Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

18 mai 2024 à 02:39:11
Bienvenue, Invité. Merci de vous connecter ou de vous inscrire.


Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » Hyperception

Auteur Sujet: Hyperception  (Lu 698 fois)

Hors ligne Rémi

  • ex RémiDeLille
  • Modo
  • Trou Noir d'Encre
  • Messages: 10 195
Hyperception
« le: 01 mai 2024 à 16:16:02 »
Salut,
Je compte envoyer ce texte un appel à textes. Je l'ai déjà pas mal travaillé mais je vois un ou deux trucs qui potentiellement ne fonctionnent pas, à vous de me dire.

Je prends toutes les remarques : ortho, tournures de phrase, cohérence du truc, maladresses et autres machins à améliorer.

Bonne lecture !

édit : nouvelle version qui prend en compte (j'espère !) les premiers retour. Encore un grand merci !
édit du 13/05 (le texte doit partir avant le 15...) ; voici une nouvelle version :

Hyperception


Morte.
Je devrais être morte.
Quand la portière s’est ouverte, ils m’ont poussée, je suis sortie de la voiture et j’ai marché dans la neige jusqu’au pied de la cascade. Spectatrice de mon corps nu, je l’ai regardé se replier sur lui-même, se recroqueviller au pied d’un rocher. Le froid n’existait pas. Pas plus que la montagne, pas plus que les nuages qui masquaient la lune, pas plus que le vent. J’ai fermé les paupières, la nuit ne m’a pas prise.

J’ouvre les yeux. J’interroge la matière, elle me répond en vibrations. Quelques milliards de photons trouvent mon œil. En ligne droite. Des spasmes de radiations qui construisent des arbres et des rochers sur ma rétine. Mon corps n’est plus si absent, certaines perceptions reviennent, aiguës.

Je me lève. La route grimpe dur. Fougères à gauche, précipice à droite. Mes pieds foulent l’asphalte glacé, sans que je sente les pointes de gypse affleurant du goudron. Qu’elles entaillent ma peau ou non, je marche. Mon sang refroidi circule dans mes veines, m’envoie des signaux de détresse jusque dans les mollets. Mais au-dessus des genoux, je suis fournaise. Alors, j’avance. Au laboratoire, plus haut dans la montagne, les scientifiques qui furent mes amis ne m’attendent pas. Me croient morte. Les lâches ! Mon buste brûle de joie et de haine. L’expérience n’a pas été l’échec qu’ils croient. La solution que nous avons mise au point ne m’a pas tuée, elle m’a transformée.

La lumière de la lune se piège dans les brouillards épais, rebondit dans les volutes de vapeur d’eau. La roche exhale sa froideur. Sublimation. Les rayons frappent maintenant des cristaux de glace, dessinent des irisations.

Je ferme les yeux, serre les poings et cherche l’énergie en moi. Je distingue au moins trois foyers : mon nombril, mon poumon droit et l’hémisphère gauche de mon cerveau. Lentement, je parviens à prendre le contrôle du feu dans mon ventre. Voilà, il descend. Pubis, cuisses, fémurs, tibias, talons. Les empreintes de mes pas forment maintenant de petites flaques qui gèlent un instant après mon passage. Je ne sais comment cette énergie communique avec moi, mais je peux la diriger. Ajuster son intensité ? Aussi, oui. Je pourrais faire fondre le macadam.

Un choucas effrayé traverse la brume. Cri rauque. Vagues sinusoïdales de son qui naviguent jusqu’à mes tympans, rebondissent sur les troncs autour. Décalages, réverbération. Dans ma tête, l’espace se remplit d’objets hors de mon champ de vision. Tout est là, autour, parfaitement défini dans mon esprit.

Le chalet transformé en labo ne doit plus être très loin, ils m’ont transportée à peine quelques minutes avant de me laisser au pied de la cascade de stalactites. Mon corps froid leur faisait peur. Les conséquences de leurs actes leur faisaient peur. Aucun n’était prêt à assumer ses responsabilités. Pourtant, j’avais été volontaire pour avaler le fruit de nos travaux : le complexe ionique à si faible dose ne devait avoir que peu d’effets. La nano biochimie reste à explorer et toute expérience contient un risque d’erreur ; la leur aura été de me croire perdue. Ils verront comme ils se sont trompés, comme mes hypothèses étaient les bonnes, comme tout reste à comprendre. Ma peau phosphorescente réveille d’autres oiseaux, ils s’envolent en diagonale.

Le sol vibre. À quelques mètres, dans la pente, une marte se retourne au fond de son terrier. Beaucoup plus loin, deux sangliers se lèvent et s’enfuient. Partout autour, les arbres transmettent leurs ondulations à l’humus. Je ressens tout.

