[BAGHOU]

Intentions de l’auteur: On dit parfois que la réalité dépasse la fiction et bien cette histoire reste une fiction qui un jour peut-être deviendra une réalité.

Intensément érotique

Le petit vieux, assis dans son fauteuil club, avait les yeux brillants de malice.
— Belle histoire mon petit J.P ! Les blondes sont de chouettes fantasmes et la tienne t’a donc fait grimper aux rideaux ! Ça me rappelle ma jeunesse. Moi aussi, j’ai quelques anecdotes croustillantes. Évidemment ça reste entre nous…
— Compte sur moi parrain ! Va-s’y, je t’écoute. Encore une histoire qui date de tes années à l’armée ?
— Non… Bien après ça ! L’année de mes 50 ans, je crois… Oui c’est ça. Je connaissais Amandine depuis quelques mois et on se voyait de façon épisodique. Qu’est-ce que je l’aimais, cette nana ! Mal évidemment, elle méritait mieux que moi. J’ai beaucoup de regrets, d’ailleurs. Tu sais Moustique, on l’apprend toujours trop tard, mais les femmes… Il faut les traiter comme des princesses.
— Je sais parrain, tu te répètes…
— Pour que tu comprennes Moustique, pour que tu comprennes… Bien alors, écoute :
« C’était l’été 2020, une chaleur caniculaire et un virus mortel poussaient à la prudence. J’étais allé donner un coup de main à mon pote Grégory. Il retapait un corps de ferme pour y vivre avec sa femme et ses gosses, dans un patelin paumé au milieu de l’Ardèche. Un chantier titanesque sous un soleil de plomb.
Amandine m’a rejoint pour quelques jours de vacances. Ça faisait déjà un mois qu’on ne s’était pas vus, alors je peux te dire que j’avais envie d’elle à en devenir cinglé. En son absence, le désir me taraudait jour et nuit. Sans elle c’était l’enfer. Toujours en érection ! Fier de cela, certes, mais frustrant, nom de Dieu ! À son arrivée, la tension était à son maximum. Je n’avais qu’un but : la posséder et peu importait la manière.
C’était son second jour de présence chez Grégory. On avait passé la nuit dans le mobile home que mon pote mettait à ma disposition. Une nuit pimentée, je t’assure ! N’empêche, dès notre réveil, il me fallait encore son corps moite collé au mien. Seulement, il a bien fallu se lever.
Ensuite, toute la matinée, elle m’a chauffé, sans avoir l’air d’y toucher et comme un con j’attendais, n’osant pas la pousser. Je voulais qu’elle vienne à moi. Et elle est venue, ça oui ! D’un autre côté, je me sentais honteux d’avoir sous-entendu des inepties au déjeuner et de l’avoir peinée. Je ne sais plus pourquoi d’ailleurs elle avait pris la mouche. Je n’ai jamais été très subtile avec les femmes. Enfin ! Ma Princesse me pardonnait toujours, chanceux que j’étais. Ainsi, en retrait après le repas, Amandine montrait à sa façon que sa bouderie allait durer. Moi, comme un con, je ne savais pas sur quel pied danser. J’ai vite compris cet après-midi-là, que sa rancœur s’était muée en quelque chose de démoniaque. Je voulais m’excuser bien sûr, je pensais la surprendre tout alanguie sur la chaise longue occupée à profiter du soleil, malheureusement, je me trompais : elle n’y était pas. Ne sachant où la trouver, inquiet, j’ai repris le boulot, le jean gonflé de désir pour ma nana. »
— Et alors parrain ? Qu’as-tu fait ? Elle était où ? Raconte !
— La voiture mon petit J.P… Elle avait osé la voiture ! Laisse-moi deux-trois minutes pour réunir mes souvenirs…

Quelques instants plus tard, croyant le vieil homme assoupi, J.P quittait sans bruit la chambre de l’EHPAD où son parrain vivait depuis quelques années. Il méritait bien une petite pause pour mettre de l’ordre dans ses souvenirs. Son parrain avait deux occupations journalières : lancer des œillades au personnel féminin et replonger dans son passé. Ce n’était pas la première fois qu’il citait le prénom de son Amandine, sans jamais préciser comment leur histoire avait pris fin. Ce pan de vie, il n’en disait rien, comme s’il avait enfin compris la leçon. Il gardait tout pour lui, assez jalousement même. Et gare à celui ou celle qui devenait indiscret.

