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15 mai 2024 à 01:11:44
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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » Le roi amoureux d'une enfant

Auteur Sujet: Le roi amoureux d'une enfant  (Lu 167 fois)

Hors ligne Marie Czarnecki

  • Tabellion
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Le roi amoureux d'une enfant
« le: 03 mars 2024 à 12:49:21 »
J'ai changé le titre du texte "Thésée" pour un titre plus explicite et en même temps peut-être moins rebutant. Trouver le bon titre à un texte n'est pas toujours le plus simple.

Je continue dans les textes à mi chemin de la mythologie et de la folie. Cette fois, je m'attarde sur Thésée, un personnage mythologique que j'apprécie peu étant donné son rapport aux femmes, et sur l'épisode souvent oublié de l'enlèvement d'Hélène par le héros grec.


        Il avait conscience que son cœur l’entraînait sur des pentes obscures et interdites. Il luttait. Sincèrement. Mais il était si difficile de résister. Si elle n’avait été si belle, si extraordinairement belle, il aurait cédé depuis longtemps. Mais quelque chose de divin en elle le retenait, l’obligeait à combattre son désir. Ses yeux clairs comme de l’eau, son innocence généreuse, sa franchise douce l’aidaient à repousser ses pulsions. C’était difficile cependant. Surtout quand il voyait l’éclat blanc de ses dents lorsqu’elle souriait, ou ses lèvres roses pleines de jus lorsqu’elle croquait dans un fruit. Alors, il avait envie de la posséder toute entière, de se ruer sur elle, de l’aimer et la déchirer. Seul un effort surhumain le retenait. Et la présence constante de son ami Pirithoos.

        Thésée était parti en voyage. Comme souvent. Il avait toujours eu du mal à rester longtemps à la même place. Bien que roi d’Athènes, il se rendait dans de nombreux royaumes voisins ou éloignés, pour combattre des créatures ou simplement s’aérer.
Ce jour-là, il se promenait dans la cité-État de Sparte en compagnie de son ami Pirithoos. Une foule s’était réunie devant le temps d’Artémis, la déesse vierge. De loin, on apercevait les hautes colonnes doriques et le chapiteau orné de sculptures. Sur le perron, en plein soleil, habillée d’une simple tunique, les cheveux défaits, une enfant dansait pour la déesse. Sa chevelure d’or semblait du miel coulant. Son teint de bronze pâle rayonnait comme un bouclier réfléchissant la lumière. Son jeune corps se mouvait avec une grâce digne d’une nymphe.
— Qui est-ce ? souffla le roi, conquis.
— La princesse Hélène, répondit un quidam sur le même ton. N’est-elle pas la plus belle enfant que vous ayez jamais vue ?
Thésée ne souffla mot. Des fillettes avaient partagé sa couche bon gré mal gré avant de retourner dans leur obscurité. Elles étaient toutes jolies, plus ou moins dociles. Mais cette Hélène, elle les surpassait toutes.
Un désir puissant envahit Thésée, non pas de celui qui fait monter la sève dans son membre viril, mais un désir bien plus profond : celui de posséder pour lui seul et à jamais cette créature divine.

        Thésée était un homme tourmenté. Il avait connu bien des souffrances malgré ses origines royales. Élevé comme un bâtard, il avait dû faire ses preuves, affronter des monstres et gagner le trône d’Athènes de haute lutte.
Ses amours avaient été tout aussi tumultueuses : Ariane la brune, la sauvage Antiope, Phèdre la mystérieuse, toutes ses jeunes femmes avaient péri ou presque. Certains accusaient Thésée d’être responsable de ces malheurs. Il avait séduit Ariane quand il avait dû affronter le monstrueux Minotaure. Ariane l’avait aidé et lui, croyant vaguement en leur amour, l’avait emportée sur son bateau sans lui demander son avis. Mais à dix-sept ans, la jolie princesse n’était pas prête à renoncer à tout, et il l’avait abandonnée seule sur une île, lassé de ses récriminations.
Ensuite, Thésée avait capturé Antiope. La jeune Amazone, malgré ses quinze ans à peine révolus, était une farouche guerrière. Ce n’était pas sans mal que Thésée avait ensemencé son ventre. Elle était morte en lui donnant un fils, Hippolyte. Il avait un peu pleuré la mort de sa reine tout en cherchant une mère pour leur enfant. Il avait multiplié les conquêtes sans lendemain, alternant les nuits avec de jeunes servantes et les voluptés entre les draps d’hétaïres expertes.
Enfin, le roi d’Athènes, ayant fait la paix avec le roi Minos, obtint la main de Phèdre. La princesse crétoise ressemblait à sa sœur Ariane, brune, souple, jeune. À dix-sept, la jeune femme épousait un homme qui aurait pu être son père. Thésée, lui, retrouvait sa jeunesse à travers elle. Très vite, elle lui donna deux fils, mais elle manquait de piquant, elle n’avait pas le goût de l’interdit comme Ariane jadis, ni la combativité d’Antiope qui ne s’était jamais laissé faire. Thésée se lassa. Il aurait dû être plus attentif, car il la vit, un soir, onduler insolemment devant Hippolyte. Ses sens en avaient été enflammés, le désir le disputait à la rage. Finalement, il avait fait tuer son propre fils et renvoyé son épouse en Crète, non sans lui avoir exprimé sa colère.
Le seul être capable de rester constamment au côté de Thésée était Pirithoos, son meilleur ami. À deux, ils avaient fait les quatre cents coups, s’étaient entraidés dans des batailles désespérées et avaient vécu des nuits de débauches inoubliables.
Pirithoos connaissait son ami mieux que lui-même. Il connaissait ses goûts et sa manie de forger son propre malheur. Pirithoos n’en avait jamais parlé avec Thésée, mais il avait bien remarqué que le roi d’Athènes appréciait les chairs tendres : ses esclaves nocturnes comme ses épouses étaient toujours jeunes, souvent très jeunes. Pirithoos avait réussi jusqu’alors à masquer aux yeux du monde les écarts de son ami, mais il craignait qu’un jour cela ne se sache.

