Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

12 décembre 2024 à 06:20:31
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Auteur Sujet: Dame et Cavalier  (Lu 85 fois)

Hors ligne Arsinor

  • Aède
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Dame et Cavalier
« le: 10 novembre 2024 à 23:46:33 »
Dame et Cavalier


À Marseille, près d’une station de métro. Abdoul, en jean, basket, tee-shirt blanc, est adossé à un mur. Il voit Florence passer et il fait quelques pas en se pressant pour la rejoindre. Ils parlent tout en marchant vers la station de métro :

— Qu’est-ce qu’une jeune et jolie étudiante fait seule dans la rue à 17 heures en sortant de son cours pour rentrer chez elle ?
— Justement, elle rentre chez elle !
— Moi aussi. On prend le métro ensemble ?
— Si ça t’amuse.
— J’aime beaucoup ton petit chemisier. C’est le genre de détail qu’un œil expert remarque tout de suite.
— Ton expertise n’est pas au point. C’est un body.
— Tu es mignonne dans ton body.

Il la suit. Elle entre dans la station de métro. Sur le quai, il la matte minutieusement pendant qu’elle attend devant la porte de la rame.

— C’est joli.
— Je ne suis pas un jambon, Abdoul. Tu peux m’adresser la parole, aussi.
— C’est pas moi, c’est mes yeux.
— Le bonjour à tes yeux.
— Ce ne sont pas les yeux qui voient, c’est le cerveau. L’œil ne voit pas. L’information est envoyée par l’œil au cerveau, qui lui explique.
— On ne peut que s’en réjouir, et espérer que ce petit monde s’entende à merveille.

Il la contemple.

— C’est tout ce que tu as à me dire ?
— Tu es d’une beauté merveilleuse, ô céleste Florence.
— Quelle platitude… Je me tourne les pouces.
— Nous sommes dans l’ordre de l’indicible. La plus sophistiquée des poésies d’amour paraîtrait plate en regard de tant de… de…
— De tant de beauté. Oui, merci, je sais.

La rame de métro arrive. Ils entrent. Elle s'assoit sur un strapontin. Il reste debout. La rame démarre. Abdoul la contemple encore, béatement. Elle a un geste discret.

— Ne couvre pas ce sein que je saurai voir.
— Je sens que je vais trouver le temps long…

Il s’excite tout en restant calme :

— Florence, tu es plus belle que la déesse de l’amour. Tes jambes sont aussi absolument sublimes que sublimement absolues. Vingt sur vingt. Et encore, c’est pas cher payé. L’avantage d’être un mec, c’est qu’on peut apprécier la beauté à l’état pur. C’est une sacrée chance. Superbe, magnifique. Sublime. J’hésite entre magnifique et sublime. On va dire sublime. Les petits pieds dans les chaussons. Merveilleux. Mignon, mignon. C’est très généreux de ta part de te promener dans la rue, afin de permettre à l’univers de se prosterner à tes pieds.
— Il est nécessaire pour une femme d’apprendre à supporter les gros matages en règle sans broncher et à trouver la force de résister à la tentation de réprimander le malotru d’un regard offensé, ce qui constitue un moyen de l’encourager. Cette épreuve porte un nom. Cela s’appelle l’épreuve du jambon. C’est le sort réservé aux jambons suspendus aux crochets dans les boucheries. Il faut patienter. Cela fortifie l’esprit. Tant qu’à s’entraîner, autant que ce soit avec toi…
— T’as qu’à te venger.
— C'est-à-dire ?
— Je te mate et tu me mates.
— Dans tes rêves, je te mate.
— Il faut en profiter tant que c’est la journée. La nuit, il fait noir. Du coup, les filles ne peuvent pas me voir. Elles peuvent m’imaginer, mais il y a mieux. La réalité dépasse la fiction.
— Je ne te le fais pas dire.
— Ben si, je suis super beau, toutes les filles le savent.
— Ça, ça fait partie de la fiction.
— C’est pour ça que tu devrais regarder, pour vérifier.
— Je préfère encore l’épreuve du jambon que m’user les yeux à les poser sur toi.