Dans la chambre, un grand sourire nostalgique se dessina sur un visage tout ridé. Quelqu’un soulevait le voile de sa mémoire et voyageait dans le passé, soit un périple de près de trente-cinq ans, lors d’une journée ensoleillée du mois d’août 2020.
« … Je ne l’avais pas cherché mon Amandine, trop fier. Et j’avais donc repris les travaux sur les boiseries intérieures. C’est la messagerie de mon téléphone portable qui me sort de cette torpeur. Enfin ! Elle reprenait contact : je te manque un peu j’espère ? Ma réponse est directe : oui, où es-tu ? La sienne tout autant : ton auto. »

Le sourire s’accentuait, le visage blanc prenait une jolie teinte rosée.

« Je me rappelle très bien la rejoindre derrière la bâtisse principale où je garais à l’ombre ma 306. Par automatisme je mets ma main à ma poche pour trouver les clefs. Rien. Installée à l’arrière, Amandine, moqueuse, me sourit et agite le fameux trousseau, démontrant ainsi son enfermement volontaire. La chipie ! Que manigance-t-elle ? En la voyant se dévêtir doucement j’arrête de me poser des questions stupides. Je bave déjà devant le spectacle. D’abord son petit haut fleuri qui ne cache rien de sa poitrine bronzée. Une à une, les bretelles spaghettis tombent sur ses bras, puis elle les fait glisser. Son sein gauche au galbe généreux apparaît, puis le second, tout aussi parfait. Je me souviens, la veille au soir, les avoir hydratés de crème corporelle. Mon petit plaisir qui fait ronronner ma petite chatte à chaque fois.

Mais là, à quoi joue-t-elle ? Je m’approche de la vitre arrière. Amandine est à genoux, son top tombé autour de sa taille et je n’arrive pas à regarder autre chose que ses seins. Je veux les toucher du bout des doigts. En fait non, d’abord les caresser, les soulever, les lécher, les embrasser, les mordre et recommencer jusqu’à satiété. Bordel ! Ils sont à moi et elle a osé les enfermer dans ma bagnole. Maintenant, elle se met à les cajoler, à jouer avec ses tétons qu’elle pince et tire vers moi. Son regard n’évite pas le mien, elle semble sûre d’elle, maîtresse de la situation et je suis jaloux d’être ainsi exclu et pourtant terriblement excité.
Quand Amandine fait descendre sa main droite dans sa culotte, je ne pense qu’à une chose : fracasser cette satanée vitre, je crois avoir enclenché la poignée de la portière, en vain. Elle allait se donner du plaisir devant moi, de l’autoérotisme, le summum pour m’exciter, elle le sait et je vais devenir dingue, elle le sait aussi. Elle s’allonge aux trois quarts dans la voiture et m’offre le spectacle de ses jambes écartées avec vue plongeante sur son intimité toujours nimbée d’un voile de coton blanc. Bordel, si elle ne calme pas le jeu, je fais valser mon jean et mon boxer et cette putain de voiture va valdinguer en tout sens jusqu’à ce qu’elle en sorte.

