Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

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Auteur Sujet: Sorcellerie de la langue  (Lu 993 fois)

Hors ligne clemouchka

  • Tabellion
  • Messages: 30
Sorcellerie de la langue
« le: 13 septembre 2023 à 20:40:51 »
Comment comprendre et interpréter mes textes,  ma dose de folie !

Mon style poétique est craché, extrait, à travers des diffractions mentales, générateur de chaos existentiel. Il est pénétré de métaphores, aux métabolismes incarnés, mathématiques, comme un ordinateur abstrait, inconscient. Il traduit ma vision du monde comme éclatée, arrachée d’un tissu du réel biologique, d’une trouée organique, accrochées de métaphores nourries, consubstantielles, par des degrés poétiques, embrasant les sphères étoilées, des Logos créationnistes. Il faut bien avoir à l’esprit que mon style poétique fait fi des conjectures égrenées, par des déontologies classiques, normatives, du bien-pensant, qui pourraient considérer mon style de logorrhéique, comme du vomi cérébral, inexpérimenté, délirant, pathologique, déconstruit, d’un ensemble à architecture musicienne, ou la profondeur réale, de ma prose est déstructurée dans un langage, aux pulsions biologiques, littéraires, aux identités, d’une poétique caressant la folie surréaliste, d’une prose chirurgicale, avec des codons informatiques, des corps artistiques, baisers des humeurs, aux respirations quantiques, verbales instrumentalisations, des métaphores intentionnelles, ou dansent les degrés vitalistes, des complexions mentales, aux catalyses psychologiques, des mains épileptiques, car je vide les mots de leur substance, de leur nature, pour les transcender comme un sculpteur de glaise, comme une symphonie littéraire atomisant la langue, dans ses infrastructures nominalistes, à déhiscences des végétations psyché, déterministes. Lorsque le sage montre la lune, moi je ne vois pas seulement la lune mais une immensité d’étoiles derrière cette topologie, à chair intuitive. Il existe de la musique abstraite, de la sculpture abstraite, moi je propose une poésie abstraire en absolu. C’est un véritable feu d’artifice, une joie célébrant les couleurs profondes, d’un univers exsangue de folies à miroirs, de clairvoyance, d’extrasensoriel rationalisme, ou s’illuminent les souffles pulsionnels, d’une création ontologique, embrassée de parfums protéiformes, polyglottes, veinée de logique surréaliste structurale, peintures psychédéliques, primales, compulsives, vectorielles des images vivantes, chlorophylliennes, à visages synaptiques des automatismes subconscients, ossements ontologiques, ou dansent les mots proches d’un kaléidoscope, d’une prose aux reflets irrationnels, en apparence, mais véritablement nucléaires, dans des olfactions mentales, irréelles, écriture automatique, des brasiers émotionnels. Je suis bien conscient de la densité de mon style, quasi illimité. Mais pour apprécier mes textes à leur juste valeur, il ne faut pas s'arrêter sur le flux apparent, synthétique, de mes constructions grammaticales, comme un ruissellement de mots incohérents, paralytiques, à gestations manquées, synergiques, sur le pneumatisme des processus des corps abstraits, vitaux, empreint d'une richesse folle, anthropoïde, théâtrale. Mariage d'un oeil ! Je me sustente de pâmoisons acoustiques, végétales, minérales. Je crée une langue touchant les cordes existentielles de l'âme, du diapason chimique, des lucidités plastiques, phénoménales, mythologiques, les doigts enchâssés de brûlures maïeutiques, des soleils macrocéphales, les zéphyrs continentaux des images numériques, énergies des âmes communiquant des fragrances à pulsions littéraires, tensorielles. Orchestrations d'une langue aux clystères cannibales, aux aliments perfusés de sensitivités irrationnelles, par-delà les proses fétichisées de larmes alimentaires, progressives et touchant les imagos poétiques des incantations cellulaires, possibilités... .

                                                                    *************

Mon écriture est proche d’un miroir quantique, à peau symbolisée de chair Biologique, intuitive, comme une spatialisation des émotions ou dansent les mécanismes métaphoriques des corps, des chevelures d’ipséités fractales, en décompositions de fantasmes intérieurs, liquides, éclatés, en des langues incarnées, comparatives, ou je vide les mots de leurs structures internes, je les déracine à travers des fusionnements Musicaux, ou les mots pleurent, dansent, rient dans des substances ou se parcheminent les pensées comme un sculpteur de glaise, ou les mots redécouvrent des combinaisons plurielles, fractales, comme des codons aux transgenèses identiques... l’organique étant profondément encodé... . N’avez-vous jamais remarqué, que quand on se répète un mot à l’infini, celui-ci se vide de sens jusqu’à devenir simple bruit ? Démultiplications des silences verbaux ontologiques, acuités de clairvoyances / imbéciles !...
comme des araignées Génétiquement observables… modifiables... Situationnismes des brûlures de mots botanistiques, en déplacement... . Comme des écritures automatiques sublimées, intérieures, consubstantielles, comme des kaléidoscopes aux synergies des yeux, des langues, de Présences ou je tords la langue dans des infrastructures, à visages boursouflés… créations d’un chaos à gestations transparentes. Lorsque le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt, moi je ne montre pas, ne dévoile pas seulement la lune, mais au-delà, dans une immensité d’étoiles, à l’intérieur d’un cosmos aux arrières-mondes, aux peaux cérébrales, ou je pense comme un esprit nucléaire. L’écriture automatique ressemble chez moi comme une poésie abstraire en absolu.... La géométrie métaphore est structurée comme des corps cryptologiques, aux exhalaisons rêvées des odeurs de mots en contacts, en liaisons, en relations
binaires, en fusions, ou je perfuse la langue, dans des idéalités chlorophylliennes, en des ipséités de
boucles esthétiques, ou la langue expérimentant les cicatrices lavées, de chimiques nourritures verbales, aux pensées mécaniciennes, enfantées de cordes des âmes incarnées, les Musicalités essentialistes, des éveils résonnent comme un diapason accroché de lèvres Littéraires. La langue chez moi est baroque, crevée d’épileptiques incandescences, des coeurs intellectuels, comme cérébralisés à l’infini par des combinatoires innéistes, des parfums ou les mots sont empreints, tâchés, liquéfiés, en « des clonages » de peaux, veinées d’articulations, de congruences, de semences, d’architectures verbales, aux élastiques symétries, des substances grêlées d’automatismes quantiques, en soi des taches d’alcools ruisselant de magnétismes, de pulsions intuitives, décharnées de constructions Musiciennes, ou dansent les ensembles des maïeutiques pyramidales, comme des chapelles aux doigts symphoniques, et articulées d’assomptions virtuelles, désincarnées, les cerveaux hystériques, aux Esprits éclatés, dans les Espaces infinis, des langues
méta-biologiques. Extracellulaires visions, des clairvoyances d’une langue balancée d’intuitions grammatologiques, déshabillées d’absinthes intérieures.. La langue est macroscopique dans des contemplations incarnées, « d’acousticités » phénoménales, aux cristaux abstraits, les lèvres poétiques mirées de danses, de pénétrations ou l’univers, le cosmos est ressenti, dans mon esprit comme en une Unicité, ou tout est connecté, superconnecté, dans des métastases d’âme organique, dans des danses Littéraires, ou tout peut entrer, les mots, en contact, en résonance, en fusionnements larvés
de distances, d’identité, de reproductibilités irisées de complexions, de corps mimétiques, symétrisés de partage, de nourriture, d’accouplements temporels, Espace aux degrés des représentations chirurgicales, ou les mots «s’intégralisent, » dans des images aux rouages plastiques identitaires, hypnotisés d’hypostases mentales, aux peintures hybridées, des sensualismes corporels, des Géométriques visages, aux puits dissymétriques, aux brasiers étranglés, d’un style métabolisé, des magnétismes biologiques, corporels, comme des émotions physiques, réflexives, ou tout, chez moi, est démultiplié, dans des Littéralités, aux ossements télépathiques, aux transmissions d’impressionnismes intuitionnistes, là ou chantent les corps d’yeux aux profondeurs mystiques, ou je danse dans les Miroirs, de mes perceptions Méta-substantialistes.