Il relève son tee-shirt.

— Regarde les abdos, les biceps.
— De quoi tu parles ?
— Le biceps.

Il avance son bras pour qu’elle le touche.

— Ah, c’est ça que tu appelles biceps ? Excuse-moi, je croyais que c’était un os pour les chiens.
— Touche. Fais-toi plaisir. Palpe.

Mi-amusée, mi-consternée, Florence pince le biceps d’Abdoul pour lui faire mal, en vain, puis se prend au jeu, puis renonce. Elle a un sourire amusé.

— C’est trop dur pour toi, conclut-il avec satisfaction.

Elle tourne le regard avec le même sourire. Il fait des tractions à la barre du métro.

— Tu vas tout casser, Abdoul ! C’est un lieu public, ici ! T’es pas chez toi ! Viens t’asseoir.
— C’est du solide. J’en fais trente. Ça fait de l’animation.
— Je te dis d’arrêter.

Il lâche la barre et explique :

— J’ai un physique. Mon corps a besoin d’exercice. Si je ne lui en donne pas, ça me fait mal aux membres au bout d’une demi-journée. Je suis en pleine croissance et j’ai besoin de me faire les muscles au même titre que les petits chiens ont besoin de se faire les dents. La musculature et la force physique constituent les manifestations les plus évidentes de la virilité, qui effraie les rivaux et déclenche des réactions hormonales bien compréhensibles chez les jeunes filles sexy.
— Ce doit être du cinquième degré.
— Au fait, tu me préfères rasé ou pas ? Toutes les jeunes et jolies belles femmes de l’école ont remarqué que je me laissais pousser la barbe. Les avis sont partagés. Elles sont toutes en train de parler de ça, en ce moment.
— Sauf moi. Je suis la seule. C’est curieux, comme coïncidence.
— Je chausse du 46 aussi. C’est le taux exagérément élevé de testostérone qui fait ça.

Il exhibe la semelle de sa chaussure.

— Il me drague avec ses pieds.
— Ils sont gigantesques.
— La loupe est fournie ?
— Il paraît que c’est le seul monument qu’on peut voir depuis la Lune.

Elle réprime un rire :

— Il serait presque drôle.
— Un beau mec bien sympa dans le métro, ça se remarque. Normal qu’elles en profitent. Pure générosité de ma part.
— Tu es ridicule.
— Et toi, tu es belle.
— Continue, ça fait un bruit de fond. Ça complète l’accélération du métro.
— Ah, t’as une bonne mémoire ! Tu t’intéresses à ce que je dis ! Au fait, il y a une expo sur le facteur temps au MAC, en ce moment. Ça te dit d’y aller, demain ?
— Non seulement je ne suis pas libre, mais en plus je ne sors pas avec les losers. Ça fait deux raisons suffisantes. Tu vas devoir te pavaner ailleurs et à mon avis tu vas y aller tout seul, à ton expo. Je préfère te prévenir. Pure générosité de ma part.

Il baisse la tête et prend un air penaud.

— J’ai l’impression que tu m’aimes pas.
— Oh, tu es sympathique…
— Je voulais être clown quand j’étais petit.
— C’est réussi. Fais-toi recruter par un cirque.
— Je suis sympa, quand même.
— C’est que je viens de dire. De toute façon, je suis arrivée. Je descends à La Fourragère alors ça serait bien si je pouvais passer dix minutes tranquille. Si tu veux me rendre service, tu sors et tu changes de rame. Je suis allergique aux losers et à mon avis, je ne suis pas la seule.
— C’est le bide total.
— En effet.

Il baisse la tête et prend un air penaud.

