[Ceiht-El]

Parce que De Gaulle aurait eu beaucoup de chose à dire à Napoléon, parce qu'un jeune de maintenant gagnerait à parler avec un enfant du Moyen Age, nous vous proposons de briser la ligne du temps.
Nous vous invitons donc à imaginer en quelques mots (entre 100 et 200) le dialogue improbable entre personnes connues ou non d'époques totalement différentes.
A vos machines à remonter le temps, et à vos plumes.

[nanomag]

Pas si facile que ça en environ 200 mots, ça va vite et on se laisse emporter par le style, bref, voici mon essai

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- Ma dame, veuillez m’excusez pour le désagrément, monsieur votre père vous fait demander dans la salle de réception.
- Merci Gwendolyne. Savez-vous quel est le sujet de cette requête ? Je ne peux décemment aller à la rencontre d’un invité dans une tenue inappropriée.
- Mes sources ne sont pas sûres, mais il semblerait qu’en cuisine, on ait entendu le bruit d’un carrosse freinant des quatre fers et certains aiment à croire qu’il s’agit de Monsieur le Duc d’Harrington. Je vous prie de me pardonner si ces bavardages ne sont pas à votre convenance.
- Voyons Caroline, au moment où vous avez évoqué ce crissement sur le gravier, j’ai délaissé tout autre pensée… Vous ai-je dit que nous avions dansé ensemble lors du bal organisé par la confédération des circuits imprimés ? Monsieur le Duc est un homme si élégant et plein de fougue, sa chaleur irradiait en moi à chaque pas de cha cha cha, je crois bien avoir perdu la notion du temps.
- C’est un homme plaisant, en effet, ma dame.
- Je suis ravie qu’il vienne au manoir, j’espérais bien qu’après cette attention à mon égard, le Duc d’Harrington vienne demander grâce à Père pour une visite formelle de ma personne, et qui sait peut-être lui demandera-t-il ma main ?
- Ce serait une heureuse nouvelle, ma dame, le duc d’Harrington est un parti attrayant depuis  son élection à la maison verte.
- Mais je crains que Père n’apprécie guère son impétuosité… Bref, nous verrons bien ! Amandine, laisser tomber le lit et venez m’habiller ! je crois bien que je vais opter pour cette blouse bleue canard, ne croyez-vous pas qu’elle mette mes yeux en valeur ?
- Oh si, ma dame, cette soie est une pure merveille sur vous…
- Avec le jean délavé, cela ira. N’oubliez pas de glisser mon téléphone dans la poche arrière. Accompagnez-moi jusqu’au corridor, ces talons de dix centimètres sont incroyables mais je crains de tomber et cela annihilerais toutes mes chances d’un mariage convenable si je me vautrais aux pieds du Duc d’Harrington !

[Ceiht-El]

Bonjour Nanomag.
Merci pour cette participation, mais bien qu'elle puisse correspondre au titre, elle ne correspond pas à la consigne.
Ici, tu nous présentes un dialogue en langage soutenu dans une époque moderne entre deux personnes vivant à cette même époque.
C'était un dialogue entre deux personnes d'époques différentes.

Serais-tu tentée par une nouvelle tentative ?

[nanomag]

Oups désolée, j'ai lu un peu trop vite la consigne... j'ai pensé anachronisme et pas réfléchi plus long
ça devient un peu plus contraignant du coup, je vais voir si une idée pointe le bout de son nez... en tout cas merci de l'activité (c'est pas trop mon style ce genre de dialogue soutenu, ça m'a fait cogiter : tant mieux !)

[Ceiht-El]

Anachronisme c'est l'AT 

Mais si l'exercice t'a plu, tant mieux, c'est déjà ça de gagner

[Ceiht-El]

Bonjour,

Personne n'est inspiré pour faire un petit dialogue.

Un charretier du moyenne âge discutant conduite avec Alésis ?
Des enfants de siècle différents discutant de l'école ?
Christophe Colombe débarquant aujourd'hui à Cuba.

Allez, allez, on compte sur vous, pour cet appel à jeu.



Imagination et traitement de texte !

