Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

29 mars 2024 à 10:41:39
Bienvenue, Invité. Merci de vous connecter ou de vous inscrire.


Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Textes courts (Modérateur: Claudius) » La génèse du Zopiclone

Auteur Sujet: La génèse du Zopiclone  (Lu 702 fois)

Hors ligne zopiclone

  • Tabellion
  • Messages: 25
La génèse du Zopiclone
« le: 20 janvier 2023 à 12:59:15 »
Lundi 16 janvier 2023

Laissons le jour se lever sur une nouvelle question, au cas où celle-ci serait miraculeusement intéressante. Cela s’appelle se réveiller, après tout. Mais d’abord, un café et une clope. On est jamais trop méfiant.

 Je ne sais pas pour qui je beurre cette tartine, jusqu’à ce que je me souvienne de l’existence de mon fils, dix ans, qui demande : « Si t’es un bébé muet, est-ce que tu t’en rends compte tout de suite ou tu dois attendre d’être assez grand pour pouvoir parler ? ».
Il n’est pas encore huit heures et je suis déjà démuni. Je cherche instinctivement la mère d’Esteban, afin d’élaborer une réponse collective, mais ça me revient subitement : elle s’est tirée il y a bientôt deux ans. Le deuil de cette relation est en bonne voie, par ailleurs. Sur le grand cahier posé à coté de moi, il est écrit « Je t’ai portée à bout de bras jusqu’à ma propre défaite. C’est un soulagement immense de savoir aujourd’hui que j’ai enfin perdu ». La note date d’hier soir, 2h du matin.

On peut dire que je fais de sacrés progrès.

Bien entendu, il m’arrive encore de me sentir comme un bébé muet, moi aussi, le dimanche soir surtout, mais dans l’ensemble, je tiens le bon bout. Les somnifères aident pas mal. J’ai opté pour le Zopiclone, en partie parce que je trouve le nom rigolo, mais aussi parce qu’une pote me les refile de bon cœur. La pote en question m’a convié à monter une armoire Ikea, la semaine dernière. Nous avons assemblé deux planches avant de jeter l’éponge, en riant de notre maladresse. Nous avons bu trois bouteilles de vin. C’était un jeudi. On aurait pu baiser, mais on ne l’a pas fait. On n’était pas davantage capable de baiser que de suivre un plan de montage, ce qui semble être devenu relativement proche, dernièrement. Elle vient d’emménager dans un nouvel appartement. Elle s’est fait larguer, elle aussi. J’ai oublié de préciser que j’ai quarante-trois ans. Tous mes amis sont célibataires, à présent. Nous y sommes. On se rencontre, on tombe amoureux, on se raconte une ou deux histoires touchantes (pour les plus inspirés) (sinon, on regarde des films tout prêts), on tombe enceinte, on est heureux, mais on sent déjà que ça va mal finir, et bref, on accouche dans la douleur et ensuite c’est l’enfer. Ça peut durer deux ans, ça peut durer dix ans. Je ne voudrais rien divulguer qui puisse vous gâcher le plaisir. Vous verrez. Tous les couples que nous formions paraissaient solides, honnêtes et agréablement assortis. C’était il y a quinze ans.  Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous disposons d’un avocat et d’ordonnances sécurisées de médicaments contre la dépression, la bipolarité ou l’hyperactivité de type TDAH. Il est  devenu fondamental de labelliser la tristesse, comme si lui coller une étiquette pouvait l’exorciser, d’une manière ou d’une autre.

