Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

18 avril 2024 à 19:44:37
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Auteur Sujet: Intimité, thérapie, orthographe et littérature.  (Lu 6055 fois)

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Intimité, thérapie, orthographe et littérature.
« le: 02 octobre 2021 à 06:39:06 »
Je ne sais pas si je poste ce fil au bon endroit.

Je suis persuadé (intimement pourrait-on dire) que quoique l'on écrive, du roman de gare à la philosophie, on ne parle que de soi.
Généralement nos histoires personnelles sont suffisamment banales pour atteindre à l'universel, ou du moins assez commune.
Toutefois, nous n'écrivons pas tous Phèdre ou Œdipe. Nous ne sommes pas tous des bâtisseurs de mythes. Nous ne construisons pas toujours la conscience universelle qui fonde la littérature.

Alors, j'ai lu plusieurs fois dans les affluents du MDE, des écrits que je trouvais trop intimes, trop thérapeutiques même, puisque les auteurs eux-mêmes, y faisaient référence. J'ai été aussi admiratif de sujets très intimes traités avec talent, pudeur et recul suffisants pour en faire des objets artistiques.

J'ai qu'à pas lire.
Bien évidemment.
C'est ce que je fais. Ou je lis et je ne commente pas.
D'un autre côté, un forum d'entraide littéraire c'est pour que chacun mette les doigts dans la mécanique de l'autre, et là c'est un peu difficile, parce que justement on fourre sa main dans une mécanique délicate, parfois dérangeante... pas bon pour la petite horloge ni pour sa main, pas simple.
Evidemment, nous cherchons tous dans le forum, un œil critique, une aide pour améliorer nos écrits... et nous y cherchons un brin de consolation parce que le milieu littéraire classique (édition et cnie) ne nous a pas accueilli, on cherche là aussi une aide psychologique, une catharsis.
Vous me direz aussi, pas si grave, certains s'y retrouvent. Toutefois, j'ai peur qu'un jour un d'entre nous fasse un retour maladroit ou à côté de la plaque et cause un peu de dégâts. Il ne s'agit pas toujours de consolation.
Je ne sais pas si on doit réguler les sujets ou les formes. J'ai vu des camarades conseiller de façon très habile, des mises à distances ou des changements d'axe narratif mais aussi des retours brutaux. Personnellement, je me sens capable de dire à tel ou tel que sa phrase est trop longue, qu'il y a répétition, qu'il faut qu'il resserre la narration mais parfois... la critique devrait porter sur le sujet, ( dans tous les sens du terme) et je trouve ça compliqué presque hors jeu (obscène dans le sens premier du mot) et je ne me sens ni capable, ni au bon endroit pour ça.
Vous me direz encore que ça va avec le monde, les réseaux sociaux sont plus ou moins aussi des lieux de thérapie. Je trouve toutefois qu'en l'occurrence, ici dans le forum nous engageons un peu plus notre responsabilité.

Autre intimité – l'association des mots dans le titre du fil a pu surprendre -, l'orthographe. La réaction de certains d'entre nous à des erreurs d'orthographe, nous montre à quel degré d'intimité ou d'obscénité nous plaçons la maitrise imparfaite de la langue. Je pense que bien entendu les textes que nous confions à la lecture, doivent être relus par les auteurs, pour qu'ils opèrent déjà par eux-mêmes le travail de nettoyage qui correspond à ceux que certains d'entre nous appellent « courtoisie ». Il y aussi des camarades qui usent de l'orthographe ou non-orthographe comme d'un argument politique. Toutefois, il y a une grande différence entre le goujat qui balance du texte à l'arrache et le dys qui peine ( il y a d'autres colonnes à mon tableau, peut-être plus sociales, l'orthographe, l'écriture, la parole écrite...privilège de classe pendant des siècles... tellement que j'ai lu des articles sur une littérature naïve ou brute... bref, ce n'est pas le sujet)
Certains d'entre nous, confient leur fragilité, en nous donnant leur texte à lire. Des erreurs d'orthographe et de langue en sont autant le reflet que le propos lui même. Lorsque nous commentons ces textes nous engageons là-aussi notre responsabilité. Nous pouvons claquer la règle sur les doigts et blesser aussi surement que l'instituteur de mon enfance qui éjectait par sa posture immonde, pas mal de petits gars  (moins les filles) hors du miracle de la littérature.

