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Auteur Sujet: The Haunting of Alaizabel Cray  (Lu 3645 fois)

Hors ligne Anaelle

  • Plumelette
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The Haunting of Alaizabel Cray
« le: 06 février 2022 à 10:38:32 »
Je propose ici une traduction de The Haunting of Alaizabel Cray, qui a déjà été traduit sous titre Qui veut tuer Alaizabel Cray ?. Je traduis par plaisir et pour améliorer mon anglais.


Partie 1

1
                  
Poursuite – Thaniel se fait cruellement surprendre – Première impression


          Le dirigeable volait dans le ciel, sa longue silhouette n’était plus qu’une tache de lumière argentée dans le brouillard, reflétait les lampes à gaz de la ville en dessous. Le bruit sourd et pesant de son moteur se répercutait dans les rues du Vieux Quartier, faisant murmurer dans une plainte les sinistres fenêtres des grandes et compactes terrasses. Comme une vaste, furtive bête, il passait au-dessus du labyrinthe des allées et des promenades pavées, trop immense pour considérer les êtres insignifiants qui les parcouraient – et, finalement, il avança, son moteur se réduisant à un bourdonnement sourd et puis, peu à peu, au silence.

          L’air était froid ce soir-là, un froid glacial qui s’est glissé de la Tamise jusqu’aux entrailles de Londres. Et, bien sûr, il y avait le brouillard, qui s’étendait sur tout comme une couverture sale et voilait la lueur des lampadaires noirs. Le brouillard venait presque toutes les nuits en automne, faisant autant partie de Londres que les fiacres qui circulaient à Piccadilly Circus ou les robustes Peelers (note : Peelers était le nom donné aux premiers policiers) qui faisaient leurs rondes au nord du grand fleuve. Mais pas au sud, en revanche ; pas dans le Vieux Quartier. C’était le domaine des fous et des tordus et des choses qu’il vaut mieux ignorer. Les gens respectables de la capitale savaient qu’il valait mieux ne pas rester là-bas après que le soleil était passé sous la ligne d’horizon ; pas s’ils tenaient à conserver leurs têtes, en tout cas.

          Thaniel Fox écoutaient le silence laissé derrière le sillage du dirigeable. Quelque part au loin, le sifflet d’un bateau à vapeur rouillé retentit tandis qu’il remontait la Tamise. À part ça, il n’y avait rien sauf le léger sifflement d’une lampe à gaz non loin de là. Pas de pas, pas de voix, et seulement de la lumière blafarde à chaque extrémité de la route, inondant les pavés et les boutiques de vieilles pierres avec des pancartes austères au-dessus de leurs portes.

          « Tu veux te cacher de moi, donc » marmonna-t-il à sa proie invisible, avant de sortir un bol doré de la poche de son manteau, peu profond et de la taille d’un biscuit. Il s’accroupit sur la pierre froide du trottoir et, plaçant le bol devant lui, il le remplit du liquide rouge foncé d’une fiole qu’il sortit d’une autre poche.

          Un passant serait tombé sur un étrange spectacle : un garçon pale et sévère, âgé de dix-sept ans, courbé attentivement au milieu du trottoir lors d’une nuit brumeuse. Un homme sage ne resterait pas pour se renseigner, car il y avait de multiples dangers dans le Vieux Quartier, même avec la Tamise à moins d’un kilomètre au nord. Mais s’il était resté, il aurait vu le garçon remettre la première fiole à sa place et en sortir une autre, celle-là pleine d’un liquide transparent. S’il avait été assez près, il aurait senti l’odeur âcre du soufre alors que le garçon dévissait le bouchon, qui était en fait une pipette pleine du liquide. Il aurait regardé le garçon presser jusqu’à ce qu’une seule goutte tombe dans le bol, et vu la goutte commencer à pétiller et à briller d’une blancheur éclatante, une minuscule boule colérique qui, lentement, se déplace vers le bord du bol et pour y rester, donnant des coups sur l’or comme si elle cherchait à sauter par-dessus. Et il l’aurait vu s’estomper et disparaître en quelques secondes, avant que le garçon regarde dans la direction qu’avait prise la goutte pétillante.

