Salut Rémi !
J'ai beaucoup aimé ce texte qui me touche d'un point de vue personnel tant j'ai imaginé (du haut de mon ego

) une discussion avec Dieu auquel justement je ne crois pas. Donc cette idée du dialogue entre le mortel et le divin me parle bien

C'est en fait le parti pris de ton texte qui m'intéresse ; tu prends deux points de vue, celui du dieu qui s'ennuie de son caractère suprême, à la recherche justement d'une forme de simplicité ou en tout cas d'un moyen de s'extirper de sa condition, et ce jeune sacrifié, déterminé dans son idée de ne pas croire en ce dieu qu'il ne reconnait tout simplement pas. Pour moi c'est ce dernier qui est particulièrement réussi, on suit le cours de ses pensées et on les vois évoluer, se heurter à la bêtise de la pensée religieuse (pas en général hein

mais dans certaines de ses extravagances) et y répondre par une attitude résignée, une attitude qui accepte et qui fait le procès de cette pensée, de cette bêtise du sacrifice, du meurtre pas même au nom d'un dieu mais simplement d'un lieu sacré... Bref à vrai dire je me perds un peu dans mon commentaire et je n'ai pas le quart du talent, de l'expérience requise pour te faire une analyse constructive de ton texte que je trouve très agréable à lire.
En revanche (allez il faut bien baver un peu

) je suis assez d'accord avec certaines remarques qu'a pu soulever metaphores concernant le choix de certains mots, le parti pris narratif de certains passages. Je vais pas paraphraser non plus (cf le com' de metaphores

)
Voilà ! Bravo pour ton taf'