« Alors, les bébés muets ? » demande à nouveau mon fils, en faisant un geste discret en direction de la confiture de fraise, indiquant ainsi qu’il se taperait bien une deuxième tartine. Il ne sait pas encore étaler le beurre. Il en est physiquement capable, mais c’est un exercice qui demande beaucoup de maturité émotionnelle. Surtout avec le pain de mie, qui a une fâcheuse tendance à se trouer, si on force avec le couteau, comme le font tous les enfants de dix ans. Enfin, c’est ce que je me dis. Autre option : mon fils est un peu attardé, à moins qu'il ne profite de la séparation de ses parents pour se complaire dans l’inaction et la débilité de confort. Bref, je lui beurre une seconde tartine. Je dis :

« Les bébés muets sont comme tout le monde. Ils ne savent pas ce qu’ils ont. Pour eux, le mutisme doit être un concept tout à fait abstrait. Ils sont nés comme ça, après tout. Ils étaient déjà muets bien avant que leurs parents ne se rencontrent, j’imagine. Ils étaient prêts, depuis toujours. On n’est jamais muet pour soi même. Sache qu’on est toujours uniquement la tare des autres. Tous les bébés naissent parfaits »

« Et ceux qui n’ont pas d’oreille ? »

« Parfaits, eux aussi »

« Et s’ils doivent porter des lunettes ? »

« Esteban, je n’aime pas trop cette blague. On en a déjà parlé »

Je voudrais pouvoir affirmer, une fois débarrassé de mon statut de père, afin que personne ne puisse me suspecter de partialité, que mon fils est vraiment quelqu’un de bien. Je suis très heureux de partager cette vie avec lui. Il s’appelle Esteban et il a dix ans, au cas où vous auriez vous aussi des problèmes de concentration. Le jour où il sera capable de beurrer ses tartines seul, je lui expliquerai ça du mieux que je peux. Je lui dirai : Esteban, t’es un type bien. Tu l’as toujours été, à mes yeux.

 En attendant, nous sommes en retard. Et non, je ne cautionne pas que l’on fasse des blagues sur les handicapés souffrant aussi d’une mauvaise vue. Il y a certaines limites.
Tandis qu’il est assis dans le couloir de l’entrée, une brosse à dent électrique coincée entre les dents, lassant ses chaussures, sa veste d’hiver déjà sur le dos, je lui demande :

« Quel était le métier de Napoléon, avant qu’il ne commence à se prendre pour ce que tu sais… »

« Y était myitaire »

« Quel grade ? »

« Yénéhal ?...»

« Tu sais qu’il n’est recommandé nulle part de se laver les dents en faisant ses lacets ? Nulle part, je te jure. Dans quel état était la France en 1791 ? »

Esteban part en courant vers la salle de bain, je l’entends cracher ce qui me semble être une quantité astronomique de dentifrice et d’eau, puis il revient à cloche pied car il vient de se rendre compte qu’il ne porte qu’une seule chaussure. Il se poste alors devant moi, croise  les bras sur sa poitrine, le menton haut, dans une attitude qu’il estime être une imitation crédible d’Eminem et il dit :

« C’était le bordel, mec ! »

« Esteban, applique-toi »

« Le régime politique était instable. C’était le moment rêvé pour un bon vieux coup d’état »

« Date ? »

« 18 Brumaire 1799 »

« Et par Brumaire, il faut comprend…»

« Novembre. On a pas d’autres chaussettes ? »

« Trop tard »

« Mais elles rentrent pas dans mes chaussures celles-là… »

« Ce sont tes chaussettes de Noël, génie. Pourquoi t’en as pas pris des normales ? »

« Aucune idée, mec »

« Trop tard, de toute manière. Sur quelle île Napoléon a-t-il été exilé ? »

« L’île Sainte Évelyne. Je vais être serré toute la journée. En plus on a hip-hop, je te signale »

« Je me fous du hip hop. C’est pas une matière officielle, le hip hop. Le break dance ne te tirera pas de la rue, c’est des conneries tout ça »

« Mais… »

« Pas de mais. Allez, on se casse »

Nous descendons les escaliers comme si on avait un Oui Go à attraper, ou si la mort était à nos trousses. C’est le lundi le plus triste de l’année, à en croire les médias. Blue Monday. On dirait une chanson de Chris Isaak. On écoutait souvent Chris Isaak, avec mon ex, en bagnole. Toujours la même vieille cassette dans la même vieille voiture. J’ai envie de chialer. Je pense à elle tout le temps et j’ai envie de crever. Tous les jours, depuis bientôt deux ans. Blue Monday, mon cul. Vous êtes des amateurs. Je ne crois pas à ce genre de choses.