Bien sûr, je ne fais rien de tout cela, trop attiré par ce qu’elle offre à ma vue. Me retenant à peine, je colle mes mains de chaque côté de la vitre passager pour m’empêcher de me branler frénétiquement comme un préadolescent qui lorgnerait trop longtemps les pages lingerie d’un célèbre catalogue. Retirant ses doigts de son sexe, elle les remonte lentement sur son ventre, entre la vallée de ses seins, sur sa gorge et pour finir donne à sa bouche son index et son majeur. Sucés et léchés, sa langue joue avec eux lascivement. Je grogne et elle me sourit, apaisante, mais avec un brin de lubricité. Puis, des deux mains elle fait glisser sa culotte sur ses cuisses et lestement ramène ses genoux pour faire descendre ce morceau de coton jusqu’à ses pieds plaqués à la vitre. Sulfureuse et impudique Amandine à damner un moine.

Petit à petit, l’intérieur de l’habitacle s’embue, il doit maintenant être rempli de son odeur, de sa chaleur. Un aphrodisiaque que j’ai envie de humer et de savourer à la source. Ses pieds essuient le carreau avec l’aide de la culotte, sa main droite revient à l’assaut de son pubis à la toison brune et son autre main excite un téton que je devine dur. Je suis en rut et ne maîtrise plus mon propre corps, soumis totalement à la vision de ma Princesse.

Le spectacle est partout, son corps se meut dans tous les sens, son bassin ondule, ses yeux s’ouvrent et se ferment selon l’intensité du plaisir qu’elle se donne. Une folie à regarder. Ses gémissements et ses mots sans suite qui semblent m’appeler me torturent. Je l’entends distinctement me demander si j’en veux encore. Je crois avoir couiné un oui, alors que j’aurais dû le hurler. Quand je vois clairement trois doigts lubrifiés s’enfoncer profondément dans les replis de son sexe et son bassin se jeter vers moi, mon poing s’abat rageusement contre la vitre. J’en veux plus, certes, mais je veux être avec elle et en elle. Amandine prend son pied en solitaire, ses cris, ses oui, ses gémissements, ses encore, déclenchent ma jouissance. Je ne sais plus quand mon pantalon est tombé et quand ma main a pris ma verge pour accompagner mon ardente écuyère.
Elle arrive au fait de son plaisir, ses doigts oscillent entre pénétration et caresses. Amandine, très clitoridienne se plait à câliner son petit bourgeon. Il est à ce moment le cœur de son plaisir. Son autre main s’agrippe à la banquette, enfonçant ses ongles dans le rembourrage. Mon corps se souvenait parfaitement de cette sensation douloureuse lorsque les doigts de ma Tigresse pinçaient ma chair. Torture-torturante comme elle dit et pourtant j’aspire à être cette banquette. Tout vaudrait mieux que cette vitre qui nous sépare. La jalousie et la colère me dominent lorsque je comprends que le corps d’Amandine accueille les derniers soubresauts du plaisir. Son corps se tend une ultime fois, la buée recouvre entièrement la vitre, je devine plus que je vois, je l’appelle, je veux être à ses côtés.

Après quelques minutes, son pied joue de nouveau l’essuie-glace avec l’aide de la petite culotte, elle me sourit franchement et me montre un de nos jouets sexuels fétiches tout rose.
— Pas ça Princesse, pas maintenant, ce soir si tu veux, sors maintenant.

Elle ne m’écoute pas, le spectacle reprend, plus cru, plus pervers, plus sexy, plus érotique. Je pourrais jouir une seconde fois sur la carrosserie lorsque ses fesses viennent se coller au carreau et que ce satané jouet vibre en elle en lieu et place de ma verge. Je ne suis pas un surhomme et pourtant à ce moment-là je me sens tout puissant devant cette chair plaquée si impudiquement. Quelle offrande, tout cela pour moi, pour nous deux, je comprends qu’à sa manière si particulière, ma Princesse montre ce qu’elle ne me dit pas, cela me motive pour la rejoindre, je veux savoir si mon cœur et ma raison voient juste.
Je la supplie une dernière fois de me laisser la rejoindre. Le clic d’ouverture automatique est alors le plus doux des bruits et la banquette le plus confortable des lits.