Je me demande si nous ne devrions pas réfléchir un peu à ces sujets.

B


« Modifié: 02 octobre 2021 à 18:15:00 par Basic »
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Re : Intimité, thérapie, orthographe et littérature.
« Réponse #1 le: 02 octobre 2021 à 19:00:35 »
Bonjour

Tu as bien raison de te poser la question.................. :)

L auteur peur se servir d un spoiler en incipt pour expliquer un peu les retours qu il desire.

J  avoue que je me precipite parfois sur mes pincettes ou prefere ne pas commenter quand il me semble que le sujet est tres sensible....... :-¬?


Et j enleve mes gants de boxe ! :)

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Re : Intimité, thérapie, orthographe et littérature.
« Réponse #2 le: 03 octobre 2021 à 11:38:50 »
C est exactement ça.

(post regroupés)


Bonjour, je rallonge ce fil par une citation d'un camarade écrivailleur comme moi. Vous le reconnaitrez ou le trouverez facilement.
"Bonjour tout le monde oui il y a des fautes oui je suis dyslexique j'ai fait ce que j'ai pu lors de la correction je n'ai pas fait seul cette écrit donc on a fait ce qu'on a put pour cette écrit pour ce qui on la flemme juste parce que il y a des fautes bin tempis pour vous bonne lecture pour les autres"
Les correcteurs orthographiques font ce qu'ils peuvent aussi. Bill Nelson envoie des trucs dans les étoiles mais les ingénieurs de Satya Nadella ne sont pas capable de faire un correcteur aussi bon que mon institutrice de CM2. Notre camarade écrivailleur a un truc qui lui tient à cœur, c'est accroché en lui, il veut écrire, raconter des histoires, faire des chansons... Pourtant avant d'atteindre son texte il faut un peu de patience, un bon coup de serpillère. Ensuite, il peut y avoir discussion sur talent ou pas, intérêt du texte, narration et autres préoccupations d'écrivailleurs... c'est un autre sujet, ça concerne notre petit camarade et son lecteur, sa ténacité à vouloir se tenir dans la parole qu'il veut entendre et le travail à faire pour y arriver.
Bref.

Nos camarades écrivailleurs qui rament pour nettoyer leur texte doivent ils se faire traiter de tous les noms par leur lecteur potentiel ? Mépriser aussi. ? (Nous sommes beaucoup ici  à quelques exceptions prés) parce que nous  n'arrivons pas à faire des livres. Le plus souvent, nous avons piétiné devant les éditeurs, et reçu une lettre type, une non réponse, cette sorte de mépris structurel ou conjoncturel... alors remettons nous à notre place de temps en temps).
Ou peut-on installer un truc ou recueillir ces textes qui attendraient une bonne âme pour les nettoyer. (avec un minimum de régulation, un engagement de l'auteur à faire de son côté une démarche de correction - correcteur, relecteur- et aussi une sorte de code moral pour éviter les feignasses qui pensent pouvoir profiter d'une femme ou homme de ménage textuel.
Peut-on de la même façon recenser les aides possibles pour apporter un peu d'autonomie à ces camarades  ?
Peut-on éduquer nos censeurs (qui parfois ont la chance d'avoir eu le logiciel orthographique bien implanté, sans trop d'effort - on sait depuis quelques années que les baffes, les lignes à copier, les mots à apprendre par cœur ne servent à rien... y' a toujours ceux qui écrivent à huit ans : " les champignons pousseront parfaitement cet automne" et ceux qui écriront  "lai chanpinion pouserons par fai teman cet otone" et un jour plus tard "lé champions pousserrons parfétement sept auttone".
C'est peut être pas possible.
On ne peut pas installer un pédiluve orthographique à l'entrée de notre piscine d'écrivain ?
Puis un baume de bienveillance sur les camarades rendus teigneux par la faute.
B
« Modifié: 03 octobre 2021 à 18:37:26 par Rémi »
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Re : Intimité, thérapie, orthographe et littérature.
« Réponse #3 le: 03 octobre 2021 à 13:36:07 »
Desole pour toi stylo !  :'(
« Modifié: 03 octobre 2021 à 15:55:27 par txuku »
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Re : Re : Intimité, thérapie, orthographe et littérature.
« Réponse #4 le: 03 octobre 2021 à 14:39:41 »
coucou tout le monde

