Tu nous avais prévenu dans ta présentation. Bon, pas mal. On en a pour notre argent.
Si Elle et Lui ont droit à la majuscule, le moins qu'Il puisse attendre, l'Autre la-haut, c'est qu'il y ait droit aussi; si j'ai bien compris, c'est lui, l'Inéluctable.
Alors ils marchent, bing, un coup de l'Autre, ils se retrouvent sur le banc, ils s'embrassent... et ils baisent. Tout cela est poétisé, sauf pour moi le dernier mot. Ils baisent peut-être un peu trop vite pour moi. D'accord, Sartre aurait pu dire ça. Mais pas ce qu'il y a avant, justement.
Tu as envie d'être crue, mais relis notre maître à quelques uns, Lautréamont. Il n'aurait jamais écrit ça. Il aurait évité, et ça aurait donné quelque chose d'encore plus violent, tout en restant dans le respect des convenances. L'interdit et les convenances en même temps.
Par ailleurs je crois que ça serait bien d'aérer ton texte. Aller à la ligne. Tout en gardant la même écriture. Fais-toi des scénarios.
Je relis: fantoches: de mon temps... avait une connotation politique. J'aime pas trop.
Continue, ça me plait. Théâtre de la cruauté.
Je relis encore: la dernière phrase pourrait être un alexandrin, ça irait mieux. Là, pas bien rythmé: 6/4. Il faudrait 6/6. Ce n'est qu'un avis.