Amandine avait osé. Elle était belle et effrontée, je compris trop tard que la réalisation de mon fantasme était un cadeau inestimable, car il ne se reproduirait pas. Jamais je ne le permettrais, je ne pourrais pas le supporter. »

— Tu sais, J.P, une fois serré tout contre mon Amandine, je lui ai murmuré inlassablement mon Amour avec l’espoir qu’elle me l’avoue enfin elle aussi. J’ai vu ses larmes et j’ai su ce que mon cœur et ma raison voyaient depuis le début. Je l’aimais ma Princesse, elle a fait de moi un Prince…

Le rose disparu, le visage ridé par les ans retrouva son teint blême, le sourire se figea à jamais dans ce souvenir intensément érotique. Enfin, il rejoignait celle qui lui manquait depuis si longtemps. Où qu’elle soit, il serait…

[BAGHOU]

Bonjour,

Inattendu, mais j'ai pleuré ma petite larme à la fin, un petit pincement là où je ne m'y attendais pas.  Mais qu'est-elle donc devenue cette Amandine ?

Ce texte est érotique, subjectif avec une petite pointe de lubricité. La voiture et toutes ses possibilités, un fantasme très masculin, je crois et cette version ne manque pas d'intérêt. Difficile de prendre ma voiture ce matin sans me retourner pour voir ce qu'il est possible d'y faire.

Quelques répétitions et des phrases demanderaient à être améliorées, mais on sent que l'auteur y a pris plaisir et du plaisir ! Le récit est fluide et bien agréable en cette matinée froide à l'extérieur et chaude à l'intérieur.

[Volk]

Un récit bien écrit et très évocateur, y’a pas de doute ! Mon seul bémol concerne la façon trop littéraire qu’à l’ancien de raconter ses souvenirs. Par exemple : « Le spectacle est partout, son corps se meut dans tous les sens, son bassin ondule, ses yeux s’ouvrent et se ferment selon l’intensité du plaisir qu’elle se donne. » Ça ne fait pas du tout langage parlé et le texte en perd de sa crédibilité, dommage.
(C’est marrant, une autre contribution au Blind Texte, « Variation sur l’amour » parle aussi d’une Amandine.)

[Dieter]

Bonjour,

Très sympa comme texte. Je me suis carrément vu à la place du petit vieux. Je me suis même demandé si j'aurais forcé la serrure ou si j'aurais profité du spectacle , puisque les deux possibilités offrent à mon avis autant de plaisirs possibles.
Par contre, même si je reconnais que ça fait partie des fins possibles en littérature, je n'ai jamais apprécié les histoires qui terminent par la mort du personnage. C'est parfaitement subjectif, mais j'aurais préféré une chute plus gaie.
Un petit plus tout de même pour l'anecdote de la culotte pour essuyer la buée : je l'ai ressortie à ma compagne après l'avoir attendue dans la voiture devant la gare il y a quelques jours. J'étais un peu en avance, et avec la fraîcheur d'octobre, le phénomène s'est produit. Je ne suis pas certain qu'elle ait apprécié la blague oiseuse, mais bon... j'ai essayé 

Je n'ai pas relevé de coquille, donc voilà pour moi 

[Deofresh]

Salut !

Merci pour ce texte à la fois lubrique et nostalgique, une combinaison que je ne savais pas possible  . Dans l'ensemble je l'ai trouvé bien écrit, cependant, je trouve que la partie narrative laisse à désirer. J'étais perdu dans l'histoire à deux reprises.

D'abord, je n'avais pas compris que nous étions dans les pensées du vieux, du coup, quand Moustique est parti j'étais confus, je me demandais pourquoi le vieux parlait encore.

La deuxième fois, c'est quand je n'ai pas capté pourquoi Amandine boudait. Était-ce un jeu ? A-t-il vraiment dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?