Je contrôle maintenant chaque parcelle de lumière dans mon corps. La route n’est plus qu’une abstraction sous mes pieds ; je me dirige vers le sommet de la montagne et concentre mes perceptions ultradéveloppées sur les animaux, les végétaux, les massifs rocheux. Comment un assemblage moléculaire apparemment si simple peut-il avoir un tel impact sur mon organisme ? Je goûte la sève de chaque sapin, chaque épicéa, chaque buisson d’ifs. Sans même ouvrir la bouche. Sons, vibrations, odeurs, lumières, je capte tout.

Dans quelques centaines de mètres, le labo caché dans le chalet. Je ne vois pas encore les lumières à travers les fenêtres, simplement je les ressens. Ils ne sont pas couchés. Les sons inaudibles forment des phrases parfaitement compréhensibles à mon oreille. La route tourne. Un lacet, puis un autre, le chalet est encore un peu plus haut. Ils parlent de moi. Imaginent comment expliquer ma disparition, comment masquer leur crime.
— Nous dirons qu’elle est montée dans sa chambre pour se reposer et que nous avons constaté sa disparition quand nous nous sommes couchés…
C’est la voix de Sandro. Il n’a presque plus d’accent depuis toutes ces années qu’il travaille au labo et pourtant la honte résonne entre ses mots. Il comprendra tout à l’heure.
— Vous êtes sûrs que les flics ne verront pas les traces de la voiture ?
Angelina a toujours su déceler les erreurs de protocole. Sa prudence est précieuse pour la validité des résultats des expériences. Je croyais qu’elle était mon amie, tout mon être brûle d’envie de la retrouver.
— La neige va bientôt tomber, et de toute façon, la voiture n’a pas quitté la route.
Pragmatique, Hans. J’ai souvent eu du mal à supporter son esprit si rigide. Mais il faut reconnaître que ses idées enrichissent les débats. J’arrive, Hans.
— Oui, s’il ne neige pas ce soir, nous préviendrons la police demain matin.
Sandro a toujours une solution.
Je n’écoute plus leur conversation, je préfère lever les yeux sur le ciel plombé. Ils ont raison, la neige arrive. Les cristaux se forment à mille mètres au-dessus de ma tête. Lentement, ils s’agglomèrent et s’alourdissent. Je perçois qu’ils commencent à se regrouper en flocons compacts. J’écarte les bras, accueille l’offrande. Ça y est, il neige sur la montagne endormie. Une aura de vapeur lumineuse s’élève au-dessus de mon corps qui grésille.
J’avale quelques foulées, course sans effort sur la route gelée. Mon rayonnement éclaire le bitume, les flocons dessinent des constellations qui fondent à mon approche. Dans le chalet, les chercheurs continuent d’élaborer leur stratégie, je les sens stressés mais je ne veux plus rien entendre. La porte n’est pas verrouillée, j’entre dans le vestibule qui s’éclaire de ma présence. J’analyse l’étrange sensation de ce changement de température, il fait chaud à l’intérieur ; dans le salon, je perçois trois grosses bûches qui crépitent derrière le pare-feu de la cheminée. Ils se sont tus, m’ont entendue. Lorsque j’entre dans la pièce, les visages des trois scientifiques se décomposent. Sandro et Hans sur le canapé, Angelina sur le fauteuil. Figés. Béance noire des bouches ouvertes sur ces faces surexposées. Sont-ils plus étonnés de me voir en vie ou de contempler mon corps irradiant de lumière ? Au milieu de la table basse, la fiole emplie du complexe ionique. Comme un totem. Ils ne l’ont pas encore fait disparaître. Il est tellement difficile pour un chercheur de détruire le résultat de tant d’années de travail. Sandro bouge les lèvres, sans prononcer un mot. Angelina s’apprête à parler, je ne lui en laisse pas le temps.
— Je suis revenue.
Lorsque ces mots sont sortis de ma bouche, je me suis étonnée moi-même. Je n’aurais pas cru que mon corps était encore capable d’articuler. Bien sûr que je suis revenue, ils le voient bien ! Sous une forme nouvelle, certes, mais c’est encore moi. Même si ma voix sonne comme le cristal au bord de la fusion. Même si je me rends compte que je commence à voir à travers l’extrémité de mes doigts.
Je saisis la fiole, le liquide transparent reflète étrangement la lumière, comme s’il était attiré par ma main.
— Ce n’est pas ce que nous voulions, balbutie Hans.
Un grand rire s’échappe de ma gorge et la lumière irradie de mon corps, plus forte que jamais. Les trois chercheurs restent immobiles, tétanisés. Je perçois leurs muscles tendus et le sang qui circule dans leurs veines. Ils ont les yeux écarquillés malgré la lumière aveuglante. Pendant un instant, je m’interroge sur ce paradoxe. Les signaux se bousculent dans leur cerveau, ordonnant que leurs paupières se plissent, je ressens les surcharges électriques dans leurs nerfs optiques, les contractions de leurs pupilles. Et pourtant, leurs yeux restent grand ouverts, à m’observer sans comprendre. Dire qu’ils ont passé l’essentiel de leur vie d’adulte à essayer d’appréhender le monde ! Et là, ils restent stupéfaits.
Depuis que je suis entrée dans le salon, la température n’a cessé de grimper. Des gouttes de transpiration se forment sur le front de Hans. Sandro et Angélina sont trempés également. Je m’étonne de l’odeur acide de leur sueur. Ma température augmente encore, je ne maîtrise plus la puissance du rayonnement. La transparence de mes mains s’accentue, elles disparaissent et la fiole semble danser par magie dans l’air. Je débouche le flacon, le soulève au-dessus de ma tête et verse le liquide sur mon corps. Instantanément, la solution ionisée se vaporise à mon contact. Les yeux des trois chercheurs s’ouvrent encore plus grands, leur tête est emplie de courts-circuits, des hypothèses tentent de naître, je les perçois avant qu’elles ne disparaissent, chassées par l’horreur et la fascination devant mon corps en transformation. La pièce se remplit du cocktail que nous avions élaboré tous les quatre. Les molécules pénètrent dans les pores de leur peau, dans leur sang à travers les muqueuses de leur nez, de leur bouche et jusqu’au plus profond de leurs alvéoles pulmonaires. Le flux se propage, transporté par les globules, balloté dans le plasma. Les cellules entament leur mutation à une vitesse folle, toutes en même temps. Les trois chercheurs deviennent mes frères de lumière, leur étonnement étincelle partout autour de moi.
La pièce n’est plus qu’un magma, je ne vois plus rien d’autre que du blanc. Mon corps changé en fantôme de lumière reçoit le flux de photons des trois autres, ils ont tous une signature particulière. Je perçois l’accent de Sandro, la rudesse de Hans et l’hésitation flutée d’Angelina. La dose massive de solution qu’ils ont reçue les a transformés en un instant. L’effervescence lumineuse atteint son apogée, je ressens tout une dernière fois, leur frayeur, leur désarroi, leur abandon, et puis plus rien.

