120 battements par minute...
Pour ma part, ce film m'a replongé dans les années 80 bien que Act up ait été créé en 89. Mais, bon, voilà, les années 80, drôle de période pour des enfants qui rentrent dans l'adolescence après une enfance faite de libertés et d'amitiés. Nous avions des rêves plein la tête, l'envie de croquer la vie et de s'aimer. L'univers s'offrait à nous comme pour tout adolescent. Oui mais voilà, on nous a chuchoté qu'il n'était pas bon de s'aimer, qu'on pouvait en mourir, on nous le disait pas trop fort et la rumeur cherchait des coupables...Faire acte d'amour, c'était positionner une épée de Damoclès au dessus de notre tête. Un rapport non protégé engendrait une angoisse terrible pour les protagonistes, le plaisir était de courte durée pour ceux qui cédaient au désir ( quoi de plus naturel ) sans capote. Il fallait passer le test et attendre le couperet. A l'époque, pas de traitement, être porteur du virus c'était une mort avancée assurée.
Les Années 80, la mort rôde et se répand. Epidémie.
« Bienvenue à Act Up, créé en 1989 sur le modèle d’Act Up New York. Ce n’est pas une association de soutien aux malades, mais un groupe d’activistes qui vise à défendre les droits de toutes les personnes touchées par le sida. »
Il y a ceux qui sont passés à travers, ceux qui sont morts, ceux qui survivent grâce à la trithérapie. ( qui, n'oublions pas, est un traitement très lourd )