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05 décembre 2023 à 12:10:49
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Auteur Sujet: dictionnaire anti-confusions  (Lu 226 fois)

Hors ligne Dot Quote

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dictionnaire anti-confusions
« le: 12 novembre 2023 à 15:29:41 »
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il y a des définitions aux mots ; certains élitistes à une époque, se chargeaient de les rédiger après conceptualisation, invention, théorisation, oui parfois en contradiction entre eux, mais d'un mouvement à tenter le consensus axiologique, et durant des siècles on les trouvait dans les livres auxquels la majorité, illettrée, n'avait que peu accès ; c'est de là je crois que ces définitions glissent d'un usage personnel à l'autre, un peu comme le jeu pour enfant du téléphone, déformant à chaque fois les termes utilisés ; ajd avec la démocratisation de l'éducation, cette responsabilité à donner une définition aux mots qu'on emploie n'est plus tant à réfléchir dans les dictionnaires des élites passées, car il est indéniable que selon le contexte, chaque mot porte un sens différent pour qui l'utilise, l'entend, comme chacun se l'approprie et en devient responsable... et pourtant la déformation de ces boites à sens au gré de la liberté de chacun, reste un problème à l'origine de bcp d'incompréhensions je crois : un même mot s'il n'est pas conçu de la même manière entre les protagonistes d'une conversation, génère ainsi des interprétations qui peuvent jouer en défaveur de la finalité du langage qui est l'accord sur le sens exprimé, la compréhension de ce qu'on se dit

c'est pourquoi je me lance à m'approprier des objets de langue, outils de formulation, de pensée : certes chacun reste libre de ne pas suivre mes définitions, mais en tant que je les ai interprétées depuis certaines visions existantes, tout autant que je les vois avec mon propre prisme personnel, il m'est apparu important pour ma propre volonté à la lucidité lexicale, d'aborder le thème de la confusion ; souvent je ne sais comment interpréter un message d'autrui, car je sens que nos définitions divergent, et alors qu'ici meud et en littérature plus généralement, les synonymes sont une arme efficace contre la répétition, me reste dans la gorge qu'à l'u en philo j'ai entendu ce qui me parle plus, à savoir qu''il n'y a pas de synonymes en philosophie'...

et comme il m'apparait inévitable que chacun s'approprie les mots selon son propre prisme, alors je propose un peu le mien, tout en ouverture à qui voudrait poser le sien afin d'acter la liberté d'exprimer nos intériorités sur ces éléments de communication ; il ne s'agit que relativement, de dire quelle définition est la plus parlante, pratique ou utile, mais plutôt ici pour moi, de lutter contre le flou lexical qui peut me faire vriller : utiliser un mot à la place d'un autre, ou utiliser un mot pour plusieurs sens, m'est très douloureux, c'est pourquoi je fixe à faire des distinctions ici libres, relatives, mais qui moi me parlent mieux et m'aident à réfléchir à comment être le plus clair possible avec mes outils et leur usage


si vous aussi vous vous sentez de clarifier certaines confusions entre vous et vos interlocuteurs, ce sujet est là pour ça

moi j'espère pouvoir nourrir ce fil avec d'autres exemples qui pour l'instant sont hors de portée de ma mémoire ; j'ai rassemblé ceux qui m'inspirent et qui voulaient bien m'être conscients, mais je sais qu'ils sont là bien trop peu par rapport à tout ce que je constate par expérience, et ces autres me sont pour l'instant inaccessibles*, et je suis pas sûr de jamais les retrouver ni pouvoir les poser en mots tels que suit ce bout de rédaction... et je constate la difficulté de bien cerner à comment agencer les mots pour en définir un particulier, d'où que je présente mes excuses à ce qu'en tant que non professionnel, je peux n'être que floutement approximatif, peu clair, partageable uniquement dans une relativité qui m'appartient et qui ne touchera pas tout le monde de la même manière



dictionnaire anti-confusions
#lexique, relatif ou absolu ? #dictionnaire #définitions #distinctions


STYLE & GENRE
dans le domaine artistique, 'style' est un mot utilisé en abus de langage à la place de 'genre' ; en littérature, le genre est la catégorie qui définit le type de mouvement suivi : roman, poésie, théâtre, ne sont pas des styles mais bien des genres ; et il y a des 'sous-genres', roman fantastique, d'aventure, réaliste... le style quant à lui, définit plutôt la particularité d'un artiste... kafkaïen, rimbaldien, homérique, se rattachent à une identité de forme spécifique à telle ou telle manière de s'approprier un genre... il en va de même pour l'art musical et ses mouvements d'époques : metal, reggae, rock, sont bel et bien des 'genres', black, death, core, des sous-genres, quant au style il est intéressant pour comparer les artistes au sein d'un même genre