C'est-à-dire jusqu’à ce que le sac poubelle que je trimballe avec moi ne s’éventre, et disperse tout un weekend de déchets ordinaires entre deux étages. Je pourrais à ce moment là perdre complètement les pédales, mais je suis incroyablement calme. Le Zopiclone est un produit très fiable et bien équilibré. Les mecs des laboratoires Mylan ont bien travaillé. D’ailleurs, il parait que c’est carrément addictif comme saloperie. Toujours est-il que je suis entouré de déchets plus ou moins organiques, plus ou moins poisseux, plus ou moins personnels, et que cette situation se propage jusque sur le pallier (j’entends encore ce que j’imagine être une boite de conserve résonner sur les dernières marches). Esteban s’est immobilisé. Il a l’air du type autour duquel l’immeuble entier vient de s’écrouler. Deux secondes passent. Elles sont immenses, et belles, et tragiques. Je dis à mon fils :

« Continue sans moi »

« Mais papa, non. On va… »

« Esteban. Écoute-moi bien. Tu continues. Sans. Moi. C’est un ordre. Tu fonces jusqu’à l’école et jamais tu te retournes. Tu leur montres de quoi tu es fait. Je voulais attendre que tu sois en âge de beurrer tes tartines tout seul mais il faut que je te dise un truc : j’aime beaucoup la personne que tu es. Si tu n’étais pas mon fils, je trouverais le moyen de t’adopter. T’entends ? C’est sincère. Maintenant, tu fonces aussi vite que tu peux jusqu’à cette putain d’école et tu leur donnes exactement ce qu’ils attendent. Tu leurs dis que Napoléon était général, à l’origine, et qu’il a profité d’un léger coup de mou politique en France pour fomenter un complot. Tu leur balances ça droit dans les yeux, fomenter un complot. Ensuite tu leur dis qu’il y a eu coup d’état en 1799, ce qui ne me semble pas être très Charlie, quand on y réfléchit, de la part d’un type qu’on considère aujourd’hui comme une rock star, mais passons. Le mec est ensuite couronné empereur, puis il inflige une branlée considérable aux armées russes et autrichiennes lors d’une action à la limite du hors jeu, si tu veux mon avis, mais passons encore une fois, on a vraiment pas le temps. Enfin bref, les choses se gâtent, comme toujours, et Napoléon sera exilé d’abord sur l’île d’Elbe, puis un an plus tard sur l’île de Sainte Hélène. Et pas Sainte Évelyne, comme tu le penses. Même si c’est vachement marrant, comme nom. D’ailleurs, l’île Sainte Evelyne existe probablement quelque part, car il y a autant d’îles que de femmes sur cette planète, c’est très bien organisé, mais méfie-toi tout de même des unes comme des autres, conseil d’ami. Pour le reste, sois toujours droit dans tes bottes et souviens-toi que ton père avait… »

Esteban doit déjà être installé à son pupitre quand je termine cette litanie. Je suis moi-même assis sur une des marches, seul au milieu des déchets de mon existence, et je marmonne vaguement des propos incohérents à propos de Napoléon, la prise de Moscou et des médicaments de type benzodiazépines.

Je suis calme. Je suis beaucoup trop calme pour un Blue Monday. Chris Isaak. Mon ex. Cette incroyable conne. Bordel, mais meuf ! Tu ne comprends donc pas que quand tu souris, je m’envole au paradis, je vais à Rio ? J’ai envie de chialer. Cela dit, comment lui en vouloir à mort et simplement refaire ma vie ? J’ai souvent eu envie de me quitter, moi aussi. J’ai souvent abordé la vie comme un refus d’obstacle. Et je ne sais même pas ce que j’ai fait de cette vieille bagnole qu’on avait. Je vous jure que je sais pas.

