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05 décembre 2024 à 02:07:17
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Auteur Sujet: Droseros  (Lu 899 fois)

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Droseros
« le: 20 juillet 2023 à 18:44:20 »
Droseros - (laissé pour compte)
#nano #errance oisive #pseudosophie #étude de cas



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> détonateur
>> 0 ... (joker & jafar)
> quelques étincelles
>> 0 ... (hot fuzz & riddick & star wars & dexter)
> sur une mèche infinie
>> 0 ... (gollum)
> si des maillons à chaîne
>> 1 ... (gary oldman)
>> 2 ... (mads mikkelsen)
> failles & néants
>> 1 ... (hunter s thompson)
>> 2 ... (slevin)
>> 3 ... (monstres & cie & idiocratie)
>> 4 ... (dark city)
>> 5 ... (l'imaginarium du docteur parnassus & constantine)
> entre rayons des roues
>> 1 ... (la tour sombre)
>> 2 ... (...)





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détonateur
« … moi ‘aussi’, j'aime les méchants d'Hollywood ; moi ‘aussi’ j'aime ces personnages qui me sont apparus comme les plus 'raisonnés', comme si des psychoses des plus grands fictionnaires, une dalle étrange condamnait la morale de leurs fictions démocratiques au profit du charisme, contre rigidité du 'bien'... »
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je suis en train de me remater The Dark Knight, de Christopher Nolan, et si même le talentueux Jack Nicholson brille de mille méchants tous aussi bien joués que sûrement ressentis, je dois avouer que le Joker interprété par Heath Ledger, me marque d'une empathie dont j'ai un peu honte de vouloir faire valoir ce douteux paradoxe que j'ai toujours ressenti auprès de ces méchants fictifs qui, je crois, incarnent le mieux les vices de nos sociétés que je trouve aliénées... suis-je le seul à considérer que bcp de ces méchants sont parfois plus rationnels et lucides que les niais héros qui les combattent ? Batman est un héros moraliste, un défenseur d'un naïf bien, je l'ai toujours trouvé autant parfait que parfaitement chiant, et le Joker est son alter qui brille le plus symboliquement pour ma préhension de ce que les gens 'de bien' adorent, parfois en secret, haïr les 'méchants' de la culture binaire occidentale vis-à-vis de cette éternelle lutte du bien et du mal que d'autres cultures anesthésient autrement que par le jugement antagoniste de cette polarité
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‘mais puisque j'ai envie de m'aveugler, histoire de garder de quoi terminer, je vais essayer de le garder pour la fin, ce Joker si symbolique pour moi, de la vraie folie à contre-courant de l'idéal de bienpensance, de belaction, propre à nos petites visions qui tentent la clarté et la distinction entre bon et mauvais
par quoi commencer pour cette petite digression cathartique personnelle sur les protagonistes et leur opposé ?’
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Jafar du dessin animé, est ce genre de puissance que Disney a su explorer dans ce que je lui perçois de malsain face au stéréotype de la raison humaine, et ici je me demande si parfois comme pour moi, on aurait envie de se relâcher sur ladite morale... le chiant Batman, le relou Aladdin, face à ce qui s’interprète facilement comme un exutoire pour des libertés relatives ; leur rire sadique à ces deux premiers de mes méchants, leur pétage de câble pathologique face au bien, on s'en inspire un peu tous parfois du méchant, non ? moi bcp en tous cas ; les méchants dans un monde qui part en vrille ? ses traits dessinés, sa voix, ses paroles, à ce Jafar... ce méchant façon Disney, si attrayant, mais bien sûr à parler en termes genre, ‘complètement fêlé’
mais digressons à nouveau vous le voulez ? chez Nolan dans le même second opus de la trilogie du chevalier noir, il y a de quoi creuser et dépasser le binaire sans oublier sa polarité, et explicitement presque : Harvey Dent, alias Double-Face, y est présenté dans la dimension du cinéaste, comme mû par des déterminismes humains imparables, sa chute morale ; le redéséquilibre des plateaux ; c'est le méchant qu'on comprendrait plus facilement, non, plutôt celui qu'on excuserait sans nous en rendre compte : un idéaliste de la justice, droit, un bonhomme qui lutte légalement contre le mal étant procureur, et que les 'méchants' vont détrôner en ruinant sa vie propre... tous ses sacrifices, toute son implication, ne sont récompensés que par des pertes personnelles, et il est presque trop facile de le voir vraiment moins intensément que le super-méchant qui l'a construit ailleurs dans les comics, ou au ciné celui interprété par Tommy Lee Jones dans le Batman Forever ; là toute la force du présent cinéaste Nolan, à jouer la carte de la psyché humaine, dans sa possible symbolique profonde, et le lien entre vécus et actes de chacun, un méchant dichotomique, le fier représentant du chiffre deux, deux-en-un un peu bcp ; le Joker de Nolan lui sert d'alibi, et Aaron Eckart le tenant du rôle, joue assez bien ce qui me semble plausible d'écrasement des 'bons' jusqu'à burn-out, jusqu'à infraction sur les limites personnelles de chacun, là de lui ; il souffre des répercussions vengeresses face à ce qu'il tente d'officiel pour régler la justice, et finit non seulement par abandonner son combat pour le bien, mais aussi par passer de l'autre côté, tout en nous montrant que tout ceci relève bien des propres limites qui le font glisser ainsi pour devenir, du chevalier blanc de gotham, un méchant qu'on peinerait à penser ainsi à la simple vue du film sans le connaître de ses ailleurs fictifs
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‘quand j'étais gamin, il y avait le dessin animé Batman ; peu présent sur la télé, je lui voyais pourtant déjà ce truc chiant avec la perfection toute pensée du héros chauve-souris, et même si Heath Leadger a remplacé ma vision, je crois que déjà à cette époque, je voyais le Joker comme la quintessence du méchant qui pourtant a raison, le bonhomme détruit par les vices de la raison justement, et qui pourtant, soutient un discours que je trouve lucide et pas du tout insensé même si irrévocablement dérangé de l’esprit… l’esprit ? Lequel, peut-être celui d’équipe ? Un fou sans amis selon la mafia de Nolan...’
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il y a un truc avec la transcendance du personnage ; si bcp de ceux de la culture générale gardent la marque de leurs interprètes, je crois que le Joker résiste à toute forme d'incarnation... il toucherait autant avec Nicholson que pour moi avec Ledger, et je me confirme l'idée avec cette fascination que je lui octroie même pour ceux que je n'ai pas creusés, Cameron Monaghan dans la série Gotham, que je n'ai pas vue, semble reluire d'intrigue dans ce même personnage... Jared Leto dans le Suicid Squad que je n'ai pas vu non plus, semble tout aussi pondéré d'une identité alors purement fictive, adaptable, et pourtant reliée entre tous ses acteurs... j'ai vraiment été touché par la performance de Joaquin Phoenix dans la version centrée sur ce Joker, et ce bien que comme toutes les autres interprétations, il y a ait autant de grosses divergences de représentation artistique, que de convergences autour de ce personnage inventé, mais si ‘fédérateur’ en terme de concepts à la condition du raisonnable, cette frontière si fine et si ténue pourtant, si opaque ou transparente selon sa rigidité, le Joker, dans ce que les comics appartiennent également à leurs divers interprètes… dessinés, cinémodelés, jeu-vidéalisés, animes, replays, cosplays, playbacks et back to the futur, les comics injectés à la transition papier ! Le Joker l’est tous, tous le sont plus ou moins de près ou de loin.
oui je grille ma fin directement après avoir tenté l'inverse ; le Joker peut vite pour moi briller comme la principale force agissant contre la raison humaine... une fierté entre l'intellectuel et le pathologique psychique