— Qu’est-ce qui ne va pas ? On s’est bien entendus la semaine dernière pendant tout le projet. On était super motivés et on a scotché le jury. Tu as dit que tu avais passé une bonne semaine de travail avec moi.
— Je ne reviens pas là-dessus. Je réagis par rapport à aujourd’hui.
— Ouais mais tu veux toujours pas sortir avec moi…
— C’est pas contre toi, Abdoul. J’en ai plein la tête en ce moment. J’attends les résultats de mon concours du DE2F4AR7WW, j’ai des problèmes avec mon propriétaire, j’ai ma sœur à l’hôpital, on ne peut même pas aller la voir, je… Je n’ai pas à me justifier ! Je ne suis pas intéressée, point.

Elle tourne la tête. Il la regarde. Longue pause. Elle sort un livre de son sac et commence à le lire. Un silence. Abdoul se met à grommeler tout seul.

— Un loser, moi ? C’est la meilleure de l’année. J’ai décroché un stage d’un an aux États-Unis dans le consulting et je parle trois langues. Je m’excuse d’être intellectuellement supérieur à la moyenne des gens, d’avoir une mine ensoleillée et d’exciter d’autant plus les jalousies.

Florence continue à lire sans broncher. Il ajoute :

— Un loser... Encore une qui m’a pas vu danser. Tiens, regarde. Hip-hop, hop, voilà... tac !

Il exécute des "pas de danse". Florence jette un coup d’œil.

— Hop : hop-là — Tac… ! voilà ; attention : hop ! Hop. Hop, hop.
— C’est esthétique.
— C’est-à-dire que j’ai suivi un stage de danse cet été.
— Ça a porté ses fruits !...
— Tu sais, on arrive à tout, avec de l’entraînement. C’était un stage chez Roda, un disciple de Béjart.
— Ceci explique cela.
— Il a été impressionné par ma série de petits pas. Son prochain ballet sera structuré autour de cette série.
— Ça aura sûrement beaucoup de succès.
— Il ne faut pas crier victoire avant de triompher. C’est une chorégraphie novatrice, qui risque de dérouter. Et peut-être même de bouleverser le monde de la danse.
— C’est là qu’on voit que ce Roda n’est pas n’importe qui : il a su saisir une opportunité !
— D’autant plus qu’avec le foisonnement de styles que mon impulsion a suscité, c’est tout le monde de la danse et de la musique contemporaine qui va connaître de profondes remises en cause.
— Ah, tu es compositeur, aussi ?
— C’est un de mes talents, mais c’est loin d’être le seul. Ce que j’ai fait pour la musique, je l’ai fait pour la peinture, les arts plastiques, l’architecture, l’urbanisme, la décentralisation. Pour l’architecture, j’ai envoyé une simple maquette. Il y avait des allumettes et de la colle !
— C’est fou ce qu’on arrive à faire avec trois bouts de ficelle.
— La conception de l’urbanisme au XXIe siècle dans les pays occidentaux a été révolutionnée avec un seul modèle réduit. Un méta-modèle. Je n’ai même pas rencontré les ministres de l’immobilier, ni les ingénieurs, ni les chefs de chantier : personne ! Ils se sont mis à construire, ensuite les critiques sont venues et maintenant, c’est ouvert au public. Mon œuvre est actuellement étudiée dans les grandes écoles d’architecture.
Florence, très amusée, prend part au jeu.
— Tu es un génie, en quelque sorte ?
— Bien sûr, Florence, mais attention, pas n’importe quel génie : un nouveau type de génie. Pas un génie enfermé dans un bureau, toute la journée dans ses papiers et dont la production ne serait accessible qu’à une poignée de spécialistes. Un génie qui englobe le premier type mais qui agit aussi pour le monde et dans le monde, porté par la perspective d’en faire profiter le plus grand nombre. Je vais te donner un exemple. Quand je révolutionne la littérature, que ce soit la littérature française, la littérature francophone, la littérature anglophone, chinoise, indienne, japonaise, cela n’intéresse pas que les lecteurs, les lectorats, les éditeurs, la presse et le cinéma. Cela intéresse tous les domaines d’activité humaine. Je vais te prendre un exemple. Il y a deux ans, à vingt ans seulement, donc, je me suis rendu en Inde. J’ai appris le hindi en trois semaines et j’ai écrit un poème dans cette langue. Je me suis appuyé sur une connaissance détaillée, approfondie et holistique des grands maîtres pour les synthétiser, les dépasser et jeter les bases d’une littérature indienne du troisième millénaire ; quelques semaines plus tard, un nouveau mouvement littéraire était né. Mais ce que je veux dire, c’est qu’une telle littérature n’est pas confinée dans les bibliothèques : c’est une littérature qui débouche concrètement sur une nouvelle façon de se représenter le monde, un nouvel art de vivre ensemble, de nouvelles conceptions de la politique et de l’économie, au cœur de laquelle œuvre la relation humaine même ! Une métamorphose complète des systèmes sociaux du continent asiatique !
— Et pour les autres aires culturelles comme l’Amérique, l’Europe, l’Afrique et l’Antarctique, quels sont tes projets ?
— Je ne m’en suis pas encore occupé. Je suis encore jeune. Mais le monde est désormais en marche, Florence : les échanges se sont intensifiés, diversifiés, redéployés, globalisés. Avec l'interdépendance croissante des économies nationales, l'expansion des transferts internationaux de biens, de main-d'œuvre et de connaissances, une nouvelle humanité est en train d’émerger sous nos yeux. Quelque chose s’est levé qui ne s’arrêtera pas.
 —  Mais tout cela ne va-t-il pas trop vite ? L’espèce humaine ne va-t-elle pas se sentir dépassée ? Comment amener les peuples à s’adapter à ton mode de fonctionnement de façon suffisamment rapide ?
— Les révolutions civilisationnelles que j’ai déclenchées peuvent prendre de court un certain nombre de nations dont la culture du changement est historiquement peu développée, en effet. C’est pourquoi j’ai créé un poste de Conseiller planétaire que je me suis attribué pour guider l’action des États. C’est-à-dire que chaque matin, depuis une plate-forme multimédia connectée aux satellites-clefs, je donne les directives au niveau le plus systémique afin que les gouvernements et les nations, tout en conservant leur libre-arbitre (j’y tiens), puissent savoir ce qu’il faut faire, et comment coordonner les changements sociétaux. Attention, ça ne se fera pas du jour au lendemain ni sans la volonté des grands collaborateurs et des chefs d’État des principales puissances économiques. J’interviens au niveau global, pendant trente ans. Personne ne peut sauver le monde, Florence. On ne se sauve jamais que par soi-même.