        Thésée ne pouvait oublier la princesse qui dansait. Dans ses rêves, elle dansait pour lui. Pirithoos le voyait pensif, presque mélancolique et cela le tracassait. Le roi d’Athènes finit par dévoiler son cœur à son ami. Pirithoos s’en affola.
— Mon ami, oublie-la, c’est une princesse !
— Elle fera une parfaite épouse pour un roi alors !
— Tu es en âge d’être grand-père, oublie-ça, crois-moi.
Mais quand Thésée avait quelque chose en tête, il était impossible de le faire changer d’avis. Plus têtu qu’un taureau ! Il promit monts et merveilles à son ami, de relever tous les défis du monde à ses côtés, de lui trouver l’épouse de ses rêves, si lui l’aidait à obtenir la belle Hélène.
— Très bien, soupira Pirithoos. On fera comme tu veux.
Thésée ne le remercia pas, toutes ses pensées étaient braquées sur la blonde enfant qui dansait pour Artémis.

        Hélène était d’une nature confiante. Elle regardait Thésée sans crainte. Peut-être croyait-elle en sa beauté comme en une protection magique ? Jamais elle ne montra de peur, jamais elle ne se montra timide en présence du vieux roi. Pour autant, jamais elle ne se joua de lui ni n’eut ces petites manières séductrices que peuvent avoir certaines fillettes grandies trop vite. C’était cette pureté qui faisait office de digue à la furie qui envahissait le cœur et les pensées de Thésée. Il l’appelait son aimée et trouvait prétexte à tout moment pour la toucher. Il respirait sa blonde chevelure.
— C’est pour vérifier que les servantes l’ont bien parfumée.
Il caressait son épaule.
— C’est bien de prendre soin de sa peau.
Une fois, il ne put s’empêcher de l’embrasser sur les lèvres.
— Tu avais du sucre au coin de la bouche.
Hélène l’appelait « Basileús » (roi) et ne semblait pas s’étonner de ses attouchements. Les gens aimaient la toucher, elle le savait, avait dû s’en accommoder. Si le regard brûlant du vieil homme la faisait frissonner, elle n’oubliait pas qu’il était roi et elle princesse, et donc que rien de mal ne pouvait lui arriver.

        Pirithoos avait provoqué une diversion. Thésée, sans que quiconque ne le voit, avait tué les gardes et s’était emparé de l’enfant. Enveloppée dans une couverture, il la portait contre lui. Le cœur du guerrier cognait fort, plus fort que celui de la fillette. Il en avait les jambes presque flageolantes. À travers la couverture, ses mains tâtaient les bras ronds et les cuisses menues. Sans se fatiguer, tant Hélène était légère, il la transporta jusqu’à son bateau. Pirithoos les rejoignit et ils appareillèrent aussitôt.
Pirithoos refusa que Thésée ramène Hélène à Athènes. Il savait que le moment était venu de protéger son ami coûte que coûte.
— Le peuple ne comprendra pas, Thésée, et les Spartiates vont nous déclarer la guerre.
— Pas si je l’épouse !
— Elle n’est pas en âge ! Elle n’est même pas nubile ! Les prêtres vont te maudire !
— Je refuse de la rendre !
— Cachons-la. Au moins le temps d’y voir plus clair.
— À quoi penses-tu ?
— Cette villa en-dehors d’Athènes que tu as fait construire pour ta mère serait une bonne cachette. Digne d’une princesse, mais discrète. La reine Éthré se chargera d’elle jusqu’à ce qu’elle soit en âge de se marier. L’honneur sera sauf pour tout le monde.
Thésée ne répondit rien. Il savait que son ami avait raison. Mais s’éloigner de l’élue de son cœur lui semblait impossible. La savoir si proche et pourtant inaccessible lui enlèverait tout goût pour la vie. Sans compter la crainte qu’un autre finalement ne jouisse des faveurs qu’il désirait pour lui-même. Cependant, dans un premier temps, il ferait comme le proposait Pirithoos. Par amitié. Et parce qu’un reste de sagesse lui disait que son ami avait raison.