[nanomag]

2eme essai :

- Salut
- Bonjour
- Comment tu t'appelles ?
- Mon nom est Hector et toi ?
- Kévin, tu veux jouer au foot ?
- Le football, ce n'est pas un sport de gentlemen et puis je n'ai pas la tenue appropriée... Voudrais-tu jouer au jeu de l'oie ?
- Bof, c'est nul, t'as une DS ? on pourrait faire combattre nos pokemon
- Je ne sais pas ce que c'est, à quoi cela ressemble-t-il ?
- Quoi ?! tu sais pas ce que c'est mais d'où tu viens ? tu crains ! regarde c'est trop chouette, dans ma pokeball, j'en ai dix-huit. Et dans pas longtemps, mon Pichu va se transformer en Pikachu
- Ouahhh, mais comment tu as fait pour mettre ces bêtes dans ta machine ?
- Ben c'est un jeu, t'avais vraiment jamais vu ? là c'est Pokémon émeraude, c'est trop bien. Si tu veux après je te laisse jouer... mais faudra demander à tes parents à noël de t'acheter une DS, tout le monde en a une !
- Attends, fais voir... je n'ai jamais vu d'animal comme ça, les souris ne sont pas jaunes, et les oiseaux ne sont pas aussi bleus dans la nature...  c'est de la sorcellerie, mon dieu, protégez-moi, je suis désolé Kevin, mais je ne crois pas que mes parents voudraient que je passe du temps en ta compagnie, tu me fais un peu peur avec ta petite machine et tes bêtes diaboliques

Sur ces entre-faits, Hector partit en courant laissant Kevin plongé dans son jeu et qui n'avait même pas levé la tête

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PS : c'est un peu difficile car mis à part le choc des cultures et l'ignorance des habitude de l'autre, je ne savais pas trop dans quelle direction partir...

[Ceiht-El]

Félicitation, ça correspond bien à la demande.
Bravo bravo.
Ca se lit bien et on voit très facilement (et rapidement) le choc de culture. Et la petite référence magique à la fin nous décale dans le temps.
Grand bravo, grand merci.

[nanomag]

ben y'a vraiment pas de quoi  c'est un bon exercice en fait, trouver un point de différence qui ne soit pas trop flagrant : le football, wikipédia m'a appris que au 18ème le football c'était pour "le petit peuple du Yorkshire" et monter crescendo sur un point de rupture

[Rémi]

Je tente ma chance... 

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_ Hé mec ! Hé mec ! Attends, approche... Pof - Pof - Pof...
_ Qu'est-ce ?
_ J'ai plus de réseau vieux...     et de toute façon ma batterie m'a laché. Tu peux pas me dépanner ?
_ Vos aliments semblent aussi curieux que votre tenue mon jeune seigneur. Je ne sais de quelle contrée vous pouvez venir, mais jamais un honnête homme ne laisserait un voyageur en détresse sur le chemin.
_ Hein ?
_ Je ne peux vous laisser seul ici, surtout sans mule au milieu de notre montagne. Avez-vous une gourde ?
_ Qu'est-ce tu dis ?
_ Mon eau est la vôtre.
_ Ton eau ?
_ Oui, mon eau, et puis laissez-moi vous offrir la moitié de ma viande sèche.
_ T'inquiète pour la bouffe, j'ai au moins un kilo d'abricots secs là dedans. Pas de blèm pour ça.
_ Mais vous ne passerez jamais le col de la Gibouille sans animal porteur ! Je peux vous accompagner avec ma mule si vous le souhaitez.
_ T'es un bizarre toi, hein ? Mais bon, si tu connais Emule, alors tu connais un coin où je pourrai recharger mon iphone. Je te suis.
_ Allons mon brave, en route pour mon foyer.
_ Let's go mec !

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Histoire de...

A bientôt,
Rémi

[Rémi]

Tiens, y'a ça qui vient aussi, pour les Sartriens :