EXISTENCE & VIE
une question 'existentielle', pour l'abus de langage, s'interroge selon différentes approximations entre une teneur nommée philosophique, et un principe de vie questionnant la déontologie ; cela nie la distinction entre ces deux concepts : une pierre existe mais ne vit pas, quant à un être vivant, il peut avoir l'impression de ne pas exister, ce qui est également un abus de langage ; il faut penser la spiritualité pour distinguer les deux termes : après la vie selon les croyances, l'existence perdure ; elle désigne le potentiel de présence à l'univers, et se confond entre cette présence avérée et ce potentiel transcendantal...

ÂME & ESPRIT
souvent utilisés en tant que synonymes, ils ne désignent pourtant pas la même chose si on lit la différence posée par descartes, qui certes est une distinction relative, libre, non consensuelle, non unanime : l'esprit, pour faire simple, est la dimension physique, cérébrale, matérielle, c'est ce que les sciences peuvent observer aux process mentaux ; l'âme quant à elle, est la dimension spirituelle de cette même identité psychique, oui la dimension spirituelle, métaphysique, celle dont l'insondable origine est orientée par les croyances invérifiables, opposées aux certitudes scientifiques ; il serait intéressant d'observer cette confusion sous l'axe de l'avancement des connaissances, où l'esprit repousse l'âme toujours plus loin à mesure qu'on en apprend de plus en plus sur les mystères de cette identité psychique propre à chacun

MENTAL & PSYCHIQUE
le premier en psychiatrie me semble-t-il, désigne les fonctions cognitives, le terme flou 'intelligence' lui étant associé ; le second désigne les distinctions humaines telles que la personnalité, le caractère, bref, le côté lui aussi flou, désigné pour simplifier par 'émotion' ; cette distinction est utile à ne pas confondre, pour mieux cerner une capacité à réfléchir : d'un côté la logique rationnelle d'un problème de mathématiques, d'une interprétation de texte, de conceptualisation de la réalité, de l'autre côté la manière d'aborder tel ou tel état de fait, là où l'on se différencie par une réaction personnelle, la réponse intérieure ou extérieure à la réalité perçue sous son filtre

PENSER, CROIRE, CONCEVOIR & RÉFLÉCHIR
le premier semble englober selon contexte, plusieurs de ses pseudo-alters, et là où chacun est encore libre de se faire ses définitions, le discours exprimé devient flou par interprétativité : le process mental de récit intérieur, penser, est pourtant bien distinct d'un avis, d'une opinion, d'une croyance ou d'une certitude, il est aussi distinct d'une vision informative et conceptuelle d'un élément de la réalité, et distinct également du process d'avancement intérieur ou extérieur d'une question à répondre par induction-déduction... toute synonymie ici relèverait d'une confusion, c'est pourquoi définir clairement les termes permet de penser plus précisément, de croire les choses dont l'observation mentale nous rend certain, de concevoir la réalité au plus proche de ce qu'elle est, de réfléchir avec clarté, pertinence et précision

EXPÉRIENCE & EXPÉRIMENTATION
le premier est l'abus de langage utilisé pour le second ; lorsque la confusion point le bout de son nez, on ajoute 'expérience scientifique', ce qui peut mieux désigner une 'expérimentation' ; l'expérience d'après certains dicos, désigne plutôt ce qui est également déplacé par l'abus de langage 'vécu' ; oui, une expérience est le caractère perçu par un être, d'un événement qui lui arrive ; un voyage touristique peut par exemple, être une expérience d'exotisme, une expérience de déplacement, une expérience de découverte territoriale ; vérifier que l'eau boue à 100°C avec une casserole, une plaque de chauffage et un thermomètre, est une expérimentation ; le premier désigne ce rapport de perception à l'événement, le second cherche à prouver scientifiquement une généralité à la causalité matérielle




