Le Monde de L'Écriture – Forum d'entraide littéraire

01 décembre 2024 à 18:23:48
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Le Monde de L'Écriture » Sous le soleil des topics » Discussions » psychophobies - déconstruction

Auteur Sujet: psychophobies - déconstruction  (Lu 7874 fois)

Hors ligne Paloma

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Re : psychophobies - déconstruction
« Réponse #15 le: 13 juin 2021 à 16:34:08 »
Bonjour :)

Je rebondis sur ce sujet pour apporter un petit vécu personnel autour d'une maladie mentale : la dépression.

Pour info (j'en ai parlé plus haut mais je reprécise), je suis une future psychiatre, et au cours de ma vie, j'ai connu deux dépressions, une au cours de mon adolescence et une au cours de mes études. J'ai appris par la suite que plusieurs membres de ma famille ainsi que des amis et connaissances avaient déjà fait des dépressions. Il y a aussi dans le panel quelques abus de substances spiritueuses et des TCA (troubles du comportement alimentaire), un peu de TDAH (trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité), et bien d'autres choses en fait... Ces circonstances ont-elles participé à mon orientation, je reste partagée là-dessus, mais elles me convainquent d'autant plus d'une chose : les troubles mentaux concernent tout le monde, de par leur prévalence si ce n'est par le vécu individuel. |-|

Pour ce qui est de la dépression, j'ai entendu beaucoup de conneries sur le sujet. Qu'il s'agit d'une maladie de riches (absente en Afrique d'après certains bien pensants incapables de déceler le message légèrement raciste derrière leur propos  :o). Qu'il s'agissait de manque de volonté. Qu'en se bougeant le cul, on pouvait CHOISIR d'être heureux.
Comme si c'était si simple.
Cette culpabilisation à peine dissimulé de la personne dépressive se surajoute à une diabolisation des médicaments prescrits, des psychiatres adeptes de Big Pharma, ainsi qu'une valorisation de l'Homme avec un grand H qui sait se maintenir, franchir les obstacles sans se laisser atteindre par les aléas de la vie, jusqu'à dériver vers le Surhomme type New Age véhiculé par quelques gourous versés dans la sauce mystique ou la sauce développement personnel, voire les deux (mais c'est un autre débat et je ne m'égarerait pas plus loin, ne souhaitant pas noyer mon message).

Sauf que mes études m'ont permis d'étudier cette maladie (la dépression), de voir ses conséquences, de discuter avec des praticiens (dont certains ont fait de l'humanitaire et qui ont pu me confirmer que OUI les pays pauvres ne sont pas exempts de maladies mentales ET de dépressions), ainsi qu'avec des patients.
Si la majeure partie  des gens ne sauraient pas définir la schizophrénie, la dépression, bien que plus simple à saisir, demeure à mon sens trop méconnue, déformée, entachée par des a priori tenaces.

Ces éléments tiennent pour moi d'une forme de psychophobie, plus insidieuse peut-être que celle que peut subir un patient atteint de trouble délirant, mais qui mérite selon moi d'être mise en avant.


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avolition
« Réponse #16 le: 24 juillet 2021 à 18:11:24 »
(yoyo paloma, cool ton interv, hésite pas à repop par ici :))



bon heu...

moi y'a un truc, je sais que c'est un symptome de ma pathologie, mais du coup comme c'est pas naturel pour moi, je vois pas pourquoi ça devrait être une norme socialement reconnue comme universelle et forcément bienfondée, irréfutable, toussa... et ça fait vraiment, vraiment, vraiment, chier, depuis mes cadrans ; je veux parler de...

