Bonjour, afin d'égailler un peu l'atmosphère quelque peu morne du lieu, je vous propose un petit pastiche (et non pas Pastis), dans le but de titiller vos zygomatiques (enfin, j'espère).
Poulette
Dis-moi, poulette, les années ont passé.
Pourquoi n'as-tu jamais, pensé à couver ?
De tout' les poules qui vivaient dans l'coin,
Tu es la seule sans aucun poussin.
Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas.
Tu as, tu as toujours de beaux œufs.
Ne rougis pas, non, ne rougis pas.
Tu aurais pu rendre un coq heureux.
Dis-moi, poulette, toi qui es leur aînée,
Toi qui fus comme un guide, qui les a conseillées,
N'as-tu vécu, pour elles autrefois
Que sans jamais, penser à toi ?
Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas.
Tu as, tu as toujours de beaux œufs.
Ne rougis pas, non, ne rougis pas.
Tu aurais pu rendre un coq heureux.
Dis-moi, poulette, qu'est-il donc devenu
Ce gentil joli coq qu'on n'a jamais revu ?
Est c' pour ne pas les abandonner
Que tu l'as, laissé s'en aller ?
Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas.
Tu as, tu as toujours de beaux œufs.
Ne rougis pas, non, ne rougis pas.
Tu aurais pu rendre un coq heureux.
Mais non, poulette, ta vie n'est pas perdue.
Je suis le seul ami que tu n’aies jamais eu.
Il y a longtemps que je t'observais
Et je ne te, quitterai jamais.
Ne pleure pas, non, ne pleure pas.
Tu as toujours les œufs d'autrefois.
Ne pleure pas, non, ne pleure pas.
Je resterai toujours près de toi,
Et je ne te mangerai pas.