un format pastille qui ne fond pas sous la dent : ça pétille, ça explose, ça pocalypse ! c'était pour ma première lecture une chappe de plomb qui m'a envoyé par le fond du plus profond des abysses, et en seconde lecture les bulles qui remontaient à la surface ; 'SILENCE', hurle le constat métaphysique éternel, et il n'en faut pas plus que ta poésie pour s'électrifier sur le fil à l'ancre humble d'universel, raccrochée au navire de ce qui pourrait se qualifier de...? pastille, un peu mentos pour coca en la ténébreuse noirceur d'une écume de nos rages, de nos cages, à poissons, que tout simplement tu distilles par le biais d'une sorte, j'ai l'impression de métaphore filée mais en court ahah, heu j'suis pas L, mais j'crois si l'institution relative à l'éducation littéraire des temps actuels se chargeait d'être actuelle là où elle n'a rien à perdre en termes de taxation, je crois qu'une bonne mesure de la profondeur de l'océan ne se révélerait non pas en la fonction linguistique de ce qui est pourtant largement maîtrisé, mais plutôt en sa fonction... 'réflexive' ? 'sensée' ? 'axiologique' ? d'où qu'on beuglerait sans conscience, 'philosophique' ? le titre offre un hublot à la fois hermétique et transparent, il ne trompe qu'en le déroulé des multiples points d'ancrage qu'une seule tête a du mal à envisager ; l'étirement précis du doute même catalysé par sa résolution pratique, m'apparait comme joliment découpé de formes précieuses...
petite question :
- j'ai pourtant l'impression que tu pourrais réécrire la même idée de mille façons semblables, comparables, ou non... qu'en penses-tu ?
sincèrement envoûté