Bref, je trouve que la partie érotique est mieux maîtrisée et j'ai la sensation que l'histoire autour n'est qu'un prétexte pour nous amener cette scène charnelle très évocative et rondement bien menée.

J'ai relevé une ou deux coquilles, mais j'ai oublié de les noter, pardon  .

À bientôt !

[Persona]

Bonjour Inconnu,
Oulala
L'objectif est atteint pour moi, la scène érotique se suffit à elle-même. Le fantasme me semble un peu masculin, pas forcément mon truc mais n'empêche, ça marche et c'est suffisamment bien écrit pour que l'on assiste à la scène, presque. J'ai trouvé la partie narrative du début moins maîtrisée - je m'y suis un peu perdue moi aussi. J'ai bien aimé d'ajouter une touche de nostalgie qui lie sexe et amour, sans cela Amandine pourrait bien être une aventure de passage.
Merci pour ce partage !

[MoonAngel]

Bonsoir à toi, auteur anonyme

*Mode Papy Grenier activé*
"Papy Papy ! Tu peux nous raconter une histoire ?"
(Maintenant je vais lire ton texte avec la voix de Papy Grenier dans ma tête )

(Pourquoi suis-je si peu inspirée pour commenter, tout à coup ?)
En fait c'est surtout que beaucoup de ce que je veux dire a déjà été dit.
L'histoire racontée est bien en soi. Tout le passage de la voiture était bien retranscrit. Même moi j'ai réussi à ressentir le désir montant du gars. Donc pour ça GG

Après oui, il y a quelques trucs qui me chiffonnent, mais c'est plus dans la forme :
- Le vieux qui parlent peut-être de manière trop littéraire alors qu'il parle oralement.
- Le passage où le filleul s'en va, j'ai pas trop compris à qui le vieux parlait ensuite.

Je n'ai pas trouvé la fin si triste. Juste mignonne et touchante.

Merci à toi pour ce texte

[Samarcande]

Salut,

C'est bien écrit ! C'est léger et joyeux et plus érotique que cela tu meurs.
ça se lit tout seul ! Les lieux et les actions sont parfaitement décrits  : on les vois et il n'y a jamais d'incohérence.

Pour les choses qui me plaisent moins, je ne suis pas très fan de ce dialogue parrain/filleul que je trouve un peu artificiel : le filleul n'a pas vraiment d'autre fonction que de relancer le  parrain.
J'aurais lu tout aussi volontiers l'histoire au présent (ou dans un passé très récent ). Le final ne me parait finalement pas justifier la construction souvenir du récit : dans tout le texte, sa tendresse pour Amandine transparaît suffisamment. Même si je reconnais que tu as utilisé dans ton texte pas mal d'expressions qui font comprendre que le personnage principal n'est pas tout jeune et du coup, on voit bien la voix du vieil homme en fond sonore de l'action ( je me comprends, j'espère que toi aussi !)

je me sentais honteux d’avoir sous-entendu des inepties au déjeuner et de l’avoir peinée. Je ne sais plus pourquoi d’ailleurs elle avait pris la mouche. Je n’ai jamais été très subtile avec les femmes. Enfin !

Là j'aurais bien aimé que tu développes la dispute.
Bon c'est pardonné, parce que 40 ans après qui s'en souvient encore !

Maintenant, elle se met à les cajoler, à jouer avec ses tétons qu’elle pince et tire vers moi.

Personnellement, ça m'a l'air un peu désagréable !

Bien sûr, je ne fais rien de tout cela, trop attiré par ce qu’elle offre à ma vue.

Je pense que tu aurais pu trouver une transition plus légère pour exprimer le contraste entre les impulsions et les actions, entre son envie de la sortir de là et le plaisir qu'il tire de cette scène de voyeurisme.

Petit à petit, l’intérieur de l’habitacle s’embue, il doit maintenant être rempli de son odeur, de sa chaleur. Un aphrodisiaque que j’ai envie de humer et de savourer à la source. Ses pieds essuient le carreau avec l’aide de la culotte,

Ah ah Ah ! Très Titanic : la-culotte- chiffon à buée est la meilleure trouvaille de ce texte !

mon ardente écuyère.