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quelques étincelles
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J’ai un peu rematé Hot Fuzz, film policier comique, anglais, qui pour moi incarne un trouble social important à signaler : dans cette fiction axée sur la parano du protagoniste, tout le monde pense être gentil, et l’excuse plus ou moins argumentée de chaque n’empêche pas le mal de s’insérer ; attention spoiler, l’association du village dans lequel débarque l’inébranlable agent des services de police Nicholas Angels, sous formulation, presque sectaire, du ‘bien commun’, regroupe tous les puissants dudit village autour de meurtres sensés leur garantir de gagner, comme chaque année, le prix du meilleur village de l’année ; je lui imagine les glissements aujourd’hui étudiés, merci Annah Arendt par exemple, qui conduisent souvent aveuglément, des consensus autoritaires vers un régime dictatorial ou au moins abusif. Le dénouement du film nous fait choir en même temps que les policiers de la brigade, d’une illusion maintenue autour de ce si puissant concept qu’est le ‘bien commun’. Il suffisait d’un commissaire abîmé par la vie, armé d’un sourire et de bonnes intentions, pour que dans les catacombes du village, finissent par s’entasser les cadavres. Le point que je retiens est que, dans cette illustration, l’immoralité se pare de moralité, le meurtre se justifie même sous silence, le secret envenime la situation en créant une confiance tirée d’une hypocrisie inconsciente de l’être. Autour d’une comparaison presque invisible je crois, sur le plan de la démographie, sont expliquées au lieutenant Angels les applications divergentes de la loi par rapport à la capitale dont il est issu : dans le village tout le monde connaît tout le monde, et même si la loi est la loi, eh bien sont excusées des laxistes sanctions et autres prises de décision légalement autoritaires… Skinner le commercial, préfère ne pas porter plainte suite au vol dans son établissement, d’un paquet de biscuit par un adolescent ; il ne voudrait pas faire monter les statistiques de la criminalité, et laisser une chance à ce jeune qui, selon lui, n’a pas tant commis un délit qu’une déplorable affaire sans importance. Idemement, les tenants du bar se justifient de servir de l’alcool à des mineurs, car ici au moins ceux-ci ne causent pas de problèmes. Puis, dans ce même bar où le lieutenant Angels s’abasourdit de voir ces mineurs la veille de son entrée en fonctions, il rencontre sans le savoir son futur coéquipier, en cette veille de son premier jour de travail : en état d’ébriété, celui-ci manque de le tuer en prenant le volant, ce qui le conduit en cellule ; le lendemain la sanction par le commissaire, également père de cet agent, est assez dénuée de sens politique, mais pas d’empathie sociale, une différence depuis l’expérience de la mégapole londonienne par le promu lieutenant en campagne ; son futur expiateur de discipline, Danny : pour sa faute, corvée de banana split !
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‘Descartes ? Pour dire que chacun poursuit son propre bien, en tout aveuglement de ce que ce bien est propre à chacun et à une causalité toute relative propre à ce qu’on n’est pas tout puissants ni tout lucides sur ce bien relatif ?
Il me semblait avoir pluss à raconter sur ce film, mais je néant. Alors gardons cela pour plus tard si cela me revient, voulez-vous ?’
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Avant de parler de Riddick, que je n’ai pas vraiment rematé, je crois que les protagonistes tueurs et dont on peut se parer d’empathie, pourraient entrer dans ce palmarès de méchants qui m’attirent, les figures que j’ai rencontrées, à propos de la folle notion de la représentation des psychopathes, culturelement. L’iconique Hannibal Lecter, esprit intellectuel jouant la carte de l’intégration en société mais dissimulant un esprit criminel perverti, je lui voudrais une critique digne et luxueuse dont je me sens incapable, alors peut-être devrions-nous commencer par Dexter ?
‘La série dont le gentil est le méchant’, rien de plus explicite pour mélanger façon yin-yang, le noir et le blanc, le bien et le mal, le je et le autre…
Je n’ai pas lu les livres, et au-delà de la première saison exceptionnelle pour cette série télévisée, tout n’est pas à prendre dans cette fiction, si ce n’est ce qui se retrouve pour moi en bcp d’histoires, ce vacillement de l’universelle notion de bien et de mal, qui pourtant en ses formes, reste individuelle, personnelle, unique. Le tueur en série poursuit le code enseigné par son père anciennement policier, qui, l’ayant adopté sur une scène de crime, perçoit que le gamin ne s’ôtera jamais son désir meurtrier traumatisé. Une fois adulte, Dexter, également dans les services de police de miami, est présenté comme un justicier, un sombre hôte lui servant à justifier les directives de son esprit, ce notamment par l’argument qu’il ne tue que les meurtriers, c’est ‘le code’ ; quelle image de la violence légitime… légitime ? Nous observons pour qui le verrait, que tuer les méchants et l’une intuition humaine du bien et du mal, ici mise en cause dans ce que la conscience de la vie, de la mort, du pouvoir et de l’intellect, voudrait rendre justice. Lui excuserions-nous ces actes qu’aucune police ne parvient à coincer pour d’autres méchants ‘moins’ immoraux ? Aujourd’hui avec un léviathan qui refuse la peine de mort, difficile de penser comment les exécutions publiques ont longtemps, historiquement, rassuré les populations en punissant les fautifs ; mais avec Dexter ? Une justice du bien au dessus des moyens de la police, et pourtant du meurtre, et des pulsions expliquées, rationnelles, sur la psyché dérangée du personnage central.
Idemement mon propos se tarit avant d’avoir tout dit, alors digressons à nouveau ?
Riddick est moins ‘excusable’, mais tout aussi fascinant : un criminel recherché dans l’univers sf qui l’incarne, criminel donc, aux instincts primitifs qui lui donnent une indépendance invincible. Tuer ne le dérange pas, et pourtant je lui vois une morale largement plus digne que tous ceux qui le craignent. Là où comme le dit Yoda de Star Wars (nous y reviendrons sûrement, bleu-rouge…), l’attachement mène à la jalousie, Richard B Riddick se déculpabilise du mal qu’il fait, je pense sous la réserve que bcp de comportements admis comme ‘humains’ ou ‘moraux’, lui résonnent comme des faiblesses non seulement ontologiques, mais surtout bel et bien pratiques en milieux hostiles et non civilisés : il survit à tous les enfers qui se présentent à lui, là où les personnages qui l’entourent finissent par payer de cette ‘humanité’ soi-disant ‘empathique’ et ‘morale’, par leur survie en ces planètes contraignantes.
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‘Mais est-ce là pour moi le moment de me revenir à cette idée qu’il y ait méchants et gentils ? Je ne vois que trouble à cette lentille.’
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Revenons alors directement à Star Wars, la fiction qui peut très vite paraître pour qui ne creuse, comme dichotomique à l’extrême, illusoirement binaire : la force, le bien et le mal… Tout ceci ne serait qu’imaginé par le fanatique, ou l’anti-fanatique, et ce, sans creuser ce que je vois à George Lucas et la sagesse qu’il délègue principalement à maître Yoda. Un détail qu’il faut aller chercher soit chez les cinéphiles, soit chez les connaisseurs conscients de l’univers ouvert et libre de droits, est le concept qui m’a retenu avec la couleur des sabres, forte symbolique totalement tacite dans les principaux films… Nul n’irait comprendre sans passion et curiosité, que le sabre violet porté par Mace Windu de la deuxième trilogie, est la couleur qui rallie ceux qui ont la formation Jedi ET Sith. Pour moi ce personnage est le rare lucide qui s’émancipe de l’occidentale vision binaire du bien et du mal, oui, le sabre violet est pour moi la nuance promise par le yin-yang bleu-rouge, la conscience de la relativité de ces choses, et leur préhension en tant que telles ambivalentes. L’équilibre ainsi représenté est pour moi assez clair du point de vue d’une auto-critique hollywoodienne ; c’est bien le plus puissant du mal, qui fait disparaître cet adepte des deux camps, et peu comme lui servent la neutralité non par l’abstention et le silence, mais bien par l’usage des deux leviers comme action pour l’équilibre… non ?