          « Tu es donc là-bas » dit Thaniel doucement. Il ramassa le bol, renversa le contenu sur la route et le remit dans la poche de son long manteau.

          Il partit dans les rues, marchant prudemment sur les pavées, les yeux et les oreilles à l’affûts.  Distraitement, il fit glisser son pistolet de sa ceinture et le tint prêt, tout en marchant. Si près de la Tamise, il avait de grandes chances de tomber sur rien d’autre que ce qu’il cherchait ; mais, comme le disait son père, ce sont les hommes morts qui prennent des risques. Et il ne parlait pas sans savoir. Il avait trompé la mort tellement de fois que les gens disaient que la Faucheuse avait renoncé à lui.

          C’était aussi son père qui lui avait appris l’astuce avec le bol. Mets une seule goutte d’une mixture de soufre dans du sang de cochon et regarde dans quelle direction elle se déplace. C’est là qu’est ta cible. Grossier, mais ça marchait très bien, si on savait avec quoi mélanger le souffre.

          Là, un son s’éleva dans l’obscurité – un hurlement strident, montant en crescendo, puis s’évanouissant – pas le cri d’un humain, ni d’un oiseau ou d’un animal. Thaniel essaya d’identifier sa source, mais le brouillard dérouta ses tentatives. Mais, pas de doute, c’était proche.

          Il accéléra et se mit à trottiner. Dans une ruelle étroite, où les maisons étaient inclinées vers l’intérieur et où aucune lumière ne brillait. Il enjamba le corps affaissé d’un vagabond, qui reposait, inconscient, dans l’ombre d’une volée de marches en pierre, puant l’alcool et le tabac, marmonnant tout seul et agité de spasmes, hanté par des cauchemars. L’homme menait sa vie, dormant dans les rues du Vieux Quartier, mais son odeur et son apparence montraient qu’il n’avait plus longtemps à vivre, de toute façon. C’était ça, Londres, et soit tu t’accrochais, soit tu perdais pied, comme ce gars.

          Quelque chose bougea au bout de l’allée, là où elle rencontrait une route principale. Malgré lui, Thaniel inspira profondément, serrant si fort son pistolet que ses jointures blanchirent, et s’arrêta. Un loup se trouvait là, le regardant, figé au moment où il traversait l’entrée de la ruelle. Il soutint son regard pendant un moment, ses yeux ambrés le scrutant à travers le brouillard ; puis il s’en alla, l’ignorant. De toute évidence, il avait mangé récemment et n’était pas encore intéressé par un autre repas.

          Thaniel expira lentement, soulagé. Les loups étaient un danger dans tout Londres, même au nord du fleuve. Bien sûr, ils étaient plus rares là-bas et finissaient généralement par se faire descendre, mais tant qu’ils se reproduisaient dans le Vieux Quartier, ils continuaient de traverser le fleuve pendant la nuit. De nombreux orphelins vagabonds et de dames poudrées avaient été victimes des loups affamés de la ville.

          Il attendit un moment avant de repartir, puis il se précipita dans l’allée et continua son chemin. De nouveau, le cri fou et strident de sa proie retentit à travers le brouillard, très proche. Il allait s’échapper, retourner dans sa tanière.

         Il le surprit près de la rue Chadwick. Ce n’était pas la première fois qu’il s’aventurait hors de son territoire. Deux bébés avaient disparu de leurs berceaux, tous deux victimes de la chose qu’il cherchait. C’était son travail de s’assurer que cela ne se reproduirait plus. C’était déjà assez dur qu’une grande partie de la ville soit mortelle la nuit, assez dur que les honnêtes commerçants doivent se dépêcher de rentrer chez eux, de l’autre côté du fleuve, avant que le soleil ne se couche ; mais quand les créatures qui rôdaient dans les rues commençaient à errer au-delà du Vieux Quartier, il était temps de passer à l’action.

          Le bruit de ses bottes était englouti par le brouillard flottant doucement alors qu’il se dirigeait vers la source du cri. Les boutiques avaient déjà cédé la place aux ruines, et les maisons délabrées le toisaient avec leurs dents cassées et leurs yeux déchiquetés. Il passa en revue ce qu’il connaissait de sa proie, se préparant à la confrontation de la manière que lui avait enseignée son père.

