[Guigui6w]

Sur le quai, cette fille et moi avions échangés un regard. Elle était très jolie et je savais que je ne devais pas lui plaire. Quand je m'étais assis dans le train, je l’avais surprise s’asseyant non loin de moi, nous permettant ainsi de continuer à échanger quelques regards.
En fait, je ne savais pas si elle l’avait fait exprès ou non, de s’asseoir près de moi, mais mes idées romantiques m’incitaient à croire que c’était le cas. Moi, j’avais sorti un livre et commençai à m’y plonger. Puis, elle s’était mise à me regarder et je n’avais plus jamais tourné la tête dans sa direction. Je voulais garder cette image d’elle me regardant tout le long de ma lecture. J’aimais croire que ses yeux étaient toujours posés sur moi. J’aimais croire que quelqu’un, à deux mètres de moi, me désirait.

Quand le train s’arrêta à la gare principale, je fis semblant de farfouiller dans mon sac pour qu’elle puisse marcher jusqu’à ma hauteur. Là, je m’étais levé. Je l’avais laissée passer. Elle m’avait souri et remercié. En sortant, elle ne marchait pas vite. Je la précédais dans l’escalator. Je ne voulais rien savoir d’elle, pas même son nom, je voulais qu’elle soit la fille qui me désirait et pour qui j’éprouvais de l’amour le temps d’un trajet un train.

Arrivés dans la gare, nous priment des directions contraires. Je la regardai s’en aller en sachant que je ne la reverrais jamais. Dans un film ou un roman, j’aurais couru derrière elle pour lui demander son numéro mais au lieu de ça, je n’ai rien fait. Je l’ai remerciée en silence pour ces quelques minutes de tendresse et d’amour, qui sans aucun doute, n’avaient existé que dans ma tête.

[rigolote]

C’est mignon tout plein.

« Chipoter » ? Tu veux dire farfouiller peut être  ?

[Guigui6w]

C’est mignon tout plein.

« Chipoter » ? Tu veux dire farfouiller peut être  ?

Merci beaucoup. J'ai modifié le mot, le tien me parait plus correct !

[JigoKu Kokoro]

Hello 

J'aime bien se texte. J'aime bien son idée et son intention. J'aime cette histoire qui parle simplement de choses complexes que l'on peut faire pour raviver un sentiment d'espoir et de bien être tout en ayant les pieds sur terre.

Je pense qu'il serait possible de glisser en filigrane un peu plus de ressenti émotionnel sur cette corde du désir imaginé qui rendrait le texte peut être un poil percutant sans pour autant aller trop loin.

[Guigui6w]

Hello 

J'aime bien se texte. J'aime bien son idée et son intention. J'aime cette histoire qui parle simplement de choses complexes que l'on peut faire pour raviver un sentiment d'espoir et de bien être tout en ayant les pieds sur terre.

Je pense qu'il serait possible de glisser en filigrane un peu plus de ressenti émotionnel sur cette corde du désir imaginé qui rendrait le texte peut être un poil percutant sans pour autant aller trop loin.

Merci beaucoup ! En effet, je pourrais insister davantage sur le coté fantasque, imaginaire de la scène !

[Basic]

Un petit clin d'oeil aux "passantes"

des bricoles :

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

B

[Guigui6w]

Un petit clin d'oeil aux "passantes"

des bricoles :

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

B

Merci pour les erreurs ! Je corrige ça de ce pas.

[Michael Sherwood]

Hello Guigui6w,

Un très beau texte, qui donnerait le désir de redevenir jeune, le temps d'un voyage !

Regards qui s’échangent entre fille et garçon, comme une double reconnaissance mutuelle, regard que l’on espère et évite, que l’on redoute, mais regard que l’on souhaite, chargé du désir d’être aimé.

Et aussi, novice approche de ce garçon timide, qui se place d’abord en position d’infériorité :

Elle était très jolie et je savais que je ne devais pas lui plaire.

Et qui se réfugie dans la lecture de son livre, comme stratégie d’évitement, pour rester dans le rêve, dans l'illusion, au lieu d’affronter la réalité :

J’aimais croire que ses yeux étaient toujours posés sur moi. J’aimais croire que quelqu’un, à deux mètres de moi, me désirait.

Ah ! L’air de ce train est chargé de phéromones  !

[Cendres]

Merci pour ton texte.

Ton héros préfère vivre dans l'illusion que dans la réalité. Il s'imagine être désiré par la fille qu'il désire, être dans un sentiment inverse.
On se croirait devant un lycéen qui est amoureux d'une fille et qui s'imagine de nombreuses choses, de peur de lui avouer  son amour et avoir un refus.
Vivre dans le "peut être", que dans le "sur", qui peut être douloureux.

[Guigui6w]

Hello Guigui6w,

Un très beau texte, qui donnerait le désir de redevenir jeune, le temps d'un voyage !

Regards qui s’échangent entre fille et garçon, comme une double reconnaissance mutuelle, regard que l’on espère et évite, que l’on redoute, mais regard que l’on souhaite, chargé du désir d’être aimé.

Et aussi, novice approche de ce garçon timide, qui se place d’abord en position d’infériorité :

Elle était très jolie et je savais que je ne devais pas lui plaire.

Et qui se réfugie dans la lecture de son livre, comme stratégie d’évitement, pour rester dans le rêve, dans l'illusion, au lieu d’affronter la réalité :

J’aimais croire que ses yeux étaient toujours posés sur moi. J’aimais croire que quelqu’un, à deux mètres de moi, me désirait.

Ah ! L’air de ce train est chargé de phéromones  !

Merci pour ton retour ! Je partage ton analyse en tout point !

[Guigui6w]

Merci pour ton texte.

Ton héros préfère vivre dans l'illusion que dans la réalité. Il s'imagine être désiré par la fille qu'il désire, être dans un sentiment inverse.
On se croirait devant un lycéen qui est amoureux d'une fille et qui s'imagine de nombreuses choses, de peur de lui avouer  son amour et avoir un refus.
Vivre dans le "peut être", que dans le "sur", qui peut être douloureux.

Merci pour ton retour. Ta dernière phrase résume parfaitement la pensée que je voulais dégager.