* edit : la dernière fois que j'avais l'esprit sur la problématique, c'était loin, dans ce texte court, autour du mot 'inertie' et de ses définitions et interprétations... c'est dire sur la période de révolution de mes mentalisations... pis tiens, du coup ça m'en ajoute un, oui, au lycée Sciences de l'Ingénieur, j'étais loin d'être proche de l'histoire-géo, alors 'révolution' pour moi est surtout l'homonyme du truc politiquement vulgarisé en nos contextes, oui, d'un point de vue géométrique, et surtout en astrologie et comme je l'étudiais en mécanique (encore un allez, ici science des forces et des mouvements d'objets, non ce qui à l'époque désignait trop souvent ce qu'on fout sous un capot de voiture...), la 'révolution', c'est une rotation complète, un tour au moment du retour à la position initiale, rien à voir avec imposer la démocratie en france, ou changer les moyens de production en angleterre avec le charbon quelques décennies auparavant, ou l'emphase utilisée pour parler de chaque fois qu'on avance d'un demi-millimètre dans tous nos progrès quelconques actuels... d'où que je confirme qu'homonymes et synonymes puissent être hautement toxiques pour la bonne compréhension entre lexicalisés

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« Modifié: 12 novembre 2023 à 16:45:35 par Dot Quote »
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Hors ligne Alan Tréard

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Re : dictionnaire anti-confusions
« Réponse #1 le: 12 novembre 2023 à 16:50:30 »
Bonjour Dot Quote,

Ah ! Oui, j'en ai une comme ça qui passe en ce moment et que je sens revenir jour après jour bon gré mal gré.

TOLÉRANCE face à INDULGENCE

La tolérance consiste à accepter l'altérité, la différence, l'autre en tant que processus de reconnaissance de soi. Tolérer, c'est supporter l'insupportable, admettre l'inadmissible, comprendre l'incompréhensible. Il n'y a pas de « tolérance coupable » car on n'est jamais coupable de reconnaître que quelque chose de différent existe. On tolère une présence quand bien même elle paraîtrait intrusive ou étrangère. L'indulgence, c'est une preuve d'autorité où l'on décide de laisser passer un délit ou un fait mineur parce que cela ne suffit pas à justifier une punition ou n'offre pas la voie à une réaction d'autorité. L'indulgent.e pourrait agir contre une faute mais se retient d'agir par la voie d'une justification, d'un pardon, d'une clémence.
Mon carnet de bord avec un projet de fantasy.

Hors ligne Dot Quote

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Re : dictionnaire anti-confusions
« Réponse #2 le: 12 novembre 2023 à 17:09:04 »
owyesss merci Alan, j'avoue que suite à ta distinction je m'imagine bien utiliser 'indulgence', qui m'était absent à mes mentalisations, et l'inclure dans ma construction de mon monde par cet outil de pensée, et cette idée, presque de 'pardon', amène une bonne distinction d'avec celui que tu viens mettre en face... en revanche, et cela ne fait que me confirmer le danger à avoir nos définitions propres, 'tolérance' pour moi n'est pas tant l'acceptation que tu formules, comme j'en parlais ici, je lui préfère une définition plus active que ce simple effort de volonté, et ainsi faire de la tolérance un acte pour développer ce qui ne nous est pas en accord... j'suis pas sûr d'être clair, car pour moi cette tolérance est vraiment plus bénéfique que le simple acte de foi, et si l'on comprenait spinoza sur ce point, la joie aurait de bien plus grandes portes ouvertes je crois... mais ce n'est que ma conception ! et lire la tienne m'honore ! merci pour ta participation !
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Hors ligne Dot Quote