        Thésée passait beaucoup de temps à la villa Caelia. La demeure était aussi vaste qu’un palais. Elle dominait une vallée, son jardin incluait un pan de montagne, l’or le disputait au marbre. Hélène y vivait en princesse plutôt qu’en recluse. L’enfant aimait courir dans les allées fleuries, sauter de rocher en rocher et même se baigner dans la mare artificielle alimentée par une source pure. Le vieux roi était souvent là, même si Hélène ne le voyait pas. Le vieil homme l’observait, caché. Il aimait la voir retrousser sa robe pour que ses jeunes jambes filent plus vite. Il l’épiait quand elle se délassait dans l’eau, son linge collé à son corps juvénile. La reine Éthré était pleine de bonté pour cette enfant solaire. Elle avait accepté la demande de son fils. Thésée avait toujours tout obtenu de sa mère car cette dernière se sentait coupable de lui avoir caché ses origines.
Pirithoos aussi passait beaucoup de temps à la villa Caelia. Mais ce n’était pas par amour pour la jeune princesse, c’était par amitié pour le vieux roi. Il surveillait Thésée, l’empêchait de commettre l’irréparable. Qu’il s’approprie une fillette des rues était une chose que l’on pouvait étouffer, mais une princesse spartiate ! Déjà ses frères, les jumeaux Castor et Pollux, à la tête d’une armée, sillonnaient les royaumes en quête d’indices. Pirithoos savait que tôt ou tard, ils apprendraient où était leur sœur. Alors il faudrait que Thésée affronte la réprobation publique. Si au moins Hélène restait pure, ce serait plus facile.

        Thésée avait maigri, ses yeux se cernaient. Il pensait à Hélène jour et nuit. Il savait que son désir était une malédiction, qu’il devait résister. Il avait conscience que ce n’était pas normal d’aimer une enfant quand on est un homme. Mais tous ces propos raisonnables n’empêchaient pas son cœur d’avoir des sentiments ni son corps de réagir comme devant une femme. Il était reconnaissant envers Pirithoos de le protéger de lui-même ; en même temps, il aurait voulu que son ami fût au loin et qu’il puisse enfin sombrer et connaître, si ce n’est la paix, du moins l’assouvissement. Dès qu’il regardait Hélène, Thésée voulait la toucher. Dès qu’il la touchait, il se sentait électrisé et son désir le submergeait presque.
Un soir, la chaleur était accablante. La fillette était alanguie sur des coussins. Sa tresse laissait échapper des mèches qui s’enflammaient sous le soleil couchant. Ses petits doigts tenaient mollement un éventail. Ses pieds menus avaient rejeté leurs chaussons au loin.
Thésée s’apprêtait à partir. Il refusait de rester la nuit dans le même palais que l’enfant. Le risque était trop grand. Il passa, la vit, s’arrêta. Sa raison s’éteignit. Tel un prédateur, il s’approcha sans bruit.
— Ah, c’est vous, Basileús, vous m’avez surprise !
La voix haut perchée était un chant de sirène pour le vieux roi. Il s’allongea sur elle.
— Basileús ! Que faites-vous ? s’affola la fillette.
Thésée l’embrassa dans le cou, respira ses cheveux.
— Oh ! Hélène ! Mon amour ! Aide-moi ! Rends-moi heureux, s’il te plait ! Je vais mourir si tu ne m’aides pas !
— Comment puis-je vous aider, Basileús ? répondit naïvement la princesse.
— Tu m’as blessé, ensorcelé, toi seule peux me guérir.
— Je ne savais que je vous avais fait cela, je suis désolée.
Thésée l’embrassa sur les yeux puis planta son regard dans celui d’Hélène.
— Il n’y a qu’un seul moyen de réparer ce tort, Hélène. Tu es d’accord pour me guérir, n’est-ce pas ?
— Bien sûr, Basileús. Maman dit toujours qu’il faut réparer ses fautes.
Thésée soupira d’aise, força la barrière des dents de lait et mêla sa langue à celle, petite et innocente, de l’enfant. Il avala son cri de peur. Son corps prit feu et il aurait dévoré la fille s’il n’avait autant eu envie de la savourer. Déjà, sa main cherchait à écarter le tissu qui lui barrait le passage.
— Thésée !
Le roi sursauta. Il tourna un regard noir vers son ami.
— Maudit sois-tu, Pirithoos !
— Les Dioscures sont à notre porte.
Les frères d’Hélène ! Ils venaient lui enlever son épouse, son amour.
— Pas question de la leur laisser !
— Alors, battons-nous.
Thésée se leva, prêt à tout pour garder Hélène à ses côtés. Il courut jusqu’à sa chambre pour enfiler son armure et ses armes. Avant d’avoir pu ceindre son glaive, Pirithoos l’assomma.
— Pardonne-moi, mon ami. C’est pour ton bien.
Deux esclaves transportèrent le roi inanimé jusqu’à un charriot, et Pirithoos, déguisé en paysan, s’éloigna de la villa. Il jeta un regard en arrière quand il entendit des cris et des bruits d’armes s’entrechoquant. Hélène de Sparte allait rentrer chez elle saine et sauve. Mais il en était sûr, cette trop belle enfant n’avait pas fini de provoquer, bien malgré elle, de funestes événements.
« Modifié: 10 mars 2024 à 12:05:07 par Marie Czarnecki »
Les mots, "ces passants mystérieux de l'âme", sont de grands magiciens et de redoutables entraîneurs de foules. (Raymond Poincaré)