la volition
#zkz #témoignage-réflexion #syndrome #volonté
de la capacité de se construire une volonté
de ce qu'il y a comme autres façons de voir la liberté
les choix et les décisions, la conscience et l'âme


source : source

ouaip, y'a un truc dans la réalité qui fait qu'on est réels ; matériels, déjà, ça c'est pas irréfutable, mais qmm, on sent bien que y'a de la matière, bon... et là on fait un grand pas trop gros, mais on arrive au fait que t'as des gens qui essayent de faire la science, ils en sont à regarder le système de causalité du cerveau, étrange hein ? parce que quoi étrange ? parce que le cerveau traite de la psyché, qu'on a un peu l'habitude de sacraliser comme si ça popait de nulle part... alors que pour atteindre l'âme métaphysique chère à Descartes par exemple, faut déjà concevoir qu'on est bien physiquement attaché à la causalité du cosmos ; bon

pis alors voilà, après cette intro moisarde sur mes présupposés plus ou moins solides, on démarre :



je souffre d'avolition

c'est-à-dire que... bin à mon stade, y'a pas de volonté, je ne fonctionne pas par 'attrait/répulsion', car sur ce cable y'a pas de tension, c'est mort... hué, alors pourquoi ? le wiki dit que le système dopaminique est directement incident dans ce processus normalement normé qui est celui du 'RENFORCEMENT', autrement appellé par sa dichotomie conceptuelle : 'récompense/punition', qui par la triple composante émotive, psychologique, cognitive, fait qu'un individu normalement constitué de raison, parvient à saisir des enjeux, décider un acte, le réaliser... et justement chez zkzland, le système dopaminique, il foire...

alors moi ça m'apparait un peu comme si on m'avait soufflé la bougie de ma volonté depuis tout petit ; je crois pas que c'est quelque chose qui s'acquiert, même si ça se cultive ; par contre ça peut se perdre, si on y casse

et là mes petites ambitions à la guérison du social symptomatique, c'est que si on m'y a cassé à moi, ce dont j'ai à peu près du souvenir reconstruit mais pas tant car c'est depuis l'infantile, eh bien c'est qu'on peut y casser à d'autres ; voire même, que j'suis pas le seul ; voire même en revanche, qu'on peut au contraire ne pas ou ne plus y casser sur d'autres...

et ce semble simple en apparence : suffit de gérer le système de récompense de chacun pour qu'il n'y ait pas de cassures ; mais check un peu le défi social ; tous ceux qui veulent voir revenir le naturel au galop ne se rendent pas compte des dérapages à prévoir... tous ceux qui ont compris qu'on construit là la retenue humano-animale imaginent ptetr le gros de l'ambition...

mais moi là en fait j'suis pas du tout là, parce que justement c'est pas ainsi que je me suis construit mon destin et ma liberté, et mes choix, eux ne sont pas orientés par la passion, non...



si qqun veut bien m'aider à piger tout ça...

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Re : psychophobies - déconstruction
« Réponse #17 le: 24 juillet 2021 à 21:31:24 »
Énormément de matière à réflexion dans ce sujet qui se perd dans un amas d'incompréhension .. de mauvaise information et mauvaise interprétation .. désolée, c'est mon avis .. et j'en connais un bout sur la matière ..
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snif - moi qui croyait que les seigneurs des mots avaient un cerveau
« Réponse #18 le: 24 juillet 2021 à 22:00:10 »
comment décrédibiliser (ou pas) en quatre lignes osées, par miss j'arrive-et-j'aime-la-répétition-du-mot-'mauvaise'-en-forum-de-littérature, oyez braves gens, elle en connait un bout sur la matière, et se privera de liberté à partager sa science, car elle est trop maladroite avec ses propres mots je parie

t'as quelque chose à apporter ou t'aimes follement le jugement gratuit ?

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Re : psychophobies - déconstruction
« Réponse #19 le: 24 juillet 2021 à 22:22:18 »
Il existe partout des egos surdimensionnés, psychanalysés et traumatisés .. si j'ai bien compris, nous sommes sur un site de poésie et non sur un site de mal être ou de déficiences intérieures ou extérieures .. pour moi, le sujet est clos .. sans rancune ..
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Re : psychophobies - déconstruction
« Réponse #20 le: 25 juillet 2021 à 10:03:28 »
Forum d'écriture générale dans un premier temps mais plus le temps passe plus ça glisse vers la seconde chose, si...
It will reveal its meaning when it lives in victory...