Sur l’autre versant de la montagne, un chamois effrayé regarde les flashs qui traversent les pans de nuage accrochés à la pente. Il ne neige plus. Sans un mouvement, les yeux écarquillés, il fixe l’endroit où se trouve le chalet. Pendant un moment, plus rien ne bouge, plus rien ne vibre. Finalement, les épicéas tremblent un peu dans la brise, les nuages reprennent leur course et l’animal se recouche dans les fougères.

Version 2
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.






Version initiale :
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.
« Modifié: 13 mai 2024 à 23:29:44 par Rémi »
Le paysage de mes jours semble se composer, comme les régions de montagne, de matériaux divers entassés pêle-mêle. J'y rencontre ma nature, déjà composite, formée en parties égales d'instinct et de culture. Çà et là, affleurent les granits de l'inévitable ; partout les éboulements du hasard. M.Your.

Hors ligne Dot Quote

  • Équipe Mammouth - Maquette
  • Comète Versifiante
  • Messages: 5 990
  • ?
Re : Hyperception
« Réponse #1 le: 01 mai 2024 à 17:42:19 »
yoyoyo Rémi,
merci pour cette lecture confortable, offerte à l'amélioration par l'autrui
sans connaissance de l'axe demandé par l'AT, je ne suis pas sûr d'être très bien orienté, mais je crois que toi et moi pourrions nous exalter de ce qu'ainsi, je n'ai pas ces oeillères-ci...



pour l'ortho je garantis pas que y'ait aucune coquille, mais je ne saurais en capturer dans mon ratissage global

pour les tournues de phrases, c'est assez correct et complexe pour que je n'ai ressenti aucune gêne, mais je suis pas forcément entraîné à décortiquer quelque chose d'élaboré

pour la cohérence du truc... hmm je sais pas, j'ai eu l'impression un peu trop ambivalente de lire le récit d'une histoire qui se base autour de la science, mais avec une trop grosse marge d'inexplication ; la fin notamment, tout est en mystère presque surnaturel ou paranormal, ce qui est venu me frustrer sur ce que le contexte d'un 'labo', d'une fiole de produit, de 'résultats de recherche', ont glissé sur une teneur fantastique qui me gênait ; mais c'est mon avis ptetr pas opérationnel, pour comparatif dans les comics je m'exaspère un peu des soi-disant origines scientifiques des super-pouvoir, car j'ai l'impression que la cohérence voulue n'est pas très sérieuse et discrédite un peu toute l'ambiance...