          C’était un Berceur, il en était sûr. Les disparitions de bébés le confirmaient déjà, mais, en plus, il l’avait vu quand il l’avait pourchassé dans la rue Chadwick. Ils construisaient leurs tanières dans des zones tranquilles, sombres et à l’abri de la lumière du jour. En général, elles étaient en hauteur, parce qu’ils grimpaient très bien et que c’était plus sûr – il y avait donc beaucoup d’issues de secours. Ils ne s’enfermaient jamais. La plupart du temps, la zone autour de la tanière était parsemée de cadavres de rats, qui étaient leur alimentation principale quand ils ne pouvaient pas se procurer de la chair humaine. C'étaient des pilleurs traîtres et lâches ; comme les fouines pour les œufs d’oiseaux, ils chassaient les jeunes sans défense. Ils s’enfuyaient s’ils le pouvaient, mais se battaient s’ils le devaient, et Thaniel savait qu’il ne fallait pas sous-estimer les Spectreux, quelle que soit leur nature.

          Thaniel ralentit, regarda les hauts bâtiments en ruines pâlir de noir en gris comme ils s’élevaient dans le brouillard. Un insigne à sa droite disait : E. CHELMTON, Courtier et Fournisseur du meilleur Tabac. Là-bas, un sinistre immeuble de comptable le fixait, menaçant. Le Berceur s’était tu, maintenant. Thaniel était sûr qu’il était proche, mais où ? Il ressortit son bol doré et peu profond et répéta le processus qu’il avait fait plus tôt. Avec son nouveau repère, il s’élança tout droit, traversa une cour pavée de dalles fendues et ébréchées ; et, de l’autre côté, il s’arrêta.

          « C’est donc là que tu te cachais », marmonna-t-il. Il avait la manie de parler tout seul – ou à sa proie – quand il était seul dans une chasse aux Spectreux. Cela atténuait son malaise. Il avait dix-sept ans, et était un chasseur de Spectreux. Il gagnait son pain depuis qu’il en avait quatorze, et avait été en apprentissage pendant six ans avant cela. Il était bon. Mais les choses qu’il chassait étaient plus dangereuses que tout autre animal, et seul un imbécile auraient pensé à eux sans peur.

          Devant lui se tenait un cinéma, une construction triangulaire avec un nez émoussé qui était nichée dans le V entre deux routes convergentes. Sombre et maussade, il le surplombait comme la proue d’un bateau, car il se tenait à la pointe du V, et s’élevait sur trois étages. Les niveaux inférieurs étaient entièrement barricadés et la plupart des fenêtres au-dessus étaient démolies. Autrefois, c’était une salle de cinéma, un miracle scientifique qui faisait apparaître des images qui bougeaient et que des gens venus de toute l’Europe affluaient pour venir voir. Maintenant, ce n’était plus qu’une des nombreuses victimes de la bataille que menait les Londoniens pour garder leur ville.

          Il était forcément ici. Il y avait tous les signes caractéristiques d’une tanière classique de Berceur. De plus, son intuition le lui criait, tu sais qu’il est là. La chasse aux Spectreux, tu l’as dans le sang ; n’est-ce pas ce que disait toujours ton père ? Tu as le sens-Spectreux, tout comme lui. Tu le sais, tout simplement.

          Thaniel fit le tour du bâtiment, mais il ne voyait pas de moyen facile d’entrer. Évidemment, ça ne dérangeait pas les Berceurs, qui étaient de talentueux cambrioleurs, avec leurs longs doigts effilés et leur étroit corps squelettique, et, pour eux, une fenêtre était tout aussi bien qu’une porte. Il tira sur les planches devant l’entrée, mais elles tenaient bon. Sans se décourager, il se dirigea vers l’étroite maison juste derrière le cinéma, qui touchait le grand et vieux bâtiment. La serrure de la porte avait été cassée depuis longtemps. Il l’ouvrit précautionneusement, le canon de son pistolet brandi dans l’obscurité qui s’étendait.

          Rien ne bougea.

