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Le Monde de L'Écriture » Coin écriture » Poésie (Modérateur: Claudius) » Promiscuités

Auteur Sujet: Promiscuités  (Lu 1587 fois)

Hors ligne Dot Quote

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Promiscuités
« le: 06 novembre 2019 à 02:31:36 »
Promiscuités

I.1 - J'ai pris la rue ce matin de bonne heure, elle me semblait crue à point, comme du bon beurre, tartinée sur du pain d'humeur, celui des gains à mon honneur, aux grains de torréfacteur, c'est malin mais je n'avais ni le cœur plein de dédain, ni la peur du lendemain, puisque toutes ces erreurs en main, des cartes aux visages uniques, trèfle, carreau, pique... Il y avait des indiscernables, cachés derrière leur imperméable, au capuchon immuable, pas choqués d'être semblables dans leur chacun-à-sa-table. Des lunettes des chapeaux, petit ou gros, ce qui fait leur pareil, c'est leur capacité à se retrouver en détails d'insignifiance. Les mêmes têtes se croisent, quand je prends la rue de bonne heure le matin.

I.2 - Et alors, on se fait peur aux coins de rue. Les embranchements se transforment en guet-apens. Seuls les bruits de travaux organisent mes tympans. Le tic-tac sonne tapant, l'heure d'un dimanchât un peu trop pimpant. Nous, fiers de nos enfants, les laissons courir et se rentrer dedans, même s'ils manquent de place ; car c'est un peu la notre, en dédicace, que nous offrons à leur surface partagée, de plus en plus, entre illuminés, ces efficaces infanteries de la démographie que nous enchaînons, lorsqu'au bout de la rue, nous ne sommes plus seuls. On s'y fait peur alors qu'on ne s'attend qu'à croiser ces chapeaux ces lunettes, derrière des imperméables...

I.3 - Et pour fuir ces angoisses, on entre au détour d'une place, dans une cour, les miroirs glacent le discours de cette populace, les vitrines plastiquent... Une fois la porte refermée, c'est moi qui le suis. Enfermé, entre des murs bien organisés pour faire croire qu'un espace clos peut se révéler tout un monde d'appartenance à la conformité. On s'entasse dans des boîtes, depuis qu'on est un peu chats de chaussures, de chapeau, de lunette. Pour faire dans la juste mesure, on entasse des boites et on s'y sent à l'aise jusqu'à ce que se dénature l'idée même d'espace personnel. En somme, nous nous additionnons.

I.4 - Je cumule les poussières dans mes murs, je les collectionne. Puis, lorsqu'elles sont assez austères, je les emprisonne pour ne plus jamais les voir. D'un coup d'antiseptique, je lave le sale pour ne plus qu'il le soit. Lorsqu'il revient à la charge, c'est à moi, de ne plus lui laisser la place de croître en quelque chose d'un peu plus large que ces microscopiques qui m'assiègent en retour juste et sincère d'une aversion pour ce que je n'explique pas, de quoi ce que je suis fait cette matière que je manipule comme un chimiste pour rendre l'herbe plus verte. Dans la rue.

I.5 - Et je le fais mieux ; plus. Pour chacun des mois, j'en crée d'autant plus, des clones d'une humanité qui se divise, se multiplie, s'additionne, jamais pour s'amenuiser. Dix par rue, demain vingt culs, toile de trente à tisser, quarantaine au plus tard des moitiés du plein absolu, celui des rues abondées, à abandonner...

II - Fais-toi libre de raison, mon enfant. Demain sera autrement.

III - nomor
« Modifié: 07 novembre 2019 à 04:22:41 par Dot Quote »
"i don't care if your world is ending today
because i wasn't invited to it anyway
you said i tasted famous, so i drew you a heart
but now i'm not an artist i'm a fucking work of art"

(s)AINT - marilyn manson

Hors ligne flulu

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Re : Promiscuités
« Réponse #1 le: 06 novembre 2019 à 11:27:40 »
Serait il possible que tu revoies la présentation en insérant des passages à la ligne
la présentation actuelle rend la lecture pour le moins difficile
carpe diem

Hors ligne PierrePierre

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Re : Promiscuités
« Réponse #2 le: 06 novembre 2019 à 14:02:11 »
Bonjour Dot Quote,

Effectivement, comme le souligne flulu, j'ai dû arrêter la musique et me concentrer pour entrer dans ton texte. Mais comme le sujet m'intéresse, j'y entre avec plaisir.
Et ce que tu y racontes - enfin, ce que j'ai compris (la densité de la foule, le bruit, la confusion, l'anonymat y compris dans le travail) va très bien avec la densité et la contraction dans la forme de ton texte.

l'heure d'un dimanchât un peut trop pimpant
je ne comprends pas... Voulais-tu écrire l'heure d'un dimanche un peu trop pimpant ?