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_ Vous savez Monsieur Jean-Paul, la vie c'est pas toujours facile. Tenez, pas plus tard que la semaine dernière, ma voisine Jacqueline (je vous ai déjà parlé de Jacqueline ?), elle tondait sa pelouse, et bien figurez-vous qu'elle s'est foulé la cheville sur la racine de son hêtre. C'est pas dingue ça ? En tondant sa pelouse ! Deux semaines de béquilles ! Pas facile pour bosser... La même coupe que d'habitude ?
_ Oui , la même.
_ Vous avez raison. Changer pour changer cela n'a pas de sens. Et je vous ai toujours vu avec cette coupe Monsieur Jean-Paul, ça fait combien de temps déjà ? C'était encore du temps de Madame Germaine, avant la guerre... Son fils était parti en Espagne... Même qu'il en était pas revenu... Pauvre madame Germaine. Enfin, c'est la vie, vous voyez c'est pas toujours facile. Comme Francine, avec son homme qui milite, son Marcel, il n'est jamais à la maison. Et qui c'est qui s'occupe des sept gosses ? C'est ma pauvre Francine, vous savez, ma belle-soeur, je vous en ai déjà parlé, celle qui bégaye... Mais je vous ennuie avec toutes mes histoires non ?
_ L'existentialisme est un humanisme madame Gisèle.
_ Ah ? Bon.
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Voili, voilou,

Rémi

[Baptiste]

Même pas peur j'ose aussi. C'est fait très-trop vite fait, mais je participe. Et c'est encore bourré de faute mais je m'y emploie . Je reviendrais sans doute avec un peu mieux. (enfin j'espère)

César vs Alain Delon
Ou la troisième personne, c'est mieux à deux

Peu importe qui dit quoi. Ces deux là parlent le même langage.
- Il vous salue. Et vous demande un verre d'eau.
- A qui ?
- A Vous.
- Vous qui ? Lui, vous voulez dire ?
- Lui, qui ?
- La personne en face de vous ?
- Et bien c'est Lui ?
- Non, permettez moi, de vous corriger ? Lui, c'est Moi !
- Moi, c'est Vous ? Je ne vous suis pas
- Naturellement puisque Moi c'est Lui.
- Mais puisque Lui, c'est moi, ça peut pas être vous ?
- Attendez! Pourquoi repasser vous à la minuscule ?
- Car le seul majuscule ici, c'est Lui.
- Moi, donc.
- Non pas vous, Lui.
- Lui, c'est à dire vous ?
- Vous ? dans le sens de moi, c'est à dire de Lui ?
- Oui, tout à fait, vous pouvez à la limite vous nounoyer afin que l'on puisse y voir plus clair
- Lui, se nounoyer ? Allons vous n'y pensez pas, personne ne pourrait l'admettre.
- Et qui seraient ces gens prêt à Le nounoyer pour un verre d'eau ?
- …
- …
- …
- …
- ... 
- J'avoue que je ne vous suis plus.
- A vrai dire, moi itou.

[nanomag]

Même pas peur j'ose aussi. C'est fait très-trop vite fait, mais je participe

tu as bien fait c'est hilarant !

[Vivi]

Baptiste, t'es un malade 

- Et qui seraient ces gens prêt à Le nounoyer pour un verre d'eau ?

Méga-kiff

[Chat-noir]

Bon, j'me lance aussi...
Et oui, je sais, je démonte mon réalisateur préféré dedans...
Et oui, je sais, tout le monde ne comprendra pas...
Mais bon, j'me lance...

En regardant l’écran de télévision :
-   Mon dieu, Monsieur Burton, que c’est mauvais !
-   Je sais, je sais ! Pas besoin de me ridiculiser Monsieur Carrol, c’est à cause de Disney !
-   Disney ?
-   Oui, Disney… Tu sais, la société qui fait des dessins animés mous du genou…
-   Le monsieur moustachu avec la sourie ?
-   Oui ! C’est ça ! Et bin c’est eux qui ont voulu que j’adapte tes romans…
-   Une idée fichtrement médiocre…
-   Ouai mais bon c’est Disney, c’est le fric…
-   Qui est l’homme qui fait le chapelier déjà ?
-   Oh, c’est Depp ! Johnny qu’il s’appelle… J’l’aime bien lui…
-   Comment fait-il pour vivre avec les cheveux orange ?
-   Hein ? Ha, non ! Mais c’est une perruque !
-   Oh, je vois… Et, oh mon dieu, que la reine de Cœur est laide !
-   Hey ho, Lewis, calmes toi, c’est ma femme !
-   Mais vous avez vu cette tête grotesque ?
-   Mais non, c’est les effets spéciaux ça !
-   Pourquoi l’avoir fait si ridicule ?
-   Ba parce que elle est méchante…
-   Mais… Que c’est mauvais !
-   Oh, c’est bon Lewis, c’est bon !