          La pièce sentait le moisi, avec un soupçon de douceur maladive. Thaniel attendit que ses yeux s’accoutument à la pénombre, puis entra sans bruit. Le Berceur fuirait s’il savait que quelqu’un venait ; son seul espoir de l’attraper reposait sur la discrétion. Silencieusement, il ferma la porte, et l’obscurité glaciale se referma sur lui.

          Il mâchonna sa lèvre inférieure, ses sens s’efforçant de saisir un bruit, un mouvement, quelque chose qui le préviendrait de la présence du Spectreux.

          Il vit que l’intérieur de la pièce était en bazar. Une faible rai de lumière s’infiltrait par une fenêtre crasseuse – qui, par miracle, était entière – et lui permettait d’apercevoir les cadavres de rats mutilés, à moitié mangés et quelques petits chiens, disséminés dans la pièce. Une odeur de sang séché et de poussière stagnait dans l’air.

          Convaincu que le Berceur n’était pas dans les parages, il continua à avancer, silencieusement. La maison n’avait qu’une salle au rez-de-chaussée et des escaliers qui menaient à l’étage. Ç’avait été une modeste demeure, même avant l’abandon du Vieux Quartier ; maintenant, elle était totalement en ruine.

          Il monta les escaliers vers l’obscurité qui l’attendait en haut. Là, des rideaux en lambeaux avaient été laissés, suspendus au-dessus des fenêtres, qui permettaient à la lueur étouffée des lampes à gaz d’entrer. Il faisait encore plus sombre que dans l’autre pièce, et ça sentait l’animal – une odeur musquée qui le fit suffoquer alors qu’il se glissait à l’intérieur. Celle-ci était jonchée de boîtes et de vieilles caisses, des centaines d’endroit où se cacher et où pouvait se trouver le Spectreux qu’il cherchait. Silencieusement, silencieusement, il entra dans la salle. L’air de la nuit respirait la menace, un froid plus profond que le froid de la nuit, qui se glissait dans ses narines et descendait dans sa gorge pour refroidir son cœur.

          Un coup au plafond le fit bondir, sur ses gardes, et il brandit instantanément son pistolet.

          À l’étage. Il était au dernier étage.

          Il traversa la pièce, sans bruit, son pistolet pointé vers la trappe en haut d’une échelle branlante. Cela paraissait plus lumineux en haut. Un instant, il crut voir quelque chose passer sur la trappe, mais cela ne dura qu’un instant, et il n’était pas sûr que ça se soit réellement passé.

          Il repoussa son appréhension, et mit une main sur un échelon, le bois était dur sous ses doigts. Son arme visant le haut de l’échelle, il grimpa lentement, silencieusement, priant pour que le bois vieilli ne craque pas et le trahisse. Miraculeusement, il soutint facilement son poids, ne faisant aucun bruit. Il montait, montait – chaque échelon paraissait un kilomètre.

          Il passa la tête par la trappe, son arme sortie aussi. Il passa quelques minutes éprouvantes où il s’attendait à être attaqué de n’importe quelle direction – il s’assurerait de la prendre en note – mais rien ne vint. Prudemment, il monta jusqu’à ce que sa tête et ses épaules soient dans la salle.

          C’était une chambre, de la même taille que les deux autres étages. Un seul lit se tenait en biais contre un mur, sa couverture désintégrée depuis longtemps en une toile de fils. Plus de morceaux de rats et d’autres – moins reconnaissables – animaux étaient éparpillés çà et là, mais, à part ça, la pièce était vide. À l’emplacement des fenêtres, il y avait un trou béant dans le mur, laissant entrer de petites tâches de brouillard et la lueur des lampadaires. Thaniel resserra son manteau sur sa poitrine d’une main et entra dans la salle. Le Berceur n’était pas là.

          Mais qu’est-ce qui avait fait le bruit, alors ?

          Il enjamba le cadavre de quelque chose de pâle et avec un léger pelage, s’avançant vers le trou dans le mur et le plafond. Ce qui avait fait ça, il n’en avait aucune idée. Un travail bâclé, peut-être, et le mur s’était effondré sous son propre poids ? Une bombe égarée provenant d’un dirigeable ? Qui sait ?

          En regardant dehors, il vit un large rebord ornemental en pierre qui longeait les terrasses, juste en dessous de leurs fenêtres supérieures et le long du flanc du cinéma. Là, en regardant attentivement à travers le brouillard translucide, il pouvait apercevoir un autre trou, similaire à celui-ci, qui menait à l’étage supérieur du bâtiment.