                                                                   *******

Autodidacte, _ c’est- à-dire intact. Idiosyncrasie en surabondance cérébrale perfusée sur le processus des pensées. Ecriture automatique compactée dans un assemblage de fragments exquis, sans le cadavre du verbe. Cellules vivantes des mots dont la rencontre fortuite provoquent de véritables singularités visuelles_ et verticales. Syntagmes nominaux réfléchis, pluriels infectueux, lexiques d’abstractions philosophique. La mécanique itérative de ce langage fait penser au travail de l’ordinateur, mais si la combustion est cérébrale, l’organique y est profondément encodé. Pour accéder au spectacle immobile : décrypter les codons de cette  transgenèse par les mots. Les particules sont mémorielles, la trajectoire expérimentale, l’obsession absolue, et surtout sa connexion est neurale.

                                                                           ***********

Poème en prose philosophique :

Les commencements humains de la Destinée aux Songes Prométhéens des processus naturels vierges, puisés de crimes maléfiques des douleurs d'archanges mythologiques, consolateurs des spectres organiques, ou dansent les oiseaux, aux agonies subjectivistes, des Chairs d'alcôves abandonnées, vierges, là ou les degrés Absolus des valeurs déchiquetées, crevant les élastiques aux puits décisionnels, des cataractes d'abeilles tragiques, qui ruisselaient en les Vérités protoplasmiques, des illusions impalpables aux commissures des brasiers de licornes passionnelles, préservant les cadavres d'alcools, aux délires de statues trahissant le fond des Mers vierges, aux plantes civilisatrices, qui s'égorgeaient en des martyrs vivants, existentiels, prophétisant, les langues mentales aux tristesses d'essences parcheminées, de Libertés métabolisant, les Vérités aux lointains soupirs, ou des purifications d'images reflétant les résistances obscures, noires, ténébreuses, couvant les élastiques temporels, des grandeurs d'astres éternels, fermentés par des parjures personnalisant, les cultures invisibles, aux Puissances Conscientielles, des astres bouffés d'épileptiques peintures torchées, des confusions schizophréniques, des lavandes intérieures, les balançoires tourbillonnant, sous les préciosités convalescentes, des décompositions indolores, aux catégorisations d'éveils maculés d'infinis, convoitant les nuits de l'Esprit aux complexes vertigineux, pâmés de désillusions identitaires, aux clairvoyances génétiques, des Moi crépusculaires greffés d'agonies anesthésiées, par des flocons nostalgiques, aux torches s'écroulant sous les poisons inappliqués, aux pluies perfectibles des squelettes, aux Visions sécrétrices, des songes ignorés, par les pyramides de la Liberté crachée, des Lumière aux souvenirs célestes, qui ploient sous les préservatifs, des intérieurs tentateurs, des Célestes orgies aux incontinences aveuglées, des possibilités égrenant les firmaments assassinés, conspués, des voûtes temporales, qui pleurent les piétés irrationnelles, des embrasements de matières idéales, psychologiques, là ou hurlent les comètes victimes, des neurologies crevées d'imperfections littérales, des sangs cosmiques puisés d'erreurs théologiques, les cascades loqueteuses, chimiques, d'inquantifiables naissances, des Gloires recommencées, réactualisées, ô Océans ecclésiastes, des chevelures de lys à copules d'hypostases, en des pierreries maladives, pathologiques, aux caresses difficiles, des destructions des vocabulaires chirurgicaux, des littératures chargées de suicides, déformant "les viddités", les vacuités originelles, des aperceptions tribales, des genoux modélisés vitales, des tabernacles médiocres, les sensations électriques, des extases auto-destructibles, des découvertes en cerveaux peignés, des mystères, aux charognes crépusculaires, là ou s'égorgeaient les stigmates des recherches talmudiques, des mécanismes incurables, convalescentes associativités, des angoisses d'extases vidées d'émanations initiatiques, les automnes inaccessibles, indicibles, gorgés de supplices aux horloges, des désirs désertés des animaux scabreux, immondes, effrayant, là ou prient les déliquescences musicales, des dimensions traductibles d'ipséités force, des irrévocables Paradis, aux substantielles indifférences, des transfigurations nominalistes, des appétits composés, par les apothéoses des instruments modificateurs, des sortilèges avec des variations d'analphabètes vomis, logiciennes étrangetés, des veines immaculées d'abstractions, ou charmaient les oiseaux, aux processus chimériques, des salves d'odeurs rationnelles, des tragédies de fusions à Présences, des sycomores plantés, sous les orgasmes vibratoires, des tempes synergiques, aux tremblements assimilateurs, des impossibles virtuels, des palpations, aux quintessences ou les délices paradoxaux, indéchiffrables, meurent en des transformations débarrassées, des méditations subtilisant, les inconnus piétinant, les fontaines aux semences larvées, zébrant les trouées d'engrammes enfantant, les Romantiques pubescences, des araignées libératrices, des cycles écartelés, des mélanges, aux oscillations créatrices, des terminaisons interprétant, les manques pachydermiques territorialisés, des désintégrations Réactionnaires, méprisant les Réalités anatomiques, des créatures exponentielles, des physiologies dépassées d'hygiénismes, signes, des fièvres perceptibles, chaperonnées, par les Grâces instinctives, des charmes ouverts, innocents, saints, aux torpides univers, qui traversent les âmes prisonnières, des Naturalités fécondes, des pendus miroirs, aux situations d'apparents anachorètes, des pseudonymes élémentaires, acoustiques, des vergers aux vanités réitérant, les faiblesses démontrant, les cathédrales des vanités aux éthérées représentations évanouies, d'immatériels chagrins, regrets, espoirs, des vieillesses, aux appels d'insomnies domestiquant, les croissances classicistes, des philosophies mendiants, les infortunes arrachant, un baiser stérilisant, les transmissions dépersonnalisant, les écrasantes hypertrophies, des tyrannies d'équilibres transcendants, des biographies aux tentations d'avortements grimaçant les cellules superstitieuses, des divinations décapitées, par les nourritures des clonages hybrides, aux potences analytiques, ô équilibres bioéthiques, des