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Re : dictionnaire anti-confusions
« Réponse #3 le: 17 novembre 2023 à 15:21:56 »
SÉDENTARITÉ & SÉDENTARITÉ
des homonymes importants pour penser l'humain, la confusion n'est pas tant dangereuse, mais la distinction est utile pour commencer à se faire une idée de comment se construisent les mots, ici l'un est forcément imaginé depuis l'autre, vu l'origine et l'âge de chacun de ces termes, car ils se rapprochent d'un concept qui leur est fondamental... en anthropologie culturelle, il s'agit de désigner le fait de vivre au même endroit durant une longue période, notons que la plupart des sociétés humaines sont ainsi désignées, et depuis assez de millénaires pour que le concept même puisse passer pour notre 'nature', l'humain par le biais de la civilisation notamment, est majoritairement un être qui possède un territoire, un abri, se rassemble entre ses individus dans des lieux ainsi partagés ; d'où que depuis peu et par ce contexte, le second sur lequel s'appuie une continuité de sens, apparait dans les discours officiels de la santé publique en tant que paramètre influé par le fait de ne pas être nomade : il s'agit du temps passé assis ou allongé dans la journée, hors temps de sommeil, et serait un des facteurs de troubles médicaux selon comment il est déséquilibré... on sent bien que la seconde sédentarité est fortement influencée par la première, et c'est à se demander comment penser l'humain en dehors de ces catégories ; la confusion homonymique n'est pas la plus dangereuse, mais je persiste à vouloir penser que c'est le genre de complexités qui entravent la langue... sinon, il m'apparait primordial même si hors sujet, de préciser mon intuition à propos de la première : il me semble que la gestion des déchets (à commencer par les plus fondamentaux, les organiques) est un vaste problème auquel notre humanité fait face, mais en cause, une incidence de la sédentarité, dont on aurait du mal à penser autrement avec nos démographies de masses sédentaires ; pour vivre une humanité qui ne se réfugie pas en villes et cités, il faudrait drastiquement réduire la population, mais un des points ajd dangereux qu'est la gestion des déchets surtout en masses, serait bcp moins préoccupante en ce système où, moins nombreux et en perpétuel mouvement, nous ne générerions que moins ces problèmes que les espèces nomades ne rencontrent que peu : les déchets organiques et notamment corporels se trient et se recyclent sans besoin d'institutions, lorsqu'ils sont peu volumineux et laissés aux coins de nature que nous ne saturons pas si nous leur laissons le temps de servir les cycles de la biodiversité...
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Re : dictionnaire anti-confusions
« Réponse #4 le: 17 novembre 2023 à 18:46:21 »
il existe des confusions qui même sur le consensus web de gogl, persistent en signant des approximations contradictoires... ici j'ai recherché les définitions partagées et accessibles, de mots qui parfois sont un peu abusés dans leur usage lexical, et bien même sous la puissance d'influence de mon moteur de recherche, on peut s'éclaircir son propre dictionnaire intérieur mais d'une manière faillible : en effet j'ai cherché à me clarifier autour de termes littéraires, tournant autour d'objets ou de sujets culturels, et pourtant je me suis heurté à des manques de précision... faire la part des choses entre origine d'un terme, définition déformée par l'usage, est un exercice que je juge utile mais qui demande un effort, alors je partage là ma petite expérience, pour ceux qui volontiers liraient le melting-pot de ces termes parfois confondus... mais attention à ces imprécisions pourtant acceptées et ainsi démocratisées, lorsque gogl me propose des synonymes ici recopiés, je vois bien que ces-dits n'ont pourtant pas la même définition, ce qui est antithétique à la notion de synonymie... c'est pourtant bien évident que les mots se distinguent, d'où que j'crois faut faire gaffe à l'utilisation des mots qui se rapprochent mais pourtant ne s'équivalent...

tout ceci car j'ai l'impression on a un peu tous dans nos têtes, des déformations de ces mots littéraires : 'fabuleux' est rarement utilisé pour désigner quelque chose ressemblant à une fable, ne trouvez-vous pas ? 'mythique' est un adjectif idemement utilisé pour qualifier autre chose qu'un mythe, n'est-ce psa ? pareil pour une 'ode', un genre bien peu reproduit en nos époques dont on use du nom pour décrire autre chose ? le 'lyrisme' semble encore assez sincère, mais peu sauraient en décrire la teneur au delà de ce qui est implicitement convenu et sous-entendu à son usage ? comme je le constatai à nouveau récemment, 'drame' est autrement significatif en nos époques qu'à son origine, je me trompe ? on ne saurait pas forcément le distinguer de 'tragique', vous également ? en revanche malgré sa profusion avérée, un 'pamphlet' n'est quasiment jamais désigné par le terme et sa définition littéraire, oui ? d'autant que ses synonymes ne viennent distinguer surtout que l'origine et l'époque dudit mouvement de critique sociale, floutant le concept avec la 'diatribe' antique ou la 'satire' latine... quant à l''hagiographie', petit cygne noir de mon troupeau, on sent bien que son usage se perd et pourquoi, mais sa déformation par abus de langage doit encore demeurer pour des taquineries dans un certain type de cercles sociaux...

bien complexes toutes ces confusions ; à clarifier parfois pour bien s'entendre, et surtout bien s'exprimer... ici bien des avertis trouveraient ma démarche naïve, et pourtant je crois utile d'avoir un lieu presque profane, presque amateur, afin de s'y retrouver sans forcément passer par un bac+trouze en bibliothéquisme



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FABLE
1.
VIEUX
Sujet de récit.
2.
LITTÉRAIRE
Récit de fiction exprimant une vérité générale.
-
Genre littéraire
Une fable est un court récit en vers ou en prose qui vise à donner de façon plaisante une leçon de vie. Elle se caractérise souvent par un récit fictif de composition naïve et allégorique mettant en scène des animaux qui parlent, des êtres humains ou d’autres entités à l'aspect animal, mais personnifiés.