des maladresses je crois pas, ptetr à la limite quelque chose d'un peu bancal à propos de genre, je sais qu'ici meud on aime bien essayer d'harmoniser par égalisation, les comportements et les conceptions en fonction du sexe, et pourtant selon l'auteur, j'ai qmm parfois l'impression de lire un décalage entre ce que pense ou exige une femme d'un homme ou un homme d'une femme ; ici c'est pas vraiment le cas, mais qmm, je me méfiais de ce que je pourrais lire de ces humains, dont le genre est précisé sans forcément qu'il soit incident, et ce qui parfois en tant qu'identité genrée, souhaite d'y faire glisser sur une identité commune qui n'est ptetr pas forcément accessible pareil pour l'un côté ou l'autre... car si j'ai l'impression c'est beau de vouloir redéfinir le masculin et le féminin pour viser l'harmonie, ou au contraire les confondre, restent encore bcp de projections qu'on exige de l'autre côté sous argument jugé 'humain' alors qu'il est plutôt 'genré', et donc pas si facile à partager

des autres machins à améliorer :
- l'usage de noms propre m'a lancé dans bcp de réflexions... j'ai l'impression qu'ici utilisés pour décrire l'environnement, ils n'en sortent pas pour autant d'un usage presque un peu trop 'dictionnaire', le 'gypse', la 'marte' et le reste, donnent un bon aperçu par le lexique, et pourtant me manquait quelque chose pour me dire que ce n'était pas qu'un étalement de vocabulaire gratuit... mais comment le rendre un peu plus substantiel qu'un simple décors vraissemblable ? lui associer une symbolique, notamment émotionnelle, serait la porte ouverte à discorde d'interprétations, et donnerait tout de suite envie d'y adjoindre des perceptions morales, ce qui peut être dangereux aussi... mais y'a un truc qui m'a froisé autour de ça
- "Je ressens tout." §8 ; je vois où tu veux en venir, mais je trouve l'usage du 'tout' en situation de saturation, très trompeur... l'idée d'une majoration, ici des perceptions, ressentie au-delà de la normale, et perçue comme l'accès à une globalité, est un biais trop souvent illusoire dans la réalité ; j'sais pas, un peu comme si ces mots étaient un peu trop ampoulés ; tout ? vraiment ? une omni-perception ? seul dieu en est capable ; ce serait un peu comme mettre une bouteille remplie d'eau dans une piscine, avec dedans une petite capsule d'eau qui va se dissoudre ; l'eau de la capsule est dans sa petite norme, et lorsque elle se mélange par dissolution de son contenant, dans la bouteille, oui elle peut se dire 'wa j'suis toute l'eau', alors que le plus souvent il y a une piscine dans laquelle on a jeté la bouteille... j'suis ptetr pas très clair dsl, pis c'est ptetr moi qui hallucine un peu n'importe quoi ; mais voilà mon avis



en espérant un avenir cool pour ce texte
bien à toi
"listen to the land of snow, it makes no sound"
time - wintersun

Hors ligne Basic

  • Modo
  • Palimpseste Astral
  • Messages: 2 867
Re : Hyperception
« Réponse #2 le: 01 mai 2024 à 18:38:08 »
Salut Rèmi,

bien écrit ce texte.
Enigmatique à plus d'un titre.

mais il faudrait peut-être qu'on en sache plus sur les attentes de l'AT.

Pour moi, il manquerait du contexte. Un truc m'intrigue c'est cette femme en pleine mutation dont ne sais quoi qui s'acharne à revenir vers ces personnes qui l'ont abandonnée, pourquoi d'ailleurs, ont-ils abandonné leur cobaye volontaire.
Une sorte de hard science poétique

Des remarques au fil du texte

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.


B
Tout a déjà été raconté, alors recommençons.

Page perso ( sommaire des textes sur le forum) : https://monde-ecriture.com/forum/index.php?topic=42205.0

blog d'écriture : https://terredegorve.blogspot.com/

Hors ligne Cendres

  • Comète Versifiante
  • Messages: 4 110
Re : Hyperception
« Réponse #3 le: 01 mai 2024 à 20:36:53 »
Merci pour ton texte.
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

Hors ligne Rémi

  • ex RémiDeLille
  • Modo
  • Trou Noir d'Encre
  • Messages: 10 195
Re : Hyperception
« Réponse #4 le: 02 mai 2024 à 23:42:08 »
Merci à tous les trois d'être passés me lire, ça fait plaisir. Je tente l'appel à texte de l'Ampoule, ici : http://www.editionsdelabatjour.com/2024/03/appel-a-textes-et-a-illustrations-pour-l-ampoule-n-15.html.
Je me suis inspiré de la troisième illustration (montagne dans le brume).


Salut Dot !

Oui, je suis d'accord sur cet aspect de grosse marge d'inexplication. J'avais pas pensé aux comics, mais maintenant que tu le dis, y a ce même genre de manque de crédibilité scientifique. Perso, je voyais ça plutôt comme un texte fantastique qui nécessite moins de cohérence.