Hors ligne Paloma

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Re : psychophobies - déconstruction
« Réponse #21 le: 25 juillet 2021 à 13:14:24 »
Yo Dot Quote :)

Effectivement, la schizophrénie est composée certes, de sa face la plus connue, à savoir les hallucinations et les états délirants (qui ne se manifestent pas forcément à chaque décompensation), mais d'autres symptômes, moins représentés, sont à l'origine d'une gêne chez les personnes souffrant de cette maladie.
Parmi ces manifestations autres figurent l'apragmatisme et l'aboulie, qui représentent une difficulté à planifier les actions et à les accomplir. On retrouve également une perte de motivation sur le long terme.
Cela se traduit par des difficultés à étudier, à avoir un travail, à passer le permis, à prendre le bus... Et malheureusement, les traitements agissent peu sur ces symptômes, ce qui met bien en avant que les thérapeutiques non médicamenteuses ont autant leur importance que n'importe quel cacheton... Même si prendre ses traitements est important, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit !  :mrgreen:
J'ignore si ce que je viens d'écrire répond à tes questionnements Dot Quote  :/


Je saisis mal les propos de Paraplume. Nous sommes certes sur un forum littéraire, mais pour moi la littérature s'enrichie de tout, ce qui rend n'importe quel sujet légitime à débat ou discussion. Si certaines infos paraissent fausses, ou maladroites, elles n'engagent de toute manière que leur auteur, et chacun est libre d'argumenter et d'apporter quelque correction ou nuance.
Poster un commentaire en disant "c'est de la merde ce que vous dites mais je ne perdrai pas mon temps à m'expliquer, sachez juste que je suis une référence en la matière", si j'ose la paraphrase, n'apporte selon moi aucune valeur, tout en apportant un petit brin d'agressivité assez malvenu.  |-|

« Modifié: 25 juillet 2021 à 13:16:17 par Paloma »

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Re : psychophobies - déconstruction
« Réponse #22 le: 25 juillet 2021 à 16:40:19 »
Modération :
@paraplume
Merci de participer de manière plus factuelle aux discussions ; dire "ce sujet se perd dans un amas d'incompréhension .. de mauvaise information et mauvaise interprétation" est agressif.
Idem pour "Il existe partout des egos surdimensionnés, psychanalysés et traumatisés".

@Dot
il n'est pas nécessaire de crier avec une police en caractères 32...
Et : "elle est trop maladroite avec ses propres mots je parie" est évidemment agressif également.

Merci d'en revenir de façon courtoise à la discussion.
Par ailleurs, nous sommes sur un forum d'entraide littéraire où la discussion est permise en section "discussions".

L'équipe
Le paysage de mes jours semble se composer, comme les régions de montagne, de matériaux divers entassés pêle-mêle. J'y rencontre ma nature, déjà composite, formée en parties égales d'instinct et de culture. Çà et là, affleurent les granits de l'inévitable ; partout les éboulements du hasard. M.Your.

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Re : psychophobies - déconstruction
« Réponse #23 le: 25 juillet 2021 à 18:10:48 »
Vous avez parfaitement raison et je m'en excuse .. la grandeur d'un homme ne se mesure pas à son physique mais bien à son courage d'admettre qu'il a tort ..

J'ai été, pendant plusieurs années, famille d'accueil pour adolescents à troubles de comportements .. et dont 2 étaient atteints de schizophrénie de par leurs gênes familiaux .. aujourd'hui, ils sont adultes et ont une vie quasi-normale (médicamentée) et sont heureux .. naturellement, comme n'importe qui, ils ont des jours creux eux aussi .. c'est la raison pour laquelle j'ai dit que j'en connaissais un bout sur la matière ..

Bonne journée!
L'écriture est la peinture de la voix ..