tu l'as bien dit je participe comme tu me l'as demander et vu que c'est pour aidé tout les autres écrivains ou futur écrivain.
antidote m'aide bien il fait ce qu'il peut et l'écrivain avec qui je travaille fait ce qu'elle a pu aussi mais malheureusement soit tu n'as pas de lecteur car trop long soit car ça dépasse 10 minutes de lecture oui j'ai déjà eut ce genre de commentaire soit parce que tu fais des fautes d'orthographe et donc bin flemme de lire du coup bin je ne publie plus car rare bol je le met sur mon Instagram quand j'ai envie sinon il reste dans ma bibliothèque et personne ne sera ce que j'ai écrit à par moi

Tu n'as pas de lecteurs parce que tu n'acceptes pas la critique, que tu postes beaucoup et corriges peu. Un certain nombre de personnes ici ont fait l'effort de te lire et de te commenter, et je crois que beaucoup ne sont pas revenues à cause des éléments plus haut et non du fait de l'orthographe.
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Re : Intimité, thérapie, orthographe et littérature.
« Réponse #5 le: 03 octobre 2021 à 15:03:46 »
Si je comprends bien tu voudrais qu'on* arrête la critique et qu'on ne relève plus aucune faute d'orthographe ? Juste dire que le texte est bien pour ne pas froisser l'auteur ?

*Avant que certains me sautent à la gorge, je parle de ceux qui postent/commentent, et je ne m'inclus pas dedans...
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Re : Intimité, thérapie, orthographe et littérature.
« Réponse #6 le: 03 octobre 2021 à 15:35:04 »
Ce n'est pas du tout ça Krapoutchniek et Stylo a bien voulu que l'on cite son cas particulier en guise d'illustration au propos.
Je ne comprends pas non plus la symbolique de ton émoticône Txuku. On ne peut pas considérer ça comme une réponse, en particulier sur un forum d'entraide entre écrivains.
Il s'agit d'offrir au préalable à nos camarades ,qui ont de grandes difficultés avec l'orthographe ( avant qu'il poste leur texte sur le mde, dans les catégories correspondantes, poésie, court, mi long, long), un nettoyage de leur texte afin que ces derniers soient commentés sur de bonnes bases.
Je ne connais pas Stylo plus que ce que j'ai vu sur le mde. Il ne poste pas plus de texte que d'autres me semble t-il, et il ne s'agit pas de son cas personnel, par contre j'ai vu des retours très brutaux sur d'autres textes que les siens, des retours qui ont même nécessité une intervention des modérateurs.
Il n'y a pas énormément de personnes atteintes de troubles de ce type ( 4 ou 5 % de la population donc encore moins d'écrivains, encore moins de types assez téméraires pour s'engager dans une expression où ils ont un tel désavantage). Donc il ne s'agit pas de vider la mer méditerranée avec une petite cuillère mais de créer un avant post ou de trouver un système pour que quelques volontaires rendent ce service aux quelques uns qui en ont besoin. Encore une fois, il ne s'agit pas d'une broutille, lorsque la plupart des gens écrivent, il commettent quelques erreurs, dans le cas des dys par exemple, la parole écrite échappe à tout contrôle, rien n'est stable.
B
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Re : Intimité, thérapie, orthographe et littérature.
« Réponse #7 le: 04 octobre 2021 à 11:49:22 »
Salut Basic, ton sujet porte sur deux problématiques avec lesquelles nous sommes très familiers sur le MDE.
Pour le volet "intimité", tu peux te référer au fil "Comment Commenter" dont j’ai fait une petite synthèse récemment.

Pour ce qui est de l’orthographe, on peut avoir des points de vue différents, mais pas contradictoires. Évidemment qu’une orthographe et une grammaire globalement correctes aident les gens dans leur lecture. Mais ce n’est pas non plus un concours de dictée et tout le monde peut mal écrire un mot, en oublier, mal conjuguer, etc.

Il est par ailleurs toujours possible d’utiliser une variété de correcteurs, notamment les traitements de texte, grammalecte, antidote, ou encore même des extensions de navigateur, qui je pense pourraient aider à dégrossir le travail. Je ne vois pas un système de "camarades correcteurs" se mettre en place par ailleurs, même si ça peut être inclus dans le système de parrainage déjà existant.