MYTHE
1.
Récit fabuleux, souvent d'origine populaire, qui met en scène des êtres (dieux, demi-dieux, héros, animaux, forces naturelles) symbolisant des énergies, des puissances, des aspects de la condition humaine.
Les grands mythes grecs (Orphée, Prométhée…).
Synonymes :
fable
légende
mythologie

2.
Chose imaginaire.
-
Un mythe est une construction imaginaire qui se veut explicative des phénomènes cosmiques, psychologiques et sociaux, à l'image de dieux et déesses qui proposent une explication pour certains aspects fondamentaux du monde et de la société qui a forgé ou qui véhicule ces mythes.

ODE
1.
LITTÉRAIRE GRECQUE
Poème lyrique destiné à être accompagné de musique.
Les odes de Pindare.
2.
Poème lyrique d'inspiration élevée.
Petite ode.
-
Versification poétique
Dans la littérature grecque, une ode, du grec ὠδή, est un poème lyrique généralement en 7 strophes de 5 vers en décasyllabes, accompagné de musique. Par extension, une ode est un poème célébrant un personnage ou un événement : un vainqueur des Jeux olympiques, par exemple.

LÉGENDE
1.
Récit populaire traditionnel, plus ou moins fabuleux.
La légende de Faust.
Synonymes :
fable
mythe

2.
Représentation traditionnelle de faits ou de personnages réels, déformée ou amplifiée.
Napoléon est entré dans la légende.
-
Genre de littérature
Une légende est, à l’origine, un récit mis par écrit pour être lu publiquement : généralement il s'agit d'une hagiographie lue dans les monastères, pendant les repas ; dans les églises, pour l’édification des fidèles lors de la fête d’un saint.

HAGIOGRAPHIE
Didactique
Rédaction des vies des saints.
Biographie excessivement élogieuse.
-
L’hagiographie est l'écriture de la vie et/ou de l'œuvre des saints. Pour un texte particulier, on ne parle que rarement d'« une hagiographie », mais plutôt d'un texte hagiographique ou tout simplement d'une vie de saint.

LYRISME
1.
Poésie, genre lyrique.
Le lyrisme romantique.
2.
Manière passionnée, poétique, de sentir, de vivre, d'exprimer qqch.
-
Le lyrisme est une tonalité, un registre artistique qui privilégie l'expression poétique et l’exaltation des sentiments personnels, des passions.

DRAMATIQUE
1.
Destiné au théâtre (ouvrage littéraire) ; relatif aux ouvrages de théâtre.
Synonymes :
théâtral
2.
Comédie dramatique
qui tient du drame (tragique)

TRAGIQUE
1.
De la tragédie.
Auteur tragique.
2.
Qui inspire une émotion intense, par un caractère effrayant ou funeste.
Elle a eu une fin tragique.
-
Le tragique est le caractère de ce qui est funeste, fatal, alarmant ou attaché à la tragédie. Un personnage tragique semble soumis au destin, à la fatalité ; il est emporté par ses passions ou subit un ...

COMÉDIE
La comédie (du grec κωμωδία) est un genre littéraire, théâtral, cinématographique et télévisuel fonctionnant sur le registre de l'humour. Née dans l'Antiquité grecque, elle est devenue un genre littéraire qui s'est épanoui de manière diversifiée en fonction des époques.

PAMPHLET
Texte court et violent attaquant les institutions, un personnage connu.
Synonymes :
diatribe
satire

-
Un pamphlet est une œuvre littéraire courte qui attaque, accuse, parodie ou calomnie un pouvoir, une institution, une personne ou une idée, en usant d'un ton ironique, agressif ou violent. Le pamphlet fait partie de la littérature satirique ou polémique. Il s'agit souvent d'une écriture militante ou engagée.

DIATRIBE
Critique violente.
-
La diatribe est un genre littéraire antique, pratiqué notamment par les cyniques et les stoïciens. Il s'agit de dialogues à visée morale, qui prenaient souvent une forme polémique et violente : c'est cette dernière caractéristique qui explique l'évolution vers le sens actuel du mot.

SATIRE
1.
HISTOIRE LITTÉRAIRE
Ouvrage libre de la littérature latine, qui critiquait les mœurs publiques.
2.
Poème où l'auteur attaque les vices, les ridicules de ses contemporains.
Les satires de Boileau.
-
Une satire est un texte qui passe par la moquerie, voire la caricature, pour critiquer un sujet. On attribue généralement la paternité de ce genre littéraire au poète archaïque latin Lucilius. Le genre satirique peut prendre diverses formes et se retrouve dans les arts visuels et du spectacle.
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