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sur une mèche infinie
« Glisser d’un nénufar à la surface d’une bulle de poisson pourri. De poison pour lui, Drosero, le méchant qui voulait être gentil. Il en est un. »
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‘Moi il faut que je glose sur ses alters diffractés. Les images ponctuelles que je choppe à mon histoire, des bouts de culture éparses, pièces d’un puzzle à l’infinité de pièces toujours manquantes. Scindée la réalité.’
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Car je songeais à Gollum, personnage relativement fracassé de l’esprit. Oui, ce qu’il y a de psychique dans ce cerveau, incarne tout un tas de paradoxes et douleurs métaphysiques sur les plans du temps, de la solitude, de l’asservissement, de… Gollum. Dans le Jackson de Tolkien, il y a cette scène, cette illustration de la dichotomie extrême en cette scène du combat intérieur entre sa loyauté envers le maître, et sa liberté propre, et là où glissent d’un côté et de l’autre, parfois le gentil et parfois le méchant ; le dialogue, le contrechamp alternatif, le jeu numérisé d’Andy Serkis, il y a ce qui pourtant n’est ptetr pas à faire valoir comme valeur stable, cette binarité emphasée à l’extrême... à laquelle tout le mysticisme de Gandalf renvoie, sûrement avec l’accord de l’auteur, comme la nuance de prédictibilité, que le magicien prononce prophétiquement sous la Moria, et par cet écho qui ne peut se taire au dénouement de la trilogie de Jackson, le Seigneur des Anneaux en tant que porte accessible au grand public, n’est pas le plus sérieux travail de l’auteur, le cinéaste joue également cette carte, sur la profondeur théorique de ce que Tolkien construit une solide cosmogonie dans un univers riche et cohérent, où le destin se joue moins des sages prudents que d’autres plus affirmatifs… le film Hollywoodien, je le trouve à cette hauteur d’un large public, et le Gollum est ce qu’il me reste à aiguiller pour la morale relative des choses de bien et de mal et pour l’esprit qui se trouve responsable ou coupable, voire autrement et selon.
Et pourtant, c’est l’impartial d’une aiguille de boussole qui, me semble, ne se relativise que richement, par l’accumulation de sa propre contradiction ; et alors que toute forme d’irraison semblerait habiller les deux faits indissociables et pourtant incompatibles que cette binarité imparable, et les autres dimensions sous lesquelles doit s’inscrire la réalité, celle-ci tjrs relative et propre à chacun de ses angles de perceptions, notamment nous singularités humaines, personnes individus, aux angles morts limités… eh bien reste les deux prises, on y branche ce qu’on veut. Moi oui.
Gollum ? Peut-on qualifier de… Y’a un truc autour de sa dignité non ? Un truc de civilisé. C’est ce qu’il perd avec l’anneau, c’est ce qu’il perd avec la quasi-immortalité, encore l’anneau. Le film montre bien comment il est ‘retourné’ à des bas instincts. Et pire : qu’il tient tout ceci d’un fonctionnement, probablement à rapporter à un cortex primordial qu’on a un peu tous je pense, et que ces instincts résonnent en le reflet d’une cupidité qui l’avilie… C’est, par et au détriment de, son propre pouvoir tiré de l’anneau, qu’il perd la raison, la sociabilité, le lien sur l’extérieur, sa digne raison et stabilité d’esprit. Sa vie entière, étirée par l’anneau, est cet inaccessible rejet de sa propre réalisation, garrottée, exsangue  ; ou plutôt veux-je vous dire, la réclusion de sa folie en ce qu’il m’apparait comme un étrange cogito cartésien singulier, vécu par ce déterminisme fictif qu’est l’anneau de Sauron, magique, assez fort chez Tolkien pour que l’illustration du problème métaphysique sur le temps soit touchable du bout du doigt de la conscience, par cette interprétation sensée à propos de la fin de cedit anneau de pouvoir, résolution de l’arc scénaristique de la trilogie de romans, elle-même faisant figure de proue, ou plutôt tête de gondole des rayons du cinéma.. et ? Bien, Gollum rend irresponsable l’héroïsme de toute cette épique histoire : il aura fallu bien des volontés et leurs actes incidents, pour qu’au final à la perversion inhérente au mal de l’anneau de Sauron, ne lui ‘résiste’ que la folie, l’inconscience, ce vice porté tout du long par Gollum mais qui poursuit tout porteur du fardeau… Sa cupidité, sur l’instant décisif dans la montagne du destin, est cette drôle de pichenette où ce qui sauve la terre du milieu, c’est le décontrôle : Frodon s’est laissé pervertir par l’anneau tout comme Isildur en son temps, et tout comme Gollum qui lui est justement opposé. Leur lutte au dessus des flammes, le moment de l’irraison, qui de l’anneau cet intérêt partagé par les deux personnages, les monte jusqu’à ce qui n’interroge plus que le destin : par le pouvoir de folie qu’il injecte, à qui le porte et ce plus il le porte, finalement l’anneau se détruit lui-même en chutant avec Gollum, et ptetr une phalange d’une main de Frodon… Est-ce là Sauron qui perd contre lui-même ? Et une happy-end pourtant, le ‘mal’ est enfin vaincu après avoir pesé une menace de plus en plus réelle et cruelle. Les intérêts plus centrés sur les âges, les terres, les peuples, les langues, la magie, sont rassemblés là, en cette saga qui voit Gollum, pour moi, comme une sorte de confrontation de l’humanité, sous filtre d’une comparaison autour du concept flou et vaste, celui de la ‘civilisation’ dans un sens à tjrs globaliser vers plus loin ; il me semble que Tolkien, en tant qu’historien, possède de jolies cartes à jouer sur ce que je ressens de pertinent à cette illustration de thèmes comme l’anthropologie, la sociologie, les sciences de la guerre, de la féodalité, de la langue… je suis dépassé tant c’est vastement universel. Les ‘races’ illustrent pour moi la volonté d’isoler en une métaphore filée de fond, ce qui pourrait entrer en contradiction avec notre si unique, unifiée, ‘humaine’ espèce civilisée, comme soit ouvrir le futur à une pluralité de rassemblements biologiques de la civilisation planétaire ‘humaine’, soit et ou aussi, caricaturer le fonctionnement interne à cette solitaire vision d’une espèce solitaire, comme peut-être autour du chiffre trois les elfes les hommes les nains, Freud imagine un esprit qui discute entre le ça, le moi, le surmoi ; la tripartition du pouvoir politique démocratique de mon territoire, est cette même incompatibilité de plusieurs trucs irrévocablement conciliables, par résilience… Gollum dans la relativité de Tolkien entre ces pôles mais sur le chiffre deux ? Je ne sais moi-même, et alors que je voulais à la base de ces mots, vomir des méchants de culture à la pelle, j’ai envie now à cette lettre mot ligne phrase, de passer à un taux d’authenticité augmenté ; ça poursuit ce même but : la relativité morale de constat ; ce qu’il y a de déontologique à imaginer pour moi ? Enre deux ; et le reste.
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‘Des gentils, des méchants, faut pas oublier je crois, de le voir ainsi, vie ou mort, oui ou non ; après seulement voit-on les qui ou quoi, les pourquoi les comment, après voit-on les couleurs, les sons, les mots les gestes, après joue-t-on les actes, moi je ne sais pas ce que je raconte, je trouve ça normal même si ou pas chez autrui.
Mais des couleurs à Gollum ? Des pourquoi ? Est-il méchant ? Est-il ‘un’ méchant ? Comment le saurait-on ? Sa colère pour moi est une piste, et tout peut mener à croire que ce personnage use effectivement de son ressentiment à mauvais escient… mais qu’en sais-je ? Le mot est prononcé dans le film. Méchant. Par Gollum. Les autres sont-ils plus subtils ? Plus léger qmm ? Plus nobles ? Plus vertueux en actes, en pensées, en…
En tous cas je crois que tout se poursuit chez chacun sous caution d’un bien. Même la plus destructrice des intentions. Et que du passage de l’un et les autres, par leurs actes, l’équation commune de la réalité ne se maîtrise ni ne s’équilibre forcément, bien que chacun ait sa part, sa pondération d’inférences, et que tout peut toujours se retourner d’un coup, un coup inattendu, comme on dit de théâtre, un coup qui sauve ou coule. Dans la trilogie ça finit ainsi, choix de l’auteur, aussi puissamment binaire que volontairement à fin optimiste, et donc puis-je supposer, à dessein politique aussi intelligent que, surtout, ‘bon’. Mais tombé-je mon interprétation trop personnelle pour la reprendre en m’éloignant afin de recul, voyons.
De la numérologie pour parler des dimensions de la pensée ?’