         « Ah ! C’est donc comme ça que tu y rentres », dit-il.

          Il regarda en bas. Le brouillard l’empêchait de bien voir les pavés sous lui, une douzaine de mètres plus bas, mais il ne pensait pas que cela ralentirait beaucoup sa chute s’il glissait de la corniche.

          Pourtant, il n’était pas question de faire demi-tour. Pas si près. Il voulait débarrasser Londres d’un Spectreux de plus, ce soir.

          Prudemment, il s’est avancé sur le rebord, testant sa stabilité en y exerçant son poids à plusieurs reprises, jusqu’à ce qu’il soit certain qu’il ne s’effondrerait pas. Son pistolet dans la main droite, et la gauche posée sur le mur se rassurer, il s’écarta lentement de la sécurité du trou et commença à avancer sur le rebord. À sa droite, un océan de brouillard remuait, comme s’il avait faim. Sous ses pieds, à peine vingt centimètres de granite et de mortier le soutenaient.

          Il apparut alors qu’il était à la moitié du chemin. Il était si profondément déterminé à ne pas chuter, qu’il fut trop lent à soulever son pistolet. Une ombre sombre et maigre, un éclat ambre d’yeux fous et de petites dents acérées, et puis le rugissement de son pistolet et la sensation terrifiante d’apesanteur alors qu’il comprenait que son équilibre lui avait fait défaut. Pendant un moment qui dura une éternité, il se tint au-dessus du plongeon fatal vers la rue dessous ; et puis il tomba.
« Modifié: 19 mars 2022 à 15:31:51 par Anaelle »

Hors ligne Michael Sherwood

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Re : The Haunting of Alaizabel Cray
« Réponse #1 le: 11 février 2022 à 06:57:53 »
Hello Anaelle,

Difficile de se rendre compte sans l'original sous les yeux. En tout cas ça se lit bien. C'est le Londres du XIXème siècle, quand il ne faisait pas bon se promener la nuit dans East End ! L'époque de Jack l'Eventreur, des taudis miséreux, du brouillard permanent.

J'ai surtout relevé des petites fautes de français :
- Peelers : non traduit ? (hors contexte je ne vois pas de quoi il s'agit ! )
- des choses qu'il vaut mieux ignorer (infinitif)
- des pancartes austères (accord de l'adjectif)
- qu'il a sorti -> qu'il sortit (passé simple plutôt que passé composé)
- il aurait vu le garçon presser (infinitif)
- et remis dans la poche de son long manteau -> et le remit dans la poche de son long manteau

A l'époque de google translate, ça nécessite un certain courage de traduire !
Keep up the good work  8) !

MS
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Hors ligne Anaelle

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Re : The Haunting of Alaizabel Cray
« Réponse #2 le: 11 février 2022 à 18:33:12 »
Bonjour Micheal,
Merci beaucoup pour vos remarques. J'ai corrigé les fautes. Pour Peelers je n'ai pas réussi à trouver une traduction, je crois qu'il s'agit d'un peuple, j'avoue avoir beaucoup hésité sur cette phrase et je comprends que ce ne soit pas clair mais je ne sais pas vraiment comment y remédier.
En tout cas merci, je me relierai mieux la prochaine fois, désolée.
 
Merci d'avoir pris le temps de me lire.
Je vous souhaite une bonne soirée,
Anaelle

Hors ligne Michael Sherwood

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Re : The Haunting of Alaizabel Cray
« Réponse #3 le: 11 février 2022 à 19:02:27 »
Merci pour ton retour Anaelle,

Je me demandais si les Peelers étaient du côté des bons ou des méchants et voici ce que je viens de trouver :

"Peelers was the name given to the first police officers. They were named after Sir Robert Peel who introduced them, first in Ireland, and then in England."

MS
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Re : The Haunting of Alaizabel Cray
« Réponse #4 le: 12 février 2022 à 14:36:03 »
Bonjour Micheal,
Merci beaucoup pour cette information, elle m'a permis de mieux comprendre le texte, que j'ai donc modifié.
J'ai aussi ajouté la suite, si ça vous intéresse.

