Bonjour !
Merci beaucoup à tous les
trois quatre pour vos retours ~
Aponiwa >
Je retrouve un thème que tu as déjà abordé. Un couple qui va mal, et là l'autre est parti. Le souvenir reste.
J'aime bien comment tu brodes l'histoire autour de ce goupillon efflanqué : du vécu?
En quelque sorte, oui, ça a un peu fait "texte exutoire".
Le goupillon, c'est le truc qu'à chaque fois que j'en ai eu besoin, il avait perdu la moitié de ses poils et t'entends juste le son du métal tressé sur le verre brrrr (Heureusement, ça ne m'a jamais pété quoi que ce soit dans les mains.
)
On a une petite scène en commun dans nos tic-tac, j'ai trouvé ça drôle qu'on soit arrivé à ce même point (une association entre l'image et le titre?). Tu verras peut-être...
En effet oui ! L'image a sans doute un peu joué, oui... (Au début, ça me donnait des idées plus complexes encore, mais je me suis limité, sachant que déjà comme ça, j'étais pas sûr d'être compréhensible tout le long Haha)
J'ai eu un petit doute sur le "criii". On entend "je n'entends que la violence de son silence exagérément articulé par la colère" ou "La stridence survient quand la verrerie éclate" ou une transition entre les deux (je vote pour celui-là!).
C'est en effet pour faire transition...Bonne ou mauvaise idée, je ne sais pas trop, du coup, j'ai préféré le garder dans le doute, en attendant. (On verra ce qu'il adviendra du texte, mais il restera sans doute un petit bout de truc.)
Pour un Ouroboros ou l'Ouroboros... J'ai hésité, et préféré le "un" avec le raisonnement que j'avais en tête où "L'égarement de Sade" serait un peu un concept physique/psychique. Mais je ne sais pas si ça ressort vraiment...
Je me rends compte, avec le temps, que ce que j'aime écrire, c'est ce genre de texte, mais que du coup, c'est rarement facile à comprendre... Faudrait que je trouve un juste milieu, mais j'ai encore du mal.
Basic > Haha c'est vrai oui... J'espère réussir à me relancer et y reprendre du plaisir. ~
Je crois qu’il nous manque un petit quelque chose pour bien entrer dans le texte… peut être trop de concepts, d’idées qui manque d’appui, de développement ou de contextes ( pourquoi les erlennemeyers, c’est quoi l’égarement de Sade… je vois bien Sade, je peux comprendre égarement, peut être le nom d’une maladie psychique mais il me manque un truc, un ou deux barreaux à l’échelle)
Je crois que c'est là le problème en combinant l'exercice sur un temps donné ET mes soucis de clarté (ou d'écriture parfois un peu trop conceptuelle.
)
Y aura-t-il des réponses... Je ne sais pas, j'aime l'idée que l'on puisse avoir sa propre interprétation, mais je sais que, dans mes textes, la part d'interprétations est souvent un peu trop grande (Et que, comme je le disais au-dessus, c'est inhérent à mon plaisir d'écrire...) il faudrait que j'arrive à mieux doser. Parfois j'y arrive. Sur un temps d'une heure, le naturel revient au galop.
Mais oui, dans ma tête, sans être fondamentalement une maladie, l'égarement de Sade serait un concept physico-psychique un peu.
Faut que je me pense sur ta remarque sur le "de tout ça", c'est pas très joyeux comme formulation en effet. Mais j'ai la sensation qu'il manquerait quelque chose si je le retirai...
( nous sommes dans un couple qui bat de l’aile… le narrateur vient de préciser qu’il entendait la voix qui s’insurge » et il dit le silence est le seul à rester… comme si, il était déjà là et qu’il perdure, comme si l’amour non, mais le silence oui, alors que la vois ne cesser de s’insurger)
L'autre n'est plus ( n’est plus : formule funeste , volontaire ? N’est plus là?).
Pour la première remarque, je pense que tu as lu "entends" au lieu de "attends".
Pour la suite, oui, c'est vrai que ça fait assez funeste... J'aimais bien l'idée que ça entraînait derrière, le questionnement... On parle de "faire le deuil" d'une relation, je me disais que "n'est plus" était un peu un "n'est plus là, et ne le sera plus jamais".
Je vais réfléchir oui, pour essayer de clarifier quelques points comme tu le proposes.
Pas forcément pour en faire quelque chose de vraiment long, mais pour réussir à le "conclure" correctement.
Merci de tes remarques. ~
Rémi >
je capte pas "traits" ici
En effet, je me demande s'il ne faudrait pas que je mette "tes traits" plutôt que "les traits" pour éclaircir un peu les choses...
le double "un peu plus" me gêne un peu
Oui, en plus ça fait répétition pas très joyeuse, j'vais essayer de modifier ça.
ce "ils" au pluriel me surprend aussi, me fait réfléchir (ils = les soignants d'un HP ?)
C'est marrant, parce que, dans ma tête en écrivant, c'était vraiment "Égarement de Sade" comme un concept physico-psychique (je ne sais pas si ça existe ce terme, mais ça me plait) dont le personnage serait un sujet d'expérience, mais sans que ce soit forcément lié à une notion de maladie psychique ou d'hôpital psy... Un quelque chose situé entre un "voyage temporel en boucle" et une manière de se soigner.
Mais oui, le "ils" a en tout cas bien une notion de personne derrière gérant l'expérience.
J'vais essayer de prendre vos remarques en compte pour clarifier un peu les choses dans la mesure du possible.
Merci beaucoup en tout cas pour vos retours qui vont m'aider. Surtout que tu n'as pas tort quand tu dis :
Au final, j'aime bien le côté elliptique, le rôle du lecteur pour comprendre ce que tu lui offres.
C'est ce qui me plait, et en un sens, c'est, je pense, pas simple à appréhender.
EDIT : Merci de ton passage Cendres !
Ah l'erlenmeyer, je ne sais pas s'il est très utile à d'autres que les rats de laboratoire, qui font leur mélange dans les vapeurs d'acides et de chloroforme
Mais si tu peux le case, amuse t'en !
Au plaisir ~
Encore merci à vous
trois quatre. ~