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si des maillons à chaîne
« un catalogue non, même s’il lui faut quelques incarnations… et puis ? D’une question à une autre, sans réponse les osmoses se superposent ; j’voulais que le tapis roule et que rouge il soit foulé par les fous par les foules les fours les frous-frous les falafels les fait-là et... »
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‘Ma ‘poésie’ sans millimètre pour pichenette ; des Droseros ? Où suis-je donc dans ce bout d’excision de ce bout de mon esprit, la cartographie qu’il se construit, où est-ce donc ?’
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1
Et de la curieuse vie des artistes en acte du cinéma. Ils porteraient ces idées au-delà de leurs performances, car d’image ils imprègnent. Des gueules adaptées à un type de rôle dont tout le challenge consiste à tout de même rendre singulier cet alter ciné. Il y a des acteurs à rôles de méchants. Pour Luc Besson, monsieur antagoniste apparaît dans Léon ou dans le Cinquième élément, pour la variété libre de réalisation autour de qui porte et comment, ce qui pourtant ne lui colle pas forcément à la peau ; le gentil agent Gordon est un reflet acté que je trouve bellement transparent à propos de son rôle dans la justice de gotham, la ville Batman de Nolan dont nous traitions un poil au dessus.
Celui qui autour du cinéma, reste le théâtral iconique Vlad Tepes de Coppola d’après Bram Stoker, incarne donc bien le profil du méchant, et pourtant…
Cette sienne ambivalence révélée par Batman, je trouve, trouve une belle place autour des suspicions paranoïdes dans son rôle dans la saga ciné Harry Potter, Sirius Black le reflet du supposé méchant que toute la justice accable.
Gary Oldman
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2
J’ai pas rematé ni… la série Hannibal ; Casino royal ; alors…
Mads Mikkelsen