Nous, fiers de nos enfants, les laissons courir et se rentrer dedans, même s'ils manquent de place ; car c'est un peu la notre, en dédicace, que nous offrons à leur surface partagée, de plus en plus, entre illuminés, ces efficaces infanteries de la démographie que nous enchaînons, lorsqu'au bout de la rue, nous ne sommes plus seuls.
Je trouve ce passage superbe !!
"c'est un peu la nôtre, en dédicace, que nous offrons à leur surface partagée" :  :coeur:

ces efficaces infanteries de la démographie que nous enchaînons
L'image de notre anonymat, du fait que nous sommes des soldats faits pour grossir les troupes de la population (comme l'infanterie qui grossissait les effectifs voués à la mort) : cette image est très belle.
Il y a juste le verbe "enchaîner" que je ne comprends pas dans ce contexte (mais peut-être que mon interprétation n'est pas la bonne). J'aurais mis un verbe signifiant l'augmentation, par exemple "alimentons" ou quelque chose comme ça... (mais encore une fois, cela n'engage que moi !!)

jamais pour s'amenuire
==> s'amenuiser

Dix par rue, demain vingt culs, toile de trente à tisser, quarantaine au plus tard des moitiers du plein absolu, celui des rues abondées
==> des moitiés ?
"Abondées" m'a donné du fil à retordre, naturellement, j'aurais vu "bondées", mais "abondées" sans préposition, je n'ai pas l'habitude... J'aurais vu davantage "abondées par ..." ou "abondées de ..." si tu tiens à mettre "abondées".

de quoi ce que je suis fait cette matière que je manipule comme un chimiste pour rendre l'herbe plus verte
Je n'ai pas trop compris ce que tu as voulu signifier dans la partie I.4., et particulièrement cette partie de phrase...

II - Fais-toi libre de raison, mon enfant. Demain sera autrement.
Oui, donner à nos descendant la conscience que nos "dirigeants" souhaiteraient qu'on ait tous moins de raison... C'est bien dit.

J'aime beaucoup ton texte. Je le trouve pessimiste et réaliste.
Merci pour cet envoi,
Au plaisir de te lire,
Pierre
Certains hommes espèrent entrer dans l'Histoire,
je préfère, quant à moi, disparaître dans la Géographie.

Phrase honteusement piochée - et un peu modifiée - dans mon livre de chevet.
ISBN 978-2-07-282342-8 (l'ISBN, c'est une vraie poésie)

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Re : Promiscuités
« Réponse #3 le: 07 novembre 2019 à 04:20:03 »
Salut à vous deux, et merci de votre passage !

Flulu, pour tout t'avouer de manière un peu coupable : je me suis initialement offusqué de ton envie de retour-chariots qui ne seyait pas du tout à ma vision de la promiscuité, comme l'a par la suite remarqué PierrePierre ; et puis là, je ne sais pas pourquoi, je comprends peut-être mieux. Effectivement mon art conceptuel s'accroche, un peu rigide, à des principes dont on se fout royalement. Si c'est pour que la lecture soit plus accessible, je crois que je m'en vais mettre des paragraphes comme ils sont numérotés et non comprimés entre eux. C'est vraiment cool de ta part en tous cas !

PierrePierre, je ne m'étonne qu'à moitié, mais quand même un peu, de susciter ce besoin de couper tout autour pour se plonger dans mon texte ; en tous cas tes corrections sont salvatrices car j'ai visiblement un peu trébuché dans ma hâte... en ce qui concerne ta question sur le paragraphe 4, je crois que je frise le hors-sujet ou l'ouverture en passant par les conséquences 'hygiéniques' de la promiscuité : l'effet cage-à-hamster !

