Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

19 avril 2024 à 05:25:33
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Le Monde de L'Écriture » Sous le soleil des topics » Discussions » Pour ou contre la littérature contemporaine ?

Auteur Sujet: Pour ou contre la littérature contemporaine ?  (Lu 15858 fois)

Hors ligne Aléa

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Re : Pour ou contre la littérature contemporaine ?
« Réponse #30 le: 25 février 2018 à 08:50:18 »
Parce que même le chaos a ses propres règles
Le style c'est comme le dribble. Quand je regarde Léo Messi, j'apprends à écrire.
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Nocte

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Re : Pour ou contre la littérature contemporaine ?
« Réponse #31 le: 25 février 2018 à 09:22:28 »
Je suis d'accord.

Hors ligne Alessandro Moda

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Re : Pour ou contre la littérature contemporaine ?
« Réponse #32 le: 25 février 2018 à 10:23:04 »
Bonjour à Tous, bonjour LindaK :)

Premièrement tu nous dois une définition plus exacte, en regard d'une question aussi tranchée que la tienne. Mais comme tu ne l'as pas fait je vais la donner à ta place, et toi ou quelqu'un me dira s'il estime que je puisse avoir une idée erronée de ce qu'est effectivement la littérature contemporaine :

"La LITTÉRATURE CONTEMPORAINE  est constituée de tout ce qui a été écrit et s'écrit encore quotidiennement depuis précisément 1945."

Les définitions alambiquées ou intellectualisés ne sauraient fixer sérieusement des limites à la définition de ce groupe de mots, en citant l'appartenance des auteurs ou leur exclusion.

 Ce que tu nous a indiqué est un mix entre LITTÉRATURE MODERNE (antérieure à 1945 depuis environ le dernier tiers du XIXème) et CONTEMPORAINE , de noms d'auteur et de typologies langagière ou styles d'écrits.
 
Croit tu véritablement qu'on puisse être contre ce monument sociétal d'histoire et de civilisation ?

Être "POUR" à l'extrême limite signifierait être bien dans ses baskets en étant né entre 1940 et 2007, pour des réponses émanant de jeunes gens lisant de la littérature dès 10 ans , ce qui était largement mon cas.

 Voilà, je suis pour, car tout ce qui m'apporte des malaises ne provient pas de la littérature qui ne me procure que bonheur et réparation.
De plus je lis avec des plaisirs comparables des auteurs du XVIIème à nos jours. Plus les philosophes grecs anciens qui sont dans un sens moins défini, tellement contemporains dans leurs textes.

Bon Dimanche à tous :)
Alessandro Moda
Les réalisations de mes vies antérieures, en différents domaines, bien que réelles, l'ont été sous des pseudonymes, et concernent différents domaines du papier  - pas de numérique accessible au public en ces temps reculés (75 à 95) -

Hors ligne Mentalink

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Re : Re : Pour ou contre la littérature contemporaine ?
« Réponse #33 le: 25 février 2018 à 10:55:21 »
Dans ce cas, il faudrait savoir ce que tu appelles roman-feuilleton. Balzac publiait à la chaîne dans les journaux. La Comédie humaine a utilisé le journal comme vecteur parce qu'il faut bien manger.
En quoi les Romantiques étaient-ils peu lus ? Peu appréciés, sans aucun doute, mais peu lus ? (D'ailleurs une grande partie de la production romantique - mais pas que, bien sûr, il y a des romans romantiques- concerne du théâtre ou de la poésie, soit des textes plus entendus que lus).