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failles & néants
« cents francisquaux, ces francisés de la cédille, qui pour les beaux yeux d’une fille, ou du damoiseau à la brindille sous la peau, aïe ça pique, pille-à-sac, un pont rouge d’île-ci à là, faux cils de pierre à cœur de braise, la ville dont les trames de route oscillent du doute possible… »
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‘Je ne me demande que pas pourquoi, pourquoi pas ; et d’un rebond entre les mailles du gilon, comme un gilet en veston, je ponds, ces quelques ronds de fumée par laquelle j’irai m’asphyxier…’
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1
Des méchants des méchants…
Faudrait que je replonge dans un passé du cultucinoche ou ailleurs que je me tire. Mais… ? Non. Pas le goût.
Le bien le mal ? Las vegas parano en triste quête sans alter, mais pas sans miroirs ? Douleurs et autres peurs ? Il n’y a pas l’icône d’une volonté à entraver les choses, c’est une critique de front d’un autre type d’environnement culturel où monsieur méchant n’existe pas, sans que soit occultée une teneur au mal, au malaise, au malêtre, maladie bcp de médicaments kof !
Ils sont bien tous les deux tarés comme il faut ces associés du trip, psychédéliques. L’un avec son couteau menace danger plusieurs fois, l’autre est en perpétuelle crainte de la réalité. Ambiance extrême, entre fuite totale et accrochage désespérément vain, l’oppression ne vient pas de quelqu’un en particulier ; elle vient d’ailleurs.
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2
L’axe de la vengeance ?
Je ne vais ptetr pas remater Slevin Lucky Number, mais je crois justice est parfois l’excuse mal placée pour un process amplificateur du mal ; le mal… Cette notion que tout consensus combat sur son terrain. Une équipe de cerveaux agissant ensemble, aime s’accorder sur la théorie de comment agir en groupe, et entre l’explicite et le tacite, le signé ou non, le divergent et réfléchi, les partis pris et leur ambivalente force de cohésion ou de répulsion, ils luttent en parallèle lorsqu’ils font union sur une route forcément justifiée par un intérêt commun répondant aux critères d’intérêt de chacun… c’est bien ?
Un chouïa de plus de punition, de coercition, ou d’un quelconque vice, à la vengeance ; de en dommages et intérêts, v’là la punition gratuite qu’on aime offrir à toute offense…
La mort facilement illustrée rôde dans chaque esprit humain, ou alors l’emprise d’une tenaille de souffrance approfondit cette sombre matière ; un affranchissement infranchissable pour qui l’attend ; est-ce un peu l’humain parleur, l’humain écriteur, l’humain hurleur ou l’humain beure-noir-pour-tes-pleurs ? Un œil cocardé, le mal se joue depuis long, de la dissimulation de cette mort aussi banale qu’inconcevable ; lui ôter son poid par pire, c’est un pouvoir d’entre-humains ; une vie sous laisse, sous chaînes, la vie vaut-elle tjrs mieux ? Même le méchant se tait…
La vengeance.
C’est terrible. Comme l’inflation du marché de la justice humaine, de la résolution de sa dignité, sociale et individuelle, comme cette dette éternelle du comme-tu-m’as-fait, non ? Irrésistible ce désir, de faire payer plus par rapport au trop qu’on a soi-même payé.
Pourtant…
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3
‘Au fond la question est de bien mélanger le yin et le yang ; pour ça il faut les construire puis les déconstruire, une tâche de peinture sur une palette d’artiste, et l’autre, et ensuite comment qu’on mélange… Une spirale qui aspire ? Une ‘aspirale’ ?’
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Des méchants pour des gentils ?
J’irais remater, si je pouvais, le perfide léon le caméléon ou l’implacable crabe, de Pixar, les monstres des monstres, et je digresse volontiers sur l’idée chopée en réflexion universitaire partagée, ce qui résonne en une astuce des mots et de leurs paradoxes, parait-il ui des non-monstres, que selon, ‘seul l’humain puisse être qualifié d’inhumain’… à réfléchir non ? Qui de la sphère terrienne est invariablement lui dans un cercle d’étouffement de tout ? L’humain, seule espèce qui s’entre-paye pour survivre ; dans quelle apocalypse de méchanceté ? Ptetr pas une histoire de cœur non, plutôt une de cervelles…
J’irais remater, si je pouvais, Idiocratie ce film concept assez transversal au risque potentiel intellectuel… Lutter dans ce film, c’est garder sa raison. Non pas contre la folie et ses histoires de lien humain ; non, contre l’intelligence qui part trop loin devant, ou devant derrière.
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4
Dans Dark City que j’aimerais encore remater, c’est une fatalité extra-terrestre qui infecte le bien, le scénario supporte l’élément fictif factuel de la dégénérescence d’une espèce plus avancée que l’humanité, qui se sert de nous pour les expériences scientifiques sur le vivant, qui pourraient les sauver de l’agonie de leurs individus.