Hors ligne jonathan

  • Calame Supersonique
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Re : Thésée
« Réponse #1 le: 06 mars 2024 à 18:30:42 »
Je te salue Marie... Oui, d'accord pas de commentaires merci. Bon, zéro retours sur un très bon texte, bien écrit et à la lecture facile car tout est très explicite et exprimé sans circonvolutions intellectuelles ni psycho/philo de caniveau, ça change. Par contre, il n'a pas accroché, pourquoi ? À mon humble avis, la mite au logis c'est pas tendance, l'actualité, ce serait plutôt la punaise de lit, c'est dire. Humour à la noix, désolé mais j'ai bien aimé cette lecture.
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur... [Pierre Augustin Caron de Beaumarchais]
Le silence est l'expression la plus parfaite du mépris... [G.B. Shaw]
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Hors ligne Marie Czarnecki

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Re : Re : Thésée
« Réponse #2 le: 06 mars 2024 à 19:06:59 »
Je te salue Marie... Oui, d'accord pas de commentaires merci. Bon, zéro retours sur un très bon texte, bien écrit et à la lecture facile car tout est très explicite et exprimé sans circonvolutions intellectuelles ni psycho/philo de caniveau, ça change. Par contre, il n'a pas accroché, pourquoi ? À mon humble avis, la mite au logis c'est pas tendance, l'actualité, ce serait plutôt la punaise de lit, c'est dire. Humour à la noix, désolé mais j'ai bien aimé cette lecture.

Merci Jonathan de t'intéresser à un texte esseulé.
"L'humour à la noix" ne me dérange pas, c'est souvent une façon de sympathiser.
J'aime la mythologie, donc j'en écris parce que j'ai décidé que je devais d'abord me faire plaisir.
Je trouve que l'enlèvement d'Hélène encore enfant par Thésée plus qu'adulte est un événement troublant qui mérite qu'on s'y attarde.
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Hors ligne jonathan

  • Calame Supersonique
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Re : Thésée
« Réponse #3 le: 07 mars 2024 à 11:08:14 »
Bonjour. J'avoue humblement que la Mythologie, magnifique roman d'aventures, de même que l'Ancien Testament, sont un peu noyés dans les méandres de ma Culture. D'Hélène ne subsiste que celle d'Offenbach grâce à la musique de cet "opéra". Comme quoi on peut aimer le reggae, le rock, la country et la "grande" musique. À +
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Hors ligne Béatrice M

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Re : Thésée
« Réponse #4 le: 07 mars 2024 à 11:30:39 »
Bonjour Marie j'aime beaucoup le sujet mythologique, intéressant, c'est un beau récit, douce journée bisous

Hors ligne Marie Czarnecki

  • Tabellion
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Re : Thésée
« Réponse #5 le: 07 mars 2024 à 20:22:32 »
Merci Béatrice !
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