Je ne me souviens plus du processus pour chacun de mes personnages, mais je peux essayer de me rappeler.
Olivia, elle s'est imposée d'elle-même, dans mon souvenir.
Quand j'ai décidé que l'action se passerait au Pays de Galles, j'ai pensé Torchwood. De là sont issus Owen et Gwenn (même pas honte).
Laura c'est particulier, il y a un contentieux certain, j'avais un compte à régler avec une nana qui n'existait pas vraiment.
Killian, c'est ma plus belle erreur.
Je voulais absolument un prénom irlandais, alors j'ai épluché le web consciencieusement. Je le voulais facilement prononçable et lisible, je voulais pas que le lecteur se demande si c'était un prénom ou un modèle de table basse Ikéa. J'avais arrêté mon choix sur Killian ou Kieran. Et j'ai fait l'erreur de regarder un film où il y avait un Kieran qui ne m'a pas plu du tout, alors j'ai opté pour Killian.
Pour ma défense, je vivais en autarcie quasi complète à ce moment-là. J'avais oublié que Killian, pour le reste de la population française, c'est l'archétype de la tête à claque hyperactive de 7 ans et demi. Pardon.
Concernant mon projet actuel, c'est pas simple non plus.
Pour mon héroïne, je voulais un prénom qui puisse faire l'objet de deux diminutifs bien différents, dont un qui sonne masculin. Ça collait bien avec sa personnalité. Ça m'a poussée à explorer très largement les pages Wiki sur l'Antiquité, ainsi que les Dieux l'Olympe au grand complet. Sans grand succès. J'ai trouvé la solution dans un rêve.
Pour ce qui est du héro, je suis partie de ses origines slaves et j'ai épluché le web, encore une fois.
Les autres sont apparus comme des évidences. Paul est un Paul, Chris est un Chris, Pauline est une Pauline. Je me suis pas posée la question. Y a que Matthias qui m'a donné du fil à retordre, d'ailleurs j'arrête pas d'oublier son prénom. Il en changera peut-être, une fois que j'aurais apprivoisé le personnage.
Reste Mélissa, c'est elle qui m'a donné le plus de mal. Mais je tiens pas à détailler le processus, par déférence pour les éventuelles Mélissa qui me liraient.
Voilà. Je crois que grosso modo, ma méthode c'est de me laisser "posséder" par l'histoire. Les personnages prennent vie dans mon esprit bien avant de prendre corps sur le papier, et bien avant de prendre un nom. A mesure que je me les approprie et que j'apprends à les connaitre, ils me disent eux-même comment ils s'appellent.