Il reprend :

— Une fois que les divers mouvements civilisationnels auront fait leurs preuves, je procéderai à des ajustements de pilotage. Je ne peux pas tout prévoir, je ne couvre que le champ des possibles, sans feuille de route bien précise. Ensuite, le travail sera plus léger, plus routinier. Si je m’ennuie, je ferai de la prospection, pour voir s’il y a des extra-terrestres qui ont besoin de mes capacités à restructurer les civilisations.

Florence est prise d’un fou rire. Abdoul la contemple, aux anges, et lui prend délicatement les mains.

— Ah, le rire féminin… ! La musique la plus merveilleuse qui soit !

Elle se reprend, conservant un grand sourire. 

— Cet éclat de rire était ravissant, merci de me l’avoir fait entendre. Tu sais que, dans la Bible, Dieu crée Ève pour qu’Adam ne se sente pas seul ?
— Ah là là, mais tu ne t’arrêtes jamais ?
— Ève est la Compagne, avec un grand C.

Plus sérieuse :

— Je vois ce que tu veux dire mais c'est un point de vue traditionaliste. La femme est censée être le jouet de l'homme, son fétiche sexuel et sa cuisinière. Mais dans la réalité, ça ne se passe pas comme ça. Et tu vas vite t'en apercevoir, mon petit bonhomme.
— Dieu est amour et il a créé la femme pour incarner l'amour.
— Je ne sais pas si Dieu est amour, mais c'est encore une opinion androcentrée. L'homme peut très bien incarner l'amour pour une femme.