dérélictions continuistes, des Genres inconsolés, des battements Musiciens, des réflexes viscéraux parsemés, par les médicaments sociologiques, des anges oxygénateur, des Consciences tombées, ou coulent les punitions, les châtiments cognitifs, des rutilances ou se dédoublent les Mondes érotisés, purifications des végétations théogoniques, des Blessures, des recueillements muets, conditionnalités des caractères d'unicités, des Riens télépathes, irréparables, des nihilismes décantés, des verticalités des Jeux aux frissons édificateurs, des sarcophages actualisés, reliés d'intellections des flottements, des comètes éliminateurs, par les remèdes, les solutions répréhensibles, des violettes inélégances primales, des âmes aux symphonies mégalomaniaques, des convictions déguisant, déchainant, les plastiques scepticismes, des approximations des Croyances apocalyptiques, des cygnes habillés en séraphins fanatiques des puretés ennemies, des communautarismes manufacturés, des propensions inconscientes, fictions d'imagos aux zéphyrs vomitifs, ô ineffaçables utopies, des vecteurs chargés d'homéostats, qui nient les subterfuges, des pressentiments des ridicules raretés proxénètes, des ailes ramifiées, des foisonnements littératures, des morphines prédestinées, par-delà les nimbes aux auréoles sublimes, des calices gangrenés d'arreligiosités sémantiques, des écorchés délices qui pénètrent les nonchaloirs, des omnipotences perturbatrices, des papillons enfiévrés, perpétrés, en des desseins dynamiques, antinomiques clarifications, des scélérats générateurs de troubles sinistres, glauques, des cimetières régulateurs, des lointains illégaux, des Nirvanas obsessionnels, des sensualismes immortels, des fatalités d'impermanences jalouses, des Volontés harmoniques, des spectacles bicéphales mués, des prières intéressant les pierreries noires, des liquides aux ressemblantes divagations, des hiérarchies somatiques, ou tremblent les spectres linguistiques, aux diapasons des désastres étreignant les invariantes écritures, des jets inharmoniques, des chrysalides futures, des irréalités définissant les orbites évolutives, des télescopes d'équilibres aux instincts permissifs, des suggestivités d'absurdités, ou rient les maïeutiques, des imagos productivistes, des décadences Républicaines, « des apogées constructurales », des obédiences psychologiques, des masques historialisant, les architectures ridicules, des Destinées Gravitationnelles, aux capacités des liaisons dangereuses, des relations aux aspects d'hydres diffuses, porteuses de poignards aux microcosmes indépendants, des scientificités par-delà les simulacres des nuages indescriptibles, des Gloires aux résonances cataclysmiques, des orages aux observations différentielles, des décomplexions ulcérées, de silences nourris de balbutiements inorganiques, des soifs de matières, bavant les cosmogonies idolâtres, des communions télégraphiques des mensonges, des éclectismes séduisant, les chaos des chômages réflexifs, des vins conjuratoires, résignés, des désintégrations problématiques, des générations de crises "virtuales", hégémonies, des morales inextricables, des déséquilibres fractales, qui déjetent les foules déchargées, des jachères avachies, des dilettantismes, qui poudroient les introspections graphologiques, des cruautés inoccupées, des Forces ricanant, les travestissements des émanations d'altérités d'épidémies orgiaques, compénétrés de sodiums invariants, des couples fabricateurs, des préjugés doxiques, des cimetières périclitants, des symétriques signatures, des violons aux convictions polythéistes, qui sacrifient les sarments invaginés, des fraîcheurs sublimant, les dégradations idéologiques, des fastes perspectivismes, des remèdes propédeutiques des avoirs, des réfractions d'automatismes anémiés, des clepsydres rouées de tatouages, aux terrorismes sans racines, aux troubles tentateurs des frénétiques allégories, des érotomanies asexuées, en des organismes nomades, traqués, ô indemnités des démences, aux imprécations hébétées, surgissements contractuels, des sagesses émerveillées, des impersonnelles désolations, des faiblesses catalysant les grappes intrinsèques, des coquetteries proliférantes, de consubstantialités pédagogiques, des quadratures blasphématoires, des bouleversements superfétatoires, des maux hallucinés, des déroulements exploiteurs, des royaumes Divins, aux métaux persécutés, par les définitions invétérées, des gestations impossibles, des néophytes inventeurs, des amygdales topologiques, des schèmes inespérés, lourds, écrasés d'apologies païennes, apophtegmes des cuisses de fées aux transfinies consciences, des berceaux aux mains diaphanes, écritures statisticiennes, des défectueuses olfactions, des vagabonds pleins de repentirs d'éléphants congestionnés, des cratères aux préhensiles réalités, des sarabandes de libellules humiliant, les regards topographiques, des intronisations pécheresses, informations évolutionnistes, des géométriques dissociations, des ventres aux verves décisionnaires, qui particularisent les hosannas des néantités psychiatrisant, comportementales métabiologies des synapses intentionnelles, les pores atmosphériques, des extinctions perlées d'ignorances, des poings insensibilisés, prohibitifs, par les couleuvres, aux reflets convertissant, les surfaces baptisées orgasmes des guillotines, aux accords interdits, des rétablissements sémiologiques, des stochastiques nourritures, aux glaives névrotiques... O gloires asymptotiques, aux adhérences fourmillant de richesses orthodoxes, ô divisions des éliminations outrancières, des accroupissements gnostiques, des synergiques arborescences fusant les ongles aux volitions des nymphes écartelées, physiques, qui rivalisent d'avec les intemporelles extractions cardiaques des soleils  déconfits, atavismes des animismes microbiotiques par images introspectives des jeux inessentiels, des cœurs sémantiques étudiés, sophrologies des épures manichéistes, des unions de lyres humaines singeant les architectoniques des hasards pointillistes, tirant sur les lumières aux vendanges matricielles, les aliénations lacrymales, giflées des représailles indemnisées, sotériologies des âmes numériques, des praticiennes bipolarités ou rient les Vénus cartésiennes, les génies photographiques, ô introjections, des imagos fantasmés... .