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Re : psychophobies - déconstruction
« Réponse #24 le: 05 juin 2022 à 21:41:30 »
yoyo je passe là pour une interrogation perso, puisque c'est le sujet et que y'a des pros qui risquent d'y voir, s'ils ont des précisions théoriques ou pratiques, j'suis preneur... statistiquement je crois que la psychiatrie se heurte souvent au déni des troubles et au refus des soins, en tant que l'un des problèmes récurrents ; en toute béatitude face à la complexité paradoxale de l'esprit humain, perso je constate, n'ayant pas été touché par ce piège, que pour autant celui-ci est tout aussi dangereux tiré vers son contraire : ne pas entrainer le psychotique dans sa psychose, l'une des mesures fondamentales autant pour le chologue que pour le chiatre, et qui n'est pas simple du tout, j'imagine ; ce que je veux dire de ce miroir de piège, c'est pour prévenir : ça fait des années que mon diagnostique m'a soulagé sur le pourquoi angoissant de mes souffrances intérieures, et pourtant, je ne peux que remarquer l'inertie vicieuse du truc rempli d'intériorités genre "à quoi bon ? t'façon puisque j'suis handicapé..."

voilà, heu, j'suis pas tout-à-fait à l'aise là now à essayer de faire autre chose sur ce fil qu'un étalement un peu distant socialement ; en vrai comme j'y connais rien mais que j'suis côté client, je me suis pris de vertige face à mes impasses d'esprit et mes boucles d'âme, et sans vraiment vouloir de réponse douloureuse, j'ai qu'une question sans point ni même majuscule : quelle bonne mesure ? de quoi donc ? (ah si y'a du point en fait ^.^')

c'est dingue je creuse quasi-jamais car je phobise de tout ce que y'a à trouver en soulevant ce rocher... mais qmm, c'est tjrs un peu là...

bàv

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adaptation - la science de l'évasion
« Réponse #25 le: 18 septembre 2022 à 02:18:30 »
pour un cap d'esprit qui ne soit pas uniquement de type pseudo-dsm-perso...