Tu as raison pour Balzac, j'avais à la base plutôt l'impression qu'il n'avait écrit que deux-trois romans-feuilleton - mais c'est en fait une question d'intention. Ses romans de la Comédie Humaine étaient destinés à devenir des volumes, mais passaient effectivement par des publications dans les journaux auparavant. Tandis qu'il a, d'après ce que j'ai compris (?), écrit juste deux-trois livres avec l'intention de "faire du roman-feuilleton". Si ça fait sens.  :mrgreen:
Mais oui, my bad. Enfin, je me suis mal exprimé à l'origine - c'est vrai qu'on a quand même retenu, et qu'on lit encore, des roman-feuilleton -, c'était simplement une façon de dire que même s'ils prenaient beaucoup de place comme peuvent le faire aujourd'hui les romans de gare par exemple, il se passe malgré tout d'autres choses qui sont ou seront repérées et appréciées (mais qui restent pourtant moins visibles du point de vue des ventes aujourd'hui).

Pour les romantiques, c'est ce que j'ai appris - peut-être qu'on me donne des informations erronées, mais  de ce que j'ai retenu : au début du siècle, les œuvres dites romantiques trouvaient peu de lecteurs, et leurs auteurs qui pensaient en majeure partie après la Révolution que la littérature pouvait (et devait) porter la voix de son auteur jusqu'au peuple, se retrouvent désabusés par le lectorat qui lui n'en a pas grand-chose à faire. Lectorat qui est une bourgeoisie qui a été influencée en grande partie par l'emprise de Napoléon sur l'éducation - sans parler de la censure. Il y a un "disconnect" entre les auteurs romantiques et le lectorat + la société, qui fait que ces premiers se débattent pour trouver un vrai public.

Alors, je me permets de revenir au sujet de la régulation et du livre.

D'abord je tenais à préciser une chose, Mentalink, je ne vais pas mentir, je penche plutôt pour l'opinion d'ernya selon laquelle savoir ce qu'on retiendra de notre époque est un sujet complexe qui demande toute son attention.

Bref, pour en revenir à la régulation du livre, il est évident qu'on retiendra de notre époque qu'internet a tout chamboulé, que le marché du livre est dérégulé, que les arnaques sont choses fréquentes, et que les auteurs peinent à trouver un éditeur de confiance qui survivra l'année suivante.

Alors ça, savoir ce qu'on retiendra de la littérature actuelle, c'est effectivement complexe et je ne crois pas avoir avancé une opinion contraire.

Je ne vois franchement pas comment un machin tout dérégulé irait se réguler soudainement "naturellement", à moins que tu fasses preuve de mysticisme, voire même que tu sois un oracle. Comment veux-tu qu'une loi ou que des discussions sur le sujet tombent du ciel, comme ça ?? Honnêtement, ton argumentaire me paraît complètement obscur.

Tout d'abord, encore une fois je ne crois pas avoir dit ça. Surtout, je n'ai jamais parlé de quelque chose qui se régulerait "naturellement" - si tu fais référence à mon analogie de la sélection naturelle, ce n'est pas ce qu'elle disait du tout. Il n'y a rien de naturel dans l'évolution des espèces au sens où elle est motivée par leur environnement et non par une force magique - de même, il n'y a rien de naturel dans l'évolution du marché du livre, car elle est actuellement motivée par son environnement capitaliste, où seul ce qui vend se reproduit. Donc non, il n'y a rien de "naturel", et encore moins de soudain.

Ensuite, je rejoins Ben. G. Que le monde nous paraît chaotique quand nous y vivons. Tout est confus, il y a de tout partout, des tendances qui naissent et meurent aussitôt, d'autres qui restent dans l'obscurité et grandissent malgré tout. C'est infernal.
Mais que l'Homme est doué pour repérer des motifs quand il a devant lui une vision globale des choses - quand quelques décennies se seront écoulées, et que l'on pourra enfin voir avec clarté ce qui a influencé le plus la société, ou l'a le mieux reflétée, alors on pourra aisément parler de littérature du XXIème. La définition qu'ils en feront ne sera peut-être pas très exacte, mais l'histoire des arts en général se compose toujours d'une part d'arbitraire et de subjectivité. Parce que l'on redécouvre ou non des choses, parce qu'une société se plaît plus à parler de tels artistes plutôt que d'autres, etc. Qui sait ce qui intéressera les Hommes du XXIIème siècle dans notre littérature ?