Pas fan du terme écuyère dans ce contexte.

Je ne suis pas un surhomme et pourtant à ce moment-là je me sens tout puissant devant cette chair plaquée si impudiquement.

Je ne suis pas sure de comprendre : à sa place je me sentirais parfaitement impuissant !
OK, l'homme participe à l'action par ses regards et son désir si manifeste sans doute décuple le plaisir d'Amandine, mais jusqu'à ce point du texte, il y a également tout un champ lexical de la frustration qui me semble aller pas mal en contradiction avec ce "tout-puissant".

de mon fantasme

ça je ne l'avais pas compris au début du texte : il avait plutôt l'air surpris par e qu'il voyait, il me semble.
Il présente plutôt ça comme une punition au départ que comme la réalisation -cadeau d'un fantasme .

J'aime bien cette histoire de sexe désinhibée et joueuse.
C'est frais comme un vent de printemps.

Merci pour la lecture.

[txuku]

Bonjour

Desole BAGHOU de ne pas etre intervenu plus tot sur ton texte...........

Il m avait rendu triste  :

Je ne sais plus pourquoi d’ailleurs elle avait pris la mouche. Je n’ai jamais été très subtile avec les femmes

Je n ai jamais vu les mouches !

son corps moite collé au mien

pas des bons souvenirs...

Les galipettes en voiture - 4 cv - coccinelle ????

Il me revient la conduite main gauche - main droite dans le corsage  de ma future - autoradio absent et pas indispensable ..........

Une nuit a quatre - dont le chien ( braque ) et un neveu - en Octobre ( pas d hotel libre ) dans la coccinelle.

[BAGHOU]

Coucou Txuku, 

Pas besoin d'être désolé, ce texte était un petit défi et un jeu.  Donc dans une coccinelle, on peut aussi !  Mon mètre quatre-vingt ressent déjà à cette idée quelques courbatures. 

[BAGHOU]

Bonjour à tous,

J'ai longuement hésité à revenir sur ce texte et sur les commentaires. Participer au Blind Text était avant tout un jeu. Publier sur ce thème et je le constate sur les discussions passées sur le forum, c'est se retrouver avec une étiquette "peu glorieuse" lorsque comme moi ou d'autres on reste dans l'écriture simple d'une histoire gentillette rendue épicée par un certain vocabulaire classifié de "cru". Pourtant, résumer quelqu'un à ses écrits est un pas que certains franchissent aisément et ils ont tort. Les écrits ne sont pas le reflet de la vie de leurs créateurs, ils sont soupoudrés très souvent de fiction, de rêves, de cauchemars, d'une pincée de réalité souvent biaisée par les mots et surtout d'une bonne dose d'imagination en ce qui me concerne.

Cette histoire avant d'être réécrite en texte pour le Blind Text a existé en sms pour sa partie véhicule, là encore par jeu et par défi. Oui je suis capable "d'émoustiller" un homme via quelques textos, sans toutefois savoir que cela pouvais avoir de l'effet, j'en suis même très surprise.

A ceux qui ont commenté ce texte, je vous remercie sincèrement :

Txuku, toujours cette fraicheur des mots qui cache un être sensible un brin nostalgique. Sacré mélange ! Merci beaucoup, pour tout. 

Samarcande, j'ai cru pendant quelques jours que mon texte serait bien seul et puis non, ouf ! Alors oui, c'est un petit souffle printanier avec une petite pluie fine car je ne sais pas pourquoi mais certaines phrases déclenchent des larmes lorsque je les écris, un vrai calvaire ce côté madeleine, alors pour celles-ci je sais que rien ne les modifiera, c'est le cas de la conclusion, je la lis, je pleure. Sincères remerciements pour avoir chapoté ce Blind Text, une première réussie. 