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Re : Intimité, thérapie, orthographe et littérature.
« Réponse #8 le: 04 octobre 2021 à 12:11:36 »
Il est par ailleurs toujours possible d’utiliser une variété de correcteurs, notamment les traitements de texte, grammalecte, antidote, ou encore même des extensions de navigateur, qui je pense pourraient aider à dégrossir le travail. Je ne vois pas un système de "camarades correcteurs" se mettre en place par ailleurs, même si ça peut être inclus dans le système de parrainage déjà existant.

Le système de parrainage dont personne n'use ? :mrgreen:
Tiens, d'ailleurs, on avait déjà évoqué la question des bénévoles-correcteurs il y a quelques années dans le fil cité par Oper. (Et mon avis sur le sujet n'a pas changé d'un pouce).



Je ne connais pas Stylo plus que ce que j'ai vu sur le mde. Il ne poste pas plus de texte que d'autres me semble t-il, et il ne s'agit pas de son cas personnel, par contre j'ai vu des retours très brutaux sur d'autres textes que les siens, des retours qui ont même nécessité une intervention des modérateurs.

Bah, trois textes/mois c'est ptet pas plus que les autres (c'est plus que moi et que pas mal d'auteur-es que je connais, mais soi), mais ça reste beaucoup en général.
Et les retours brutaux, c'est une façon de voir les choses. Quand je vois l'avalanche de commentaires élogieux, ne prenant justement même pas la peine de relever les plus basiques et criantes erreurs d'orthographe, ni même par ailleurs, de développer le propos, je préfère les retours brutaux et de loin.
C'est aux personnes qui cherchent de l'aide de s'adapter au lieu et non aux commentateurs/trices de s'adapter à la susceptibilité des auteurs (mais encore une fois, il y a 9 ans et 99 pages de discussions sur ce sujet).


alors cela n'ai pas vrai car j'accepte toute les critiques si cela sont constructif et j'ai corriger mais j'ai aussi attendu qu'on donne l'avis sur le travaille que j'ai fourni sauf que les personnes ne réponde jamais donc je ne vais pas courir après par contre si c'est mon procès penser ce que vous voulez je ne participerais plus à ça
merci Basie tu as bien résumé ce poste n'est pas pour moi mes pour tout les écrivains qui galère ça serait bien un suivi tout le long et pas je te commente débrouille toi avec et puis basta non si on veut aider c'est tout le temps enfin quand on a le temps in ou je te commente ça veut rien dire tu es blesser et ça refait ma journée :relou:

Bah, il y a des corrections à faire ici, ici, ici, etc. Par ailleurs tu ne réponds jamais aux questions qui te sont posées dans les commentaires.

Et je suis outré de te voir "demander un suivi tout le long", comme si c'était un droit. Comme si les commentateur/ices n'avaient que ça à faire de parler à un mur, qui risque à tout moment, par ailleurs, de se casser du forum, vexée, ou de supprimer son texte.

Non, ce n'est pas ton procès, mais affirmer que tu manques de commentaires pour l'orthographe alors que les facteurs sont multiples, même si elle n'aide certes pas, est un mensonge.

(PS : rappelons ce qu'avait proposé cyamme, et que commenter trois textes (et commenter vraiment, pas en une ligne sans réflexion) pour chaque texte posté serait un minimum appréciable).
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Re : Re : Intimité, thérapie, orthographe et littérature.
« Réponse #9 le: 04 octobre 2021 à 12:35:36 »
Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de demander à quelqu'un d'autre de corriger un texte avant de le poster. Si un auteur a des difficultés en orthographe, il ne progressera jamais si personne ne relève ses fautes et s'il ne les corrige pas lui-même. Ca ne lui rendrait pas service. Et c'est pareil pour le reste, pour la coordination des temps, les répétitions, l'agencement des idées, etc. Ca peut se faire (à condition de trouver quelqu'un qui veut bien), mais ça revient donc un peu à ce que je disais plus haut : hormis des louanges juste pour être sympa, il n'y aura rien de concret derrière et l'auteur ne progressera pas. Pire, on commentera finalement le texte d'un autre, parce que totalement réécrit.
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Re : Intimité, thérapie, orthographe et littérature.
« Réponse #10 le: 04 octobre 2021 à 12:58:47 »


Je vais intervenir alors que je ne le fais pas souvent.