« On a une petite catastrophe, par ici, on dirait »

C’est la dame qui s’occupe du ménage des communs. Elle est gentille. Je l’aime beaucoup. Enfin, je crois. Il faut bien avouer que les gens avec qui l’on échange simplement des bonjours sont considérablement plus faciles à aimer que les autres. Ils sont comme des fonds verts, au cinéma. On peut y projeter ce qu’on veut. La dame des communs, pour moi, c’est une femme rondouillarde et toujours souriante, d’une soixantaine d’années, qui m’a toujours fait l’impression de confectionner elle-même ses cadeaux à Noël, et de cuisiner une excellente sauce tomate. Mais si ça se trouve, elle a empoisonné ses six premiers maris avec du détergeant industriel fortement dilué dans la bouffe. Peut-être ont-ils mis des mois à mourir. Je ne sais pas. Essayez-donc d’aimer quelqu’un sans fond vert, sans rien projeter sur lui/elle. Pas d’effet spéciaux, pas de maquillage, ni maquilleuse, ni décor en carton, ni bruitage, ni doublure cascade, ni scénariste de talent. Essayez donc d’aimer quelqu’un à nu, par un froid matin de décembre, avec une gueule de bois et un enfant en bas âge à gérer… Quelqu’un qui ne s’est pas réveillé en même temps que vous. Quelqu’un qui dort encore dans la pièce d’à côté. Quelqu’un qui a trop parlé hier soir quand il/elle était saoule. Quelqu’un qui a dansé de bien trop près avec un autre quelqu’un. Vous comprendrez alors pourquoi il est si simple d’aimer la scène d’ouverture d’un film, et presque impossible d’en apprécier la fin, en partant du principe que vous ne vous êtes pas endormi au milieu en regrettant d’avoir payé votre place.

Bref, la dame des communs est très gentille, je l’aime beaucoup, mais c’est pas le moment. Elle est bien équipée, cela dit. Elle commence à ramasser des détritus, autour de moi, comme si ça arrivait en permanence, de croiser un homme assis sur les marches, la tête dans les mains, parmi ses immondices, incapable de pleurer.

« Faites pas ça, je lui dis. Je vais me secouer »

J’essaie de me lever mais je vous jure que j’y arrive pas. Je suis complètement dans le gaz.

« C’est pas grave, c’est pas grave. Ahah. On va ramasser, vous inquiétez pas »

Je sais ce qui est en train de se passer. Je suis en train de craquer complètement. Alors je dis, sans trop savoir pourquoi :

« La femme avec qui je vivais m’a quitté, ça va bientôt faire deux ans. Je n’ai eu aucun rapport sexuel crédible, depuis »

La dame des communs encaisse ça comme si c’était rien, et pourtant c’est moche comme du Houellebecq. Je l’aime encore davantage, même si c’est toujours pas le moment. Je suis incapable de me relever pour l’aider à ramasser mes saloperies. Elle dit :

« Oui, je crois que je me souviens d’elle. Une très jolie femme… »

Comme si elle venait de se rendre compte que c’est encore pire d’être quitté par une très jolie femme, tout de même, et c’est le cas, je vous assure, la dame des communs essaie de se reprendre :

« Mais très agitée, hein. Très très brusque, non ? Je me souviens qu’elle faisait tout un boucan, en descendant les escaliers »

Elle rigole à ce souvenir, et elle se met à taper des pieds elle aussi, pour illustrer son propos. Comme elle porte des pantoufles, l’effet n’est pas très réussi. Je voudrais rire aussi, par politesse du désespoir, et par politesse tout court d’ailleurs, vis-à-vis de quelqu’un qui nettoie vos merdes dans les escaliers. Mais je me mets à chialer pour de bon, et entre deux gémissements, j’essaie quand même de dire :

« Oui. C’était une brute. Elle est libertine, maintenant. Elle se fait baiser par des mecs et des nanas qu’elle rencontre sur Internet. Enfin, j’imagine qu’on se soigne comme on peut. On avait pourtant une jolie famille, non ? Je sais pas. Je comprends pas ce qui se passe. Putain, je comprends rien à ce qui se passe. Je suis désolé… »

Alors la dame se penche vers moi, et elle passe son bras sous mon aisselle, et elle dit :

« Relève-toi, maintenant. Ça va. Ca ira. Mais relève toi »

Je suis debout. Elle m’agite quelque chose sous le nez. Un emballage de biscuits. Elle se marre de nouveau, et elle me dit :

« Ah mais dis-donc, vous aimez les galettes bretonnes, vous, hein ? J’ai pas raison ?»