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  • Messages: 3 456
Re : Sorcellerie de la langue
« Réponse #1 le: 16 septembre 2023 à 08:30:56 »
Bonjour,

je ne sais pas ce que tu attends du forum, c'est d'abord un lieu de travail du texte à base d'entraide.
Donc, le jeu de la réciprocité, des échanges y est assez important. L'important aussi c'est de comprendre ce que les auteurs recherchent, quel retour.
Pour tes textes, il me semble qu'il est difficile de les commenter pour les améliorer. Ta façon d'écrire est très personnelle, difficile de donner des conseils parce que nous n'avons pas les clefs.
Personnellement, j'ai un peu de peine à les lire... à voix haute, certains passages doivent créer un certain effet, de belles trouvailles sonores et métaphoriques, mais toutefois, je trouve parfois du trop, du trop d'images et  de complexité. Je n'a jamais été fan de l'écriture automatique, elle peut tomber rapidement dans une sorte de langue un peu boursouflée, j'imagine qu'une fois le texte posé, il faut l'émonder, le rendre audible ou perceptible.
J'espère que tu trouveras lecteurs ici, capables de t'accompagner dans cette écriture singulière. N'hésite pas à commenter les autres, ça marche aussi un peu comme ça, les échanges affutent les curiosités.
B
Tout a déjà été raconté, alors recommençons.

Page perso ( sommaire des textes sur le forum) : https://monde-ecriture.com/forum/index.php?topic=42205.0

blog d'écriture : https://terredegorve.blogspot.com/

Hors ligne Safrande

  • Troubadour
  • Messages: 386
Re : Sorcellerie de la langue
« Réponse #2 le: 21 septembre 2023 à 21:38:00 »
Salut Clemouchka, je suis assez content, oui, assez content de voir que tu persévères dans ton écriture singulière, puissante, qui semble le reflet fidèle de ce que tu as trouvé en toi, de ce qui se joue en toi. Malgré tout ce qu'on a pu te dire il y a maintenant presque deux ans, tu maintiens ta position, avec une espèce de détermination et de foi en ta démarche, que je trouve inspirantes et courageuses. C'est absolument radical, comme façon d'écrire, et l'équilibre (qui caractérise généralement les écritures de ceux qui veulent "faire bien" et maintenir le lecteur) est rompue, ce qui donne sinon quelque chose d'accueillant, d'intéressant à suivre, logique et toute humaine, au moins quelque chose d'austère et fascinant, comme une cascade, un torrent, l'attraction de deux galaxies, comme quelque chose de plus humain, qui tient moins du discours structuré et civilisé que de l'écoulement de la lave, que de la lente formation des nuages et des orages qu'ils créent en leur sein, que de la pluie battante qui inonde les rues, les toits, les forêt : c'est regarder ce que le cerveau contient de phénomènes sismiques, météorologiques, cosmiques, au lieu des produits culturels qu'on a l'habitude d'y trouver.
Bravo pour ça, de ton courage à vouloir embrasser de façon total et absurde la chimie sauvage et incertaine de ton esprit, d'être assez détendu pour la laisser couler ; ça tient davantage de l'exécution, de la performance, que de la construction, que du travail, que du peaufinage - comme un solo de Coltrane, même si ce niveau d'improvisation, justement, ne s'improvise pas.

J'ai été convaincu par la partie qui traduit ton style, car il y a une ligne de vie à laquelle toujours se référer (on sait que tu parles du style), ce qui permet de suivre sans crainte et avec beaucoup de plaisir le dédale infinis de tes associations, les ramifications de tes analogies, l'énumération obsessionnelle et hypnotique ; ça nous permet de se concentrer et de savourer les trouvailles, plutôt que d'être inquiet à l'idée de ne pas trouver la prise sans laquelle on chutera - car quoi qu'il arrive, comme par instinct de survie, dans un texte, on la cherche toujours - dans la musique des mots, dépouillés de leur but, quoi qu'on en dise moins forts et musicaux, presque inconséquents, que la réelle musique. C'est ce qu'il se passe à peu près dans ta tentative de "Poème en prose philosophique" que j'aime beaucoup moins, qui comme le vol vertigineux et sans événement, sinon quelques bourrasque de vent, et quelques figures de corps, d'un aigle à de hautes altitudes (qui à le regarder donne un torticolis, et au bout d'un moment, malgré l'émerveillement qu'on a à le voir survoler les montagnes, une intense envie de bailler), est moins prenant, convoque et sollicite moins les sens que le moment où il interagit avec son environnement, où il rase les champs et les rivière pour attraper sa petite proie, qu'il serre dans ses griffes à la faire saigner, à lui sortir les organes.

Il y a une volonté, dans les mots, de faire cohabiter tout ce qui normalement s'oppose, est impossible lier, et l'espèce de matière, presque en fusion, dans laquelle ils sont coulé les fond naturellement les uns aux autres ; une manière de tomber sur des mots qu'on attend pas ici, des adjectifs mathématiques après une description lyrique, des noms organiques après une réflexion philosophique, c'est déconcertant et à la fois ça a toujours quelque chose de poétique - et ça n'a pas toujours quelque chose de surréaliste ou comme d'une envolée, on dirait un mécanisme rationnel, ça a la froideur d'une formule de math logique et le souffle d'une chose toute littéraire. C'est une prose, malgré ce qu'elle peu avoir d'hostile, de froid, pas du tout violente, ni effrénée, ni douloureuse, tout au plus elle peut noyer de manière indolente ; ça tient surtout d'une croissance patiente et lente comme une mousse fertile proliférant de tout sens sur notre esprit comme sur les murs d'une maison.