Enfin, je ne crois pas que le marché du livre est aussi dérégulé que tu le prétends. Oui, il y a des arnaques, oui il devient compliquer d'interagir avec les maisons d'éditions - à part ça, tout se porte très bien : chaque genre du roman a trouvé son public et sait exactement ce qu'il veut. Tous les romans qui se conforment aux attentes du public se vendent comme des petits pains, le reste moins, sauf exception. (et oui, les attentes du public changent avec le temps, mais c'est le travail des éditeurs de repérer ces tendances, voire de les créer, et ils s'en sortent très bien). Qu'on aime ou pas ce système, il est en tous cas en très bonne santé, du point de vue vente.
Ce que ça donne pour les auteurs, c'est une autre histoire.   
« Modifié: 25 février 2018 à 10:57:15 par Mentalink »

Hors ligne Alan Tréard

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Re : Re : Re : Pour ou contre la littérature contemporaine ?
« Réponse #34 le: 25 février 2018 à 11:33:40 »
Merci pour tes précisions, Mentalink, je ne doute pas que cela permettra réellement au débat d'avancer.

Il n'y a rien de naturel dans l'évolution des espèces au sens où elle est motivée par leur environnement et non par une force magique - de même, il n'y a rien de naturel dans l'évolution du marché du livre, car elle est actuellement motivée par son environnement capitaliste, où seul ce qui vend se reproduit.
Là-dessus je ne suis absolument pas d'accord avec la simplicité de ton analyse.

En hypothèse, rien n'a changé depuis la vieille époque, on est assis dans sa chaise et on lit des bouquins tranquillement.

En réalité, internet a complètement bousculé le modèle. Le livre étant avant tout une source d'information, c'est du traitement de l'information que l'on parle, et ce traitement de l'information ne dépend absolument pas de quelque capitalisme que ce soit. Le capitalisme est une idéologie du passé, pas un outil de traitement de l'information.

À supposer que les livres faisant l'apologie de l'idéal capitaliste se vendent mieux que les autres (ce qui serait un vaste mensonge, en somme), alors les livres qui font l'apologie du capitalisme se sont toujours bien vendus et se vendront toujours bien ; mais ça, je l'assimile à du dogmatisme (les livres ne faisant pas tous l'apologie du capitalisme, les auteurs ont d'autres sujets à traiter que la querelle des chiffres).

Le traitement de l'information sur internet, ce n'est pas "la preuve du capitalisme", sortons un peu de ce genre de raccourcis. Le traitement de l'information dépend de critères parfois politiques, parfois éthiques, parfois pratiques, parfois idéologiques, sans compter la mode et ses nombreuses tendances. Je perçois bien ton désir de faire du capitalisme "la règle qui contrôle tout", mais je ne suis pas sûr que ce soit très cohérent, surtout si c'est pour établir un tabou sur le sujet.

Enfin, je ne crois pas que le marché du livre est aussi dérégulé que tu le prétends. Oui, il y a des arnaques, oui il devient compliquer d'interagir avec les maisons d'éditions - à part ça, tout se porte très bien : chaque genre du roman a trouvé son public et sait exactement ce qu'il veut. Tous les romans qui se conforment aux attentes du public se vendent comme des petits pains, le reste moins, sauf exception. (et oui, les attentes du public changent avec le temps, mais c'est le travail des éditeurs de repérer ces tendances, voire de les créer, et ils s'en sortent très bien). Qu'on aime ou pas ce système, il est en tous cas en très bonne santé, du point de vue vente.
Ce que ça donne pour les auteurs, c'est une autre histoire.
Là-dessus je te demanderai des chiffres, notamment ceux des maisons d'éditions qui ont fermé dans les précédentes années, et le salaire moyen d'un éditeur (moyen signifie : y compris les plus pauvres).