Elle dit ça comme si c’était la chose la plus amusante et la plus cocasse du monde. Et moi, aussi incroyable que ça puisse paraitre, j’arrête immédiatement de chialer/gémir, et je suis pris d’une sorte
de fou rire. Cette femme, elle me tue. Elle dit :

« C’est bon, n’est-ce pas, les galettes bretonnes ? »

Je dis :

« Ahah. Oui, j’adore ça »

N’importe quoi, franchement. Et je me remets à chialer.

Elle dit :

« Allez. Ça va. Rentrez chez vous. Je m’occupe de tout ça »

Il y a des gens qui vous sauvent presque la vie, un sac poubelle à la main.
Au moins une journée. Le pire lundi de l’année, soit disant.
J’ai compté.
Il en reste précisément quarante-neuf.
« Modifié: 27 janvier 2023 à 10:26:18 par zopiclone »

Hors ligne Delnatja

  • Grand Encrier Cosmique
  • Messages: 1 118
  • Ailleurs et au-delà
Re : La génèse du Zopiclone
« Réponse #1 le: 20 janvier 2023 à 15:43:33 »
Bonjour zopiclone, merci pour ton texte.
Je le trouve excellent. J'ai apprécié l'humour finement distillé, le rythme soutenu et malgré quelques coquilles, il se lit très bien.
Belle journée.
Michèle

Hors ligne zopiclone

  • Tabellion
  • Messages: 25
Re : La génèse du Zopiclone
« Réponse #2 le: 21 janvier 2023 à 09:12:10 »
Tous mes remerciements pour le temps accordé à ce texte. En ce qui concerne les coquilles, je vais repasser la bête au rayon anti-boulettes. On verra bien ce que je trouve.
take care

Hors ligne Mic Ester

  • Aède
  • Messages: 245
Re : La génèse du Zopiclone
« Réponse #3 le: 21 janvier 2023 à 10:07:04 »
Petite chronique d’une séparation, c’est du vécu j’ai l’impression, tu changes de registre avec de la tendresse et de l’humour dans les rapports avec le fils, c’est plus violent avec la dame !
Zopiclone ?, on comprend mieux après avoir lu.
Rien à dire, ton texte se lit bien, pas vu trop de coquilles, j’aime bien le dialogue père / fils.
Mic

Hors ligne holden5

  • Prophète
  • Messages: 767
Re : La génèse du Zopiclone
« Réponse #4 le: 22 janvier 2023 à 09:27:29 »
Bonjour Zoplicone,

Sur un sujet un peu casse-gueule, le texte se dévore d’une traite, car il est drôle et inventif à chaque ligne.

La tirade sur Napoléon est pour moi le sommet du texte. La colère qui éclate en révélant l’aburdité de la grande Histoire..  :coeur:

Au plaisir de te lire à nouveau,
H.

Hors ligne True Duc

  • Calliopéen
  • Messages: 442
Re : La génèse du Zopiclone
« Réponse #5 le: 22 janvier 2023 à 10:38:56 »
Bonjour zopiclone,

Passage rapide :
Je ne me suis pas endormi une seule fois en lisant ton texte.
C'est frais, c'est drôle, c'est actuel.

En attente d'un de tes prochain texte que ce soit un lundi, un mardi, un m...
« Tu veux t'asseoir sur le trône ? Faudra t'asseoir sur mes genoux.»(Elie Yaffa)

Hors ligne zopiclone

  • Tabellion
  • Messages: 25
Re : La génèse du Zopiclone
« Réponse #6 le: 23 janvier 2023 à 09:11:28 »
Grand merci d'avoir pris le temps de laisser un commentaire ici.

"Zopiclone ?, on comprend mieux après avoir lu."
Toute ressemblance avec un médicament ou un personnage réel serait purement fortuite, t'imagines bien...