N'hésite pas à répondre à ceux qui te commentent, ça fait toujours plaisir, et n'hésite pas non plus, si tu t'en sens la volonté, pour créer du mouvement, de l'échange qui fait l'intérêt du forum et lui donne vie (comme dans un couple c'est l'échange mutuel qui rend l'expérience enrichissante), à faire profiter aux autres, en lisant leur texte à ton tour, de ta profonde capacité à traduire ce qu'il se passe en toi.

À bientôt, content que tu sois revenu, et j'espère qu'on échangera ;D
« Modifié: 23 septembre 2023 à 13:05:52 par Safrande »
Il regardait le verre non à sa portée d'une façon de reproche.

Hors ligne SablOrOr

  • Aède
  • Messages: 164
Re : Sorcellerie de la langue
« Réponse #3 le: 21 septembre 2023 à 22:27:12 »
Clemouchka,
Je bois dans 'tes' (tu-toi-ton chez vous-même?) mots tout un apprentissage, des tables, des classes et des pochons de petits bonbons aux goûts piquants. Et puis encore un peu d'un exquis lexique qui se degusterait infusé en thé de syntaxes alchimiques aux phrases nominales. Et puis, en corps, de belles sonorités emphatiques aux rythmes multipliés. Des pièces, des couloirs, des armoires à cuillères et pots de vinaigrette....saupoudrant la mémoire, cognant quelques biais, vivifiant mon souffle, à en perdre l'haleine....
Sans perdre le fil, tout en filant mes cils...
Du bout de l'encre, je vous remercions bien humblement :o ::)
"Aimer quelqu'un c'est le lire". Christian Bobin.

Hors ligne clemouchka

  • Tabellion
  • Messages: 30
Re : Sorcellerie de la langue
« Réponse #4 le: 26 septembre 2023 à 12:18:44 »
Un immense merci, Safrande pour ton magnifique commentaire qui 'ma énormément plut !
BRAVO !
Je vais te répondre plus longuement cet après-midi, c'est promis !
Belle journée à toi.
Clémouchka.

Hors ligne clemouchka

  • Tabellion
  • Messages: 30
Re : Sorcellerie de la langue
« Réponse #5 le: 26 septembre 2023 à 12:20:00 »
Merci Sablor de ton très gentil et charmant commentaire.
MERCI !
Belle journée.
Clemouchka.

Hors ligne clemouchka

  • Tabellion
  • Messages: 30
Re : Sorcellerie de la langue
« Réponse #6 le: 26 septembre 2023 à 15:30:46 »
Oui, rebonjour Safrande.
Je me positionne en effet dans une dynamique, une logique structurale qui danse dans des brisures d'émotions vivantes... . En effet, je suis déterminé à persévérer dans mes créations poétiques ou danse la métaphore dans une réalité ou s'équilibrent les chairs magnétiques, biologiques, qui pleurent des parfums logiques, des exhalaisons aux souffles présentifiant, les lèvres mentales à ruptures de corps déontologiques, avec des déplacements essentialistes ou jouent, dansent, des cascades, des galaxies prophétisant les richesses, les brasiers, les infrastructures mêlées d'avec une Vision, un visage, une consubstantialité génératrice de lavements torrentiels, de mentalisations ou je respire, pense, avec des soleils, des astres inondés, ramifiés, polarisés en des songes de peaux linguistiques, des représentations enfantant un parfum structuraliste, mendiant des parchemins littéraires égrenés par des offrandes cryptiques, relationnelles, extensivités d'hypnotismes concentrationnaires, évolutifs, chamarrés, par des yeux ou s'écroulent les instincts polarisés, mués en des chimères biologiques, des spectres dématérialisés, là ou se réfléchissent les musicalités, les acoustiques pensées, par des visages émotionnels brûlés d'alcôves créatrices d'aumônes singularisées, des fusions mathématiques, des symbioses de cristaux analytiques, des orfèvreries d'âmes fertilisant les songes intuitifs, les cycles introspectifs, les élastiques ferments traducteurs de « sociologies » implémentations, ou doutent les écritures quantiques, les oiseaux fusant de volitions échographiques, des incantations aux tissus réels orchestrés d'émotions génétiquement modificatrices conscientielles, des poétisations pouvant paraître hermétiques, des surréalistes continences, des subtilités d'émanations à degrés primales, des combinatoires existentielles, des idiosyncrasies télépathes et extralucides, avec des recherches comportementales, des quêtes, une destinée, un chemin, inventifs d'images absolues, en des peintures omniprésentes, des interpénétrations d'un style, d'une constructions cognitive, larvée d'intégrations intrinsèques, des connexions anthropomorphes, des perfusions libératoires esthétiques, des volontés désintégrées, d'une langue aux diapasons communicatifs, d'une symphonie fissurée de nucléaires natures, des désordres, des particularités d'arborescences matricielles, ou pleurent, rient, les palpitations créatrices, des Libertés verbales assimilatrices, des puissances émotionnelles, des pubescence de feux des ruissellements, des pierreries littéraires cryptiques, des réalités ou hurlent, les codes transférentiels d'identités intensifiant, les rapports en-soi, des ipséités ou se transvasent, se modifient, se transvaluent, génèrent les métaphores de chapelets d'images révélatrices, des alcools cérébraux rêvés, des mécanismes travaillés, en des architectures, des déplacements, des nourritures, ou croulent les firmaments peignés d'Absolus enfantés, par les modélisations, des chutes impraticables, des torticolis intérieurs des miroirs, des montagnes ensanglantées par les profondeurs temporelles, hybrides, des turpides réalités organiques, des ossements de consciences vierges, des mutations, des changements, des protéiformes rationalités, perclus de mouvements hallucinés, des torches déformant des Baisers, des attouchements ontologiques, pavoisant les Connaissances exsangues, les synthèses phonétiques étranglées de murmures mystiques, en des prophétismes d'orgies métabolisées d'infinis complexions, des compréhensions relationnelles, des Libertés ou saignent, les proses, les rythmicités tentatrices d'organes évaluatifs, des vigueurs poétiques, en des infusoires hystériques, d'un style aux réflexions philosophiques, ne pouvant se comprendre seulement dans des hypostases biologiques, des absences continuités, des écritures compensatoires qui perlent les potentialités, les capacités d'une personnalité, la mienne, de quantique, de mouvements caractéristiques, de lésions, de boursouflures, d'inobservables traductions, des humeurs linguistiques, des langues trouées de totémismes irrationnels, de personnifications révélatrices, des croyances littéraires, qui s'individualisent, en des jaloux sensualismes coulés, roulant d'obsessions d'écritures mentales, caractéristiques des automatismes peuplés de combinatoires verbales, proches d'un ordinateur humain des clairvoyances, des lucidités plastiques, perfectibles, des laboratoires matriciels privatisés d'idiomes matérialités, ou se perpétuent, s'engendrent, les flacons cosmiques, d'une langue polythéiste, dans ses compulsions, ses paraboles onirisées, de forces ou s'accouplent, se décomposent, les appétences anthropomorphiques, des puits harmonisant les métaphysiques constructurations, des hallucinés viscères, neurologiques physionomies, aux intentionnalités primales, des intuitions de feux à spectacles immobiles, qui quantifient les cœurs, les âmes voués aux libations invisibles, des pulsions émotionnelles, des algébrismes d'entendements processus des génésiques, ou s'incarnent les foyers originels, des dépassements de sens normatifs, dans des déterminismes, à copules d'un Verbe spatialisant les fragmentations, les morcèlements, les séparations, les décompositions, des mots vidés d'infinis, en des partages comestibles, victuailles d'énergétiques littéralités, des sorcelleries d'une langue, celle que je manipule, dans des vins aphrodisiaques, des jets stylistiques projectifs, des Lumière en recueillements de nymphes, d'oracles transmettant les fontaines migratoires, des dialectiques aux ferments cryptiques, ou rutilent les cueillaisons décanteuses des métaphores sculptées, en des statues baroques, impressionnistes, lavées de phantasmes associatifs, par les degrés des physiques univers, en pulsions d'anachorète, flux d'épistémologies régulatrices, des nerveuses litanies d'impuissances gnostiques, "qui gestionnalisent", les implants manichéens, des chaos concentriques, religieux. Je pénètre les autosuggestions conductibles, des souhaits élaborant, les empathies des silences contemplatifs, des alchimies cycliques, ou se dépersonnalisent, les mots dédoublés, en des sculptures de glaise composées de gestations sismiques, météorologiques, diffusées d'objectités a-structurales, en des salves d'éveils, ou se pensent les littératures dépassant les nerfs ornementaux, des normativités essentialistes , car "j'exponentialise" les frontières, les limites de la langue que je transmute, dans des positivités de conscience,  actualisant les nouveautés, les révolutions de tatouages neurologiques, les cris photographiques, des réalités résiduelles, des écritures méta-biologiques... .
Voilà pour répondre à ton message, Safrande.
J'ai réalisé une autoanalyse, et je m'excuse d'avance si mon message pourrait paraître d'égocentrique, de nombriliste... je souhaite simplement donner les clefs aux personnes qui liront mes textes.
J'espère, Safrande, que tu apprécieras ma réponse, et surtout n'hésite pas à me faire parvenir de ton ressenti, si tu le souhaite... et merci d'avoir pris le temps de me lire et d'avoir réalisé un magnifique commentaire, qui me réjouis...
Bien à toi !
Clemouchka.

