Salut Bapt90 (je ne me trompe pas de nom cette fois
)
J’ai lu ton texte pour en faire un résumé et je me suis dit que j’allais aussi le commenter.
Sache que mes remarques sont celles d’une amatrice, parfois elles sont à côté de la plaque et je ne veux surtout pas te décourager. Prends ce qui t'intéresses, que ce soit tout, rien ou des parcelles. Tu as le droit de ne pas être d'accord.
J'essaie d'être honnête, mais je peux être vexante. N'hésite pas à me le dire, je n'ai pas pour but de te blesser, au contraire.
Si ce type de commentaires ne t'intéressent pas, n'hésite pas non plus, je ne me vexerais pas
Avis GlobalJe dois t’avouer que je n’ai pas vraiment aimé ton texte. L’écriture est assez maladroite. Pas catastrophique, je pense avoir compris ce que tu exprimais, mais assez désagréable à lire. Je te vois osciller entre plusieurs styles comme si tu n’arrivais à pas te fixer ou décider ce que tu voulais vraiment raconter. Je vais commencer par quelques remarques au fil du texte et faire un bilan à la fin. Ce n'est que mon avis et comme tu l’as vu, mes propres textes sont loin d’être parfaits
Au fil du texteAuncun Être ne peut, survivre à la vague de feu, ni à la déflagration de la mer.
Aucun
La virgule après « ne peut » me semble mal placé. Je comprends que tu veuilles mettre en rapport le feu et l’eau (d’où inversion de « vague » et « déflagration »), mais ta construction me semble bancale.
J’aurais dis
« Aucun Être ne peut ni survivre à la vague du feu, ni à la déflagration de la merOU
« Aucun Être ne peut survivre
Ni à la vague du feu
Ni à la déflagration de la mer ».Je dois quand même ajouter que même s’il y a « licence poétique », « déflagration » est par définition une
combustion. Alors à lieu de voir un ras-de-marrée pour un tsunami, je pense à la mer qui se consume…
Au-delà du monde connu par la majorité des Hommes,
Je pense que l’addition « par la majorité des Hommes » alourdi considérablement ta phrase. Je simplifierais par « Au-delà du monde connu, » ou à la rigueur « Au-delà des Terres des Hommes… » ou vraiment à la extrême rigueur « Au-delà du monde connu par les Hommes » (mais je trouve cela déjà lourd).
mais deux animaux.
Le fait de dire « animaux » démystifie vraiment ton récit. Ce n’est pas péjoratif non plus, mais cela semble si réducteur, si « réaliste » qu’on a l’impression que tu vas décrire quelque chose de « pas si impressionnant que ça ». Comme un scientifique qui rationalise une légende. Je te conseille de choisir un terme entre l’épique et le réaliste : « Bêtes, créatures, Êtres…. »
ils ravagent des régions comme bons leur semblent.
Bon leur semble.
peut créer une bourrasque détruisant les maisons les plus solides et faisant plier les arbres les plus grands ainsi qu'attiser les feux
« Attiser les feux » ? Genre… faire qu’un feu de camps devienne plus gros ? Je suppose que tu veux dire qu’un battement d’aile alimente ses propres flammes mais dit comme ça, on a l’impression que ta wyverne surveille un cochon rôti.
Souvent, les peuples menacés par leurs voisins disent qu'ils ont fait appel à la Bête afin de leur retirer l'envie de les attaquer.
Je dirais « menace de faire appel à ». La manière dont est tourné ta phrase est un peu étrange. N’est-il pas un peu incongru de faire appel à la wyverne alors qu’ils n’ont pas encore été attaqué ? Ne faudrait-il pas que les peuples « menacent » ou « prétendent » faire appel à la wyverne ?
L'Amphiptère Azur,
Tu m’as appris un mot
comme si elle était un simple colibri au milieu d'un siphon.
…. Tu veux dire « typhon » non ? Un siphon, c’est pas ce qui se trouve dans l’évier de ta cuisine ?
Mais même en disait :
simple colibri au milieu d'un typhon : un colibri serait emporté, la comparaison est un peu hasardeuse
. Je te propose de virer l’allusion au « typhon/siphon » car ce qui t’intéresses ici, c’est l’aisance et la rapidité de la wyverne.
un immense jet d'eau lancé directement par ses immenses mâchoires
répétition sur « immense »
BilanPour moi, il y a trois problèmes « majeurs » (je ne dis pas cela en terme de « gravité » mais de prépondérance).
