Belle et haute est la rime citoyenne
Peu me chaut d’ouïr chaque jour que petit est mon appétit,
Car personne ne me dénie le droit de faire mes adieux à la vie.
Si, malgré l’offense subite, mes papilles gustatives n’ont jamais dit avoir été asservies,
C’est parce que, dénoncer et geindre, c’est courir le risque de ne plus jamais être servi.
Ces belles éminences charnues répondent à chacun de mes désirs,
Mentir serait de ne pas dire que cela n’est pas source de plaisir.
Pour ce qui est des saisons, je pense que point n’est besoin d’attendre que le fameux mois d’avril sois-la,
Pour savoir qu’à cette proverbiale période de l’année sortir, sans une chaude vêture, il ne faut surtout pas.
Si de lamentables propos sont vecteurs de malheurs,
Pourquoi la joie et le bonheur gisent dans notre cœur ?
Pour terminer, je pense que si notre belle planète continue de se réchauffer,
On est condamné à penser qu’un jour, notre terre finira par nous étouffer.
Dans peu de temps, il y a lieu de craindre le pire,
Alors, agissons avant d’être obligé de déguerpir.
Mercenaire, mafieux, aventurier sans cœur, sans peur, mais sûrement pas sans reproche,
Toi qui supprimes des vies, sache que ton pouvoir est plus petit qu’un mouchoir de poche.
Même si, imposante et très belle fût ta victoire,
Aucun vainqueur ne mérite le halo de la gloire.
Seul celui qui magnifie poétise et ne parle qu’en langage cadencé,
Sait qu’il ne faut pas oublier que ce qui est beau est forcément français.