Hors ligne Safrande

  • Troubadour
  • Messages: 386
Re : Sorcellerie de la langue
« Réponse #7 le: 26 septembre 2023 à 17:30:45 »
Salut Clemouchka, je m'attendais à la teneur de ta réponse ; content si mon commentaire t'a apporté quelque chose, et t'a fait mouliner ;D

Personnellement je crois comprendre ta démarche, j'en saisis l'intérêt et goute les plaisirs que donne sa profonde singularité, sa vitalité rampante, sa force. Mais je pense qu'il serait souhaitable, pour ne pas dire nécessaire, que pour expliquer ton œuvre il te faille abandonner un langage poétique qui te semble naturel et commun (peut-être que tu ne te rend pas compte à quel point il est personnel ?), pour un autre sans doute plus trivial mais qui rendrait ta démarche accessible, un langage plus "pédagogique" - et si cela peut paraître ennuyeux à produire comme à recevoir, c'est en fait passionnant (et difficile) pour l'auteur et révélateur pour l'auditoire.   

Les clefs que tu as donné à ceux qui te liront pour qu'ils te comprennent, c'est un tableau de la même nature que le tableau qu'ils n'ont pas compris. Les clefs que tu donnes, pour être le plus clair, le plus limpide possible, doivent être dénué d'un quelconque intérêt littéraire ou poétique - leur fonction est ailleurs  -, et doivent être aussi différentes des tes textes que des mots qui expliquent un tableau sont différents du tableau qu'ils expliquent. Je te conseil, pour la suite, d'être peut-être plus factuel, ce qui te donnera plus de chance d'être compris, et les clefs que tu donneras seront des vraies clefs ouvrant une serrure, et non pas une espèce d'autre serrure.

Peut-être que l'auto-analyse n'est pas la bonne démarche pour t'expliquer - car ta tendance à l'écriture automatique prend vite le dessus - ; l'échange serait plus efficace : entendre les point interrogés par tes interlocuteurs, et te forcer (c'est une discipline à avoir) à y répondre sans perdre de vue le sujet, et en étant le plus explicite possible ; peut-être poser toi même des questions à celui qui ne te comprend pas, pour serrer de plus près l'explication à donner pour l'éclairer.

Quand on veut créer, c'est normal et nécessaire d'aller en soi ; mais au moment de partager ce qu'on y a trouvé, c'est important et nécessaire d'en sortir. "Foutre, c'est aspirer à entrer dans un autre" : il faut foutre mais littérairement ! il faut aspirer à faire entrer sa littérature dans un autre, et pour ça il faut sortir de soi, et emprunter des codes plus communs. Jules Renard dit "Ne jamais rien faire comme les autres en art ; en moral, faire comme tout le monde", et on pourrait mettre : "en explication de texte, faire comme tout le monde", grosso modo - car chacun a aussi sa manière d'expliquer, mais le point où il faut se rejoindre et celui de "l'accessibilité".