Ce texte est on ne peut plus sincère, mais il reste un produit à visée artistique pas bien ambitieuse... Merci malgré tout de vous permettre ces réflexions tout autour, et au plaisir :)
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Hors ligne Feather

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Re : Promiscuités
« Réponse #4 le: 07 novembre 2019 à 06:50:27 »
Joli mot d'esprit, étonnamment bien réussi,
Quelque peu sarcastique, qui n'est pas sans me déplaire et ne me laisse pas indifférente.
Tu as un style qui a ce pouvoir de démultiplier le sens et de subjuguer par des images très fortes. Tu convoques vraiment l'attention du lecteur, par un figuré finalement très réaliste.
Elle m'a charmée cette promiscuité très biscuitée!
Les larmes sans pleur sont une lanterne.

Hors ligne flulu

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Re : Promiscuités
« Réponse #5 le: 07 novembre 2019 à 11:35:08 »
Merci pour avoir mis les retours de chariots c'est plus aéré et plus lisible

Il y a des belles sonorités dans tes phrases qui sonnent comme de la poésie
c'est plaisant à lire
Des belles envolées et quelques brillantes métaphores
par contre la finalité globale du texte m'échappe je trouve l'ensemble un peu hétéroclite
C'est dommage car le texte est rempli de belles richesses
ce n'est qu'un avis
je suis sans doute trop rationnel
carpe diem

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Re : Promiscuités
« Réponse #6 le: 07 novembre 2019 à 17:04:09 »
Souvent j'ai été confronté à la question du 'sens' à mes textes ; j'y réponds ici suite à ton intrigue, flulu, à propos d'une 'finalité globale' qui t'échapperait...

Non.
Il n'y a pas de 'sens' :

- Pas de direction, sinon très approximative et multiple, comme le remarque très bien Feather juste au dessus.
- Pas de réflexion, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de parcours préalable suivant une volonté d'évoluer dans la raison.
- Pas de contenu axiologique propre, comme si rien ne pouvait ou même ne devait se permettre de rendre un autre compte que le texte lui-même.
- Pas de but, autre que l'expression d'un moi en pleine recherche d'un brassage d'idée qui dépasse l'unité du texte pour se retrouver dans l'ensemble de mon travail.

En gros, le sens que l'on cherchait à une époque d'art despotique n'est plus dans mes prérogatives tirées des théories conceptuelles, et je reprends pour reformuler :

- Il n'y a pas d'errance plus cnsciente que la mienne, mais elle est lucide sur le fait que se diriger dans l'émotion ne se fait pas avec n'importe quelle boussole.
- Il n'y a pas de raison plus appliquée à moi que la mienne, mais je ne l'implique pas dans mes productions artistiques à fins convaincantes.
- Il n'y a pas de raccord propre à une entité informative à mes textes, aucun scénario à priori, pas ou peu d'incarnations de personnages, etc... juste du blabla.
- Il n'y a pas de finalité autre que le processus artistique en lui-même, ici la réalisation concrête, l'assemblage de mots élaborés avec méthode et gràce à la technique.

En dénitive, la notion même de 'sens' m'apparait désuète, je la trouve empreinte d'un égo artistique qui n'est plus d'actualité... comme si l'art se devait d'être moral ou enchainé à des principes de normativité... non au contraire, un texte qui se voudrait politique, ou oisif au contraire... philophique ou littéraire... engagé ou non, bref qui se voudrait porteur de quelque chose à lier à la psyché... alors serait dénué de tout le mysticisme que j'entends à la production d'art. Ceci dit pour moi en tant qu'auteur ; je conçois que du côté de la lecture, on cherche souvent trop à se raccrocher à quelque chose de palpable, et en ce cas je réponds encore une fois qu'avec moi, il faut un peu loucher pour voir... Mes textes ne se révèlent pas en eux-même, mais entre eux apparait la métaphysique de mon imaginaire !

:)
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Re : Promiscuités
« Réponse #7 le: 07 novembre 2019 à 18:07:07 »
On ne peut échapper au sens premier voire secondaire.
Les mots, la syntaxe seraient à la conscience, le sens à l'inconscience.
Alors que vogue l'auteur sur les flots de l'indicible sens dévolu à l'originalité de la création.
« Modifié: 07 novembre 2019 à 18:09:23 par Feather »
Les larmes sans pleur sont une lanterne.