Par ailleurs, si tu prétends n'aimer que les gros, je t'invite à t'intéresser à la situation des plus grosses maisons d'édition qui ne cessent d'être fragilisées par l'instabilité.

Enfin, tu ne trouveras pas de chiffre concernant la corruption, malheureusement. Concernant la tolérance qui s'est instaurée à l'égard des arnaques, et dont beaucoup témoignent chaque jour, de la précarité des auteurs et éditeurs, de la menace qui pèse sur les libertés comme celle de la presse, ou bien l'asphyxie du domaine intellectuel de la pensée, je t'invite sincèrement à constater l'anxiété qui règne un peu partout, et à estimer que la volonté de certains de mettre le sujet sur la table n'est pas une simple question de "caprices". Nous avons des droits, nous aussi. Nous avons besoin que la situation évolue.

Moi-même je souhaite pouvoir travailler avec un éditeur dans de bonnes conditions sans que celui-ci n'ait à se poser la question de "comment vendre ce livre à d'innocents lecteurs sans que les méchants concurrents ne me sautent à la gorge".

On a clairement besoin d'un modèle de stabilité et de confiance, pas d'un modèle d'insécurité et de "hors-la-loi protégés".
« Modifié: 25 février 2018 à 11:39:45 par Alan Tréard »
Mon carnet de bord avec un projet de fantasy.

Hors ligne avistodenas

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Re : Pour ou contre la littérature contemporaine ?
« Réponse #35 le: 17 mars 2018 à 12:16:59 »
Alors là... Alors là.... Je vais me servir un Cognac tout de suite pour arroser çà !  Et j'en offre un aussi à devinez qui pour m'accompagner ???? ;D


Alan Tréard, mesdames et messieurs. Ouaip ! :D


Ton dernier post reflète quasi mot pour mot ce que je pense aussi de la question. Comme quoi les grands esprits finissent un jour par se rencontrer.

La question ne peut pas être : pour ou contre, mais c'est bon ou c'est pas bon. C'est curieux mais je faisais remonter la littérature contemporaine aux années 1980, et non 45 car de 45 à 80, il y a eu tout une floraison de grands écrivains, et puis çà s'est arrêté d'un coup. C'est peut-être concomitant à la ruine de l'enseignement...

Hors ligne Loïc

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Re : Pour ou contre la littérature contemporaine ?
« Réponse #36 le: 17 mars 2018 à 12:30:51 »
Kundera, Damasio, Lola Lafon, de petits écrivains, en effet.
La ruine de l'enseignement qui a fait qu'on a aujourd'hui la population la plus éduquée de l'histoire de France, probablement aussi.
"We think you're dumb and we hate you too"
Alestorm

"Les Grandes Histoires sont celles que l'on a déjà entendues et que l'on n'aspire qu'à réentendre.
Celles dans lesquelles on peut entrer à tout moment et s'installer à son aise."
Arundhati Roy

Hors ligne avistodenas

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Re : Pour ou contre la littérature contemporaine ?
« Réponse #37 le: 17 mars 2018 à 13:36:09 »
Trois "grands", contre une quarantaine entre 45 et 80 !!!

Il suffit de recenser les fautes d'orthographe présentes sur le MdE pour savoir que l'enseignement est en ruines.

Hors ligne Loïc

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Re : Pour ou contre la littérature contemporaine ?
« Réponse #38 le: 17 mars 2018 à 13:40:55 »
J'en ai choisi trois, on pourrait en trouver bien d'autres.
Entre 45 et 80 l'écrit était moins présent, moins généralisé et pas du tout sur le même support, ça ne prouve rien.
D'ailleurs un certain nombre de personnes ici ont fait leurs classes avant les années 80, je pense.
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Hors ligne Chouc

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Re : Re : Pour ou contre la littérature contemporaine ?
« Réponse #39 le: 17 mars 2018 à 13:44:31 »
Trois "grands", contre une quarantaine entre 45 et 80 !!!