Rien de ta part au sujet des possibles commentaires que tu pourrais apporter aux textes des autres, mais peut-être que tu y répondras en actes  ;D
J'te souhaite de bien écrire, et sache que je te soutiens dans ta démarche que je trouve passionnante ; j'aimerais commenter ton autre texte que tu as posté récemment, "Soleil poétique esthétisant les consciences absolues des métaphores vivantes", qui me fait absolument penser, dans sa construction, à Tabula Rasa de Arvo Part.

Salut  ;D

« Modifié: 26 septembre 2023 à 18:28:55 par Safrande »
Il regardait le verre non à sa portée d'une façon de reproche.

Hors ligne clemouchka

  • Tabellion
  • Messages: 30
Re : Sorcellerie de la langue
« Réponse #8 le: 26 septembre 2023 à 20:39:29 »
Bonsoir Safrande !
Merci chaleureusement de ton message très instructif et même clairvoyant.
Je vais donc proposer un nouveau commentaire qui j'espère sera plus facile à la compréhension...
Mais avant cela, je tiens à te préciser, Safrande, que je n'ai pas déroger à mon style métaphorique pour tenter d'éclairer ceux et celles qui se questionnent, qui liront ces analyses, car traduire expérimentalement mon style ne peux être positif et salutaire que par une élaboration de la langue muée par la colonne vertébrale de mon art, qui peut se lire comme des équations mathématiques et physiques, et donc éclairer mon style ne peut se concrétiser seulement si on intègre effectivement mes singularités originelles, mes danses métaphoriques plurielles, mes particules intérieures, intégratrices, des visions expérimentales, car je pense la langue de façon quantique, comme des arborescences de mots s'accouplant d'avec les matières génétiques des corps sublimés, des littératures aux parfums d'aumônes complexes d'intuitionnismes physiques, pharmacologiques, en-soi une réalité du verbe en structuralismes de vacuités émotionnelles, des brisures temporales, des songes prédicatifs, ou dansent les métaphores évaluatrices, des chimères psychédéliques, en constructions vivantes, fétiches des mots significatifs, des réalités comportementales qui génèrent des alcôves nues, des richesses matérielles, naturalismes, des caresses quantiques, des songes épileptiques, hystériques, comme des communiantes littéralités, qui provoquent des ipséités relationnelles, des Moi ou s'accouplent les liaisons linguistiques, des mots « d'ouvertudes », aux cellulaires morphologies, des pulsions magnétiques, des mots en déstructurations irrationnelles, des jeux d'imagos, en désirs de transcendances brûlées d'évolutionnismes transparents, des Libertés esthétiques, des souffles innéistes, des chimies d'inhérences lexicales, des corps de consciences instrumentales qui évoquent les onirismes fécondés de visions de réalités, des paroxystiques éveils, en communications introspectives, des doxa impénétrables, logiques constructions itératives des discursivités temporales du vivant, des tissus, aux capacités « capitalistes », de nourrir des vérités linguistiques, aux primatologies inessentielles, des tissus métabolisés, d'infinies antimatières, d'une profondeur de style aux infrastructures, des idéaux totémiques abstraits, des fragrances de lumières corporelles, des illuminations d'éther d'un art complexe, d'une réalité Justice, des surréalités orchestrées, parcheminées, par les Puissances gnostiques, d'une poétique sacrificielle, d'une poétisation ou fermentent, les chaos con-structurels des désirs.... statues religieuses...
Et mon analyse se termine par un poème mystique ! 

En effet, la cohérence n’est peut-être pas visible quand on expérimente la matière textuelle de mes poésies la première fois, à travers un premier regard, une première impression. En réalité, j’invente une langue que je qualifierais de nucléaire, comme implosée, éclatée, chimique, car je déconstruis la langue dans des saveurs, des odeurs, des schèmes mentaux ou dansent les dialectiques des corps, des chairs métaphorisées, dans des combinaisons spatiales des mots, qui se vident, se dé-structuralisent, s’éclatent car je vide le sens des mots dans leurs intégrations primales, ou les mots sont restructurés dans des images, des sonorités des métaphores, ou se nourrissent les musicalités des mots comme les diapasons de l’âme, comme un ventre génératif ou des implosions cérébrales, se complexifient comme un kaléidoscope des pensées abstraites, je crée du chaos dans des identités Biologiques, aux doigts pénétrés de statues ou mon style embrase, embrasse, les lèvres ou s’égrènent les mots comme une poésie abstraire en absolu, comme un sculpteur de glaise. Je spatialise les mains échographiques des fusions, des mots ou les combinaisons des mots révèlent, les incandescences des jeux plastiques, des danses aux polarisations, ou se déstructurent les pensées, qui pleurent les métaphores organiques, à foison d’un style baigné, infusé, diffusé, des vierges élasticités, des catalyses d’une poétisation mangeuse de délires incontinents, ou s’exhalent les infinis soleils ontiques, de mes synergies intuitives, grêlées de pulsions, d’écritures automatiques, ou hurlent des pensées anatomiques, chirurgicales.

Autodidacte, _ c’est- à-dire intact. Idiosyncrasie en surabondance cérébrale perfusée sur le processus des pensées. Ecriture automatique compactée dans un assemblage de fragments exquis, sans le cadavre du verbe. Cellules vivantes des mots dont la rencontre fortuite provoquent de véritables singularités visuelles_ et verticales. Syntagmes nominaux réfléchis, pluriels infectueux, lexiques d’abstractions philosophique. La mécanique itérative de ce langage fait penser au travail de l’ordinateur, mais si la combustion est cérébrale, l’organique y est profondément encodé. Pour accéder au spectacle immobile : décrypter les codons de cette  transgenèse par les mots. Les particules sont mémorielles, la trajectoire expérimentale, l’obsession absolue, et surtout sa connexion est neurale.