Volk, mon "petit vieux" est à l'image de Txuku, un brin coquin, mais sans fausse note lorsqu'il parle à la jeunesse, un dosage pas si facile. Mais je suis d'accord avec le côté littéraire. Mon défaut étant que je déteste revoir mes écrits, le premier jet est le bon pour moi, modifier des détails oui, revoir le tout non.  Alors cela reste ainsi avec les qualités et les défauts (même si cette fois, mes problèmes de concordance des temps ont été corrigés par une personne que cela hérite un peu). Encore merci, vraiment.

MoonAngel, moi aussi, je vois les défauts de ce petit texte et certaines phrases m'écorchent un peu les yeux en relecture, mais d'autres me font sourire et pleurer. Alors tout s'équilibre, ouf ! (Je ne l'ai pas retravaillé de peur de changer d'avis pour l'envoyer, de toute façon lorsqu'on a la tête dans quelque chose on ne voit rien. J'ai vu les erreurs seulement quelques jours après).  Le petit vieux se parle à lui-même, il revit tout dans sa tête et revient dans le présent en croyant que Moustique est encore là à écouter son histoire qu'il n'a fait qu'à nouveau rêver, puis il meurt pour rejoindre celle qui a compté.    Merci.

Persona, hmmm...un petit effet donc  , alors, c'est l'essentiel.  Merci beaucoup.

Deofresh, bien donc la partie érotique est validée, je retiens et peut-être que je vais oser proposer ce qui reste enfermé dans mon ordinateur et qui est un cran au-dessus du lubrique-nostalgique.  En fait peu de chance ! Il me faudrait pour cela parier et perdre, mais je ne joue pas toujours. La mise en page explique peut-être l'effet "je suis perdu(e) à la lecture", c'est fortement possible, je ne le ressens pas car je visualise mes écrits. C'est la première fois que je m'essayais au flash-back, la prochaine tentative sera la bonne. Merci de m'avoir lu.

Dieter, rien à forcer, le propriétaire tient trop à sa voiture. Non mais ! Dans ce cas, seuls les bon mots peuvent à mon sens faire ouvrir la portière. Mais lorsqu'une fille est déterminée, il faut simplement l'accepter. Quant à la fin, c'est tout simplement la vie et comme le dit la chanson "les histoires d'Amour finissent mal", au moins une sur deux, alors il ne faut pas louper sa chance. Merci à toi pout tout.

[Dieter]

Dieter, rien à forcer, le propriétaire tient trop à sa voiture. Non mais ! Dans ce cas, seuls les bon mots peuvent à mon sens faire ouvrir la portière. Mais lorsqu'une fille est déterminée, il faut simplement l'accepter.

J'ai déjà ouvert ma voiture avec un simple fil de fer, rien de plus simple...

Quant à la fin, c'est tout simplement la vie et comme le dit la chanson "les histoires d'Amour finissent mal", au moins une sur deux, alors il ne faut pas louper sa chance. Merci à toi pout tout.

Oh bah ça va : tu es ma troisième, après deux échecs, alors je compte bien réussir cette fois. Et même si on dit "jamais deux sans trois", je ferai tout pour faire mentir l'adage 

[Cendres]

Un texte futuriste.
Ton texte m'a fait penser a une blague qui dit que a l'âge de la vieillesse les hommes racontent leurs exploits passé, avec fierté, car ne pouvant plus les réaliser.
Sinon je suis pas sensible avec ce genre de texte, donc le cote érotique m'échappe, mais j'imagine qu'il doit plaire vu les commentaires

[Earth son]

Et bien, quelle coquine cette Amandine !
J'ai trouvé la partie érotique très bien rendue. J'ai eu plus de mal avec la partie narrée dialogues. En fait je me suis un peu perdue entre "je raconte" et "je me rappelle tout seul dans ma petite tête d'ancien".
Merci