Il suffit de recenser les fautes d'orthographe présentes sur le MdE pour savoir que l'enseignement est en ruines.

Si on part du principe biaisé que les grands auteurs sont tous connus et reconnus en leur temps. Par ailleurs il faudrait définir "grands auteurs", sans quoi n'importe qui s'arroge le droit de dire que untel est grand et tel autre miteux. Bref.

Concernant l'éducation, la résumer à la grammaire et l'orthographe me semble tout aussi fallacieux.
Tel esprit qui croyait se pendre.

anlor

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Re : Pour ou contre la littérature contemporaine ?
« Réponse #40 le: 17 mars 2018 à 14:06:52 »
Citer
Il suffit de recenser les fautes d'orthographe présentes sur le MdE pour savoir que l'enseignement est en ruines.
Ou le nombre de conneries de ce genre ?

Hors ligne avistodenas

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Re : Pour ou contre la littérature contemporaine ?
« Réponse #41 le: 17 mars 2018 à 14:10:27 »
Tout à fait d'accord avec toi, Chouc, l'enseignement de sciences n' a jamais été d'un niveau aussi  élevé. Autant que le niveau culture- littérature est nul.

Je ne faisais que rétorquer à l'ironie de Loïc, dont j'ai relevé 5 "vraies " fautes d'orthographe dans "L'adieu à Merril" :

Kundera, Damasio, Lola Lafon, de petits écrivains, en effet.
La ruine de l'enseignement qui a fait qu'on a aujourd'hui la population la plus éduquée de l'histoire de France, probablement aussi.


Bon mais j'arrête ce topic....
« Modifié: 17 mars 2018 à 14:20:53 par avistodenas »

anlor

  • Invité
Re : Re : Pour ou contre la littérature contemporaine ?
« Réponse #42 le: 17 mars 2018 à 14:28:10 »
Tout à fait d'accord avec toi, Chouc, l'enseignement de sciences n' a jamais été d'un niveau aussi  élevé. Autant que le niveau culture- littérature est nul.

Je ne faisais que rétorquer à l'ironie de Loïc, dont j'ai relevé 5 "vraies " fautes d'orthographe dans "L'adieu à Merril" :

Kundera, Damasio, Lola Lafon, de petits écrivains, en effet.
La ruine de l'enseignement qui a fait qu'on a aujourd'hui la population la plus éduquée de l'histoire de France, probablement aussi.


Bon mais j'arrête ce topic....
Encore une fois, résumer l'éducation littéraire et culturelle aux fautes d'orthographe est d'une tristesse affligeante.
Tout comme le fait de masquer sa méconnaissance de la littérature contemporaine sous couvert de "de toute façon, il n'y a plus de bons auteurs".
La bise

Hors ligne Loïc

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Re : Re : Pour ou contre la littérature contemporaine ?
« Réponse #43 le: 17 mars 2018 à 15:15:39 »
Tout à fait d'accord avec toi, Chouc, l'enseignement de sciences n' a jamais été d'un niveau aussi  élevé. Autant que le niveau culture- littérature est nul.

Je ne faisais que rétorquer à l'ironie de Loïc, dont j'ai relevé 5 "vraies " fautes d'orthographe dans "L'adieu à Merril" :

Kundera, Damasio, Lola Lafon, de petits écrivains, en effet.
La ruine de l'enseignement qui a fait qu'on a aujourd'hui la population la plus éduquée de l'histoire de France, probablement aussi.


Bon mais j'arrête ce topic....

Je suis quasi sûr qu'une partie au moins de ces fautes sont de l'orthographe réformée.
L'autre partie, bah, 5 fautes sur 1500 mots, je me dis que ça va, c'est un ratio correct.
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Ceiht-El

  • Invité
Re : Pour ou contre la littérature contemporaine ?
« Réponse #44 le: 17 mars 2018 à 15:34:54 »
Nan mais l'orthographe réformée est la figure de proue de cette décadence de notre enseignement !

 


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