J'ai conscience que mes poésies peuvent paraître hermétique. Mais lorsque l'on perçoit et analyse mon style métaphorique avec lucidité et clairvoyance, on comprends que mes écrits sont le fruit d'une réflexion et d'un mode d'expression en relation très proche et singulière, symétrique d'avec la poésie surréaliste.
En soi, mes poèmes sont le reflet d'un style baroque poussé à l'extrême, jusque dans les frontières analytiques, d'une musicalité surréaliste, car mon style est très semblable, similaire à un Desnos, mais « positivise » jusque dans les écartèlements naturalistes, proches d'un ordinateur quantique, dans les degrés primales d'une conscience nourrie d'abstractions cognitives, dépassant les codes intuitifs d'une maïeutique, d'un diapason biologique, qui danse dans des alcools identitaires. Mon style appartient à celui des surréalistes, mais je n'ai pas inventé la métaphore, elle existe bien avant moi, et mon style enfante un style surrréalisé, dans des dimensions subliminales, parfumées dans un kaléidoscope aux images absolues. On ne peut pas me reprocher, me taxer d'inventer une langue trop obscure ou hermétique, car celle-ci appartient à celle de l'école surréaliste, et possède la même nature intrinsèque et idéelle...
Mais, ce qu'il y a de nouveau et novateur chez moi, c'est d'avoir systématisé dans les corps émotionnels, des relations prosodiques qui ont germé dans une conscience biologique, à travers un tissu métaphorique omniprésent, car j'ai singularisé ce style, dans des complétudes ou toutes les connexions verbales et chimiques des mots inter-pénétrés en-soi, peuvent se combiner dans des miroirs, aux naissances d'un verbe, d'un style creusé, grêlé, par des chairs, des mots plastifiés d'intégrations, aux entendements prohibitifs, / des vouloirs, des volontés d'un corps qui constellent les danses de mots d'images à sangs métaphoriques, potentialisés par des charmes d'une métaphore organite trouée par des visions, des mysticités, ou mon verbe est le miroir d'une complexion esthétique qui perfuse, dynamise la langue dans des cristaux brûlés, des substances fissurées par des nucléaires pâmoisons, qui symphonisent les communications stylisées, d'architectoniques en fusions, modifications des mots figés, des nourritures neurologiques, dans des arborescences métaphoriques qui sont les palpitations d'un créationnisme de l'identité,  de la Liberté des mots, des peaux musicales, qui transférisent, les organes cellulaires, d'une pensée, égrenée, des ADN verbaux assimilateurs, par les squelettes d'un souffle logarithmique, d'une puissance émotionnelle, des pulsions phénoménales intentionnelles, des yeux scientifiques, par pubescences des laves de feux gnoséologiques, ou pleurent, hurlent en moi, des dynamiques de transparences musicales ou les mots, comme dépassant, transcendant, pulvérisant, les grammatologies, les codes criblés d'infinis, les frontières d'une littérature, qui est poignardée par les syntagmes, les océans déontologiques d'une langue la mienne, qui intensifie, dans une réalité ou la métaphore n'est plus style mais réalité du style ; intégrée, assimilée, intériorisée, dans quelque chose de devenu naturel, organique, comme si la métaphore devenait la règle, en désintégrant les mots, les langues, dans des ipséités d'une littérature qui transvase, modifie, transvalue, les métaphores dans des semences nouménales, physiologiques, « préintégrationnelles », « sociologisées, » dans des relations, des images esthétiquement réales, des respirations existentielles drainées, existentiales... .

Il ne s'agit pas de passer par la compréhension linéaire d'un récit ou de prendre les mots dans leur sens premier, mais au contraire de les vider, de toute signification pour n'en garder que leur sonorité d'image stéréoscopique.
Mes écrits sont des champs de blés grammaticaux, dont les mots n'auraient jamais du cohabiter ensemble, créant ainsi un paradoxe verbal, ou liberté artistique ou le poème a pour généalogie de se construire sur des imagos thétiques.
La répétition du déterminant est syncope, incantation, envoûtement,  cérébrales statiques, un sida de chiffre, "une ouvertude" vivante aux parfums micrologiques intuitionnistes....

Pour terminer je propose à celles et ceux qui liront jusqu'au bout cette analyse difficile, un poème en vers qui reflète la quintessence de mon style dans ses parfums ésotériques pleins de théâtralités métaphysiques.

« Les chevelures d'azur pleurent des Baisers jaloux, aux parfums de brasiers capiteux qui dansent sous des murmures de chairs mentales »
«  Les larmes de ton silence embrasent mes nonchaloirs mélancoliques, parcheminés de lèvres qui pleurent »
« Les oiseaux de mes songes intimidés, hurlent les pétales sacrificiels, qui pleurent les jalousies de tes murmures, aux invisibles visages, qui prient les différences religieuses des torches réflexives, des ailes évanouies »
« Les firmaments étranges s'écroulent, sous les phalanges mystiques de tes fontaines ensanglantées, des mendicités biologiques, des interdits contemplatifs »
« Les cimetières de tes yeux aveuglés gisent, en des insomnies d'arc-en-ciels, qui prophétisent les peaux de tes murmures contrits »
« O connaissances des voyelles chimériques, qui enchantent les créatures mythologiques, par des Océans de charmes, aux présages des sibylles les zéphyrs, ployant sous les sarcasmes des yeux bercés, indolents, des cyprès ravissant, les rousseurs d'horloges aux mystères décomposés, par les alcôves des nuits tendues, comme des végétations existentielles, qui se recueillent d'unicité à présences organiques, des intelligences de cristaux »
«  Des peintures aux contritions éternelles, esthétisent les puissances orgueilleuses, des stigmates aux Libertés dévorées, des flaques constellées d'appétits suspendus sous tes paupières diaphanes, qui égorgent les araignées infâmes, aux calices d'espoirs vitalisés d'obscures convalescences, des statues vierges, qui décompensent, les intériorités des soleils fusionnant, d'avec les délires conspués, des sifflements d'astéroïdes délicieux »
«  Des floraisons d'alcools plaquent les feux expressionnistes, de tes larmes méchantes, cruelles, voleuses des crispations de libellules, aux accroupissements d'amygdales nerveuses, ô biologies des élastiques d'églises, qui intronisent les exhalaisons pâmées des souvenirs, aux communions spectrales, des bohèmes fluant les incendies des aumônes, aux pulsions des lampes aux clartés d'éveils maudissant, les pilastres des nœuds existentiels, qui profanent les lichens morphologiques, des singularités des violons passionnels, qui rutilent sous les échafauds, des céphalalgies primales, ô erreurs inviolées des chrysalides égorgées, par les puanteurs symphoniques, des infâmes décantations, aux tiédeurs infortunées, ô hystéries des photographies pubescentes, qui temporisent les lunes religieuses, des cicatrices polythéistes noyées, par les pénétrations des vins sociologiques, aux degrés maladifs des bénitiers transcendantaux. »


 


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