Hors ligne PierrePierre

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Re : Promiscuités
« Réponse #8 le: 08 novembre 2019 à 16:08:12 »
Euh,...
Je ne sais pas si c'est une citation d'un auteur.
Mais pour moi, concernant le texte de Dot Quote (et tout texte que je lis en général) : le sens dépasse largement mon inconscient. Le sens touche ma subjectivité toute consciente...
Certains hommes espèrent entrer dans l'Histoire,
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Re : Promiscuités
« Réponse #9 le: 09 novembre 2019 à 10:53:41 »
pour dot quote

Ton discours me paraît un peu présomptueux

Certes les mots peuvent émouvoir par leur sonorité mais dons notre vécu ils ont forcément un sens

Si tu veux vraiment échapper au  sens tu peux inventer une langue inconnue comme l'avaient fait brillamment le groupe de rock MAGMA par exemple (il y en a d'autres)
Il ne reste alors que la musique des sons dépouillés de la gangue du signifiant

ce n'est qu'un avis....
carpe diem

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Re : Promiscuités
« Réponse #10 le: 09 novembre 2019 à 11:33:22 »
Citation de: flulu
ce n'est qu'un avis....
Tant d'autodévalorisation par neutralité... il compte pour moi cet avis, ne t'écrases pas devant ceux qui te répètent que l'ego c'est un truc à couper jusqu'à la racine ; oui je suis présomptueux à m'inscrire dans une démarche à la fois déconstructiviste et conceptuelle, pour toute personne qui aurait une approche plus pondérées des antécédents historiques.

Je ne sais pas pour toi flulu, et mon ego trop volumineux (bien que coupable, insistons) s'en fout royalement, mais pour ceux qui lisent du Hugo, du Tolkien ou tout autre auteur de littérature pré-contemporaine, effectivement il faut chercher un sens au texte, une ambition de faire passer son idée en tant qu'auteur, c'est les droits inventés par les Lumières au XVII... motivations de tout artiste depuis que les mains rupestrent... ceci dit depuis Duchamp et Warhol, depuis Caroll en littérature ou même la finalité de la recherche du temps perdu de Proust, certains pensent que l'art n'est pas plus directeur que les idées qu'il transmet, et moins que les artistes en eux-mêmes. Donc la présomption je la renvoie au contraire, c'est je crois d'une humilité à être honnête dans mon travail douloureux que je tire un sentiment de plénitude qui ne vise ni la renommée facile et bête, ni le débat irraisonné d'un engagement artistique, c'est un non-sens, ni le plaisir illusoire du lecteur de se figurer une alternative à sa réalité.

Ceci dit je vois notre qui proquo je crois concernant le 'sens'...
Je ne suis pas aveugle : je n'ai pas la présomption d'inventer une langue comme seuls des techniciens peuvent se permettre d'innover sur des détails (je re-cite Tolkien, qui est connu pour sa littérature du loisir par les masses, mais dont le travail n'aurait jamais eu cette pertinence sans un savoir et un savoir-faire ultra-denses à propos de la linguistique, science de ce qui se formule...), et par ailleurs je sais que le non-sens même n'apparait pas seul ni seulement dans mes productions... c'est alors qu'il y a... non pas 'UN' sens, à mon ou mes textes, mais 'DE MULTIPLES VOIES D'INTERPRETATION', ce qui n'est pas du tout la même chose d'un point de vue phénoménologique.

Autrement dis je ne réfute aucune ambition ni aucun effet à mes productions, comme tu as l'air de me le reprocher dans tes lignes...

Merci de ta franchise, en tout cas !
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Re : Promiscuités
« Réponse #11 le: 09 novembre 2019 à 11:50:57 »
Ne te méprends pas
Je ne reproche rien
je ne juges pas
je n'exprime qu'une impression personnelle et subjective
Qui peut prétendre à l'objectivité en matière d'art...
Et je dois dire que je suis assez hermétique à ton discours.
Les écrivains que j'admire et qui me donnent un immense plaisir de lecture sont assez loin de tes propos
On ne peut pas plaire à toute le monde c'est ce qui fait la richesse de nos libertés individuelles
carpe diem

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Re : Promiscuités
« Réponse #12 le: 09 novembre 2019 à 12:05:28 »
de mon côté c'est d'incohérence que je me sens baigné :

tu affirmes que tu cherches un sens fixe à mon texte
pour plus loin
me dire que c'est présomptueux de chercher l'objectivité
alors que
c'est justement tout mon propos que de nuancer tout ceci
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Re : Promiscuités
« Réponse #13 le: 09 novembre 2019 à 12:15:42 »
bof !
carpe diem

 


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