Bonjour Krapoutchniek,
Dans le cas de Céline, par exemple, quels sont les moyens que tu proposes de parvenir à faire une distinction : Faut-il nier le génocide ? Faut-il faire semblant que la Shoah n'est qu'un fichu détail dans les livres d'histoire pour parvenir à faire cette distinction ?
J'étais en train d'écrire un truc pour répondre à ça mais j'ai préféré effacer. Ca ne m'intéresse pas que ça parte en pugilat alors je vais me contenter de faire semblant de croire que tu as eu un moment d'égarement...
Bon donc, pour passer à autre chose que des bonnes grosses accusations bien douteuses, il y a un point qui n'a pas vraiment été soulevé. On fait quoi quand on ignore tout de l'auteur ? Ou du moins quand on n'a pas creusé sa vie plus que ça ?
Je suis d'accord avec toi, si on peut éviter le pugilat c'est tant mieux.
Imaginons que quelqu'un évite de connaître la vie de l'auteur pour ne pas se formaliser. Il me semble que c'est un choix, et non un devoir.
D'autant plus qu'il est difficile d'imaginer un cas de circonstances dans lequel il faudrait faire cette distinction et un autre dans lequel il ne faudrait pas la faire.
Quel principe dicte les fois où il faut et les fois où il ne faut pas ?
Pour répondre à tes questions, il me semble qu'il est possible d'ignorer tout de la vie de l'auteur tout comme il est possible de ne pas l'ignorer. Comment faire lorsqu'on ignore tout de cette vie ? C'est une question qui me semble intéressante à poser.
Moi, lorsque je ne connais pas la vie ni les opinions de quelqu'un, je l'aborde avec prudence pour éviter les malentendus.
Merci à toi pour cet effort de diplomatie que tu fais car il y a des ambiguïtés qui n'ont pas été levées et qui risquent de demeurer longtemps malheureusement.
C'est risqué de dire à quelqu'un comment il faut lire un livre, raison pour laquelle le débat s'engage.