait fort.

La mort et le silence enlassait déjà l'endroit de son manteau étouffant et froid. Sans doute ne la lâcherait-elle pas avant plusieurs décennie. C'est la bien l'une des conséquences des luttes fratricides entre ces êtres. Leur combat si futiles soient-ils imprègnent l'endroit de leur lutte sanglantes et bestiales. Ce monde impitoyable, de violence et de sang avait triompher sur l'innocence naturel des lieux.

Et cette guerre éternelle marque son passage de ce masque lourd et impitoyable qu'est la mort...

L'homme fit tournoyer son épée, effectuant le chiburi, faisant gicler les reste sanglants de sa lame. Une vague écarlate voltigea dans les airs, semblant tâcheté la lune elle même qui s'empourpra légèrement, témoins de ce massacre et de la corruption fatale qu'il apporte. La gyclée se  répandit sur le sol, donnant la touche final à ce masque morbide.
L'homme s'en alla, d'un pas léger mais qui pourtant se voulait lourd et désolé, le mal avait été fait, il ne pouvait rien contre cela. Maudissait-il son existence d'avoir commis cela ?...

Laissant derrière lui, un tableau déchiré et tacheté. L'oeuvre avait été saccagée, et sa rénovation ne serait que futile...voilà bien un acte irréparable qui voilera ces lieux avant que la nature n'en reprennent possession à force de temps et de travail patient.

La légère brise nocturne venant du littoral tout proche caressait l'herbe, mais celles qui se voyaient écarlates ne bougeaient plus, trop lourde, impregnée de cette substance collante qui se coagulait déjà. Le rythme des vagues se voyait changé, perturbé à jamais.Rien ne serait plus comme avant. Les branches des arbres forestier entourant la clairière bruissaient, se contant cette histoire, un de ces contes qui se termine mal. La sérénité quiplanait en ces lieux avait disparue, laissant place à une brume opaque commençait déjà à faire son travail...un mystère, l'inconnu, la peur...Une malédiction humaine qui jamais ne s'effacera totalement.

Triste sort pour cet havre de paix, emporté par la folie des hommes.

[martlet]

J'aime assez le thème et l'ambiance de ce texte, ce moment capturé. Il y a un certain nombre de problèmes de style, que je t'indiquerais si tu veux quand j'aurais un peu plus de temps, mais tu peux en faire un très bon texte en le retravaillant, et en limitant peut-être certaines répétitions.

[Astriel]

Ah merci

Et bien pourquoi pas, cependant partant en vacances et ne revenant qu'en aout, je ne penses pas avoir le temps de me repencher sur ce texte avant un certain temps. Bref, merci encore de cette généreuse proposition, plus tard peut etre si tu n'y vois pas d'incovénient dans 1 mois (au moins).