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Auteur Sujet: La violence révolutionnaire est-elle nécessaire ?  (Lu 1207 fois)

Hors ligne Marcel Dorcel

  • Calliopéen
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La violence révolutionnaire est-elle nécessaire ?
« le: 28 mars 2023 à 17:47:53 »
En ces temps  de tensions sociales, très bon texte avec une analyse pertinente. Je ne sais pas si ça  fait avancer le schmilblik mais ça permet au moins de se poser quelques questions que je me pose moi-même.

Deux citations intéressantes pour poser le sujet.

" La violence n’est pas un moyen parmi d’autres d’atteindre la fin, mais le choix délibéré d’atteindre la fin par n’importe quel moyen. " Sartre

"Je m’oppose à la violence parce que lorsqu’elle semble produire le bien, le bien qui en résulte n’est que transitoire, tandis que le mal produit est permanent "
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Re : La violence révolutionnaire est-elle nécessaire ?
« Réponse #1 le: 28 mars 2023 à 21:51:34 »
eh beh '_' sacré document

politique ; humain ; société ; histoire ; projets ?

organisés sur un territoire, nous entrons dans un tout nouveau contexte historique de son occupation, de sa gestion ; la notion de politique se restreint d'après un consensus à remettre en question selon moi now que l'occas' : 'posséder un territoire', difficile de faire une révolution 'politique' plus totale que se dire de penser des lois sous l'autre vision qui serait que le territoire peut se valoriser selon d'autres catégories que celles qui animent les pays, les nations, bref, ces drapeaux qui nous demandent de passer par du papier autour du pouvoir pour penser notre existence humaine sous cet angle social civilisé par occupation des endroits profitables, ui pluspluss jusqu'à !

tout le texte qui m'a tenu en attention sur bien 80% du contenu, est super large d'esprit, j'y ai rebondi de contre conclusions en angles nouveaux, remontage de branches conceptuelles, distinctions pertinentes, qui m'a tenu en haleine, mais me restait au moins ce doute : est-il possible de penser une planète humaine où la violence n'est pas qu'histoire de politique ? bien cité j'ai lu, le monopole volontaire et légalisé de la violence officielle par les forces de l'ordre j'imagine, serait un tout autre service en termes apolitiques tels que je m'imagine nourris des nécessités écologiques par unicité et diversité de l'écosystème à tenir en équilibre, de ce tout petit bout de planète ; que tout comme l'ère des gourous s'est vue révolutionnée à terme, l'ère des drapeaux nous n'iront à terme sur la lune que pour dire 'jsuis venu' plutôt que 'ça m'appartient touche pas' ; j'ai associé la bonne mesure des contradictions de ce document à la complexité à m'y retrouver ; la politique des loups, des chiens, des chats, en matière de drapeaux, relève bien pour moi d'un truc que la possession toute conceptuelle de surface d'existence, par les cachets qu'ils soient rois présidents ou autre, rend sclérosé pour penser les relations humaines de coordination, et qui risque de péter d'ici qu'on y pense ; c'est ptetr urgent d'ailleurs, politique pays frontières barrières et pourtant... des chaines la langue le patrimoine l'histoire, sur un bout donc, de sphère que ça ouvre le je de chacun à ce que bon, y'a d'autres influences et déterminismes de qui pense quoi car où ; ce qui fait chauffer les cerveaux en violence pas uniquement physique, non ?

je me suis cassé les dents sur cette donnée : seule la violence physique est efficace ou...? j'ai looooooongtemps espérédésespéré de l'inverse, et ça va me faire mal de renoncer à cette histoire... ceci dit ça coïncide presque à la réalité contre mes constructions d'intuition, que j'ai juste trop tenu d'irréalité alors

révolutionner un système politique... l'envie au moins d'un mieux social implanté en sédantariland ? que celui déjà en place ? progressiste pourquoi pas alors, la révo ? ça peut tirer du bénef par principe, mais jusqu'à quel mieux si c'est cumulé dans l'histoire qui s'écrit ? un éternel ou cyclique ou alors un couvercle à sauter ? je reprends le truc de changement d'ère du point de vue politique de l'occupation de l'espace sphérique disponible, ce qu'on en sait ou sait pas chacun à notre échelle, ce qu'on a des idées réalisables nouvelles genre se barrer de ce caillou ; mais que si on libère la juridiction de l'Etat... ça va régler une partie du problème, mais ça veut dire quoi l'Etat, dans sa fonction politique, quand tu te couches à l'heure de tokyo, en étant né en antarctique, que tes parents se sont rencontré en immigration, que tu parles trois langues mais avec une religion de l'autre continent et des idées politiques qui se demandent si droite et gauche c'est pas un hochet pour futur confus des directions d'automobile, cette même voiture fabriquée avec des bouts rares de morceaux de planète, mais payés par d'autres types d'ailleurs pour que ce te soit livré par la non-violence d'amazon mais par pétrolier et même sur le fin fond du point némo, là ui, moi, j'trouve la société a besoin de révolution sur la question des lois de territoire, donc, de politique générale en cete organisation humaine, la société dans ce qu'elle déborde du simple consensus politique dont on a l'habitude du pouvoir majoritaire ici amoindri de nos jours ; se détendre socialement de où on marche, avec transition depuis tyrannie du touche-pas-c'mon-drapeau-au-chef-qui-frappe-la-monnaie-pour-que-je-paye-le-notaire, mais ui sans mots sans consensus, dur de dire qu'on peut sortir de la cage à poules comme ça en nature sans Etats... d'où que chaud à prévoir comment libérer la circulation ; anarchie ou utopie ? chacun chacun... tous tous...