Anaelle

Hors ligne Michael Sherwood

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Re : The Haunting of Alaizabel Cray
« Réponse #5 le: 12 février 2022 à 16:19:13 »
Hello Anaelle!

Je ne sais plus trop où tu t'étais interrompue, donc j'ai relu un peu toute la fin. Tout va bien !
Je crois que tu devrais soigner plus la présentation du texte, exemple :


Citer
        Thaniel expira lentement, soulagé. Les loups étaient un danger dans tout Londres, même au nord du fleuve. Bien sûr, ils étaient plus rares là-bas et finissaient généralement par se faire descendre, mais tant qu’ils se reproduisaient dans le Vieux Quartier, ils continuaient de traverser la rivière pendant la nuit. De nombreux orphelins vagabonds et de dames poudrées avaient été victimes des loups affamés de la ville.

       Il attendit un moment avant de repartir, puis il se précipita dans l’allée et continua son chemin. De nouveau, le cri fou et strident de sa proie retentit à travers le brouillard, très proche. Il allait s’échapper, retourner dans sa tanière.

C'est-à-dire en laissant une ligne entre chaque paragraphe, en mettant plus de retrait au début des paragraphes, en justifiant le texte, pour que les lignes tombent justes, sauf celles en fin de paragraphe, bien sûr ! Tu peux aussi changer de police de texte si tu le souhaites, j'ai choisi Verdana pour l'exemple.

Comme on dit, une bonne présentation excite l'appétit (de lecture)  8) !

MS
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Hors ligne Anaelle

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Re : The Haunting of Alaizabel Cray
« Réponse #6 le: 13 février 2022 à 10:37:35 »
Bonjour Micheal,

Merci pour le conseil ! C'est vrai que ce doit être plus agréable à lire comme ça.
J'ai ajouté la suite et j'ai mis un repère (une ligne) pour que ce soit plus simple.

Anaelle
« Modifié: 13 février 2022 à 10:52:45 par Anaelle »

Hors ligne Michael Sherwood

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Re : The Haunting of Alaizabel Cray
« Réponse #7 le: 13 février 2022 à 12:41:40 »
Hello Anaelle!

Eh bien voilà, c'est beaucoup plus clair comme ça  :) !
Toujours facile à lire.
Juste quelques remarques :

- de l’autre côté de la rivière -> de l’autre côté du fleuve (la Tamise !) L'anglais ne fait pas la distinction, tout est "river", même le Nil : the river Nile, the great Nile river !

- Un Berceur ?
- Spectreux ?

- Ils étaient des pilleurs traîtres et lâches -> C’étaient des pilleurs traîtres et lâches

-  Thaniel ralentit, regarda les hauts bâtiments en ruines qui palissaient de noir en gris comme ils s’élevaient dans le brouillard. =  Thaniel ralentit, regarda/observa les hauts bâtiments en ruines pâlir du noir au gris comme ils s’élevaient dans le brouillard.

- Thaniel est sûr qu’il était proche, mais où ? = les 2 verbes au présent, ou les 2 verbes au passé, pour la concordance des temps  8) !

MS

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Re : The Haunting of Alaizabel Cray
« Réponse #8 le: 14 février 2022 à 14:06:48 »
Bonjour Micheal,

Merci pour les remarques.
Les Spectreux ("wych-kin" en anglais) sont les créatures qui hantent le côté sud de Londres et le Berceur ("Cradlejack" en anglais) est une des espèces de Spectreux.

Anaelle

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Re : The Haunting of Alaizabel Cray
« Réponse #9 le: 17 février 2022 à 08:03:20 »
Hi Anaelle!

J'ai commandé le livre d'occasion chez WOB (World of Books)  8) !
C'est l'époque Victorienne que je préfère.
ça me permettra de mieux comprendre "Wych-kin" et autres "Cradlejack", ces mots paraissent si évidents en anglais  ;)

MS
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Hors ligne Anaelle

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Re : The Haunting of Alaizabel Cray
« Réponse #10 le: 19 février 2022 à 18:00:02 »
Bonjour Micheal,

Merci beaucoup pour l'aide que vous me fournissez.

Anaelle

 


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