Citer
un peu trop 'dictionnaire', le 'gypse', la 'marte' et le reste, donnent un bon aperçu par le lexique, et pourtant me manquait quelque chose pour me dire que ce n'était pas qu'un étalement de vocabulaire gratuit... mais comment le rendre un peu plus substantiel qu'un simple décors vraissemblable ? lui associer une symbolique, notamment émotionnelle, serait la porte ouverte à discorde d'interprétations, et donnerait tout de suite envie d'y adjoindre des perceptions morales, ce qui peut être dangereux aussi... mais y'a un truc qui m'a froisé autour de ça
OK, je note, mais perso j'y voyais pas un effort particulier, juste une réalité de cet environnement-là.

Citer
je trouve l'usage du 'tout' en situation de saturation
Citer
une omni-perception ? seul dieu en est capable ;
je suis d'accord avec le côté "puissant" de ce "je ressens tout", et je l'ai voulu comme tel. Après, il est dans un contexte où le lecteur peut comprendre que ce "tout", c'est son environnement proche. Avec là encore, un côté super héros si tu veux ^^

La revue l'Ampoule publie pas mal de textes fantastiques que j'aime beaucoup, à voir si celui-ci est à la hauteur.

Merci Dot !



Salut Basic,

Citer
Pour moi, il manquerait du contexte. Un truc m'intrigue c'est cette femme en pleine mutation dont ne sais quoi qui s'acharne à revenir vers ces personnes qui l'ont abandonnée, pourquoi d'ailleurs, ont-ils abandonné leur cobaye volontaire.
Alors, le contexte, je pense qu'on peut le deviner, même s'il y a bcp de non dit (c'est souvent un problème avec mes textes, à force de vouloir montrer plutôt que dire, parfois le sens se cache un peu trop !).
La motivation des scientifiques pour l'abandonner me semble claire (ils ont peur de leurs actes, c'est dit, ils la croeint morte).
Par contre, pour la motivation à revenir au labo, là oui, ça pourrait être plus clair. Je vais y réfléchir (pour l'instant, on a juste : "Les lâches ! Mon buste brûle de joie et de haine. L’expérience n’a pas été l’échec qu’ils croient."). Je vais voir pour clarifier ce point sans trop être dans la narration explicite.

Citer
mes perceptions ultradéveloppées sont mes choix
je veux dire qu'elle a la capacité de cibler ce qu'elle veut percevoir, je vais voir pour améliorer

Citer
un truc qui pourrait être mieux ici, le loin/proche
oui, je vais voir pour retravailler ce passage

Et oui aussi pour le chalet/labo, faut que ça soit plus cohérent, qu'on comprenne ce qu'ils font dans la montagne...

Bref, un peut de peaufinage à faire, j'ai encore jusqu'au 15/05.

Merci Basic !



Salut Cendres,

Citer
Une histoire de fusion humaine, c'est original. Tu laisses beaucoup planer de secret sur ton texte et c'est au lecteur d'imaginer beaucoup de choses.
merci ! Oui, c'est vrai, le lecteur reconstruit pas mal de trucs ^^

Citer
Ceci dit ton héroïne va donc rester toujours sous cette forme de fantôme lumineux ?
ce n'est pas dit dans le texte, là encore, le lecteur peut la croire morte, disparue ou en capacité de reprendre le contrôle

Merci Cendres !



Je vous refais un coucou par ici dès que j'aurais retouché le texte.

A+
Le paysage de mes jours semble se composer, comme les régions de montagne, de matériaux divers entassés pêle-mêle. J'y rencontre ma nature, déjà composite, formée en parties égales d'instinct et de culture. Çà et là, affleurent les granits de l'inévitable ; partout les éboulements du hasard. M.Your.

Hors ligne ZagZag

  • Ex Zagreos
  • Chaton Messager
  • Palimpseste Astral
  • Messages: 3 432
  • Octogorneau à gros cheveux
    • Ma page perso
Re : Hyperception
« Réponse #5 le: 03 mai 2024 à 00:33:48 »
Salut Rémi !

Citer
Des spasmes de radiations qui construisent des arbres et des rochers sur ma rétine.
j'aime

Citer
Mes pieds foulent l’asphalte glacé, sans que je sente les granules de gypse affleurant du goudron.
"granules de gypse affleurant du goudron" je trouve que ça fait beaucoup

Citer
Dans le chalet, plus haut dans la montagne, ces scientifiques qui furent mes amis ne m’attendent pas. Me croient morte. Les lâches !
hm j'ai du mal à dire pourquoi, mais j'ai du mal avec cette phrase. Déjà changer "ces scientifiques" en "les scientifiques" ?

Citer
Je pourrais faire fondre le macadam.
j'aime la simplicité, on sent toute la puissance, ça claque

Citer
comment masquer leur crime de m’avoir abandonnée dans le froid.
juste leur crime ? on sait déjà ce que c'est

Citer
Dans le chalet, les chercheurs qui furent mes collègues
là aussi, info redondante. les chercheurs ou mes anciens collègues ?

