Je ne sais si l’amour des beaux meubles d’antan
M’a poussée à entrer, j’ai arrêté le temps.
Le deuxième vers, bien que bon au niveau du nombre de syllabes, me parait en dessous. Il m'a en tout cas coupé dans ma lecture alors que c'était impeccable jusque-là.
Et pour cause, le rythme est coupé par un énorme double hiatus - à revoir
Fouillez, ma chère enfant, dans mes rayons secrets
Et faites souvenirs de ces objets sacrés,
Prenez tout votre temps, que le mien s’accomplisse
À l’horloge du cœur l’aiguille est en coulisse.
Me semble que c'est là encore le vendeur qui parle, faudrait donc garder les guillemets ; surtout pour la transition avec la strophe d'après.
Ah ! Oui le problème de la ponctuation en poésie ! En mettre ou pas, mais là j'en ai mis, donc à corriger.
Chacun de ses tiroirs j’ai ouvert tour à tour,
Entre chiffons et lins, habits et beaux atours
J’ai cru me retrouver des années en arrière,
Comme un Ali Baba : sésame en bandoulière.
Rien à dire sur le premier vers. Les autres me semblent moins convenir, peut-être parce que la phrase coule moins bien de source. "Comme un Ali Baba" n'est pas très heureux et fait forcé pour la syllabe.
Oui Ali Baba remarque déjà faite, je voulais amener l'idée du trésor.
Un livre enluminé, de poussière couvert
Ne peux-tu pas garder le sens normal via une diérèse ?
Inversion pour la rime, je reconnais que ce n'est pas très heureux, la diérèse là est difficile en fin de vers, on ne prononce pas le e, pous si èr, ça sonnerait mal
Il était simplement, l’histoire de ma vie
Je ne comprends pas cette virgule
Erreur récurrente : virgule automatique à la césure, je l'enlève.
Ses pages doucement me devenaient réelles
Pas fan de ce vers qui fait également forcé.
Je vais y penser,
J'ai bien aimé ce poème. L'histoire raconté convient bien aux alexandrins et, globalement, ça coule tout seul.
Merci pour le partage.
Merci Loïc, je suis flattée que ma poésie te plaise, je m'y sens mieux qu'en prose, ça vient plus facilement.