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04 mai 2024 à 07:09:47
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Le Monde de L'Écriture » Encore plus loin dans l'écriture ! » L'Aire de jeux (Modérateur: Claudius) » Défi: Détour ne ment

Auteur Sujet: Défi: Détour ne ment  (Lu 223 fois)

Hors ligne AxelDambre

  • Plumelette
  • Messages: 19
Défi: Détour ne ment
« le: 08 janvier 2024 à 22:13:10 »
Salut à tous !
Je ne sais pas si ça passionnera les foules, mais je me suis bien amusé, alors je partage  :P
Je vous propose le détournement d'un poème, mais attention il y a des règles:

1) L'idée doit venir d'un détournement du titre d'un poème connu (Ici, L'Homme et la mer = L'Homme et l'amer  ;D )
2) Garder la structure, les rimes et la prosodie du poème initial !
3) On y met un peu d'humour (si on veut :))

Les poèmes côte à côte :)

L'Homme et la mer

L'homme et l'amer

Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !

Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !
Homme libre, toujours tu chériras l’amer,
L’amer n’est pas qu’à boire on y taille calames
On y tresse le vent, l’or et l’oubli des flammes,
Et son gouffre n’est pas moins profond que la mer.

Tu regardes perler en flocons ton naufrage
Qui monte peu à peu rejoindre une clameur,
Ab irato tu bois la mousse et ta douleur,
L'abîme est une pinte où vient sombrer la rage.

Car vous êtes d’un noeud les deux bouts de lacet,
Deux éthers géminés qu’un même éclair anime
Quand une aube se tait, l’être et l’ale sont rime
Et l’homme enlace un flou liquide en son reflet.

Somme toute il n’est pas d’écoulement plus stable
Au benthique grisé qui façonne Pandore,
Épaufrant d’un baiser son chemin vers l’aurore,
Qu’une coupe éternelle et vive sur la table !




Bon, et si vous n'avez pas d'idée pour ls titres, j'ai 2-3 propositions de détournements :)
Dans les fleurs du mal, puisque j'y suis....
     - La Muse malade = L'Amuse malade
     - Don Juan aux enfers = Don Juan osant faire
     - Le Vampire = Le vent pire
     - Le Balcon (facile :)
     - L'irrémédiable = L'ire aimée, Diable !
     - La musique = La Muse Hic !


« Modifié: 15 janvier 2024 à 23:23:30 par AxelDambre »

 


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