D’abord, le plus facile à corriger avec une bonne relecture :
la concordance des temps.La majorité de ton texte est écrit au
présent, mais de temps en temps, tu changes, sans raison valable.
Son seul but serait de vaincre son rival de toujours.
Pourquoi « serait » ? C’est le cas non ? Dans ce cas, je n’utiliserais pas du conditionnel sans raison.
Les deux créatures erraient loin des dieux. Ces derniers les craignaient, et n'avaient jamais osé les affronter directement. Et de toute manière, elles se confrontaient entre elles.
Pourquoi ce passage au passé ? Ce n’est plus le cas ?
Enn-Dihar, un vieux gardien impuissant, assistait à cette énième combat.
Pourquoi du passé encore une fois ?... Je suis perplexe : tu décris deux actions parallèles. Il n’y a pas de raisons, pour toi, d’alterner les temps.
Je te conseille – en toute humilité, c’est vraiment un conseil d’auteur à auteur – de n’utiliser qu’un seul temps par récit jusqu’à ce que tu sois complètement à l’aise avec.
Des Wyvernes et des HommesTu dis au début de ton texte que les wyvernes vivent dans un endroit ignoré de la plupart des Hommes. Pourtant,
tu caractérises tes bestioles vis-à-vis des hommes justement. Toutes les descriptions sont faites par rapport aux destructions qu’elles peuvent infliger aux humains et la manière dont ils les perçoivent. Pour moi, c’est très paradoxal, surtout si le lecteur n’a pas déjà parcouru le texte d’Oper. Tu ne dis pas vraiment (sauf à la toute fin) pourquoi les wyvernes se baladent en dehors de leur « territoire » ni pourquoi elles s’attaquent aux hommes.
Et pourtant, elles n’existent qu’à travers leurs yeux. Je trouve que c’est vraiment dommage. On a du coup du mal à situer ton action : l’endroit est à la fois ignoré de tous et désert, et puis finalement, elles détruisent des villes entières, etc.
Wyverne-pédiaCe draconide est autant capable de projeter des boules de feu qu'un jet continu et précis de flammes.
Ca me parait vraiment trop encyclopédique. Je suis désolée, mais l’impression de lire une description de Donjons & Dragons sur les caractéristiques d’un monstre que mes joueurs vont affronter. Ce n’est pas intéressant à savoir : ce qu’il faut, c’est le montrer. Ca peut faire partie de tes fiches en tant qu’auteur, mais pour le lecteur, c’est complètement superflu. Ce n’est pas dit poétiquement, cela n’a pas d’impact sur le récit.
L'Amphiptère Azur, quant à lui, atteint les cent mètres de la tête à la queue
La Wyverne rouge, longue de soixante mètres avec une envergure atteignant presque deux hectomètres
Les wyvernes sont vraiment très très grosses…. Plus que des A380. Mais est-ce que le nombre de mètres va parler au lecteur ? Est-ce qu’il/elle a besoin de savoir sa taille précise ?
Après la lecture de « Conflit aux frontières », j’ai vu que tu avais tendance à verser dans l’
encyclopédique, peut-être par peur que les autres auteurs d’Erakis réinterprètent tes personnages et créations.
Le ton didactique, peut être totalement assumé, et fait de sorte à que le récit soit drôle ou instructif. Néanmoins, dans tes textes, tu oscilles toujours entre cette tonalité et celle du
récit épique, avec des batailles, des combats, etc.
Je trouve le mélange…. Franchement pas très heureux. En tout cas, personnellement, ça ne me plait pas. Alors bien sur, quand on ne dit rien, ça agace aussi le lecteur (cf. mes textes
) mais quand on en dit trop, ça brouille l’action, ça la rend pénible à lire. Personne n’a envie de lire le manuel de D&D avant de commencer à jouer, c’est bien pour cela qu’on a un Maitre du Jeu
Son rôle est de montrer, de faire passer par des descriptions les raisons pour lesquelles il vaut mieux ne pas attaquer ce magicien « assis au fond de la Taverne, que tout le monde évite de regarder et dont l’aura obscure est presque palpable ».