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5
Méchant ?
Qui donc oserait cet affront de cœur ?
J’aimerais aussi me remater l’Imaginarium du docteur Parnassus, comme ça, j’trouve il claque. Y’a évidemment Tom Waits en un Diable assez sulfurique pour être vraiment mauvais, acide, piquant, et pourtant tout en velours. C’est en un ping-pong depuis Heath Ledger que je repense à ce film, parfois lié-je ainsi le rayonnement culturel… Là il est… mort pendant le tournage ; ça rend le film de Terry Gilliam comme sauvé in extremis, ou plutôt contre galère, la pléthore d’acteurs qui lui rattrapent le personnage, font un atout imprévu et glauque de ce que j’apprécie vraiment fort ce bout du cinéma.
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‘Je me souviens, pas cette salle de ciné, mais plutôt…’
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Que faut-il au souvenir, demander naïvement ceci m’octroie le nuage stable du doute, entre conception relative et relativités des conceptions. Le type est un filou, attention spoilers, il échappe à ses poursuivants par une astuce dangereuse mais osée : laissé pour mort pendu sous un pont, le voilà sauvé par une étrange compagnie, qui lui ôte son flûtiau de la gorge et le ramène à conscience ; hélas le Heath Ledger joue une amnésie partielle, laissant l’intrigue se déplacer autour de ceux qui l’ont recueilli : un mage immortel, damné par le Diable, à la pluri-peine cumulée de devoir sacrifier sa fille, elle-même fruit d’un précédent pari entre le tentateur joueur, requin, qui ne fait qu’enserrer son emprise par la pente vicieuse d’un espoir sans cesse ravivé puis anéanti , et donc qui est sa proie humaine ; à la manière d’un conte de fée moderne, le personnage entre dans un univers de magie autour de l’éternelle distinction des dirigeants de la morale, ici représentée autour du concept que tant d’âmes humaines peuvent percevoir leurs actions comme sur d’une balance à deux plateaux. Depuis l’Histoire, le bien et le mal coexistent. Alors moi ici ? Qu’y fais-je sinon ma propre toile de fils de mots… ce film étrange.
L’humain homme éternel face au renouvellement perpétuel du mal moustachu ?
Évidemment, que l’un autre diable viendrait me détourner de ce qu’Heath Ledger Joker est autrement un acteur du rêve de Terry Gilliam ; celui d’un autre Hollywood… Constantine l’exorciste par Keanu Reeves, et par branches ses autres rôles en troncs l’acteur humain homme du si varié mal absolu, personnifié jamais aussi pur que ce voudrait ; car dans cet autre film le Diable est aussi sous les traits d’un acteur, à distinguer d’autres formes de vie fictionnelles du cinéma… Il y transpire ce qui rivalise d’universel avec le Joker pour la culture récente ; car d’une lentille un peu plus large, le diable est une autre forme souvent tentée par la culture, l’art qui se veut représentation, du mal le plus global qui soit ; des siècles servent des formes plurielles que je pourrais depuis mon angle de vue, associer à du rouge, du noir, des cornes une queue en trident piquant, des flammes, bre, l’enfer et son maître des logis ; c’est bien imagé dans le Constantine qui me voit le suivre sur une part costard-cravate de la chrétienté d’ajd ; et le diable possède des tatouages de cou en flammes tribalo-sans-chaussures, un peu flippant si tu le croises en vrai je crois, comme le Tom Waits de l’Imaginarium
Mais aussi comme le choix de tout-un-chacun, illustré dans le film à l’auteur similaire, en crochet, du Las Vegas Parano, lions lions voulez ? Le pouvoir de la caravane du vieil homme monsieur Parnassus ? Projeter qui y entre, face à une situation morale pure, là où sans prévenir, le choix lui est donné entre deux chemins bien définis par une morale que personnellement je préfère relative, inspirée ou inspirant les mythes les plus légendaires ; sur cette balance, le choix d’une vision où d’un test divin, l’on peut choir ou s’élever, perdre ou gagner, et se marquer surtout du jugement binaire à l’impartiale absence de nuance entre le positif ou le négatif d’un résultat, ou de l’intention qui l’atteint, le motive… ici le mystique démon Tom Waits.
Dans le film l’imaginaire y est incarné, ce n’est pas de la fiction réaliste et je crois qu’il est important d’en rendre compte en tant que cela suscite des outils pourtant spécifiques pour penser une part de l’esprit des organisateurs du scénario, ce dépassement par confrontations d’éléments singuliers.
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‘Où vont-ils nous trouver ?
Je me demande presque ou presque pas, il faut une fuite au trépas, reconduite est la loi de la suite, puisque c’est bien de ça qu’elle survit, la fin perpétuelle, comment ?
Eux.’