Franchement, j'ai bien aimé, l'idée est bonne, on sent la toute puissance qui exulte de rage. La scène de fin (avant le chamois) manque peut etre un chouïa d'intensité, mais c'est quand même bien. Je me serais peut être un peu plus attardé sur la relation à l'environnement, les images feu/goudron c'est très évocateur par exemple esthétiquement, plus de trucs dans le genre, ça me botterait. Je me dis qu'il manque un élément esthétique un peu marquant, les évocations de la neige et du magma par exemple, c'est assez commun pour vraiment impacter autant que tu le voudrais. Peut-être que tu peux un peu plus creuser dans la noirceur aussi, c'est peut-être un peu gentillet en l'état, mais difficile sans tomber dans du gore sans but. Bref, bon courage pour le travail du texte, je peux relire et repréciser des trucs si besoin !
aucun : les artichauts n'ont aucun rapport avec le Père Noël. Ce ne sont pas des cadeaux et on ne peut pas faire de Père Noël en artichaut.

Hors ligne Delnatja

  • Grand Encrier Cosmique
  • Messages: 1 145
  • Ailleurs et au-delà
Re : Hyperception
« Réponse #6 le: 03 mai 2024 à 09:29:13 »
Bonjour Rémi, juste pour te dire que je trouve ce texte intéressant.
Belle journée.
Michèle

Hors ligne Rémi

  • ex RémiDeLille
  • Modo
  • Trou Noir d'Encre
  • Messages: 10 195
Re : Hyperception
« Réponse #7 le: 03 mai 2024 à 16:58:17 »
Yo !

Merci Zag de passer me donner tes commentaires.

"granules de gypse affleurant du goudron" => ça fait tiquer plusieurs lecteurs, je vais (un poil) simplifier.

Citer
Déjà changer "ces scientifiques" en "les scientifiques" ?
Ouaip, et peut-être retoucher plus en profondeur, je vois ça.

Citer
juste leur crime ? on sait déjà ce que c'est
ouaip !

Citer
là aussi, info redondante. les chercheurs ou mes anciens collègues ?
encore ouaip !

Citer
La scène de fin (avant le chamois) manque peut etre un chouïa d'intensité, mais c'est quand même bien. Je me serais peut être un peu plus attardé sur la relation à l'environnement, les images feu/goudron c'est très évocateur par exemple esthétiquement, plus de trucs dans le genre, ça me botterait. Je me dis qu'il manque un élément esthétique un peu marquant, les évocations de la neige et du magma par exemple, c'est assez commun pour vraiment impacter autant que tu le voudrais. Peut-être que tu peux un peu plus creuser dans la noirceur aussi, c'est peut-être un peu gentillet en l'état, mais difficile sans tomber dans du gore sans but.
Globalement, c'est une bonne idée de reprendre le texte avec une volonté d'accentuer la puissance, la noirceur, l'intensité et des images plus spécifiques :)

Donc, je prends note et me repenche sur le texte, j'espère sortir une version améliorée pour la fin du week-end.



Bonjour Rémi, juste pour te dire que je trouve ce texte intéressant.
Belle journée.
Salut Delnatja,
merci pour ton passage ! On va essayer de passer de "intéressant" à quelque chose de plus marquant ^^
Je m'y remets !
Le paysage de mes jours semble se composer, comme les régions de montagne, de matériaux divers entassés pêle-mêle. J'y rencontre ma nature, déjà composite, formée en parties égales d'instinct et de culture. Çà et là, affleurent les granits de l'inévitable ; partout les éboulements du hasard. M.Your.

Hors ligne Dot Quote

  • Équipe Mammouth - Maquette
  • Comète Versifiante
  • Messages: 5 990
  • ?
Re : Hyperception
« Réponse #8 le: 03 mai 2024 à 17:16:27 »
yoyoyo Rémi,
sous l'angle fantastique, ça peut se défendre, la relation à la science est ptetr alors le paramètre à faire baisser un peu ? au contraire de le solidifier pour correspondre à une attente de science-fiction ou de réalisme qui m'était suggérée justement par ces renvois assez insistants à une explication de physique chimie

Citer
un peu trop 'dictionnaire', le 'gypse', la 'marte' et le reste, donnent un bon aperçu par le lexique, et pourtant me manquait quelque chose pour me dire que ce n'était pas qu'un étalement de vocabulaire gratuit... mais comment le rendre un peu plus substantiel qu'un simple décors vraissemblable ? lui associer une symbolique, notamment émotionnelle, serait la porte ouverte à discorde d'interprétations, et donnerait tout de suite envie d'y adjoindre des perceptions morales, ce qui peut être dangereux aussi... mais y'a un truc qui m'a froisé autour de ça
OK, je note, mais perso j'y voyais pas un effort particulier, juste une réalité de cet environnement-là.