Il fait des bonds les bras levés en criant victoire :

— On a gagné !!! Les doigts dans l’nez !!!
— Oh ! Je me suis laissé prendre au piège comme une débutante…
— Elles tombent toutes dans le panneau, l’une après l’autre. Il faudra que je fasse installer un compteur. Mais c’est toi que je préfère. Tu m’inspires, Florence. Quand tu ris, tu me donnes envie de vivre et d’être un homme bien. La mystérieuse splendeur de ton regard fait battre mon cœur, amour de mon cœur !
— Pff...
— Tu viens à l’exposition sur le temps au MAC ?
— Je ne sais pas…
— T’es-tu emparé de mon cœur, ô céleste Florence, pour le briser aussitôt ?
— C’est joliment dit.
— Je désire te connaître. Je suis sincère.
— Qu’est-ce que tu es énervant ! Mais qu’est-ce que tu veux, à la fin ?
— Samedi, 14 heures, devant le MAC.
— Samedi…
— Tu ne vas pas tout de même pas m’abandonner comme un bébé chat au bord de l’autoroute ? Miaou ! Miaou !
— Oh bon… allez d’accord !

Il lui prend la main pour faire un baisemain.

— Je me demande dans quoi je m’embarque. Mais je te signale que si tu ne te tiens pas bien, je m’en vais au bout de deux minutes.
— Bien évidemment.
— Bien évidemment.
— Je suis un gentleman, un chevalier, un troubadour.
— Je descends là. Tu as bien calculé.

Le métro arrive à La Fourragère. Florence ouvre la porte du métro. Elle sort et ils se parlent de part et d’autre de la porte, prête à se refermer :

— J’ai des projets pour l’avenir. J’ai envie de t’aimer.

Florence sourit, avec incrédulité :

—C’est trop tôt. Ne parle pas comme ça.
 
Il ajoute in extremis :

— Si tu veux, après le musée, on ira voir ta sœur à l’hôpital, samedi, pour lui tenir compagnie !

La porte se referme.

« Modifié: 11 novembre 2024 à 22:23:16 par Arsinor »

Hors ligne BAGHOU

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Re : Dame et Cavalier
« Réponse #1 le: 11 novembre 2024 à 11:10:18 »
Bonjour,

Pour être honnête, après quelques lignes j'ai voulu arrêter ma lecture. Le thème, le métro, les plans dragues me rappelaient un quotidien dans les transports en commun et lire quelque chose sur ce qu'on vit, cela ne m'emballait pas du tout. Et puis, sans savoir pourquoi, j'ai continué.  8)

C'est très sympa à lire, très réaliste, très visuel, les personnages sont bien trouvés et fonctionnent très bien. On a l'impression de les connaître ou de les croiser régulièrement. :)

Un bémol pour les tirades trop longues d'Abdul sur la fin du texte. C'est un peu lourd et long à lire. Surtout quand on sait que dans un métro, converser aussi longuement reste compliqué, les gens montent, descendent, observent, bousculent. Il manque cela dans ce texte, l'environnement des autres usagers. Il faudrait réintégrer du mouvement pour ne pas faire trop bulle : ils sont seuls dans la rame.

En tout cas, c'est pas mal du tout. 8)
"La critique, art aisé, se doit d'être constructive." Boris Vian dans l'Herbe rouge.

Hors ligne marécage désolé

  • Aède
  • Messages: 159
Re : Dame et Cavalier
« Réponse #2 le: 11 novembre 2024 à 17:49:19 »
ce n'est pas un texte réaliste ou naturaliste, ce n'est pas du zola ni du ernaux.

on voit bien qu'arsinor s'amuse...

(quitte à bousculer quelques représentations un peu trop évidentes dans le zeitgeist actuel.)
"En vert et contre tout."

 


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