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entre rayons de roues
« Soleil-couchant, contre Lumière du Soir, une extinction, de voix, créa les premières formes d’Histoire ? Ou n’est-ce que pure projection auto-référente ? Le feu dernier, le jugement d’une étincelle de vie qui passe à trépas. »
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Roland ? Est-ce toi ? Qui ?
L’écrivain lui est dévoué ; tous.
Alors raconte, toi.
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1
Dans la saga de Stephen King, j’ai maté le long métrage c’est ouf. Eh bien ? Il y a des méchants des gentils, juste ce qu’il faut d’assez personnel pour que la question creuse ailleurs.
L’homme en noir… la Tour Sombre.
,
2
Mais digressons toujours, oui ?
Des Droseros ?



...


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Re : Droseros
« Réponse #1 le: 21 juillet 2023 à 13:50:20 »
https://www.acatfrance.fr/torture/methodes-torture
https://www.cairn.info/revue-confluences-mediterranee-2004-4-page-23.htm

même les droseros les plus sales de la culture, on sent que les artistes créateurs de représentation de la réalité, ne sont pas encore tout-à-fait au jus de ce qui se fait de réel ; j'en suis le premier pas surpris, j'ai grandi dans un monde de bisounours et je vois que malgré les efforts de sensibilisation sociale à la crasse humaine, on reste loin, loin de partager, loin de savoir, loin de pouvoir réagir... mes petits méchants là, au ciné, ils sont bien gentils par rapport à la réalité, et c'est assez déprimant pour moi ; je me suis figuré un temps que la torture était une bassesse humaine en dégression grâce aux lois et constructions visant cohésion sociale et bien-être des population... non ; pas du tout ; c'est l'inverse ; de plus en plus divisés sommes nous, et on n'hésite pas à se l'entre-signifier, quoique de manière bien dissimulée

j'ai honte de ma naïveté légère d'européen favorisé, surtout en sachant que la réalité est pire que toutes mes peurs, ce que j'en sais ou n'en sais rien ; rien de rassurant, ces humains

Citer
- D’apparence moins « moyenâgeuse », ces procédés infligent des souffrances tout aussi intolérables que les méthodes physiques auxquelles elles sont souvent associées. Comme toute catégorisation, celle-ci est discutable. Quoi qu’il en soit, les différences entre tortures physiques et tortures psychologiques sont souvent bien faibles.
- Les victimes ont souvent raconté avoir plus de mal à les supporter.
- Les séquelles des tortures psychologiques perdurent plus que les traumatismes corporels.
- Elles sont un agent plus efficace de destruction de la personne humaine.
- Ces méthodes sont de plus en plus sophistiquées. Elles font l’objet d’études et de perfectionnements constants.

le marquis de sade, j'ai pas lu, ça a l'air sale ; par contre dans la Casa de Papel, j'ai un peu mieux compris comment même la société, la civilisation, la politique, peut se salir les mains dans des formes horribles de la souffrance humaine (pauvre Rio)

je tiens donc à confirmer que tout ce travail n'est pas pour moi ni une manière de justifier la crasse humaine, ni à jubiler d'une quelconque forme de sadisme, non, juste à exprimer ce truc qui a l'air de pire en pire avec le temps...

edit : je me confirme aussi ma misanthropie... jme casse de 'votre' monde, y'en a pas un pour rattraper l'autre pour ma parano, j'me casse, rien à faire avec 'vous'... dommage que 'vous' soyez partout, dans les pattes de tout le monde, les miennes ça me soule (dsl pour mon ressentiment, mais franchement, je suis bien lucide à ne pas avoir confiance en personne...)
« Modifié: 21 juillet 2023 à 13:57:13 par Dot Quote »

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Re : Droseros
« Réponse #2 le: 22 juillet 2023 à 10:53:09 »
Bonjour Dot,

j'ai passé un moment à picorer tes considérations diverses sur le cinéma, les méchants de cinéma, la vie. J'ai souri, je suis resté perplexe, je me suis dit" pas mal les analyses de nos méchants de blockbuster, cette nouvelle mythologie qui peu à peu prend se place en littérature" je me suis arrêté, j'y suis retourné...

