plus c'est dit plus ça a de chance d'être vrai, par contre si c'est faux ça risque plus encore...
moi aussi j'en ai un qui l'a dit youhou : wittgenstein : "ce sur quoi on ne peut parler, il faut se taire"
ceci dit pour sa formule à lui, j'aurais envie de crier l'inverse sans pour autant lui donner tort
en effet, on a tellement de discours qui se prétendent utiles alors qu'il effleurent même pas la surface
je sais que je suis pas nombreux, mais je préfère parler de ce que je veux, quitte à être honnête sur mes lacunes sur un sujet, et en miroir j'aime les gens qui conversent avec du gros doute, également en dehors de leur propre zone : déjà au moins c'est plus facile de voir quand ils sont réellement aware, et en plus c'est largement moins hypocrite, dans ce monde qui par sa naturelle complexité et surtout depuis que l'humain scientifise trop de trucs qui nous dépassent, largement moins hypocrite donc que de n'affirmer que du discours optimal, savant, certain, aidant... même si c'est ; surtout, si c'est, uniquement pour parler de sa profession ou sa passion... bin ouais, j'trouve c'est une fausse idée que de croire que la seule maîtrise fait tout en autorité du savoir, non, parler de ce qu'on ne maîtrise pas ouvre des portes aussi, mais bien sûr le langage doit changer ; des 'je crois que', des 'peut-être', bref, les marques du doute et non de la certitude, autres donc que les 'il faut' 'c'est juste que', qui pèsent l'humilité et la fierté de ce qu'on aime ne pas dire de la merde, c'est vrai ; alors que dire quelque chose qui n'est pas notre propre matière, c'est ptetr dur d'un point de vue humilité, mais ça fait avancer soi-même déjà, pis aussi l'autre en face qui a de quoi nuancer, douter, chercher ou autre...
sinon pour le sujet, je suis pas expert en sagas et trucs longs, mais au contraire je me dis qu'une pièce qui veut surprendre par sa construction, peut facilement être remontée comme le fil logique des enjeux scénaristiques de l'histoire : tu as ta fin qui claque comme décidé, pis du coup, étape précédente ? comment y vient-on ? à voir mais tu sais que t'es déjà arrivé, tu risques que de partir plus loin que prévu, mais pour arriver à un point de départ qui mène forcément où tu veux... mais à l'inverse, si tu pars du début, tu vas où tu veux et tu trouves l'arrivée qui claque, d'une manière plus hasardeuse, mais qui peut donc être plus surprenante, par essence, qu'avec l'autre manière...
en tous cas y'a tjrs un truc, pour moi, c'est que j'ai une projection intérieure de ce que je veux comme rendu final, ce qui n'est pas la même chose que viser une fin particulière et partir de celle-ci, je sais pas si la nuance est claire, mais voilà