j'sais pas si ce que je vais répondre ne serait pas un peu une substance de débat un peu trop inflammable, mais il me semble que le niveau de vocabulaire peut vite être le déclencheur d'un sentiment selon lequel pour le lecteur qui ne le possède pas, l'auteur serait un peu prout-prout, avec le slogan de reproche facile comme quoi y'a étalement de vantardise, position hautaine, pédante, snob ou bref, où le lecteur en voudrait à l'auteur de le prendre pour un con... pas de problème si ton lecteur sait au moins que le gypse est un minéral et la marte un animal, mais tu te prives je pense, de ceux à qui il faut un peu de subtilité pour qu'ils ne se sentent pas obligés d'aller voir un dico ou laisser une incompréhension à leur lecture... tout dépend donc de qui tu cibles ; le show-don't-tell serait ici le lieu idéal pour bien s'exercer, dans son usage un peu différent, plutôt un 'tell-and-show'... j'en profite pour stipuler que je me suis rendu compte que j'ai fais une grosse boulette, je parlais de noms propres alors que les noms des catégories d'animaux végétaux ou minéraux sont des noms communs, mais bref, c'est le genre de mots que j'ai bcp de mal à manier, et donc ptetr à lire aussi, d'où mon sentiment d'étrangeté, à ce niveau de vocabulaire, et que je te partage ici

force à toi pour tes écrits !
"listen to the land of snow, it makes no sound"
time - wintersun

Hors ligne Rémi

  • ex RémiDeLille
  • Modo
  • Trou Noir d'Encre
  • Messages: 10 195
Re : Hyperception
« Réponse #9 le: 04 mai 2024 à 20:28:33 »
J'ai posté une nouvelle version. J'ai essayé d'ajouter un peu plus d'intensité, j'ai pris en compte des remarques que vous m'avez faites, le texte me semble mieux, à vous de me dire s'il manque encore un ingrédient ou si la cuisson doit être revue ^^

@Dot :

Citer
pas de problème si ton lecteur sait au moins que le gypse est un minéral et la marte un animal, mais tu te prives je pense, de ceux à qui il faut un peu de subtilité pour qu'ils ne se sentent pas obligés d'aller voir un dico ou laisser une incompréhension à leur lecture...
la phrase avec "gypse" est : "Mes pieds foulent l’asphalte glacé, sans que je sente les pointes de gypse affleurant du goudron". Je crois qu'on identifie clairement qu'il s'agit d'un minéral.
Pour la marte : "À quelques mètres, dans la pente, une marte se retourne au fond de son terrier. " Là aussi, on comprend  que c'est une bestiole, même si on connait pas.

Cela dit, je comprends bien ta remarque et ce n'est pas un sujet inflammable ;) Oui, c'est délicat de doser le vocabulaire. Oui, ça peut faire "prout-prout", mais pour le coup, c'est une chercheuse en biologie qui est la narratrice. Me semble cohérent qu'elle connaisse le nom de quelques animaux et minéraux. Par ailleurs, le fait que la narratrice identifie la nature du minéral sous son pied et l'identité de la bestiole dans son terrier montre qu'elle a réellement une perception hyper développée.

A+
Dot

Le paysage de mes jours semble se composer, comme les régions de montagne, de matériaux divers entassés pêle-mêle. J'y rencontre ma nature, déjà composite, formée en parties égales d'instinct et de culture. Çà et là, affleurent les granits de l'inévitable ; partout les éboulements du hasard. M.Your.

Hors ligne Dot Quote

  • Équipe Mammouth - Maquette
  • Comète Versifiante
  • Messages: 5 990
  • ?
Re : Hyperception
« Réponse #10 le: 04 mai 2024 à 21:59:00 »
yoyoyo, je repasse sans vraiment avoir été très très sérieux j'espère tu me pardonneras



Citer
la phrase avec "gypse" est : "Mes pieds foulent l’asphalte glacé, sans que je sente les pointes de gypse affleurant du goudron". Je crois qu'on identifie clairement qu'il s'agit d'un minéral.
Pour la marte : "À quelques mètres, dans la pente, une marte se retourne au fond de son terrier. " Là aussi, on comprend  que c'est une bestiole, même si on connait pas.
en vrai c'est exactement ce que je me suis dit après coup et en relisant les passages... fut-ce moi qui me suis aveuglé à ma lecture en catégorisant direct comme un point sensible et baissant mon attention sur le contexte ? il y a sûrement un peu d'ego las et surtout parano, où je me demande effrayé à la moindre bribe d'expression personnelle ou d'autrui, la probabilité que le mot soit ou non accessible... mais là oui, t'as fait le taf de contextualisation, c'est moi qui était un peu trop nonchalent à la lecture ; mes excuses !