Une chouette promenade, parfois bien accroché à mes cannes de marche mais plaisante, originale... avec des secrets de mise en forme à la >Dot

B


Tout a déjà été raconté, alors recommençons.

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Re : Droseros
« Réponse #3 le: 22 juillet 2023 à 19:00:35 »
Bonjour Basic,
ta réaction concernée, et le fait d'avoir partagé, m'ont donné une inspi pour reprendre ce bout de nano abandonné, mais c'était tout-à-l'heure et j'ai complètement zappé le ricochet que cela me donnait envie de faire rebondir pour une partie II, zutzut mais tant pis, ce qui est devait être, ce qui n'est pas peut tjrs être, moi je valse dans les entre-deux... ça fait pas partie d'une note littéraire, mais j'ai envie d'ajouter à ce contenu ce petit complément à propos des deux premiers personnages ptetr fédérés par la suivante corrélation incertaine de mes perceptions :
(après ce merci à ton intention)

ce rire trolol, ils partagent tous les deux (J&J) ce truc qui à l'oreille me renvoie à une sensation bien physique* là dans la gorge juste je-sais-pas-où, j'oserais presque pas l'essayer tellement il fait fliper, mais qmm c'est un rire méga intense, à l'extérieur de ce son dont j'ai la tactile perception dans mon homonculus, qu'à l'intérieur où ça a l'air vraiment fort de marant s'il est invoqué pour être traduit... ce rire complètement fêlé !

le fou rire de jafar  sublimé par le comique de yago x')
encore pluss taré de la gorge ici vraiment poussée à l'extrême cette origine chelou

* (ça vous arrive des trucs comme aç ? des synesthésies sensorielles, genre sentir physiquement d'où vient ce rire ? moi plein, je crois, le dernier c'était quand j'ai 'deviné' la contenance (volume) d'une boite de semoule entamée, à quelques mètres de qui la prenait, ça a pris une fraction de seconde quand elle s'en est saisie, et par le mouvement que je percevais, entre le bruit, ce que je voyais de la boite, comment elle subissait la gravité dans les mains de la personne, me suis étonné de mon naturel à percevoir ça qui pourtant... reste indubitablement intraçable pour moi et provoque pas mal de paranos où je ne sais d'où me vient une perception du réel sans savoir comment, pourquoi, si c'est ça ou non...)

joker laughts (y'en a moins dans la vo de cette origine de gorge, mais j'ai eu la flemme de chercher plus longtemps pour la vf)

(pis en tite réflexion de fond, qu'est-ce que le rire ? je le situe dans une moquerie souvent, parce que j'suis bien parano, mais en vrai j'peux pas m'ôter l'idée que ceux qui sont gentils ne le sont qu'entre ceux qui partagent de quoi rire, et tjrs sur un truc, 'au dépend de' ; sentiment de victoire ? de supériorité ? j'trouverais glauque un monde sans rire, mais j'trouve glauque le monde du rire, y'en a qui disent un truc que j'approxime en 'on peut rire de tout, sauf avec ceux de qui on rit'... l'autodérision solution ou faiblesse ? j'vais pas enquêter, je sais pas rire je crois mais je le vis juste... en tant que barrière sociale, et non en tant qu'un manque de joie...)

(edit : bcp plus triste mais autrement glauque, résolument pathologique, celui du j par JP très... malaisant... paranoïde qui me touche... joker)
« Modifié: 22 juillet 2023 à 19:25:39 par Dot Quote »

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Re : Droseros
« Réponse #4 le: 22 juillet 2023 à 20:06:26 »
Bienvenue cette suite.

Comment rendre intelligent ce que les intelligents méprisent.

Une sorte de tendresse pour JP, ce visage assez inquiétant qui peut passer de J Clash à Joker.

B
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Re : Droseros
« Réponse #5 le: 22 juillet 2023 à 20:29:45 »
Grave, une tendresse qu'on se sent coupable de ressentir non ? Tellement immergé dans son rôle, son corps maîtrisé dans toute la complexité du personnage, la caméra qui est aussi lente et silencieuse qu'un bide d'humoriste, ça fait vraiment réfléchir sur le rire et la relativité du bien et du mal... Comme le synthétise cette scène d'accomplissement, d'éclosion, de métamorphose de ce futur super-vilain pour ceux que le film entier decouragerait : https://youtu.be/6_BmUh_Kw38

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Re : Droseros
« Réponse #6 le: 06 août 2023 à 13:15:30 »
j'ai bien fait de pas continuer, y'aurait bien eu qqun d'informé pour me tomber dessus pour plagiat, et j'admet que Bolchegeek a l'air autrement plus sérieux sur son sujet que moi et mes divers papillonnements sans cible

il appelle ça le syndrôme magnéto, une autre approche que mon idée de dents végétales (cf titre)

article adn (pour une des rares fois où je peux cliquer sur un truc sans convulser...)

 


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