conflit ; quand c'est armé, c'est conscient, quand c'est communiqué, c'est qmm de la violence j'trouve, et c'est pas de la circulation genre cool ; s'offusquer est l'acte subi qui en est un peu la preuve attaqué mal au cerveau ; mais la conscience de la mort, philosophiquement sans intérêt comparé à psychologiquement ; l'humain se tue parce qu'il sait et ça lui vrille de plus en plus les actes, surtout je pense quand c'est l'autre qui pète dans son bain et qui a la même idée que lui qui tente de l'apprendre à son chien ; c'est de plus en plus transparent pour la société, que c'est une responsabilité qui oscille entre légal et illégal, et carrément chelou d'un point de vue moralement assez universel du vivant au moins ; que justifierait ?! le vertige du truc !! et pourtant encore pour partir ailleurs, on est devenus douillets de ne plus s'esclaffer du spectacle des exécutions publiques, ou prudents à ne pas énerver les costauds nerveux au gourdin, voire même carrément émotifs à ne plus savoir ce qu'est manger un cadavre ; ou subtils à s'imaginer la précision chirurgicale des rivières pourpres, immoraux à tester les limites de la douleur, de la souffrance, qu'est-ce...? inutile ? j'crois y'a des cultures plus souples où tu vas pas gronder un enfant avant qu'il touche le feu et pour pas que, et pour la leçon à donner, mais le laisser s'approprier par lui-même ce qui ne fait défaut à aucune vie, tu touches le feu une ou deux fois, après soit tu meurs soit tu comprends, l'entre-deux est ténu pour eux... mais violence de qui ? du feu sur la main du grondage sur l'apprentissage ? l'haltérophile il sait que son muscle va pas grandir s'il ne lui déchire pas les tissus dans la bonne proportion d'effort ; effort ? le devoir politique, démocratique, socio-convenu, qu'est-il en termes de violence pour qui ne s'y sent pas ou s'y tente à correspondre ? l'histoire ! ça va bien percer un jour nan ? quand on sera plus nombreux encore ? que les intérêts et moyens communs vont changer de nos déterminismes personnels de jusqu'à ajd depuis très long ? y'a plus de monstres, pis on a masse traces ! j'espère le léviathan s'accommodera de ses paradoxes avec satisfaction, mais la coop la collab, j'espère que ça va remplacer la fragmentation des populations, politisées ou politiques ou non, parce que t'façon c'est déjà bien commencé le mixage des composants individuels des Etats, bientôt ça voudra plus rien dire, alors que la violence risque de perdurer...

'_'

x')

le ppp de kant, j'suis sûr il voit que y'a un dèl à viser ce qui peut passer pour une utopie tant que le léviathan social non politique est tel que ma solution encore pas là ; les intérêts du tous et du chacun doivent changer pour intégrer la paix (que je trouve plus fort que ce qui doit se travailler de la violence), j'pense ils sont sur le point de le faire ; mais chacun a le choix, et selon si celui de qui peut quoi, ça peut faire des drames ou des sagas ; en tous cas moi j'ai peur de la violence, j'trouve ça sain en tant qu'atteinte iu, à l'intégrité physique, je vais ausculter ma susceptibilité face à la violence verbale, appparemment c'pas si important...

mais heu, j'suis franchement personne face à ce que je viens de lire en spoiler ; merci

nécessaire ? un bien tyrannique concept existentiel ! à user à bon escient, je propose ?

Hors ligne Glaçon

  • Scribe
  • Messages: 63
Re : La violence révolutionnaire est-elle nécessaire ?
« Réponse #2 le: 29 mars 2023 à 20:47:21 »
Ton texte se veut scientifique à la manière des articles diffusés sur Cairn, mais ça brasse idéologie dans une langue militante dès les premières lignes... Cela dit c'est bien la condition des "études sociales" à l'heure actuelle... ou peut-être depuis toujours.

S'il faut une "violence révolutionnaire", je ne sais pas, je ne suis pas très fan de concepts pour penser des réalités aussi simplement humaines et trivialement politiques. De violence tout court, oui. La violence est un garant de toute société, de toute communauté. Il faut savoir l'employer pour continuer d'être, et d'être dans la dignité.
Notons seulement qu'il serait hypocrite de la réfuter en toute circonstance : quelle société, quel régime, quel peuple ne s'est pas affirmé par un épisode fondateur fondamentalement violent, qui est célébré avec plus ou moins de coeur ou de lucidité à date fixe du calendrier ? 

Hors ligne flag

  • Prophète
  • Messages: 768
  • Le navet ne se pèse pas au kilo mais à la tonne
Re : La violence révolutionnaire est-elle nécessaire ?
« Réponse #3 le: 15 avril 2023 à 20:45:26 »
Bonsoir,
Citer
En ces temps  de tensions sociales, très bon texte avec une analyse pertinente. Je ne sais pas si ça  fait avancer le schmilblik mais ça permet au moins de se poser quelques questions que je me pose moi-même.

Se poser des questions c'est y répondre un petit peu.

Est-ce que la violence n’est pas le dernier recours quand tous les autres moyens pour l’éviter ont été vains.
Dieu et la nature vont bien ensemble, ça va de paire, c'est Dieu le père.

 


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