Pour ce qui concerne l'orthographe, je suis d'avis que c'est comme tout : ça s'apprend.

Je suis contre les correcteurs ou presque. Ils sont utiles s'ils permettent de réfléchir à la correction et de comprendre où est l'erreur pour ne plus la refaire. Ce qu'il manque aujourd'hui ce sont les bases même de la langue française et de sa complexité (je le sais parce que dans ma jeunesse j'étais nulle en orthographe).

Et pour revenir à l'aide à l'auteur ici : je suis pour mais sous la même réserve, lui apprendre et non le corriger.

Quand tu passes un temps fou à expliquer à quelqu'un la différence entre à et a, et celle entre se et ce, avec force détails. Que tu reçois une réponse dans laquelle une phrase comporte ces deux petits mots, erronés ça t'énerve un peu.
Réaction logique, tu dis : euh je viens de t'expliquer un truc mais si tu ne fais aucun effort, c'est inutile. Tu reçois en retour une salve de mots "sympas" t'envoyant sous les roses : tu fais quoi ? Ben tu lâches l'affaire.

Je le répète, reprendre les bases du français (il existe des petits fascicules super bien faits) c'est le meilleur moyen de faire moins de fautes. Et aussi, lire.

Je ne parle pas, bien entendu des fautes d'inattention, ça m'arrive souvent d'en laisser passer.

Je précise, qu'ici, si un mot est souligné en rouge, la plupart du temps il y a une faute quelque part, chercher pourquoi c'est bien aussi.


En ce qui concerne les répétitions, se relire et se relire et encore se relire. Le dictionnaire des synonymes sur le net est bien pratique.

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Re : Intimité, thérapie, orthographe et littérature.
« Réponse #11 le: 04 octobre 2021 à 13:14:13 »
(Pour le coup, c'est bien ce que soulignait Basic, si on parle de handicap, apprendre encore et encore ne servira pas à grand-chose quand les règles sont connues, mais que c'est autre chose qui vient se mettre dans la balance).
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Re : Intimité, thérapie, orthographe et littérature.
« Réponse #12 le: 04 octobre 2021 à 14:25:43 »


oui Loïc quand il y a un handicap c'est autre chose, mais cela ne concerne (d'après ce que j'ai pu lire) qu'une infime partie de la population.

Maintenant réfléchir à chaque fois que l'on écrit à ou a (je reviens sur cet exemple) et se poser la question de savoir comment il faut l'écrire permet, en grande partie, d'en acquérir l'automatisme. Comme pour un participe passé en é ou un verbe à l'infinitif, il m'arrive encore (et en vieillissant encore plus) de me poser rapidement la question.
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Re : Intimité, thérapie, orthographe et littérature.
« Réponse #13 le: 04 octobre 2021 à 15:06:25 »
Bonjour,
Je vois que sur ce site, beaucoup de personnes disent être dyslexiques.
En tant que simple lecteur, comment savoir si la personne en face dont le texte est bourré de fautes n'a pas fait l'effort de le corriger avant de le poster ou ne peut pas faire mieux faute des capacités suffisantes (qui peuvent parfois évoluer, mais forcément lentement) ou d'un handicap existant ?
« Modifié: 04 octobre 2021 à 15:08:00 par Earth son »
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Re : Intimité, thérapie, orthographe et littérature.
« Réponse #14 le: 04 octobre 2021 à 15:09:31 »
Citation de: Règles et conseils côté auteurs et côté lecteurs
Plutôt que d'aller décrocher des lauriers, l'idée est de partager son texte afin de trouver, avec l'aide des autres, des pistes pour le retravailler et le pousser jusqu'au meilleur possible. Si besoin, n'hésitez pas à expliciter vos intentions / apporter des précisions de contexte (j'ai écrit ce texte pour un AT avec telles contraintes est-ce que je ne suis pas hors-sujet ; c'est un texte très personnel sur lequel je reste assez sensible mais je ne parviens pas à le finaliser etc.). Elles permettront au lecteur de mieux vous aider.

As usual, ça règlerait pas mal de soucis :)

Claudius, je suis d'accord avec toi, mais je crois (en me trompant peut-être) que ça s'éloigne un peu du sujet que voulait aborder Basic
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