adaptation - la science de l'évasion

presqu'une antinomie ; le langage humain s'est demandé comment exprimer un truc, y'a un moment déjà, on sait pas encore trop quoi... y'avait quelque part, la distinction intellectuelle, ça a défini l'intelligence ou ce qu'on pourrait y imaginer, je crois le délire concerne ajd la mesure du QI, mais aujourd'hui on est bloqués pour exprimer le fameux truc, parce que la mesure des capacités rationnelles ne suffit pas, c'est pas juste t'es intelligent ou pas, y'a des indicateurs de personnalité, des normes plus ou moins statistiques d'émotions humaines, pis des spécifications de capacités et difficultés psychiques, et encore après, toute la complexité qui reste encore à dénicher admettons-le humblement par les sciences, car même le plus mentaliste des psychologues actuels qu'on écouterait philosopher sur l'esprit humain, large plus conscient que tous ceux en dessous de son diplôme, reste, c'est à vérifier mais y'a de l'espoir, bien plus ignorant que ce que promettent les sciences humaines dans un avenir plus ou moins hypothétique selon vision viable des politiques de demain... pour le quotient intellectuel, il me semble qu'un bon pas de conscience démocratique serait de bien comprendre que son barème, fixe et aux extrêmes nuancés qualitativement, est sur une base progressive qui elle n'est pas fixe, si j'ai bien pigé, oui le 90 moyen plus ou moins trié jusqu'à l'université, est le moyen trié jusqu'à université pour la relativité du critère, mais en toute acceptation du fait que le savoir cumulé, en nos périodes de prolifération de certitudes plus ou moins vérifiées, permet de constater l'augmentation statistique de l'intelligence de chacun, ce QI est l'étalon pour les capacités rationnelles mais celui-ci est en perpétuel mouvement, il serait d'ailleurs envisageable qu'à l'inverse de nos progrès, le 90 soit dévalué si un jour le sens se retourne ; le positif de notre situation, je l'ai vu plus clair par le relief pathologique, qu'il s'agisse de progrès typiquement mentaux ces décennies dans l'expression de sujets humains touchés sur ce terrain de santé comme la trisomie 21, ou la compréhension de la sensibilité spécifique du spectre autistique qui peut déplacer les douloureuses et évidentes conclusions que la norme fixe du rapport à autrui, ou encore la prise en main d'outils de langage pour accompagner les psychoses comme la schizophrénie, tout ceci dans cet inextricable duo que constitue l'esprit individuel et la société telle qu'organisée, y'a ce truc donc, dont j'aimerais bcp travailler le côté léviathan, mais que faut pas trop déborder sinon ça confuse, c'est donc... ce truc ; pas l'intelligence... pas la personnalité... pas l'humeur... ce truc antinomique : la science de l'adaptation ? on doit s'évader, c'est ça qu'on cherche, et ça ne se trouve que sur la route qu'on prend pour l'éviter ; gérer l'imprévu, réagir, créer, la lueur qu'indique ce truc inexprimable ; y'a une image que je voulais voir apparaître, c'est celle de la programmation informatique, en tant qu'elle a dérobé un sol sous la psychologie, un sol qui dérobé ainsi peut paraitre effrayant, car depuis qu'on s'y est penché suffisamment pour tomber dans le trou, l'ia et l'ih sont indéfectiblement liées jusqu'à ce que la mort les sépare, et donc, tout ce qui se fait d'inexprimable dans ce fameux truc qu'on sait pas trop ce que c'est dans nos têtes, je m'aide à y penser par l'image de la programmation dont deux distinctions taxinomiques qualifient l'une 'procédurale' et l'autre 'orientée objet', et dont la différence m'incite à envisager ce truc inexprimable, sous l'angle de vue du concept d'adaptation ; lorsque le procédural impose une rigueur sans contingent, l'orienté objet est prévu par le principe d'algorithme, pour s'adapter à une combinaison de paramètres singuliers propres à chaque exécution du script ; c'est un effet technique découlant par essence de la technologie informatique, oui ce prof de SI qui avait répondu à la question 'comment a été programmé le c ?', un poil trollesque, par la réponse-mur 'en c !', sur le coup il est à comprendre que tout ceci est un tapis roulant sous nos pieds, du premier commutateur à la puissance algorithmique de gogl, il y a nos pas décisionnels humains, sur ce tapis logico-logique, qui perd l'exactitude de sa science par précision à mesure qu'on s'adapte, qu'on prévoit le plus large spectre des paramètres, des objets, la plus efficace gestion des requêtes, la plus large utilisation des données ainsi numérisées... et ce truc inexprimable, je crois au final c'est ce vertige de ne pas l'exprimer, et de le voir se dérober dans le non-contingent, les combinaisons et possibilités de chaînes de et-si dépassent l'entendement, et nous on a une barre à tenir dans la tempête de formulation de l'esprit, c'est ce truc, pas que de l'intelligence, pas que du léviathan que j'ai un peu zappé là en toute mesure, un truc antinomique donc, la science perpétuellement remise en cause par essence, celle de l'adaptation...

ou pas
(ce produit peut contenir des traces d'hallucinations)

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Re : psychophobies - déconstruction
« Réponse #26 le: 30 septembre 2022 à 13:51:18 »
Miroirs aveugles sans empathie...
Qmm, en psychiatrie depuis le temps que j'y traine, j'ai rencontré une majorité de profils qui tournent autour d'un truc presque douteux tellement c'est cliché, mais il m'a semblé que dans ces lieux où l'on soigne les douleurs de l'esprit, j'ai rencontré des femmes aux traumatismes liés à leur non consentement et des hommes vrillés qui n'ont aucune expérience découlant du consentement. Violées agressées contre puceaux agressifs, des victimes des coupables ? Vont bien s'écouter un jour... Pour l'instant je les vois bien tous incompréhensifs l'un pour l'autre.

???

