[Garfield1]

Bonjour,
je suis à un point crucial de mon texte où le personnage est confronté à un dilemme.
J'aimerais rendre fluide la lecture de ses questionnements, qu'en pensez-vous ?

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à afficher le contenu du spoiler.

[Humoramor]

Bonjour,

Dans l'ensemble, je trouve que le style du texte, avec ses phrases courtes et entre-coupées, se lit bien, mais j'aurais besoin de mieux comprendre le contexte pour en dire plus. Il m'est ainsi difficile de me prononcer sur le contenu du texte à proprement parler. Néanmoins, puisque tu aimerais notamment que l'on se prononce sur la fluidité, je te propose quelques suggestions de corrections ci-dessous, directement modifié en rouge dans les citations.

Jeanne resurgit dans sa vie, Jeanne qui écrit des belles phrases, bien mieux qu’il ne saurait faire, Jeanne qui a surtout un urgent besoin d’aide

je trouve le style meilleur sans la phrase tracée qui à mon sens n'apporte pas une information indispensable.

La voici prisonnière, comme un oiseau dont on a brisé les ailes et qu’on a mis en cage.

je trouve "rogné" un peu étrange, d'où ma proposition de remplacer par "brisé". Le "mis en cage" ajouté à cela nous fait tomber dans le cliché je trouve. Il me semble mieux de l'enlever. Après, je continue de ne pas être tout à fait satisfaite avec ma proposition. En fait, comparer à un oiseau qui n'a plus d'aile (même en utilisant un verbe original comme "rogner") je trouve un peu cliché.

Rien n’est simple, il sent confusément, oui, il sent qu’un tel appel ne peut pas être ignoré.

Je comprends la tentative d'insister mais cela alourdit de manière peu heureuse la phrase. Je trouve mieux d'enlever la partie tracée.

Dans son ménage à lui, de la fantaisie il n’y en a guère. En bon chrétien, il accomplit son devoir conjugal

Je propose ici de mettre un point et d'ajouter une virgule après chrétien.

Et qui sait si ce n’est pas une chance qui lui est offerte d’échapper à ses cauchemars, de briser le face à face douloureux et solitaire qu’il entretient avec son passé, d’effacer les réminiscences guerrières qui jaillissent dans sa tête avec violence et lui usent les nerfs.

J'aime beaucoup ce paragraphe!

C’est peut-être absurde, c’est sûrement naïf

J'enlèverais le "c'est".

On ne sait pas si on n’essaie pas

petite coquille.

Margot a des ressources, elle lui semble capable de surmonter une telle épreuve

ici je mettrais "ressources" plutôt que "répondant" qui selon moi s'attache plutôt au langage qu'aux forces et réactions d'une personne. Après, il y a peut-être un meilleur mot que ressources.

Bonne continuation,
H.

[Garfield1]

Merci Humoramor pour ta lecture attentive.
Oui, la critique du texte dépouillé de son contexte est difficile sur le fond, mais tes remarques m'aident et je les retiens.
Je crois que ce qui me gêne aussi surtout,  c'est le changement d'opinion final, marqué par le "Quoique, en y réfléchissant … " , seulement trois mots pour refléter un long mûrissement. Je vais retravailler là-dessus.

[Félix]

Salut,

Sans rien connaître d'autres ton histoire, j'ai trouvé ton texte assez fluide et compréhensible, ce n'est pas difficile à s'imaginer comme sentiment à mon goût. De ce point de vue là à mon avis il n'y a rien à changer.

[Michael Sherwood]

Hello Garfield1,

D'habitude je ne lis pas ce qui est mis sous spoiler, mais comme tu m'avais fait part de remarques intéressantes sur mon dernier texte (je continue à réfléchir à quelques ajouts au texte), je fais une exception  !
Bien entendu, je ne connais pas les tenants et aboutissants de l'histoire, mais il y a tout de même 2 passages qui m'interpellent :

Cette histoire est insensée, il ne connait rien au Yémen, un pays quelque part au bout du monde. Tout juste a-t-il entendu parler des déserts de sable, mais de pas beaucoup plus.

Peut-être y a-t-il quelques endroits désertiques au Yémen, mais pour l'avoir visité, ce n'est pas l'image que j'en retiens : le Yemen du nord est très montagneux, la capitale Sana'a est en altitude (2200 m selon Wikipedia), et le Yemen est surtout connu pour ses villes et villages bâtis de maisons de pierre aux multiples étages, un peu comme de petits gratte-ciels !
Le Yemen n'est pas non plus au bout du monde, mais juste en face de Djibouti, séparé par le golf d'Aden sur la Mer Rouge.
A l'époque d'Internet et de YouTube, il aurait pu se renseigner un minimum..

Dans son ménage à lui, de la fantaisie il n’y en a guère, en bon chrétien il accomplit son devoir conjugal à jour et heure fixes, dans une position bien classique, vêtu d’une chemise qui cache son anatomie.

Si je voulais faire un mauvais jeu de mot, je dirais qu'en bon chrétien il adopte la position du missionnaire  !
A mon avis, il vaut mieux ne pas trop décrire dans le détail la pauvreté de la vie sexuelle du personnage, qui prête le flanc à ce genre de plaisanterie...

Tout cela, ignorance de la géographie, pauvreté de la vie sexuelle, donne du personnage principal une image négative et dévalorisante, et je ne pense pas que c'est ce que tu cherches à faire  ?

[Garfield1]

Hello Félix et Michael,
merci pour votre lecture

À Michael :
Une chose qui n'est pas dite, l'histoire se passe en 1925
À l'époque pour quelqu'un qui n'a jamais vu la mer, le Yémen c'est le bout du monde
et même encore aujourd'hui, la grande majorité de la population ne saurait pas le situer précisément.
Quant à l'aspect sexuel, il est important, on ne se comportait pas avec sa femme comme avec une maîtresse, ce qui peut expliquer certaines envies.
Bonne journée

[Michael Sherwood]

Une chose qui n'est pas dite, l'histoire se passe en 1925
À l'époque pour quelqu'un qui n'a jamais vu la mer, le Yémen c'est le bout du monde

Ah, que ne le disais-tu, c'est évidemment très différent  !
Bon, mais si mes souvenirs sont exacts, à l'époque Aden (au sud du Yemen) était une sorte de comptoir commercial britannique.
Alors qu'est-ce que Jeanne, une française, allait faire là-bas ?

[Garfield1]

Le texte s'inscrit dans un contexte plus global.
Ainsi le Yémen est-il ici un pré-requis.

[Stevius A]

Diantre, je passais voir si je pouvais apporter ma contribution, mais le texte n'existe plus... préviens-moi lorsqu'il revient