Citer
je me dirige vers le sommet de la montagne et concentre mes perceptions ultradéveloppées sur les animaux, les végétaux, les massifs rocheux.
j'suis pas très entraîné au jeu des sept différences j'ai eu du mal à me concentrer, mais ce passage-ci je confirme que ça passe mieux



Citer
Je perçois qu’ils commencent à s’amalgamer en flocons compacts.
n'y a-t-il pas eu une légère confusion ? je verrais mieux 'agglomérer' qui ressemble un peu et dans la forme et dans le fond, mais si les deux se rejoignent sur le phénomène d'union, il me semble que pour des cristaux qui forment des flocons, ce serait plus adéquat
- amalgamer : "unir et fondre ensemble des choses différentes ; mélanger pour amener la confusion"
- agglomérer : "unir en un tout, en un bloc cohérent"
ça n'a que peu d'importance, mais si jamais t'es d'accord avec moi ça fera ça de plus solide une fois remplacé, après c'est ptetr ma subjectivité propre, mais amalgamer je le lis bcp plus dans le sens d'un mélange genre bouillie, alors que l'agglomération je le vois vraiment comme ce que pourraient faire des cristaux qui se rassemblent



à +++
(ps : y'a une petite coquille pour le code de ton spoiler)
"listen to the land of snow, it makes no sound"
time - wintersun

Hors ligne Rémi

  • ex RémiDeLille
  • Modo
  • Trou Noir d'Encre
  • Messages: 10 195
Re : Hyperception
« Réponse #11 le: 04 mai 2024 à 22:08:55 »
argh ! Oui tu as raison pour amalgamer... je vais revoir cette phrase (mais j'avais galéré pour trouver un truc qui me paraissait fluide et visuel  :'()

Merci pour le passage plus fluide, ça fait plaiz si c'est mieux ainsi.
Le paysage de mes jours semble se composer, comme les régions de montagne, de matériaux divers entassés pêle-mêle. J'y rencontre ma nature, déjà composite, formée en parties égales d'instinct et de culture. Çà et là, affleurent les granits de l'inévitable ; partout les éboulements du hasard. M.Your.

Hors ligne ZagZag

  • Ex Zagreos
  • Chaton Messager
  • Palimpseste Astral
  • Messages: 3 432
  • Octogorneau à gros cheveux
    • Ma page perso
Re : Hyperception
« Réponse #12 le: 05 mai 2024 à 16:02:51 »
Yop, je repasse comme prévu  :potichat:

Citer
Quelques billions de photons trouvent mon œil.
ça ne m'avait pas fait tiquer à la première lecture, mais pas fan de "billions" c'est un mot tellement inhabituel

Citer
Sublimation.
j'avais pas souligné ce terme que j'aime beaucpup dans le contexte

Sinon le texte a gagné en fluidité, je n'ai pas vraiment su déceler les ajouts malgré ma lecture récente. Il me manque toujours ce petit truc en plus esthétique, je dirais.

Des bises :)
aucun : les artichauts n'ont aucun rapport avec le Père Noël. Ce ne sont pas des cadeaux et on ne peut pas faire de Père Noël en artichaut.

Hors ligne Joachès

  • Calliopéen
  • Messages: 534
Re : Hyperception
« Réponse #13 le: 06 mai 2024 à 09:33:45 »
Désolé Remi j’arrive après la bataille.

Ton texte est bien écrit. C est un univers fantastique qui colle bien à l’image que tu as choisi.
Tu m’a tenu en haleine jusqu’au bout. Et même si elle m’a foutu un peu la trouille (je suis peureux) j’ai été au bout de ton histoire. Il n’y a que le dernier paragraphe dont je n’ai pas compris le sens.
J’ai noté au fil du texte plusieurs images qui me venaient en tête, Docteur Jekill et Mister Hyde, un personnage de comics quand elle parvient à contrôler sa température et ses sens hyper développés, au personnage principal de la série « Sentinel » avec ces sens hyper développés, l’homme invisible quand sa main disparaît et enfin à un passage du film « Miss Peregrine » que ma femme regarde pendant que je ferme les yeux 😊.

Hors ligne Béatrice M

  • Calliopéen
  • Messages: 489
    • beatricepassionnementpoesies.
Re : Hyperception
« Réponse #14 le: 06 mai 2024 à 11:22:44 »
Bonjour Remi, je passe seulement, bon texte est bien écrit. C est un univers fantastique qui colle bien à l’image que tu as choisi.
Tu m’a tenu en haleine jusqu’au bout.
J'adore.
de fil en aiguille des métaphores qui nous transportent, avec le personnage, quand elle parvient à contrôler sa température et ses sens hyper développés.
belle journée

 


Écrivez-nous :
Ou retrouvez-nous sur les réseaux sociaux :
Les textes postés sur le forum sont publiés sous licence Creative Commons BY-NC-ND. Merci de la respecter :)

SMF 2.0.19 | SMF © 2017, Simple Machines | Terms and Policies
Manuscript © Blocweb

Page générée en 0.021 secondes avec 19 requêtes.