huhu, très astucieux ces légendes, ça offre une deuxième lecture qui met en parallèle l'humain avec une version sans conscience métaphorisée par l'animal
sans vouloir enflammer les débats de genre, mais comme ce fut posté un 8 mars et que toute ma lecture l'était sous le filtre du ridicule de ce chien aliéné par ses satisfactions égotiques surévaluées, je ne peux m'empêcher d'adjoindre à mon commentaire ce trait pourrissant des masculanthropes : l'honneur contre la honte, la rigueur contre le ridicule, j'avais plutôt envie de pleurer ce pauvre corgi que de m'en moquer... que des valeurs se perdent à notre époque destructrice d'un système à bout de souffle, c'est presque inévitable, mais j'crois les egos blessés ne se relèvent qu'avec l'aide de leur altérité ; ici j'aimais donc une certaine neutralité dans les mots, même si j'avais l'impression que le burlesque ridicule du chien était qmm plutôt moqueur qu'aidant
les commentaires sont très variés, je rejoins Marie et ClaireC sur mon impression enthousiaste à propos des notes, je trouve qu'Alan a surtout tiré du positif sur l'esthétique générale et je me demande si tu ne voulais pas un peu plus que faire ressentir de l'émerveillement littéraire, j'suis ptetr un peu à l'opposé de l'avis de Claudius, à la fois sur les notes que sur ce que je trouve ce texte pas si simple, en profondeur, je reprends Robert-Henri D avec le terme 'futé' qui lui convient déjà mieux pour qualifier une certaine maturité de fond, un sens au-delà du factuel, un scénario qui utilise les lieux et les personnages pour une allégorie qui se matérialise en clair avec ces notes, une action au delà du spectacle, un intérêt métaphorique bien construit, un implicite pas du tout vide...
je savais pas trop sur quoi je tomberais, mais j'ai cliqué parce que dans la liste des textes courts, le titre me tentait bien... je surfais sur mon cliché interprétatif personnel à propos du ridicule, il me semble que ce qu'il est ici qualifié de mignon peut faire évoluer mes valeurs
un peu en retard suis-je moi aussi, pardon Lune, même si je ne me sens pas criminel sur ce point