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brelan boiteux... ?
« Réponse #27 le: 30 mars 2023 à 11:48:56 »
brelan boiteux... ?
d'après certaines théories ou définitions, me semble-t-il, les sentiments sont des combinaisons d'émotions ; une classification relative trie ces émotions selon leur pureté je crois, et lorsqu'on les mélange entre elles, ça donne un sentiment particulier ; un peu comme le trio de couleurs primaires, pour la colorimétrie, ui, un peu de cyan et de magenta pour un dosage en proportions, ou ajouter encore du jaune... peur, tristesse, colère, sont les couleurs plus ou moins reconnues, de la perception émotionnelle, on les connait je crois, on les combine, mais moi depuis tout gosse y'a un truc socio-conscient qui me fait voir un emplacement vide, comme une erreur, ou plutôt un truc caché, et là ma réflexion vient questionner sous l'angle socio-pathologique, ce truc de médication visant soins psychiatriques : contre la tristesse, classique, l'anti-dépresseur efficace chimiquement sur le long terme, et puis on compatit on propose une épaule à pleur une oreille ou une bouche, entre résilience et tolérance, compassion ! pour la peur pareil c'est assez mal vu ou désagréable, alors on assume, les anxyolitiques ponctuels ou de fond pour pas tomber dans la crise d'angoisse ! et la colère quand elle crise, elle ? depuis gamin je me dis que c'est le truc comportemental le plus utilisé abusivement de tous, et donc là ma réflexion-lol sur le derrière les yeux du léviathan, c'est de me réaliser qu'ils ont du faire bcp d'efforts pour me cacher le nom du type de traitement chimique médical pour les excès de colère, si y'en a un... huhu, une idée ? dépression ou anxiété, on gère pas forcément les causes, mais au moins les effets un peu, et y'a des noms pour penser ce soin psy ; alors que la colère c'est encore plus miséreux non ? un sédatif ? j'vois pas plus proche en pratique, et pourtant on n'y est pas non ? pas du tout même, perso j'ai tellement de fois interprété qu'une colère est légitime, excusable pour qui la ressent et y témoigne contre qqchse, il faut rendre justice et pour ça faut gueuler, alors on s'entraine bien à ça, le paradoxe est que j'ai l'impression de ne voir qu'elle, majoritairement, en société, cette colère plus que les deux autres couleurs, et un peu avec un masque pas comme les autres ; bon, ok, si les traitements contre ces deux autres sont efficaces, c'est normal que ces émotions doivent se 'soigner', alors que, j'ai l'impression bcp qui agissent et ressentent et expriment la colère, ne tiennent pas à la soigner mais plutôt à la dédommager, et là tout s'amplifie entre eux s'entre-incriminant que l'autre l'énerve ce qui énerve en résonnance un peu pas pareille que ce qu'au contraire on bride pour les autres couleurs, on rassure les peureux, on sourit aux dépressifs, bref, on atténue l'excédent de ces émotions négatives, lorsque celui-ci est dangereux pour la stabilité psychique du concerné ; alors qu'étouffer une colère trop intense ? celles qu'on considère ainsi le sont vraiment, trouvé-je, à tel point que des normales-pour-bcp m'appraissent déjà dangereuses et très intenses, trop, beaucoup trop ; si on prend la même méthode pour cette couleur aussi, c-à-d gérer le danger du débordement ? c'est à peine envisagé, non, j'ai l'impression c'est la course à qui énerve le plus, ou au contraire qui s'énerve le plus, ou plutôt qui a raison de s'énerver et justifie tout son emportement, qu'on acceptera chez celui qui gagne la légitimité du truc  ; tellement moins souvent t'as un leader qui a peur ou qui affiche de la tristesse, et qui lutte pour la résolution de ces ressentis-là, non lorsqu'il touche et entraine, c'est très souvent pour et par la colère, souvent c'et elle qu'on veut réparer ; a-t-on humainement fait notre choix pour une couleur composée et ses proportions de primaires, dans l'humeur léviathan ? moi j'suis dèg car pas du tout adapté à un monde de colère et les deux autres couleurs sont moins présentes dans le taux que je vois à l'image, société colérique qui me convient pas... dur de transvaluer ces maux vers la lumière-couleur qui anime parfois de vie qui réagit à ses émotions pour atteindre cette autre, celle-ci non négative comme les couleurs, mais positive comme la lumière : la joie ! faudrait que je reprenne du pinceau si je veux chercher ma propre couleur, mais heu...

 


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