Holden : "La tirade sur Napoléon est pour moi le sommet du texte. La colère qui éclate en révélant l’aburdité de la grande Histoire.. "

Eh bien voilà une chose qui n'a pas été réfléchie du tout au moment de l'écriture. On peut parler d'heureux hasard. Merci bcp pour ton commentaire enthousiaste !

True Duc : "Je ne me suis pas endormi une seule fois en lisant ton texte."

C'est mon objectif numéro 1. On a tendance à trop souvent oublier cette variable d'endormissement chez le lecteur. Je crois que le premier devoir d'un auteur ressemble de près aux vertues de la caféine

Hors ligne Aponiwa

  • Calame Supersonique
  • Messages: 1 783
Re : La génèse du Zopiclone
« Réponse #7 le: 23 janvier 2023 à 14:07:10 »
Hello zopiclone,

J'ai beaucoup apprécié ton texte. Le ton que tu emploie pour décrire cet horrible mal-être est bien choisi, les relations entre le père et son fils sont attendrissantes et touchantes (mon fils de presque 10 ans ne sait pas non plus tartiner ses toasts tout seul, mais c'est aussi un ptit gars exceptionnel!) et cette concierge qui débarque, et qui ramasse le narrateur à la petite cuillère.
Je n'ai pas relevé de coquille, j'ai juste lu et tes mots sonnent justes.

Merci pour ton texte!
« Modifié: 23 janvier 2023 à 15:28:59 par Aponiwa »
« Noone will know my name until it's on a stone » Eels, Lucky day in hell

Hors ligne zopiclone

  • Tabellion
  • Messages: 25
Re : La génèse du Zopiclone
« Réponse #8 le: 24 janvier 2023 à 08:46:36 »
Merci beaucoup d'avoir pris le temps. Je suis ravi que ça t'ait parlé.
Take care et bonne journée

Hors ligne Robert-Henri D

  • Calame Supersonique
  • Messages: 1 783
  • ... Et Pelleteur de Nuages
Re : La génèse du Zopiclone
« Réponse #9 le: 26 janvier 2023 à 10:33:47 »
 :mafio: Hello Zopi'

Bon texte ! Je n'ai pas décroché une seule fois. Des comme ça j'en veux d'autres !
 
(Ces petites bourdes qui ont su esquiver le rayon anti-boulettes je te les mets sous spoil :)

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.


... Au plaisir,
Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé.

(Terry Pratchett)

Hors ligne zopiclone

  • Tabellion
  • Messages: 25
Re : La génèse du Zopiclone
« Réponse #10 le: 27 janvier 2023 à 10:23:18 »
Merci beaucoup, chez Robert-Henri (beau blaze), pour ta lecture attentive et les corrections indiquées. Je vais modifier ça dans la foulée.
Ravi que tu n'aies pas décroché malgré tout

Au plaisir aussi, donc !

Hors ligne Robert-Henri D

  • Calame Supersonique
  • Messages: 1 783
  • ... Et Pelleteur de Nuages
Re : La génèse du Zopiclone
« Réponse #11 le: 27 janvier 2023 à 11:24:19 »
Hello Zopi'

À force de naviguer sur internet, on en vient à utiliser différents pseudos, or, quand cela conduit à publier beaucoup de textes, il se peut que d'un nom à l'autre on se retrouve soupçonné de plagiat alors que différemment signés, deux textes similaires sont pourtant écrits par la même main. C'est pourquoi, en fin de compte je me suis décidé à utiliser une fois pour toute " Robert-Henri D " qui est moins un pseudo que la reprise de mes deux premiers prénoms (si, si, y'en a même cinq !) et que j'ai assortie de l'initiale qui correspond à mon patronyme. (même pas peur !)
Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé.

(Terry Pratchett)

 


Écrivez-nous :
Ou retrouvez-nous sur les réseaux sociaux :
Les textes postés sur le forum sont publiés sous licence Creative Commons BY-NC-ND. Merci de la respecter :)

SMF 2.0.19 | SMF © 2017, Simple Machines | Terms and Policies
Manuscript © Blocweb

Page générée en 0.021 secondes avec 20 requêtes.